Viviane Koenig

L'histoire de ce livre se situe dans l'antiquité. Elle raconte la vie d'une fillette de 10 ans nommée Néfertiti et qui est la fille du Scribe du Pharaon Aménophis III. Néfertiti est d'une grande beauté, elle est vive et intelligente. Les gens disent d'elle qu'elle ressemble à une déesse. Elle est amoureuse de la nature et des bêtes et ne supporte pas d'être enfermée, ce qui la conduit à s'échapper tout les soirs pour aller rejoindre le Nil où elle observe la nature, le fleuve et ses habitants. C'est là qu'un soir elle va rencontrer un jeune garçon du même âge qui va devenir son ami. Ils se rejoindront tout les soirs près du fleuve.



Ce nouvel ami n'est en fait que le fils d'Aménophis III, le pharaon, ce que Néfertiti va apprendre que bien plus tard.

De cette rencontre va naître une vrai histoire d'amour qui va aboutir au mariage et permettre à Néfertiti de devenir Reine D' Egypte. Ce livre nous plonge dans l'égypte antique, il donne une très belle description de la nature, des paysans et des animaux qui peuplent l' Egypte. Il nous explique également très bien l'organisation de la société égyptienne de l'époque avec ses habitudes de vie et ses religions.

Il raconte la vie de Néfertiti et du pharaon Aménophis IV , une amitié qui s'est transformée en une histoire d'amour exceptionnelle. Ce livre constitue une vraie biographie de la vie de Néfertiti il décrit ses joies et ses peines, la naissance de ses enfants, et la mort de plusieurs de ses enfants, les tensions politiques et religieuses.



Ce qui m'a impressionné dans ce livre est le fait que Néfertiti, qui est une fille, ai un tel niveau d'éducation pour son époque. Elle savait lire et écrire et de plus elle était très belle. Cependant, j'ai été un peu déçu par la lecture du livre car je restais un peu sur ma faim, j'attendais un acte héroïque mais en fin de compte le livre ne raconte que la vie de Néfertiti. Ce livre ne correspond pas vraiment a l'idée que je me fais d'un héros ou d'une héroïne car j' attendais un acte héroïque.



Arthur M 5ème2

Après "Le basalte bleu", de John Knittel, dont l'héroïne est Nitocris, voici un petit volume destiné aux collégiens de 6ème (qui raffolent de l'Egypte ancienne) , écrit par une Universitaire spécialisée dans ce domaine. La lecture est agréable, évidemment très pédagogique , insistant sur les croyances, les rites, notamment religieux et funéraires, sur le système politique, les coulisses du pouvoir...

Nitocris a donc probablement existé, des écrits du Grec Hérodote en témoignent. Son règne aurait duré de 6 à 12 ans.

Ce roman historique commence par un complot soldé par un assassinat, celui du pharaon Mérenré, et se termine par une vengeance imaginée par Nitocris, demi-soeur et épouse du pharaon, pour éliminer les nobles qui ont tué le souverain.

Entre temps, la très belle et très jeune Nitocris, devenue pharaonne, fait face à son chagrin et à ses deuils avec beaucoup de courage, s'entoure d'un vizir, d'un architecte, et d'un serviteur irréprochables, afin de retrouver, puis de châtier ceux qui ont assassiné le pharaon, puis ont empoisonné le jeune prince Néferkaré qu'elle venait d'accueillir dans son palais de Memphis.



La tâche est difficile, mais , bien avant les Romains, les Egyptiens étaient capables de fournir un travail titanesque, en l'occurrence, sur les ordres de Nitocris, la construction d'une salle des banquets en sous-sol et d'un canal recueillant les eaux du Nil, qui, le moment venu, grâce à un ingénieux système de pierre actionnée par un levier, viendront se déverser sur les invités (les nobles responsables de la mort du pharaon réunis dans cette vaste salle) pour les éliminer jusqu'au dernier.

Et à cette cruelle vengeance vient s'en ajouter une autre, encore plus terrible : sur ordre de la Reine , ces morts n'auront aucune sépulture, ils seront jetés dans le Nil.

Je n'aime pas beaucoup ce livre car il y a beaucoup de tristesse et parce que j'adore le Japon. J'aime bien son kimono avec les fleurs de cerisier.

