Viviane Koenig

Il était une fois dans la steppe, Enkidu, un géant mi-humain, mi-bête. Dans un palais un peu en retrait, vivait le roi Gilgamesh dont l'activité quotidienne était de combattre. Enkidu aimait se balader tout en protégeant les troupeaux de gazelles. Un jour, en s'éloignant, il vit le palais de Gilgamesh et aussitôt il fût attiré. Il décida de défier le roi dans un combat. Ce fut un long combat et tout le monde voulait voir la fin, mais, au bout de 20 jours, ils s'arrêtèrent et se dirent qu'ils étaient de la même force. Puis ensemble, ils allèrent combattre le monstre Humbaba qui vivait en haut d'une montagne. Avant d'arriver en haut, ils se reposèrent au milieu d'une forêt de cèdres. Enkidu voulait rebrousser chemin, mais finalement ils continuèrent leur route jusqu'en haut. Gilgamesh combattit Humbaba et lui trancha la tête. le roi et Enkidu redescendirent avec la tête du monstre comme preuve de leur triomphe. A leur retour, la déesse Ishtar voulut épouser le roi, mais lorsqu'il refusa elle devint furieuse. Pour se venger, la déesse Ishtar utilisa un taureau céleste qui avait pour mission de détruire la ville d'Uruk. Gilgamesh et Enkidu, témoins des ravages du taureau, le tuèrent, avant de donner ses cornes aux artisans. La déesse Ishtar allait se venger d'une autre façon. Après une fête et une nuit de sommeil, Enkidu se réveilla avec une douleur insupportable. Gilgamesh comprit le sortilège et pria les dieux, mais Enkidu finit par mourir. Gilgamesh pleura. Puis, il fit construire une statue en or à l'image de son ami, pour l'offrir aux dieux en espérant que ceux-ci redonnent la vie à Enkidu. Gilgamesh dû accepter la mort de son ami mais il ne pouvait pas accepter l'idée qu'il pourrait lui aussi mourrir un jour. Alors il entreprit un voyage dans le but de trouver une manière d'éviter la mort. Il vit deux montagnes aux cimes symétriques, et, entre ces deux montagnes, se trouvait le chemin du soleil. Personne n'avait jamais osé aller au-delà. Gilgamesh réussit à convaincre les gardiens de le laisser poursuivre. Il trouva ensuite le palais des dieux qui était le paradis. Il le traversa et vit une petite maison au bord de l'océan. Après avoir convaincu la femme qui habitait dans la maison, celle-ci lui donna de l'eau, et grâce à elle, Gilgamesh rencontra un homme qui accepta de l'aider à traverser l'océan. Une fois parvenu de l'autre côté, il détacha ses vêtements qui avaient servi de voile et enfin il rencontra l'homme qu'il cherchait. L'homme raconta à Gilgamesh exactement la même aventure que l'arche de Noë sous le déluge, et comment il était devenu immortel.

Mais Gilgamesh comprit que lui n'obtiendrait jamais le secret de l'immortalité. Et moi je veux pourtant y croire.

Livre de contes racontant les aventures célèbres de personnages chevaleresques tels que Guillaume Tell, Lancelot du Lac ou encore Merlin l'enchanteur. La lecture facile est ponctuées de quelques illustrations. Bel ouvrage pour faire découvrir (au plus ou moins jeunes) les classiques de cette époque.

Manon s'ennuie, elle va grâce à un châle magique, découvrir un nouveau monde. Mais elle est aussitôt enlevée par des brigands et une terrible sorcière. Heureusement, une petite souris, va tenter de lui porter secours...



Un petit conte qui vaut principalement par ses illustrations et par la qualité de l'écriture mais qui manque d'action.
Lien : http://0z.fr/BnV4i

Anubis et les pilleurs de tombe, le tome 3 de la série Les Petits Détectives de l’Antiquité, est un petit bijou.



Viviane Koenig transporte ses jeunes lecteurs dans l’Egypte ancienne, à l’époque de la mort de Toutankhamon et de la construction de son tombeau.



L’enfant se sent proche des jeunes héros du livre et prend plaisir à mener l’enquête avec eux, tout en se livrant à ses propres déductions.



