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Critiques de Éric Corbeyran (2286)
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Châteaux Bordeaux, tome 5 : Le classement

Ravie de lire régulièrement cette saga familiale et d’en apprendre davantage sur le vin.

Les dessins, les couleurs sont toujours aussi beaux.

Toutefois, petite déception dans ce dernier tome : rien de bien nouveau… Hâte de découvrir les secrets du domaine « Le Chêne Courbe » !!!

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Okhéania, tome 4 : L'île

L'Amiral Shark emmène les prisonniers sur l'île d'Ever Rest, où règne l'Imperator. Mais ils vont lui échapper... Le capitaine quand à lui, sympathise avec les mulets et veut plaider leur cause. Ceux-ci vont s'enfuir et fomenter une révolte.

On découvre dans ce tome la ville d'Ever Rest, mélange de moyen-âge et de Tibet à travers des dessins toujours aussi beaux et originaux.
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Uchronie(s) - Saison 1 : Epilogue New Byzan..

Ah ! L'attente n'avait pas été longue, mais qu'une fin digne de ce nom se faisait attendre dans la série Uchronie(s). Cet Epilogue est censé tout résoudre, tout expliquer, tout faire coïncider ce qui s'est passé dans les trois New Harlem, les trois New Byzance et les trois New York.



Or, pendant ces neuf tomes (chapeau quand même pour avoir publié rapidement l'ensemble des dix tomes !), on nous a suriné que « l’Histoire ne repassait pas les plats », et là pendant quarante pages, on découvre comment le présent n’est que le produit d’un passé recomposé par des personnages venus du futur… Charmant, vraiment ! On a l’impression que ce cher Corbeyran déconstruit tout son récit (qui courait quand même sur neuf tomes !) pour en réinterpréter l’ensemble d’un coup.

On ne niera donc pas que l'ensemble reste presque clair, que les dessins tiennent toujours la route (même si certains traits de personnage sont des grands classiques d'Eric Chabbert) et que la déception n'est que le fruit d'attentes trop haut placées, mais tout de même un album qui se dit "Epilogue" et qui ne livre presque aucune réponse et finit sur un événement qui pourrait servir de cliffhanger plus tard, c'est franchement dommage !



Une conclusion qui n'en est pas une donc, cet Epilogue aurait pu même, à mon sens, devenir le premier d'une nouvelle trilogie, qui serait sûrement nécessaire pour tout remettre en ordre...

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Eloge de la faiblesse (BD)

Je n'ai pas lu l'essai de Jollien dont est adaptée cette BD, mais je suis tombée sur elle à la bibliothèque et je me suis dit pourquoi pas, étant de lire (depuis un an!) Trois amis en quête de sagesse.



Résultat: bof... déjà, je n'aime pas le style des dessins, et en particulier ceux représentant des paysages, la plage, la ville: on se croirait dans un vieux livre pour enfants où il faut jouer à qui cherche trouve.

Dans la BD, Jollien est en compagnie d'un vieux monsieur qui a des airs de Freud mais qui est en réalité un Socrate, un Socrate bougon et qui semble parfois peu intéressé par ce que lui raconte son compagnon. Les deux se promènent un peu partout, au marché, au bord d'un étang, à la plage, dans une salle de muscu... tout cela a l'air réfléchi et devrait fonctionner symboliquement en rapport à ce qui est dit, mais seule la visite au musée, avec toutes ces représentations du "moi" a un peu fonctionné avec moi.

Enfin, les propos de Jollien, rapportés de son essai, ne sont je pense que des passages illustrés qui manquent de contexte et trop courts pour qu'on puisse vraiment en tirer quelque chose. Ce serait plutôt comme un avant-goût, une mise en bouche de l'essai que son substitut lui-même. Je suis donc restée sur ma faim, et même trouvé certains propos contradictoires ou poussifs, mais sans doute pour les raisons évoquées.

Certaines adaptations en BD deviennent une oeuvre en part entière, se lancent dans une vie indépendante, celle-ci n'en fait pas partie.
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Marie Tudor - La reine sanglante, tome 1

Dans la série BD Les Reines de sang chez Delcourt voici Marie Tudor. Il était inévitable que cette série se penche sur « Bloody Mary » bien sûr. Ce premier tome ne porte toutefois que sur la jeunesse de Mary. Comme elle fut séparée très tôt de sa mère Catherine d’Aragon, suite au remariage de son père Henry VIII, les auteurs transmettent les informations sur l’époque et les décisions prises par son royal père au travers d’un lord qui la suit et lui reste fidèle, même quand elle est reléguée. Car la princesse Mary, d’abord choyée et adorée par son père, est ensuite une épine dans les projets royaux. Henry veut un héritier mâle. Catherine n’a pas pu le lui donner, Anne Boleyn va aussi échouer - tant pis pour elle… D’où les revirements successifs d’Henry qui l’écarte de la succession, avant de tardivement la réintégrer.