Tout d’abord je tiens à remercier les éditions Larousse Jeunesse pour leur envoi et leur rapidité de Moi, Toutankhamon, ma vie de pharaon. Je remercie aussi Nicolas de Babelio ainsi que Babelio pour leur confiance et pour le plaisir donné à pouvoir lire et faire le retour de lecture de ce charmant livre de chez Larousse Jeunesse.

Les illustrations de Fabrice Mosca sont très belles et les textes de Viviane Koenig sont ludiques et ont tout pour captiver le jeune ou le moins jeune lecteur…

On apprend les noms de la famille de Toutankhamon, comme Akhenaton son père et Néfertiti sa mère ainsi que sa nourrice Maia…

On suit le parcours de sa vie, on apprend qu'il devient Pharaon à l’âge de 7 ans !



Il y a des jeux à chaque page, des questions qui ramènent au texte que l’on a lu et que l’on doit avoir retenu. C’est un très bon exercice de mémoire et de compréhension.

Les noms des ancêtres, des divinités, des lieux sont à retenir, mais pas que…

Il y a tout ce qui touche à l’agriculture, la mort, les croyances, tout ce qui faisait l’Egypte du temps de ce pharaon.

Voilà donc un livre intéressant sur Toutankhamon, de sa naissance à sa mort, sans oublier la dernière partie et la plus importante, sans qui, aujourd’hui on ne connaîtrait peut-être pas aussi bien ce pharaon, c’est la découverte de son tombeau par Carter et son équipe…



A lire ou à relire, seul ou en famille, à l’école, en classe, en vacances, à la bibliothèque ou grace à Babelio !…partout.

Je le conseille vivement.

Un court roman jeunesse qui témoigne d'une histoire vraie: celle de Sadako Sasaki. A découvrir si on ne connait pas l'histoire de Sadako et la légende des grues en origami. La fin du livre propose une partie documentaire historique. C'est un roman facile à lire dès le début du collège.

Un ouvrage clair et bien structuré qui offre une approche sous forme de bande dessinée de la mythologie égyptienne.



Scindé en chapitres, il propose une découverte chronologique de ce récit fondateur. On y découvre l'armada des dieux avec leurs liens familiaux, leurs jalousies, leurs spécificités et leurs pouvoirs.



Les personnages dont beaucoup ont des têtes d'animaux sont toujours facilement identifiables.



On trouve aussi en arrière plan des explications sur la vie en Egypte avec la distinction Nord/Sud par exemple.



Alors que le récit est parfois terrible, la rondeur des traits adoucit l'histoire et la met à portée des plus jeunes.



En annexe l'ouvrage propose un dossier sur "Ce que nous savons sur l'Egypte et ses dieux" ainsi qu'un petit glossaire des noms propres qui présente les principaux dieux.



Une manière originale d'entrée au fondement de l'histoire de l'Egypte antique...
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

J'ai passé un très bon moment de lecture avec ma fille , cette lecture nous a permis de nous familiariser avec l'Histoire de Rome. Livre très complet et abordable.

Deux journaux se croisent ici.

Le premier est un vrai journal. Celui inventé et écrit par une petite fille de 9 ans pendant la première guerre mondiale. Eliane, petite fille courageuse, y voit là le meilleur moyen de soutenir l'effort de guerre et les malheureux soldats. Cette fillette m'a totalement bluffée, je suis admirative devant son courage. Les propos sont clairement patriotiques, orientés par la propagande de l'époque. Mais c'est aussi ce qui en fait un témoignage précieux.

Le second journal est, lui, inventé. L'auteur, Viviane Koenig, imagine le journal intime qu'aurait pû écrire Eliane. Elle y consigne son quotidien, ses doutes, ses espoirs. Cette partie est vraiment très bien venue et modère les propos parfois radicaux lisibles dans l"Etoile".

Un très beau document pour tous, qui mérite un accompagnement de la part des adultes, pour bien faire comprendre le contexte. Et ainsi comprendre les choix, et les propos parfois violents que peut avoir Eliane dans "L'étoile".

Néfertiti est d'une beauté exceptionnelle. Elle est aussi très intelligente et est très appréciée de son entourage.

Le soir, pour se détendre Néfertiti va se promener au bord du Nîl où elle rencontre Aménophis. Ils deviennent amis et se retrouvent le plus souvent possible à l'endroit de leur rencontre.

A la mort de son frère, Aménophis devient pharaon .

Ensemble, ils vont affronter les dures épreuves qu'implique le métier de pharaon.