Ce livre pour enfants (7-10 ans à vue de nez) est bien écrit, instructif et présente un aspect ludique avec des jeux proposés en fin d’ouvrage.



Je l’ai trouvé beaucoup moins austère et donc plus bien plus accessible que d’autres livres écrits par Viviane Koenig sur cette thématique.



Un grand merci à Babelio pour la découverte de cette série 😊

Le format est original et pratique : les personnages sont rangés par onglet. Pas besoin de marque-page, on lit une petite histoire puis on ferme. On revient plus tard au livre et on ouvre directement à l’endroit où on s’est arrêté.



Le tout est vraiment très bien pensé, je trouve. Au début de chaque carnet une petite introduction générale place le contexte du mythe ou de la légende. Puis, suit une carte des lieux, qui est très jolie et simple. Ensuite, on a un arbre généalogique des membres qui composent l’histoire. Les douze personnages présentés dans le carnet sont spécifiquement signalés dans cet arbre généalogique pour que l’on s’y repère mieux.



Ensuite, commencent les présentations de chacun des personnages. Cela débute avec une très belle illustration en page de gauche, puis une fiche d’identité à droite : parenté, particularité de l’individu, surnom, animal fétiche, pouvoir, caractère ou encore le nom romain.



Pour la suite de la critique et découvrir un autre ouvrage de la même collection, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..

Ce livre est un trésor. J'ai été très touchée en le lisant. Il témoigne des derniers jours d'une jeune fille de 12 ans, atteinte par la "maladie de la bombe nucléaire". Pour reculer l'échéance de la mort, elle s'était mise à plier des grues en papier. Après sa mort, ses amis ont repris ce projet pour qu'il n'y ait plus la bombe, qu'il y ait la paix dans le monde. Une grue en papier pour la paix.

Un moyen amusant de s'approprier quelques hiéroglyphes et de composer son nom ou d'autres mots dans la langue sacrée des anciens égyptiens.

Un livre court, qui se lit rapidement et très intéressant. Les chapitres font entre trois et quatre pages, et chacun relate un évènement, un point, une rencontre de la vie de la Grande Épouse Royale que fut Néfertiti.



Le roman insiste bien sur le changement de personnalité de cet homme, sur les raisons qui l'ont conduit à adorer Aton, à oublier le culte des autres dieux et à éconduire Amon (ainsi que ses prêtres). Sur ce plan là, le roman m'a totalement conquise, et m'a renvoyée à un cours que j'avais eu sur ce pharaon en licence.



On voit également l'évolution de Néfertiti, d'une petite fille gaie à l'épouse royale. Sa vie de reine, d'épouse de pharaon, de mère, ses idées politiques et religieuses... On ressent bien le caractère posé et sage de cette femme hors du commun et qui aura subit de lourdes pertes dans sa vie, trois filles, sa propre sœur. J'ai appris quelques faits intéressant sur ce protagoniste souvent méconnu, on la connait sans vraiment la connaitre.



Fait appréciable, l'auteur n'hésite pas à dresser la liste des personnages réels et ceux qu'elle a dû inventer. Nous avons une femme qui a passé plusieurs années en Egypte et qui connait son sujet, elle nous dévoile tous les moments importants du règne de Néfertiti et d'Akhenaton, en nous dévoilant aussi l'avant et l'après. Son épilogue est une sorte de « Que se passe-t-il ensuite ? » avec notamment ce que l'on sait et qui est avéré, mais aussi avec les hypothèses des chercheurs et archéologues. C'est une très bonne idée d'avoir mis des arbres généalogiques.



Le style reste simple, il s'agit d'une œuvre historique consacrée à la jeunesse qui bien souvent se désintéresse de l'Histoire, à tort d'ailleurs. C'est en commençant avec ce genre de récit que l'on peut se découvrir une passion pour un personnage jusqu'alors méconnu. Et ce livre est à lire si l'on veut connaitre de manière captivante et agréable la légendaire reine.

On s'attache très rapidement aux personnages, et je pense que l'on s'attache particulièrement au protagoniste mis en avant : Néfertiti. Akhenaton est le deuxième personnage fort auquel on est obligé de s'attacher, même si sa folie pour Aton peut finir par nous épouvanter.



