Citations de Victor Hugo (8665)
L’œil de l'esprit ne peut trouver nulle part plus d'éblouissement ni plus de ténèbres que dans l'homme !!!!
Condamné à mort!
Voilà cinq semaines que j'habite avec cette pensée, toujours seul avec elle, toujours glacé de sa présence, toujours courbé sous son poids. (incipit)
Ah ! qu’une prison est quelque chose d’infâme ! Il y a un venin qui y salit tout. Tout s’y flétrit, même la chanson d’une fille de quinze ans ! Vous y trouvez un oiseau, il a de la boue sur son aile ; vous y cueillez une jolie fleur, vous la respirez ; elle pue.
Dieu est derrière tout,mais tout cache dieu
Le bonheur est parfois caché dans l'inconnu.
Hélas ! Vers le passé tournant un œil d'envie,
Sans que rien ici bas puisse m'en consoler,
Je regarde toujours ce moment de ma vie
Où je l'ai vu ouvrir son aile et s'envoler"
Vivez ! aimez ! ayez les bonheurs infinis.
Il y a encore en France des bourgades à demi sauvages où, quand la société tue un homme, elle s'en vante.
Et crois-tu, de bonne foi, qu'il y ait quelque souffrance dans ces amours du commun des hommes, si violents en apparence, si faibles en réalité. Non, l'amour immatériel est éternel, parce que l'être qui l'éprouve ne peut mourir. Ce sont nos âmes qui s'aiment et non nos corps.
Je ne me crois pas le droit de tuer un homme ; mais je me sens le devoir d’exterminer le mal. J’ai voté la fin du tyran. C’est-à-dire la fin de la prostitution pour la femme, la fin de l’esclavage pour l’homme, la fin de la nuit pour l’enfant. En votant la république, j’ai voté cela. J’ai voté la fraternité, la concorde, l’aurore! J’ai aidé à la chute des préjugés et des erreurs. Les écroulements des erreurs et des préjugés font de la lumière. Nous avons fait tomber le vieux monde, nous autres, et le vieux monde, vase des misères, en se renversant sur le genre humain, est devenu une urne de joie.
Dans cette vie importante il y a deux phases principales : avant la chute, après la chute ; et, sous ces deux phases, deux questions : question de l’éducation, question de la pénalité ; et, entre ces deux questions, la société tout entière.
Je veille. Ne crains rien. J'attends que tu t'endormes.
Les anges sur ton front viendront poser leurs bouches.
Je ne veux pas sur toi d'un rêve ayant des formes
Farouches;
Je veux qu'en te voyant là, ta main dans la mienne,
Le vent change son bruit d'orage en bruit de lyre.
Et que sur ton sommeil la sinistre nuit vienne
Sourire.
Le poète est penché sur les berceaux qui tremblent;
Il leur parle, il leur dit tout bas de tendres choses,
Il est leur amoureux, et ses chansons ressemblent
Aux roses.
En amour il faut savoir se taire
Quand on veut réussir.
Cette mort fut pour le survivant un accablement. Il était sauvage, il devint farouche. Le désert s'acheva autour de lui. Ce n'était que l'isolement, ce fut le vide. Tant qu'on est deux, la vie est possible. Seul, il semble qu'on ne pourra plus traîner. On renonce à tirer. C'est la première forme du désespoir. Plus tard on comprend que le devoir est une série d'acceptations. On regarde la mort, on regarde la vie, et l'on consent. Mais c'est un consentement qui saigne.
Avec cette vente qu'on appelle la dot et ce tyran qu'on appelle l'époux, l'adultère n'est autre chose qu'une protestation de la première et de la plus sainte des libertés, la liberté d'aimer, contre l'esclavage de la femme et le despotisme du mariage
Alors, qu'on me l'amène, tout palpitant, tout frissonnant de la tête aux pieds; qu'on me jette entre ses bras, à ses genoux; et il pleurera, et nous pleurons, et il sera éloquent, et je serais consolé, et mon cœur se dégonflera dans le sien, et il prendra mon âme, et je prendrai son Dieu.
Ceci n'est qu'une illusion d'optique. Il y a nombre de gens qui en sont dupes et qui, à certaine distance, prennent la ténacité pour de la volonté, et une chandelle pour une étoile
Quand je suis triste, je pense à vous, comme l'hiver on pense au soleil, et quand je suis gai, je pense à vous, comme en plein soleil on pense à l'ombre.
Tu es blanche et je suis noir ; mais le jour a besoin de s'unir à la nuit pour enfanter l'aurore et le couchant, qui sont plus beaux que lui !
Ainsi la paresse est mère. Elle a un fils, le vol, et une fille, la faim.