Ce livre ne m'a pas plus car il est ennuyeux et les actions sont simplement mises bout à bout.

Masse critique jeunesse du 25 / 03 / 2015

Merci à Babelio et aux éditions Scrineo pour m'avoir fait parvenir cet ouvrage.

Viviane Koenig s'appuie sur un papyrus réel: celui-ci évoque la fuite de deux esclaves, Hermôn et Biôn, qui ont volé leurs maîtres et se sont enfuis d'Alexandrie pour se réfugier dans le temple du dieu Sérapis dans l'Egypte des Ptolémée au II° siècle av. J.C.

Voilà pour les (maigres) faits historiques sur lesquels l'auteure bâtit son histoire. A partir de là elle fait intervenir deux dieux grecs, Hermès et Éros, qui font le pari pour l'un de sauver les deux misérables voleurs, et, pour l'autre, de les faire attraper par le chef de la police d'Alexandrie, Théocrite. Nous suivons donc la fuite des deux malheureux, un enfant et un jeune homme, qui peuvent s'appuyer sur Hermès mais aussi sur l'aversion de certains Égyptiens pour leurs maîtres grecs, ainsi que l'enquête menée par le malheureux Théocrite, pris entre les ordres du Pharaon et ceux du dieu des voleurs.

Ce voyage en Egypte est plaisant: des petites cartes situent l'histoire régulièrement. Des mots spécifiques à l'Egypte hellénistique ainsi que les principaux dieux évoqués dans l'histoire sont expliqués par des notes en bas de page, notes concises et claires à la fois. Une très courte introduction explique ce qu'est la période hellénistique en Egypte et cet aspect est approfondi en annexe pour les lecteurs qui le souhaitent sans alourdir l'histoire. Le langage utilisé par l'auteure est simple, le livre est entièrement écrit au présent par volonté, je suppose, de toucher un large lectorat.

Un léger bémol concerne les personnages principaux: on ne connaît guère Hermôn et Biôn, leurs caractères respectifs sont très succinctement évoqués et, si on leur souhaite de réussir, finalement, il n'est guère possible de beaucoup s'attacher à eux. Paradoxalement, le policier et les deux dieux sont beaucoup plus sympathiques (Hermès, surtout). L'auteure aurait-elle eu des réserves à affubler d'une personnalité imaginaire des personnes ayant réellement existé? J'aurais beaucoup aimé par exemple qu'elle nous raconte comment deux esclaves si différents, un Syrien de 18 ans et un Nubien encore enfant, qui ont des maîtres différents, dont l'un est un ambassadeur étranger nommé à Alexandrie, ont pu se rencontrer, se lier d'amitié et d'une amitié suffisamment solide pour risquer leurs vies ensemble en fuyant leurs maîtres après les avoir volés.

Une nouvelle mission pour Léa : calmer Pazuzu, un démon d’Orient qui refuse son transfert du musée du Louvre car il souffre de claustrophobie.

Malheureusement, sa mère lui confie au même moment son jeune cousin de six ans !

Ils vont vivre tous les deux une grande aventure et devoir faire preuve d’imagination pour résoudre le défi.


Lien : http://0z.fr/WuJUd

Je n'ai pas beaucoup aimé "Les oiseaux reviennent à Hiroshima" parce qu'il y a eu la bombe

atomique sur Hiroshima et dans le Japon parce que j'aime bien le Japon .

A cause de la bombe atomique des centaine de personnes son mortes dans deux villes :Hiroshima et Nagasaki.

J'ai aimé les hommages : la statue de Sadako et les Grue c'est gentil de faire tous ces hommages pour elle.

Ah, l'Égypte, pays magique aux mystères encore et toujours insoupçonnés !



Habitué aux grandes sagas égyptiennes de Christian Jacq qui prennent leur ancrage dans l'Égypte millénaire des Ramessides, ou aux textes de Mme Desroches-Noblecourt, j'étais curieux de découvrir ce livre de Viviane Koenig, connue des égyptophiles, situé à l'époque grecque des Ptolémées, soit 150 ans avant notre ère. Doublement curieux d'ailleurs, puisque cette histoire basée sur des faits réels, est destinée à un jeune public, et sélectionnée dans le cadre de l'opération Masse Critique, de la littérature jeunesse.