Les autres protagonistes sont vus moins souvent, comme le père de la reine, sa sœur, la mère d'Akhenaton... Cela ne veut pas dire qu'ils ne sont pas attachants, bien au contraire, ils sont bien employés. J'aurais peut-être aimé en connaitre davantage. Tout comme la mort de Néfertiti, on dit qu'elle est morte, mais l'on ne sait ni pourquoi ni comment, je trouve que c'est assez mystérieux.


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Un petit livre que j'ai lu alors que commençais ma passion pour les mythes grecs, je voulais en découvrir le plus possible. Ce livre est très intéressant et a de belles illustrations. Le mythes y sont expliqués simplement il est donc destiné à un jeune public.

Les petits détectives de l'Antiquité, c'est l'histoire de la fille Satis et son frère Néfer, deux jumeaux, qui ont constaté qu'une personne volait beaucoup de choses, et Anubis leur a ordonné de chercher le coupable. Ils ont alors commencé leur enquête, ont dormi près de la tombe de Toutankhamon, et ils ont alors vu les deux voleurs.



Leurs aventures les ont amenés en de nombreux lieux que l'on retrouve sur une carte en début d'ouvrage. C'est un repère précieux pour le jeune lecteur qui prend plaisir à se représenter les lieux parcourus et le chemin emprunté par les protagonistes.



Avec environ une illustration par chapitre, la centaine de pages du roman se lit très bien, grâce à son suspense bien tenu. Mon fils de 7,5 ans l'a lu en 2 jours.

Plusieurs pages de quiz viennent clore le roman. C'est un livre réussi qui saura emporter beaucoup de petits lecteurs dans l'aventure romanesque, et le plaisir de la lecture !

: Le petit format du roman est amusant, la dénomination du roman de poche prendra tout son sens.

Nous connaissions déja bien Viviane Koening, auteure bien repérée sur les mythes et légendes de toutes les cultures, en plus grand format chez Belin Jeunesse et de la Martinière Jeunesse.



" Athena et les voleurs d'or" offrira une aventure un peu différente puisque, bien que nous soyons dans le mythe grec, le récit est une enquête historique.

Deux jeunes personnages de 9 ans, Théo et Mélia, fils et fille d'artisans de l'acropole d'Athènes, jeunes apprentis en sculpture et peinture également, seront poussés à jouer aux détectives.

Ils seront témoins d'un vol dans le temple d'Athéna, " le Parthénon", mais il ne sera pas facile de jouer les témoins puisque les enfants se seront faufilés en secret dans ce lieu sacré interdit au public afin d'admirer la statue.



Faute avouée sera peut-être à demi-pardonné de la part des parents.

Théo et Mélia auront néanmoins la bénédiction de la déèsse de la Justice elle-même qui interviendra par quelques actions divines et symboliques pour les guider sur la piste du ou des voleurs.

La monumentale statue chryséléphantine ( d'or et d'ivoire) pointera du doigt et gare au châtiment car de l'Olympe, Athéna voit tout.

Elle s'amusera d'ailleurs de ces interventions.

Cela sera presque à supposer que bien qu'elle ne lâche rien, le crime ne devrait pas être si grâve et il est à penser aussi que le temple n'aura pas été souillé spirituellement.

Mais qu'ont-ils volé?



Bonne question.

Athéna les mettra t-elle aussi sur la piste de l'objet à chercher?

Les dieux ne peuvent-ils donc pas s'adresser aux hommes?

Et bien non, chers jeunes lecteurs et c'est à ça que servent les prêtres et les Pythies, ils transmettent la parole divine. Alors, les dieux manoeuvrent, poussent les hommes sur les chemins qu'ils ont choisi.

Il faudrait être des demi-dieux pour leur résister.



Avouer, ce n'est pas tout.

Car pourtant hélas, même lorsque l'on raconte la vérité et que l'on a 9 ans, il se peut aussi que les adultes pensent que vous vous raconter des histoires. Et vous y croyez tellement fort, que vous en faites partager les autres avec grande conviction.