Le scénario reste collé à Mary et n’apporte que peu d’explications sur ce qui pousse Henry VIII à agir ainsi. L’aspect religieux n’est quasiment pas évoqué. Seul le catholicisme constant de Mary l’est. Au regard de nombreux romans ou séries télévisées consacrées à l’époque des Tudor, cette présentation n’est pas vraiment satisfaisante. Les dessins sont corrects sans plus.

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En chemin, elle rencontre

En chemin elle rencontre... est un ouvrage collectif, co-édité avec Amnesty International. De nombreux illustrateurs de bandes dessinées se saisissent du vaste sujet des violences faites aux femmes. Des passages courts mais efficaces, des histoires de femmes à mettre dans les mains de tout un chacun pour éduquer et faire prendre conscience.



J'ai été particulièrement touchée par l'histoire d'Awa, qui se rend compte qu'elle a été excisée lorsqu'elle commence sa vie sexuelle ou celle de Cristina, une jeune moldave prostituée de force. Mais il y a également une adolescente de treize ans lapidée en Somalie, les viols en tant qu'armes de guerre...



On assiste aussi à des réactions d'hommes face aux victimes de viols dans l'actualité. Ou encore le récit d'une femme polie, consciencieuse qui subit le harcèlement sexuel au travail sans savoir comment se défendre.



Quant au dernier témoignage sur les violences conjugales, celui de Marie Moinard, éditrice, il est bouleversant. Je referme ce livre retournée. Bien sûr on sait tout cela, mais ce rappel des violences faites aux femmes fait froid dans le dos...

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Le maître chocolatier, tome 2 : La concurrence

La Concurrence est dans la continuité directe du premier tome du Maître Chocolatier : l'histoire mêle passion pour le chocolat, intrigues mafieuses, difficultés familiale, concurrence déloyale, complications amoureuses... Cela fait beaucoup de choses pour une B.D. de soixante-dix pages. Du coup, j'ai eu l'impression que tout allait trop vite et devenait un peu caricatural.

Comme dans le premier tome, les dessins ne m'ont pas trop plu. Les personnages manquent de naturel et paraissent figés.

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Sideshow, tome 1 : Charly

J'ai été plus qu'agréablement surpris par ce premier tome d'une nouvelle série située dans les années 20 et 30 aux Etats-Unis durant la grande dépression. Il y a une maturité assez extraordinaire chez les personnages principaux. On sent une grande qualité dans l'écriture.



Pour autant, il y a un passage assez léger où l'on voit des créatures fantastiques occuper le devant de la scène à la faveur de cette période un peu sombre comme si de rien n'était ce qui ne fait pas très crédible. Mais bon, j'ai l'habitude de souligner les incohérences et parfois, je les accepte pour avancer. L'entrée est la matière est d'ailleurs digne d'un film d'horreur puisqu'il est question de vampire.



Pour la petite histoire, j'ai découvert après lecture que c'est Corbeyran au scénario car son nom est pour une fois écrit en tout petit sur la couverture. C'est un auteur que je suis depuis bien des années et c'est toujours un plaisir de découvrir ses titres dont je suis souvent acheteur. Il a su se renouveler malgré tout et faire preuve d'originalité. On retrouve l'ambiance du cirque de foire vers la seconde partie du récit.



Un mot pour le dessin pour dire qu'il colle à merveille avec ce type d'intrigues. Il y a également une belle mise en couleur avec des tons parfois sombres.



C'est une série que je vais suivre attentivement car elle peut nous réserver encore de bonnes surprises. On ne sait pas tout du mystérieux pouvoir de Charly.
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14-18, tome 8 : La Caverne du dragon (juin ..

La guerre poursuit son inlassable cortège de morts. Nous sommes en juin 1917, de notre bande de 8 copains il ne reste plus que Jules, Maurice et Pierre sur le front.



