AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Victor Hugo (8665)


Tandis qu'Ursus parlait, Homo s'était glissé près du poêle. La main de la petite endormie pendant entre le poêle et le coffre. Le loup se mit à lécher cette main. Il la léchait si doucement que la petite ne s'éveilla pas.
Commenter  J’apprécie          40
Sans la vanité, sans la coquetterie, sans la curiosité, sans la chute en un mot, la femme n'est pas la femme. Il y a dans sa grâce beaucoup de sa faiblesse.
Commenter  J’apprécie          40
Être toujours sourdement furieux, c'était la situation intérieure d'Ursus, et gronder était sa situation extérieure. Ursus était le mécontent de la Création.
Commenter  J’apprécie          40
Un mal moral, un mal moral profond nous travaille et nous tourmente. Ce mal moral, cela est étrange à dire, n'est autre chose que l'excès des tendances matérielles.
Commenter  J’apprécie          40
Effet de Printemps


Ce premier regard d'une âme qui ne se connaît pas encore est comme l'aube dans le ciel.
C'est l'éveil de quelque chose de rayonnant et d'inconnu.
Rien ne saurait rendre le charme dangereux de cette lueur inattendue
Qui éclaire vaguement tout à coup d'adorables ténèbres et qui se compose
De toute l'innocence du présent
Et de toute la passion de l'avenir.
C'est une sorte de tendresse indécise
Qui se révèle au hasard
Et qui attend.
C'est un piège que l'innocence
Tend à son insu et où elle prend
Des coeurs sans le vouloir et sans le savoir.

Il est rare qu'une rêverie profonde ne naisse pas de ce regard là où il tombe
Toutes les puretés et toutes les ardeurs
Se concentrent dans ce rayon céleste et fatal qui, plus que les oeillades les mieux travaillées des coquettes, à le pouvoir magique de faire subitement éclore au fond d'une âme cette fleur sombre, pleine de parfums et de poison,
Qu'on appelle l'amour.
Commenter  J’apprécie          40
La conjonction de deux
De deux étoiles.

III

Effet de printemps

Qu'y avait-il cette fois dans le regard
De la jeune fille ?
Marius n'eut pu le dire.
Il n'y avait rien
Et il y avait tout.
Ce fut un étrange éclair.
Commenter  J’apprécie          40
Le Paris de 1862 est une ville qui a la France pour banlieue.
Commenter  J’apprécie          40
Satan a deux noms: Il s'appelle Satan et il s'appelle Mensonge.
Commenter  J’apprécie          40
Voilà la vie, disait le philosophe chaque fois qu'il manquait de tomber, ce sont souvent nos meilleurs amis qui nous font choir !