Les adultes auront-ils le temps de plaisanter sur le sujet du temple sacré?

Peut-être que non.

" Ma fille ne te mêle pas des affaires des grandes personnes et travaille!".



Mais et si cela concerne le sort d'un innocent?

Il y aura vol avéré en effet et c'est le célèbre sculpteur de la statue d'Athéna, Phidias, qui sera accusé.

Mais qu'a t-on dérobé, par la barbe de Zeus?

L'intrigue sera très intéressante pour un public pré-ados, nous renvoyant à la Grèce de Périclès et ses intrigues de pouvoir.

Peut-être que le vol n'est qu'un détail, qu'il n'est qu'un effet papillon astucieux et sournois pour nuire à un quidam haut placé.

Les citoyens en seront divisés.



La vérité sera à découvrir par nos jeunes héros ( même si tous les adultes à qui ils ont confié leurs soupçons leur ordonneront de ne pas s'en mêler). Théo et Mélia traqueront les traces laissés par un des deux voleurs, un boiteux. Cela réduira le champs des suspects.



Le petit roman d'investigation devrait donner aux jeunes lecteurs l'envie d'admirer aussi sans doute, la vertigineuse statue vue d'en bas d'Athena, à partir de livres ou de vidéos de référence sur le net.

Un bon moment de lecture, divertissante et de culture accessible.

Je viens de lire ce livre car il est au programme du "prix littérature jeunesse Antiquité" auquel j'ai inscrit mes élèves latinistes de 5e. A travers le journal intime de Julia, la fille de César, il nous offre une incursion dans le quotidien d'une jeune fille de bonne famille : nous la voyons aux thermes, accompagner son père sur le forum, à l'étude avec son esclave pédagogue... Une façon agréable de découvrir la civilisation romaine, les données historiques ou de civilisation ne donnent pas trop l'impression d'être "plaquées", comme cela peut être le cas dans ce type d'ouvrage.

Au final, une lecture agréable et un bel objet livre, dont les pages imprimées sur papier "vieilli" donnent l'impression d'un parchemin réchappé de la dent des rats.

Nombre sont ceux de la jeune génération qui ont entendu parlé de la Guerre de Troie sans pour autant en connaitre les ressorts, qui ont entendu parlé du Cheval de Troie sans savoir ce qu'il a d'extraordinaire dans le panel des idées géniales.



Imaginez un énorme cheval de bois ouvragé et des hommes camouflés dedans pour assiéger la ville de Troie.



Mais qui a eu cette idée folle?



Ce n'est pas Charlemagne ( ce n'est pas l'époque), c'est le personnage d'Ulysse, le plus rusé des héros antiques grecs qui l'a eu.





Oui, Ulysse a aussi fait parti de cette grande aventure. Elle se situe en fait avant son odyssée et se trouve un peu la cause de sa longue errance loin de chez lui.



Il paiera cher d'avoir donné la victoire aux grecs et de s'être montré plus malin que certains dieux.





La Guerre de Troie est une longue histoire, assez complexe, dont les hommes se sont montrés les instruments et les victimes des caprices des dieux d'un bout à l'autre de l'histoire de" l'Illiade".



Pour résumer un peu, les dieux de l'Olympe s'ennuient et ainsi prennent-ils partis dans les batailles humaines, ainsi leur impulsent-ils mêmes de se battre sur des raisons d'orgueil en leur nom, parce que leur belle image a été offensé dans une conversation ou par un geste malheureux, sur un sanctuaire, une statue à leur effigie. C'est une vraie guerre de popularité permanente entre frères et soeurs divins.



Le monde des hommes est un jeu d'échec qui les divertit car lorsque l'on vit d'éternité, il est un peu vain de se défier directement.





"La véritable Histoire du cheval de Troie" de Viviane Koenig est une bonne idée, offrant une version raccourcie et dynamique du célèbre récit épique bien dense.



Mais d'où est parti cette énorme bataille où beaucoup de héros ont succombé?



C'est l'oeuvre de l'amour.





N'importe quoi, me diriez-vous.