J'ai trouvé ce tome un cran en dessous des autres car je trouve les thèmes abordés plus survolés que d'habitude. On commence par une opération qui vise la prise de la "caverne du dragon" aux allemands. Cela passe très vite, on ne comprend pas trop ce qu'il se passe exactement. Le plus gros de la BD va être "l'emprisonnement" de Jules dans une ferme allemande pour y travailler. Mais là encore je trouve que ça aurait pu être un peu plus creusé notamment au niveau de la psychologie de Jules et de sa jolie fermière.

Néanmoins on reste sur une lecture agréable qui continue de nous relater la vie d'un soldat français pendant la première guerre mondiale. Notre petit groupe s'étant considérablement réduit, quelques nouveaux personnages arrivent mais on a peine eu le temps de s'habituer à eux!
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14-18, tome 5 : Le colosse d'ébène (février 1916)

Cinquième tome des aventures de nos huit compères dans lequel ils devront s'échiner à défendre le fort de Douaumont, sans en avoir les moyens, et devront répondre à des ordres qui paraissent tous plus ubuesques les uns que les autres, et surtout dangereux : à tel point, que l'un d'entre eux va mourir.

Le caractère tragique avec la perte de leur ami n'améliore pas malgré tout l'intérêt de cet album. En effet, je trouve que la série s'essouffle un peu. Dans chaque numéro, est abordé un sujet de société en rapport avec l'époque et qu'ils vivent sur les champs de bataille. Cette fois -ci, il s'agit du racisme, à travers leur rencontre avec des tirailleurs sénégalais. Malheureusement, le sujet est traité par une grosse tartine de bons sentiments. On pourrait dire que tous nos héros vont s'éveiller à la tolérance grâce à une fraternité de combat, mais les situations apparaissent comme peu crédibles.

C'est dommage, mais à suivre quand même...
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Les décastés d'Orion, tome 1

Kolhen est victime d'un complot visant à affaiblir sa caste, les guerriers. Le voilà marqué au fer rouge, décasté, et réduit en esclavage. Sur le chemin des mines il va faire connaissance avec une autre décastée, Tryana. Elle a été privée de sa liberté car elle a vu ce qu'elle n'aurait jamais du voir : un vaisseau venant du ciel, un étranger bizarrement vêtu complotant avec la caste des prêtres.



Corbeyran et Jorge Miguel vont adapter le roman de Julia Verlanger. Les Décastés d'Orion est prévu en deux tomes.

Un scénario de science fiction qui n'offre guère d'originalité mais qui est bien construit. Les personnages sont rapidement attachant et l'on suit leur parcours avec intérêt. Il n'y a pas de grand suspense non plus mais on a quand même grande envie de savoir la suite. Je trouve que peut être que ça manque un peu d'approfondissement. L'univers proposé me semble plutôt intéressant.



Les dessins sont pas mal. Assez passe-partout. Ça pèche peut être un peu plus au niveau de la colorisation.

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Le quatrième mur (BD)

Une adaptation très réussie du roman de Sorj Chalandon.

Côté histoire, Georges prend le relais de son ami Sam, qui rêve de mettre en scène Antigone de Anouilh. Ce que cette représentation a de hors norme ? Elle doit être joué à Beyrouth dans les années 80, en pleine guerre, avec des actrices et acteurs venant de tous les camps. L'idée est de voler 2h à la guerre, d'offrir une pause, un moment de paix dans un même but artistique.

L'adaptation de Corbeyran est fidèle, et retient l'essence du texte. Les principaux enjeux sont clairs et parfaitement mis en lumière. Les dessins de Horne sont du même acabit : sobres, expressifs, fidèles. Le tout en fait un roman graphique qu'on ne lâche pas. On sait que le drame est là, mais on y croit, on espère.

J'ai beaucoup aimé le procédé de faire intervenir le chœur en ouverture et en fermeture de l’œuvre. Une petite mise en abyme du théâtre, une mise en scène du texte, qui le rend d'autant plus vivant.
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Les guerres d'Albert Einstein, tome 1

Excellente BD en deux tomes qui présente deux faces d’Albert Einstein.



Ce premier tome concerne sa position pacifiste face à l’amitié qui le lie au chimiste allemand Fritz Haber, alors qu’il travaille à Berlin avant et pendant la première guerre mondiale. Haber en plus d’être un novateur (on lui doit la synthèse de l’ammoniac, ce qui a permis le développement des engrais) était un nationaliste fervent. Du coup, lors de l’entrée en guerre en 1914, il a voulu contribuer à sa manière à l’effort de guerre allemand en proposant d’utiliser des gaz pour neutraliser l’ennemi avant de conquérir ses positions. Comme le bombardement par des gaz était interdit par la convention de Genève, il voulait utiliser les vents favorables pour disperser du dichlore sur les tranchées alliées. Son projet va aboutir, après plusieurs essais contrariés, à l’usage des gaz de combat. La science au service de la destruction de l’humanité.