Commenter  J’apprécie          40
L'insurrection vendéenne est un lugubre malentendu.
Echauffourée colossale, chicane de titans, rébellion démesurée, destinée à ne laisser dans l'histoire qu'un mot,
la Vendée, mot illustre et noir ; se suicidant pour des absents, dévouée à l'égoïsme, passant son temps à faire
à la lâcheté l'offre d'une immense bravoure ; sans calcul, sans stratégie, sans tactique, sans plan, sans but, sans
chef, sans responsabilité ; montrant à quel point la volonté peut être l'impuissance ; chevaleresque et sauvage
; l'absurdité en rut, bâtissant contre la lumière un garde−fou de ténèbres ; l'ignorance faisant à la vérité, à la
justice, au droit, à la raison, à la délivrance, une longue résistance bête et superbe ; l'épouvante de huit
années, le ravage de quatorze départements, la dévastation des champs, l'écrasement des moissons, l'incendie
des villages, la ruine des villes, le pillage des maisons, le massacre des femmes et des enfants, la torche dans
les chaumes, l'épée dans les cœurs, l'effroi de la civilisation, l'espérance de M. Pitt ; telle fut cette guerre,
essai inconscient de parricide.
Commenter  J’apprécie          40
Je suis trop vieux pour plaire aux femmes, mais je suis assez riche pour les payer.
Commenter  J’apprécie          40
En Chine, de tout temps, on a vu la recherche d'art et d'industrie que voici : c'est le moulage de l'homme vivant. On prend un enfant de deux ou trois ans, on le met dans un vase de porcelaine plus ou moins bizarre, sans couvercle et sans fond, pour que la tête et les pieds passent. Le jour on tient ce vase debout, la nuit on le couche pour que l'enfant puisse dormir. L'enfant grossit ainsi sans grandir, emplissant de sa chair comprimée et de ses os tordus les bossages du vase. Cette croissance en bouteille dure plusieurs années. A un moment donné elle est irrémédiable. Quand on juge que cela a pris et que le monstre est fait, on casse le vase, l'enfant en sort, et l'on a un homme ayant la forme d'un pot.
C'est commode ; on peut d'avance se commander son nain de la forme qu'on veut.
Commenter  J’apprécie          40
Mettez un homme qui contient des idées parmi des hommes qui n'en contiennent pas, au bout d'un temps donné, et par une loi d'attraction irrésistible, tous les cerveaux ténébreux graviteront humblement et avec adoration autour du cerveau rayonnant.
Commenter  J’apprécie          40
Je dis les choses comme elles sont, laissant le lecteur ramasser les moralités à mesure que les faits les sèment sur leur chemin.
Commenter  J’apprécie          40
Sous la forme imprimerie, la pensée est plus impérissable que jamais ; elle est volatile, insaisissable, indestructible.
Commenter  J’apprécie          40
Le mérite est de travailler selon ses forces.
Commenter  J’apprécie          40
l'émotion est toujours neuve, et le mot a toujours servi.
Commenter  J’apprécie          40
La conscience, c’est le chaos des chimères, des convoitises et des tentatives, la fournaise des rêves, l’antre des idées dont on a honte ; c’est le pandémonium des sophismes, c’est le champ de bataille des passions.
Commenter  J’apprécie          40
DANGER D'ALLER DANS LES BOIS

Ne te figure pas, ma belle,
Que les bois soient pleins d'innocents.
La feuille s'émeut comme l'aile
Dans les noirs taillis frémissants ;

L'innocence que tu supposes
Aux chers petits oiseaux bénis
N'empêche pas les douces choses
Que Dieu veut et que font les nids.

Les imiter serait mon rêve ;
Je baise en songe ton bras blanc ;
Commence ! dit l'Aurore. - Achève !
Dit l'étoile. Et je suis tremblant.

Toutes les mauvaises pensées,
Les oiseaux les ont, je les ai,
Et par les forêts insensées
Notre coeur n'est point apaisé.

Quand je dis mauvaises pensées
Tu souris... - L'ombre est pleine d'yeux,
Vois, les fleurs semblent caressées
Par quelqu'un dans les bois joyeux. -

Viens ! l'heure passe. Aimons-nous vite !
Ton coeur, à qui l'amour fait peur,
Ne sait s'il cherche ou s'il évite
Ce démon dupe, ange trompeur.

En attendant, viens au bois sombre.
Soit. N'accorde aucune faveur.
Derrière toi, marchant dans l'ombre,
Le poëte sera rêveur ;

Et le faune, qui se dérobe,
Regardera du fond des eaux
Quand tu relèveras ta robe
Pour enjamber les clairs ruisseaux.
Commenter  J’apprécie          40
Le ciel, qui sait nos maux et nos douleurs,
Prend en pitié nos jours vains et sonores.
Chaque matin, il baigne de ses pleurs
Nos aurores.
Commenter  J’apprécie          40



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs de Victor Hugo Voir plus

Quiz Voir plus

Victor Hugo (niveau facile)

Lequel de ces livres n'est pas de Victor Hugo ?

Les Misérables
Notre-Dame de Paris
Germinal
Les Contemplations

10 questions
1238 lecteurs ont répondu
Thème : Victor HugoCréer un quiz sur cet auteur

{* *}