Le texte des Voleurs du Nil, relate la fuite de deux jeunes esclaves, un Syrien de dix-huit ans et un petit Nubien d'à peine dix ans, qui ont pris la poudre d'escampette, pour se libérer du joug de leurs maîtres, aussi riches que généreux en coups de bâton. de plus, nos deux fuyards ne sont pas partis les mains vides, puisque l'aîné s'est emparé de quelques bijoux et pièces d'or, tandis que son cadet porte une pile de chitons de belle étoffe qu'ils pourront peut-être monnayer pour subsister. Cette fuite n'aurait guère d'intérêt si les dieux grecs Hermès et Éros, amis et rivaux, n'en faisaient pas une affaire personnelle et l'enjeu d'un pari, en intervenant de temps à autre dans le cours de l'aventure… La suite, vous la découvrirez quand vous aurez en main ce livre de 250 pages.



L'écriture de Viviane Koenig est fluide et légère, et dans ce roman aux mots bien choisis, très accessible à un jeune public. Perlée de descriptions architecturales basées sur son expérience du terrain, et enrichie de détails historiques issus de ses connaissances académiques qui font sa renommée. L'intérêt premier dans ce récit est l'époque : l'Égypte hellénistique moins connue du grand public, et pourtant bien présente sur le terrain pour ceux qui comme moi ont eu la chance de visiter ce magnifique pays et ses temples Ptolémaïques encore debout.

Ma critique ne serait pas complète si je m'arrêtais à ce commentaire qui justifierait bien 4 étoiles que je n'ai pas mises.

Car voilà. Si le roman s'adresse à un jeune public, il devrait être beaucoup plus généreux en histoire, égyptienne ou grecque, en mythologie, en aventures et rebondissements. N'oublions pas que nombre de jeunes lecteurs n'hésitent pas à se lancer dans des longues sagas aux narrations particulièrement abondantes en détails et en dramaturgie. Je cite en autres, Harry Potter, Eragon, Ewilan, l'Assassin Royal ou encore Tunnels… Ces lecteurs qui se sentent attirés par l'Égypte (quel bonheur pour eux) ont le droit d'avoir des récits soutenus (pensons au Roman de la Momie), qui les tiennent véritablement en haleine et dont ils ressortiront plus riches en savoir(s).



Reste un dernier détail, non des moindres, et qui “pique”: j'ai été très déçu de trouver encore des fautes d'orthographe (je n'ai pas écrit fautes de frappe), comme le T du mot décrépi(t)e de la page 14 qui a disparu et migré page 12 dans l'expression “de par(t) le monde”! Et quelques autres encore. Le plus dommage à mon sens est l'erreur historique, indigne de ce livre, en page d'introduction. Pour dater l'histoire, l'auteur parle de Cléopâtre, celle qui vivait 150 ans avant notre ère : Cléopâtre II. En précisant que ce n'est pas la plus connue : Cléopâtre VIII ! Non Madame, il s'agit de Cléopâtre VII, la maîtresse De César et Marc-Antoine, immortalisée en littérature entre autres par Françoise Chandernagor ou Christian Jacq, en BD par Goscinny et Uderzo avec Astérix, et au cinéma, grâce à Liz Taylor et Monica Bellucci, les plus célèbres…



Voilà pourquoi je ne mettrai que 2 étoiles à ce livre ; quand on se veut didactique à l'égard d'un jeune public, on se doit d'être irréprochable en langue française et en histoire antique. Désolé.



Merci cependant à Babelio et aux Éditions Scrineo, de m'avoir permis de découvrir cette histoire, plaisante et légère, et qui ravira je le souhaite, un jeune public.

Si cette fiction se passe au musée du Louvre, elle a l’avantage de nous épargner une intrigue basée sur le vol d’une œuvre d’art. Certes, le récit s’appuie sur un aspect fantastique, les statues égyptiennes reprenant vie les nuits de pleine lune, mais cela a l’avantage de nous introduire dans la culture du temps des pharaons. L’héroïne, Léa, fille d’une employée du Louvre, trouve le moyen de se cacher dans une salle pour une nuit et elle comprend les tenants du mystère.



La partie documentaire porte sur l’histoire du Louvre, depuis sa construction en tant que château jusqu’à son réaménagement à la fin du XXe siècle (avec la construction de sa pyramide en verre), mais également sur les fêtes dans le milieu des pharaons. Un lexique d’une quinzaine de mots est fourni et les explications sont lumineuses. L’ouvrage est abondamment illustré dans sa partie fictionnel et documentaire, l’auteure adaptant par ses propres dessins l’univers de l’Égypte antique ; en conséquence les 58 pages de récit ne représenteraient qu’environ 33 pages si les textes étaient mis bout à bout sans illustration.