Einstein profondément pacifiste et neutraliste (ce qui lui vaut mauvaise presse) conserve néanmoins son amitié à ce savant la guerre finie.



Cet angle d’approche de la personnalité d’Einstein est très intéressant, d’autant que le scénario ne cache pas non plus les relations conjugales et familiales du prix Nobel, qui ne sont pas à sa gloire. Les dessins sont superbes et donnent un excellent rendu de l’époque.



Cette BD est à conseiller. Elle fait réfléchir sur les liens entre science et progrès, et ce sera encore plus le cas dans le second tome.
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Châteaux Bordeaux, tome 11 : Le Tonnelier

On va découvrir le métier de tonnelier à travers ce tome. Il y a toujours une part de ce récit qui est consacré à la fabrication ou la conservation du vin ce qui est assez ludique d'apprendre des choses de cette façon. J'aime bien cet équilibre qui est opéré depuis le départ dans cette série.



Pour le reste, la patronne Alexandra est en proie à de graves difficultés après des années d’embellie et de stabilisation. On se rend compte que le commerce est quelque chose d'assez fluctuant selon la conjoncture du moment et que rien n'est véritablement acquis. Bref, il faut se battre et Alexandra possède moins de force avec un couple qui bat de l'aile et un petit garçon désemparé dans tout cela.



Le dessinateur Espé reste fidèle à son dessin qui est toujours aussi précis et propre. On peut voir de belles propriétés viticoles. Les plans aériens dans ce tome sont tout justes magnifiques.



Châteaux Bordeaux reste une belle saga familiale dans le Médoc. Cette saison 2 réserve de belles surprises même si cela demeure assez classique. Cependant, le monde du vin s'avère assez passionnant à découvrir. C'est incontestablement une série à suivre que j’aime toujours aussi bien.

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Bodegas Mendoza, tome 1

Décor : vignoble argentin. Grappillage ça et là. Grande fête des vignerons. Deux propriétaires de vignes : la fille de l’un a disparu et il embauche un enquêteur tandis que l’autre, il semble qu’il est des ennuis familiaux et financiers. Les dessins subliment la cordillère des Andes et le raisin mais couleurs quand même un peu sombre. Je suis curieuse de savoir ce que va donner le deuxième tome.
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Léa ne se souvient pas comment fonctionne l'a..

Voilà encore un ouvrage bien engagé réédité par les éditions Des ronds dans l'O.

En effet, ce roman graphique a été initialement publié par les éditions Dargaud en 2010.

Cependant le petit format en couverture souple à rabat des éditions Des ronds dans l'O est fort agréable à la lecture pour une bonne prise en main du livre.



A la lecture du livre, j'ai été "rassuré" qu'il ne fût pas écrit par une femme tellement l'image de l'homme (en général) décrite dans ce récit est vilaine voire horrible.

Cela m'a rassuré dans le sens où tous les hommes ne sont probablement pas comme ceux détaillés par la suite, et que certains osent dénoncer les "non-dits" commis par des "abrutis"...

Nous avons donc :

D'une part cet écrivain manqué semblant un poil fainéant, profitant d'un coup de chance pour plagier un carnet intime. Et qui, par la même, viole ainsi l'intimité de cette jeune femme !

En lisant l'histoire cela peut paraître banal, mais en prenant de la distance, cela devient presque abjecte.

Et le vice est poussé au point que ce Monsieur Levasseur va devenir obsédé par cette pauvre jeune femme et vouloir la retrouver sous prétexte de la remercier.

En y repensant, il y a un véritable ego machiste obsessionnel dans cette démarche. Non content d'avoir presque tout volé à cette Léa, il souhaiterait en plus posséder l'être...

D'autre part il y a aussi ce Xavier Auger, ex-mari de Léa, propre sur lui aux allures d'un homme bien.

Lui a commis des méfaits tout autre mais que nous ne découvrirons qu'en deuxième parti d'ouvrage.

Et là encore, l'homme ne brille évidemment pas. Il en devient même totalement condamnable !

Bref ces deux images masculines illustrent une violence ignoble autant morale que physique envers la femme.

Ce récit dénonce admirablement bien ces faits atroces malheureusement encore trop d'actualité, et qui semblent être des banalités pour certains.