Et bien si, c'est l'oeuvre de l'amour et surtout d'Aphrodite (Vénus, en romain). Car un jour trois déesses se disputèrent le titre de la déesse la plus belle (rien que ça) et choisirent un mortel pour les départager.



Pâris, jeune berger, devra remettre une pomme d'or à la déesse de sa préférence, chacune lui promettant monts et merveilles pour s'attirer les faveurs du jury.



Aphrodite se montrera la plus maligne, creusant au fond de son coeur son désir le plus cher et lui promettant ainsi l'amour de la femme la plus belle du monde.



Pâris cédera à la promesse de l'amour mais c'était sans savoir que celle qui lui était promise...était déja marié (ah ben, on fait avec ce que l'on a quand on est dieux).



Et c'est parti de là.





Manipulée par Aphrodite, Hélène de Sparte succombera à Pâris, qui l'emportera "sur son beau cheval blanc" et l'affaire prendra des proportions politiques.



Le troyen donnera l'impression d'enlever l'épouse du roi de Sparte, Ménélas et donc Ménélas et ses partenaires déclareront la guerre à Troie pour la reprendre.



Le reste, nous vous laisserons le plaisir de le découvrir pour en revenir à la fameuse stratégie du cheval géant.





Cet album fait l'impasse sur le héros Achille, un parti pris, on s'en doute, pour s'en tenir à l'essentiel de l'intrigue.



Certains lecteurs réaliseront que le récit est truffé de références empruntées par la peinture et qu'ils connaissent peut-être, "les fils de Laocoon", "Cassandre"...



Les illustrations de Marie Caillou sont soignées et très plaisantes.



La version de Viviane Koenig est un excellent résumé à ne pas manquer, une bonne façon d'appréhender l'Illiade avant l'épreuve du roman au collège.

La Chatte Mitet convie les lecteurs, petits et grands, à la suivre en Egypte ancienne. Comment refuser cette invitation à remonter le temps dans une des civilisations les plus captivantes de l'Histoire ?



Cette bande dessinée pour les jeunes lecteurs ou lecteurs adolescents débute par des pages qui vont les guider dans le livre et dans les aventures de Mitet. Tout d'abord, un sommaire découpe la bande dessinée par thèmes : Amosis le grand Pharaon, Pharaon en famille, Au bord du Nil chez le paysan Baki et en Compagnie des dieux. Puis, le lecteur retrouve quelques pages consacrées à l'Histoire de l'Egypte ancienne avec ses grandes dates, ses pharaons les plus marquants et ses dieux et déesses.



Les péripéties de Mitet et du lecteur débutent alors réellement. Le chat traversera chaque page et fera découvrir la vie quotidienne de tous les Égyptiens au lecteur. On en apprend énormément sur la vie du Pharaon, ses fonctions en tant que chef politique et des armées, sur sa vie privée mais aussi sur la vie de ceux qui travaillent pour lui : les scribes, les soldats, les paysans ...



Nous poursuivons ainsi notre voyage avec Mitet dans une famille de paysans qui vit au bord du Nil. Nous en apprenons plus sur leur vie quotidienne, leur façon de travailler, de troquer leurs biens ....



Enfin, nous achevons notre voyage auprès des dieux, des déesses et des embaumeurs. Mitet explique aux jeunes lecteurs les croyances des Égyptiens et leur façon de percevoir la mort.



La bande dessinée se termine par le rappel de grandes dates de l'Histoire de la civilisation égyptienne et par un quizz qui amusera les lecteurs.



J'ai beaucoup aimé cette bande dessinée aux couleurs douces. Le choix d'un personnage animal mascotte pour guider le jeune lecteur et que l'on retrouve sur chaque planche est une très bonne idée. Le lecteur, même adulte, apprend énormément tout au long de sa lecture. Non seulement le livre est beau mais le contenu historique est vraiment très bien choisi et varié. J'ai particulièrement aimé les pages consacrées au scribe professeur et l'explication de la lecture des hiéroglyphes. Cette bande dessinée divertissante et instructive est une vraie réussite !



Je remercie Babelio et les Editions Belin Jeunesse pour cette découverte !
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Tout d'abord, je tiens à remercier la masse critique de Babelio pour m'avoir sélectionnée.