Lien : http://crdp.ac-amiens.fr/cdd..

J'ai beaucoup aimé re-découvrir l'histoire de Jean François Champollion. Nous le suivons ici depuis son enfance jusqu'à l'âge adulte et nous suivons ses découvertes pas à pas afin de tente de déchiffrer les hiéroglyphes.

Malgré une vie pas toujours aisée, et de nombreuses personnes qui ne croyaient pas en lui il a su prouver son intelligence et son obstination face à de grands chercheurs. J'ai adoré suivre son raisonnement et ai beaucoup apprécié que des hiéroglyphes soient inclus dans le livre pour nous permettre à nous aussi, de comprendre.



J'ai dévoré ce roman, non seulement parce que j'adore l'Égypte mais aussi parce que j'aime beaucoup l'Histoire. Le fait que je sois née dans la même ville que Champollion n'y est pas étranger non plus... Je recommande ce roman pour tous les curieux petits ET grand car il est très bien documenté et se lit très rapidement !

Très belle idée d'avoir rassembler quelques poèmes de Hugo abordables par les jeunes enfants :

La Terre met sa belle robe

Messieurs les petits oiseaux

Chanson de grand père

Oh comme ils sont goulus

On peut regretter que les poèmes ne soient pas plus nombreux.

Découverte de ce roman pour un concours de lecture. On suit Théo et Mélia, neveux de Phidias qui découvrent une tricherie lors des Jeux Olympiques.

Viviane Koening est une valeur sûre en roman historique jeunesse. Elle écrit beaucoup sur l'Antiquité.

Ce roman est facile à lire avec une histoire sympathique. On apprend pleins de choses sur le monde grec à Olympie.

Avec ce livre, j'ai découvert que Jules César avait véritablement eu une fille. Si ce journal est en partie romancé, on y suit de façon précise le quotidien d'une jeune Romaine de bonne famille. Julia évolue entre ses proches et ses esclaves, suit des leçons le matin ("un curieux mélange de lecture de textes anciens ou modernes en grec comme en latin, de dictées, de règles de grammaire, de listes de vocabulaire, de calculs embrouillés, de problèmes à résoudre et de dizaines de vers appris par cœur") tandis que l'après-midi est voué au métier à tisser et à l'exploration de la ville de Rome "en perpétuelle agitation". L'auteure glisse de nombreux détails sur l'alimentation, la mode, les fêtes et les loisirs à l'époque antique (thermes, théâtre, jeux de société, courses de cheveux, combats de chiens...) tandis que Julia converse et s'amuse avec ses parents et sa grand-mère lors de sympathiques moments en famille. Si elle se sent souvent seule du fait d'être fille unique, elle n'en est pas moins chérie, y compris par ce père qu'elle découvre sur le tard et qui est accaparé par sa carrière politique.



A travers les yeux de sa fille, Jules César donne le sentiment d'être ambitieux et autoritaire mais aussi à l'écoute et attentionné. Ses "rêves de grandeur" lui valent déjà des ennemis alors qu'il n'est que pontife (Grand Prêtre) car malgré sa jeunesse (il a 26 ans au début du récit), il est déjà très prometteur. Julia, durant ses "activités d'espionne" aux portes, entend parler des mystérieux "ennemis de notre famille" et des inquiétants complots contre son père dont la vie est souvent en danger. Non seulement elle apprend à être forte ("la fille de César ne doit jamais faiblir") mais elle développe également une certaine curiosité pour la vie politique, notamment la révolte de l'esclave Spartacus qui agite l'empire en ces années -73/-71. D'un autre côté, c'est une jeune fille sensible au malheur des autres et qui aime "le spectacle de la rue", c'est-à-dire observer ses congénères, quand elle ne s'amuse pas avec son chat et son rossignol.



Le journal s'étend sur plusieurs années, on la voit donc évoluer tandis que son père grimpe un à un les échelons (tribun militaire, questeur en Hispanie, et enfin consul avec Crassus et Pompée dans le tout premier triumvirat). Un lexique, des pages documentaires et une chronologie en fin d'ouvrage permettent de mieux comprendre la partie historique si besoin.