Un grand merci également aux Éditions du Rocher pour m'avoir envoyé "Joseph au royaume d'Égypte".



Viviane Koenig aborde les relations houleuses entre Joseph, un jeune homme de 17 ans, et ses frères. Le père (qui aime tous ses enfants) offre une tunique somptueuse uniquement à Joseph, son fils préfère.

Celui-ci, tout fier, se pavane dans sa tunique et suscite la jalousie de ses frères qui complotent contre lui, le rouent de coups puis le jettent dans un puits et le vendent à des marchands de passage.

Un peu honteux de leurs forfaits, les frères font croire à leur père que son fils préféré a été tué par une bête féroce, ce qui rend le père très malheureux.



Joseph est ensuite vendu au chef de la police d'Égypte qui en fait son intendant pour le remercier du travail qu'il a accompli pour lui.

La femme de ce notable tente de le séduire, mais comme Joseph repousse ses avances et s'enfuit, elle l'accuse d'avoir voulu abuser d'elle et son mari le fait jeter en prison.



Peu à peu, il devient l'homme de confiance du chef de la prison et rencontre un échanson et un panetier qui étaient au service du Pharaon mais qui ont trahi sa confiance.

Le jeune homme est amené à interpréter les rêves des deux hommes : le panetier va être pendu et l'échanson sera libéré.

Ses prédictions se vérifient et l'échanson qui est retourné au service du Pharaon fait appel à Joseph pour interpréter un rêve.

Le Pharaon perçoit la perspicacité du jeune homme, il nomme Joseph grand vizir et lui donne un nouveau nom.



Puis, une période de sécheresse s'abat sur l'Égypte et ses contrées avoisinantes. Les frères de Joseph sont contraints de venir se ravitailler en Égypte (sur les conseils du grand vizir, qui avait anticipé, les greniers sont pleins).

Joseph fait alors rechercher ses frères et demande à ce qu'on les lui amène.

Que va-t'il se passer par la suite? Joseph va-t'il se venger?



Je ne dévoilerai pas la fin de ce petit roman (moins de 200 pages) à destination des jeunes "à partir de 10 ans", selon la quatrième de couverture, mais très plaisant même pour les adultes.

Cette histoire, bien écrite, m'a beaucoup plu car elle m'a fait voyager et m'a transportée en Égypte le temps de ma lecture.

Nouvelle collection d’albums-BD jeunesses, Bulle d’Histoire est une série des bandes dessinées-document spécialement destinés aux 7-9 ans permettant de leur faire découvrir une période historique précise de manière abordable, ludique et drôle.

En effet, il n’est absolument pas question de bourrer leur esprit de dates et d’informations de manière rébarbative, mais bien de les initier en douceur à l’Histoire. Car, si une foule d’explications et de renseignements sont pourtant bien délivrés ici, on est loin du livre scolaire. Il s’agit avant tout d’une lecture plaisir.

Les auteurs utilisent un vocabulaire très simple et néanmoins précis. Le découpage de chaque ouvrage permet de s’intéresser, pour chaque période concernée, à des thèmes en particuliers susceptibles de plaire et d’intriguer les jeunes lecteurs.

J’ai aimé ici le mélange BD avec les bulles et livre-album avec les encadrés explicatifs. L’ensemble est particulièrement vivant et rend la lecture aussi entrainante que plaisante.

Les illustrations sont vives et pas surchargées. Du coup, l’attention est centrée sur l’essentiel et l’enfant (et même le parent) retient plus facilement les textes qui, pour le coup, deviennent rapidement hyper intéressants. Adulte, on se prête très facilement au jeu et on ne s’ennuie pas un instant avec ces titres. Et oui, on y apprend encore pas mal de trucs !...............................
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Le ton choisi pour "Le tableau ensanglanté" est déroutant, irritant, un peu à l'identique des personnages qui vont défiler devant les lecteurs et parmi lesquels se cachent peut-être un criminel.



Les deux tableaux couplés en couverture ( peinture/ tableau noir) nous donnent à la fois le cadre (contexte) choisi par les auteures et peut-être aussi le mobile du crime, les traces de mains ensanglantées sur le mur ne détrompent pas sur la nature odieuse du crime qui va être racontée.