Les écrits s'espacent de plus en plus dans le temps, ce qui évite les redondances. On suit Julia jusqu'à ses 22 ans et le texte s'arrête à la veille de son mariage. Cependant quelques mots nous éclairent sur la suite de la courte existence de cette femme d'une des plus vieilles familles de Rome qui "alliait l'intelligence à la beauté".
Lien : https://www.takalirsa.fr/jul..

L'intérêt du roman de Viviane Koenig réside dans la curiosité qu'il éveille pour cette période de l’Égypte des pharaons, où Akhénaton et Néfertiti régnaient. Mais on reste à la cour, et on découvre la vie du couple royal, qui s'est rencontré enfants et qui s'est marié à 12 ans. A 18 ans, Néfertiti a déjà quatre filles, au même âge Akhénaton se lance dans la construction d'une ville nouvelle pour honorer son dieu Aton. Le lecteur est introduit au quotidien des régnants, à lui d'imaginer ce que cela signifie pour les ouvriers de sortir une ville de terre en 5 ans, ou pour une jeune fille d'être mère dès l'âge de 13 ans.

Des mythes de la Bible accessibles pour les très jeunes lecteurs, une bonne idée!



Certains parents en recherchent souvent auprès de l'établissement de prêt près de chez eux.



Voici donc une édition et un titre à noter.



Cela servira aussi pour tous ceux et celles qui n'y entendent que d'une oreille à ces histoires ancrées dans les expressions et représentées dans les peintures de maîtres italiens, ceux malgré tout qui souhaiteraient savoir de quoi retourne ses histoires.



On se couchera moins bête, comme on dit.







L'une des histoires les plus connues des anciens textes de la Bible est sans nul doute l'Arche de Noé.



Malheureusement, dans ces histoires, le dieu qui créa les hommes n'est pas toujours montré sous son meilleur jour, gare aux hommes qui s'égare et éprouve sa patience!



Cette histoire de la Tour de Babel se déroule bien après l'épisode de l'Arche de Noé.



Rappelez-vous, Noé et sa famille sont les seuls choisis par leur Dieu pour être sauvés d'un immense déluge qui nettoiera le monde d'un gros gâchis. Le Dieu des hommes est mécontent de sa création, il gomme tout et il recommence à coup de catastrophes naturelles.



Un couple de chaque espèces animales furent pris avec Noé pour repeupler la faune, son Dieu s'occuperait du reste.



Il était une fois, bien plus tard, les descendants de Noé qui repeuplèrent la terre trouvée et parfaitement immergée.







Le langage de Viviane Koenig est simple, à portée des jeunes lecteurs qui apprennent juste à lire. Sa passion pour les mythes n'est plus à démontrée, elle nous avait enchanté avec "la véritable histoire du cheval de Troie" également chez Belin.







Les mauvaises habitudes ont la dent dure et le plaisir donne des ailes, voire trop.



Les hommes décident de s'installer au même endroit et de fonder une tour incroyable pour tous.



Qu'ils étaient fiers de leur "immeuble" à plusieurs étages, les hommes!



Il monte presque jusqu'à notre Dieu, disent-ils non mécontents de leur capacité.



Comme dans certains Mythes grecs pourtant, l'ivresse et l'excitation leur font souvent dire des paroles qui dépassent leurs pensées mais il est en général trop tard et le mal est fait.



Les illustrations de Thibaut Rassat nous montre leur Dieu se promenant, contemplant sa nouvelle oeuvre et son inspiration, surprenant ainsi les hommes à comparer leur hauteur et leur nombre à la puissance de leur créateur.



Aïe!







Le mythe de la Tour de Babel est un autre exemple d'humilité selon la Bible mais cependant le grand barbu divin, à deux claquements de doigts de jeter de nouveau le brouillon, décide finalement de disperser le groupe trop uni et de leur attribuer une langue différente afin qu'ils ne se comprennent pas.



La version délivre l'image d'un personne un peu retors aux grandes commandes et malgré le manque de subtilité des hommes crées, on ne peut s'empêcher de penser à l'adage "Diviser pour mieux régner".



Cela venait-il de là?







En tout cas, nous sommes en conclusion sur un mal pour un bien puisque cela sera l'origine des différents peuples du monde.



C'est ce que nous retiendrons de fabuleux, un jour, nous fîmes partis d'une seule et même famille.



Il existe aussi l'Arche de Noé et Jonas et la Baleine dans la même collection.