Pourtant, la scène du cadavre retrouvée de la pauvre cantinière Gina une fois passée, le ton change considérablement, du fait de la galerie de personnages brossée pour une comédie et parfois tête à claques.

Le lieutenant de police Frigou est une pauvre petite chose fragilisée par les aboiements de son supérieur et semble le seul à vraiment mener l'enquête avec une vraie quête de vérité.

Aimé Balleron le Commissaire suit la procédure, fait avancer l'enquête, avec la CPE dans la tête- un petit rendez-vous, ça ne mange pas de pain- .

Madame Toboul, que l'on suppose une caricature de l'autorité militaire ( un papa militaire, une vraie fierté!), n'épouse pas forcément les contours rudes et musclées que l'on pouvait attendre, elle déplore l'épisode de la cantinière sans très grande empathie. Mais elle considère néanmoins qu'elle était une perle au travail.

Qui pourrait vraiment pleurer alors cette pauvre Gina?

Hormis Gilberte, la concierge du Collège et meilleure amie, les autres représentent des coupables potentiels.

Son frère Armand?

Un mauvais garçon, couvé par Gina, mais qui ne semble pas avoir inventé la poudre à canon. Il ne serait pas exempt de mauvais choix, de sales combines qui pourraient avoir mis en danger sa soeur. Jean le facteur, collègue d'Armand et époux de Gilberte?

Il semble compromis dans une drôle d'affaire avec Armand, une histoire d'enveloppe avec inscrit dessus "mon trésor".



Y-a t-il des témoins?

Pas vraiment, pas du meurtre.

Juste les deux collégiens qui trouvèrent le corps de Gina après une grande bataille de nourriture, Hector et Justine.

Hector recueillera les derniers mots de Gina, qu'il prendra pour lui-même " mon trésor".

Témoins, il le seront tout de même, des tractations étranges entre des suspects, des conversations douteuses au sujet de Gina, au point où on se demande si ils leur arrivent d'aller en cours. Heureusement, qu'il y a Justine car Hector, lui, ne pense qu'à manger.



Les personnages, auxquels les lecteurs s'attacheront peut-être un peu, participent un peu à un écran de fumée masquant l'essentiel, dont la clé reste livrée dans la couverture du livre. L'intrigue du polar est de facture classique mais Viviane Koenig et Annie Moser, les auteures, récompensent leurs bons lecteurs d'un bonus.

Certe, l'enquête est résolue à la fin mais les auteures font confiance aux bons détectives parmi les lecteurs, ceux qui noteront un détail qui aura échappé au commissaire Balleron et au lieutenant Frigou.

Une fripouille se sort d'affaire. Saurez-vous la débusquer?

Ceux qui liront en diagonal seront quitte pour laisser échapper un criminel. Quelle honte!

Bonne lecture.

À découvrir.

Je ne sais pas pourquoi mais on est très Egypte ancienne en ce moment à la maison! Moi qui ai toujours adoré cette période, je suis servie.



Après L'Histoire de France en BD et Les aventures d'Ulysse, les Editions Casterman présentent cette fois de manière graphique la mythologie, en commençant avec l'histoire des dieux égyptiens dans son entièreté, enfin, surtout le début. Si je connaissais comme beaucoup l'histoire d'Isis, d'Osiris, de Seth et d'Horus, j'ignorais le commencement des dieux, leur vision de la création.. Et c'était passionnant! On apprend comment Rê apparaît pour combattre le Noun, le rien, pour créer ensuite le monde, les dieux, les humains et toutes les créatures qui peuplent la terre.. un récit qui nous paraît absurde aujourd'hui mais auquel les égyptiens croyaient dur comme fer. J'ai vraiment beaucoup aimé découvrir cette partie plus méconnue et plus compliquée mais d'autant plus prenante. Le récit se penche ensuite bien évidemment sur les disputes constantes entre Osiris et Seth et comment celui-ci a maltraité son frère dans le seul but d'avoir la couronne suprême. A la fin, on a droit à un petit supplément à la fin qui permet de comprendre un peu mieux la relation qu'entretenaient les égyptiens avec les dieux.



La manière dont on apprend tout ça en image est vraiment super agréable, je suis sûre que ça peut permettre à certains enfants récalcitrants de s'intéresser un minimum à la mythologie. C'est presque rigolo de voir ces dieux si sérieux habituellement prendre vie sous nos yeux et se comporter comme des gens presque normaux, ils discutent, ils tombent amoureux (de leur frère/soeur mais bon..), ils râlent.. C'est surprenant mais en tout cas j'ai dévoré cette BD donc je ne peux que vous la conseiller!
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Un roman jeunesse parfait pour celles et ceux voulant découvrir l'Égypte ancienne et la vie de Champollion, celui qui a pu décrypter le mystère des hiéroglyphes 😊

Étant donné que je suis une grande fan, j'ai beaucoup aimé en apprendre plus sur Champollion, comment il a pu faire ce qu'il a fait et ce qui lui en a coûté.

Un court roman intéressant et intrigant sur certains points. C'est enrichissant, instructif et addictif. Ce livre nous donne une vraie leçon de vie. La vie de Champollion a été guidé par ce travail de toute une vie quitte même à y laisser sa propre santé. Une course contre la montre pour décrypter les hiéroglyphes avant que d'autres le fassent. Une vraie aventure ! Par contre, j'ai trouvé la fin brusque et très rapide...

Ayant vu la pierre de Rosette au musée du Caire, j'étais curieuse de connaître l'histoire détaillée de son déchiffrement. C'est avec plaisir que je me suis laissé replonger dans l'antiquité égyptienne! Et jamais je n'aurai imaginé à quel point cette stèle avait donné de fil à retordre aux savants de l'époque.

Le jeune Jean-François Champollion est incroyable. Enfant précoce, il s'intéresse très tôt aux langues anciennes et orientales dans lesquelles il excelle. Il a à peine 9 ans quand il se fait la promesse de traduire les hiéroglyphes! Nous sommes en 1799 et la pierre de Rosette vient d'être découverte grâce à Bonaparte, "qui a eu l'idée géniale de franchir la Méditerranée avec des savants et des artistes" (la fameuse Expédition d'Egypte). La traduire sera un sacré défi pour les égyptologues de l'époque. Le jeune Champollion espère secrètement que personne n'y arrivera avant qu'il ait l'âge de s'y atteler... Mais même alors, il faudra des années de travail (toute une vie!) et de tâtonnements, les divers concurrents s'inspirant des hypothèses des uns et des autres.



Plusieurs réflexions me sont venues au fil de ma lecture. Tout d'abord je me suis dit que nous les Français n'avons pas toujours su réaliser la valeur des trésors de l'Egypte. La pierre de Rosette, par exemple, a été cédée aux Anglais. L'original se trouvant à Londres et les copies étant rares, il a été longtemps difficile pour Champollion de s'y référer. Plus tard, il devra batailler pour ouvrir au musée du Louvre une section "à la gloire de l'Egypte pharaonique" et pour y partir en voyage d'étude. Sur place, il vérifiera sa théorie des hiéroglyphes-idées, hiéroglyphes-sons et hiéroglyphes-déterminatifs qu'il a mise au point en traduisant les noms de pharaons dans les cartouches (dessins à l'appui).



J'ai également réalisé que c'était grâce à tous ces savants du début du 19e siècle que l'on avait amassé autant de connaissances sur cette fascinante civilisation. La "Description de l'Egypte" de Jean-Joseph Marcel, livre de chevet de Champollion, mais aussi tous les ouvrages que celui-ci a publiés ("Grammaire égyptienne", "Monuments d'Egypte et de Nubie", etc.), constituent des centaines de dessins, de plans et de notes qui sont la base des vulgarisations auxquelles nous avons accès aujourd'hui. Même si cela signifie aussi qu'on a pillé tout un pays... qui ne s'en est jamais complètement remis.



Reste que ce roman, qui se concentre sur les recherches de l'égyptologue (même si sa vie personnelle est en arrière-plan), évoque une thématique spécifique, plutôt intellectuelle, qui risque de n'intéresser que les passionnés... comme Champollion!
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