Ce prosaïsme est à l'image de l'histoire qui se développe avec cette simplicité d'une trame d'extrait de vie qui cache au lecteur les drames sous-jacents.

C'est du grand art scénaristique qui pousse le spectateur averti à une introspection et à un regard neuf.

Une lecture donc en trois étapes :

- La première partie est la découverte de Léa et de son problème

- La deuxième partie est la découverte de la réalité des faits, pour ainsi dire la version de Léa

- Et enfin la troisième partie non écrite où l'observateur réfléchit et finit par sortir de sa léthargie pour prendre conscience des tous les outrages !!

Ce scénario en devient donc admirable !



Coté dessin, Gwangjo nous offre un superbe graphisme particulièrement réaliste.

C'est de toute beauté et la technique noir et blanc, probablement réalisé au fusain, s'accorde parfaitement avec le thème.

Ce dessin nous conforte dans l'admiration, en restant passif, et nous propose de nous laisser porter par les évènements sans trop réagir.

Il apporte sa petite rengaine comme si ce qui est illustré était normal.

Bref on pourrait dire que ce dessin nous aveugle...

Les émotions, les détails, les perspectives, les nuances de gris, les estompes, les jeux d'ombres, etc.…, tout semble maitrisé presque à la perfection.

Les mises en scène sont évidemment variées mais surtout véritablement bien réfléchies pour ne montrer presque aucune violence, pour que quasiment tout passe par la narration...

Mais on sent évidemment que quelque chose cloche sous la perfection et c'est là tout l'art de la suggestion visuelle.

Ce travail graphique est des plus remarquable. Il est vraiment impressionnant.



Ce livre est une œuvre engagée, un moyen comme un autre de lutter contre les violences faites aux femmes.

Il nous alerte pour nous demander d'ouvrir l'œil et d'être intuitif, car sous des airs de tranquillité peuvent se cacher des tortionnaires et des victimes.
Lien : https://www.7bd.fr/2021/05/l..
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Black Stone, tome 1 : Les magiciens

Ce premier tome de diptyque est plutôt prometteur et je me réjouis d'en découvrir la suite.

Le thème est prometteur et offre de nombreuses possibilités narrative qui sont exploitées ici de façon intéressantes et plutôt judicieuses.

J'attends toutefois la suite de l'histoire pour donner un avis définitif, ce genre de récit ayant parfois tendance à retomber comme un soufflé dans le second tome.

Côté dessin, rien de bien remarquable. C'est fonctionnel et bateau, ça fait le job mais ça ne casse pas trois pattes à un canard.

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Le réseau Bombyce, tome 3 : Stigmates

L'étau autour de nos deux monte-en-l'air se resserre de plus en plus. Mouche aimerait se mettre au vert loin de Bordeaux mais Eustache insiste pour cherche Zibeline et son fameux trésor.



Je ne sais pas si c'est parce que Cécil est désormais seul au scénario, mais j'ai trouvé ce troisième un peu moins clair que le début de la série. Il va clôturer l'histoire du réseau Bombyce, et je trouve qu'il y avait de bonnes idées. L'intrigue est intéressante et les personnages principaux bien travaillés. Mais je trouve les dialogues un peu trop ampoulés, pas très clairs. On a du mal à savoir ce que veulent les différents protagonistes, en plus les vieilles histoires du passé se mêlent à celles du présent. Au final j'ai eu du mal à emboîter toutes pièces pour réunir le puzzle afin d'avoir les réponses à mes questions. Cela m'a un peu gâché la fin, dommage...



Le dessin par contre est toujours très soigné, les finitions et les détails sont pointus. Un univers chouette, aux allures steampunk.
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9/11, tome 5 : Projet pour un nouveau siècle ..

Suite de cette série consacrée à la montée d’Al Qaïda avant les attentats du World Trade Center.

L’agent du FBI Cindy Mayer est toujours à la poursuite de Ben Laden en Afghanistan. Elle reçoit de manière inattendue un tuyau de Saïd-François Mohamed, le banquier musulman aussi bien en cours à Ryad, qu’à Dallas dans les milieux d’affaire pétroliers. Pourtant sa fidélité va à Ben Laden... Cindy Mayer va devoir affronter ses ennemis pendant que Saïd-François fraye avec les faucons qui veulent placer Bush junior au pouvoir, pour reprendre leur business pétrolier en Afghanistan.

Le début de ce tome est un vrai récit d’action, avant que les jalons pour un nouveau siècle américain ne soient posés par les milieux d’affaires dans la deuxième partie.
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XIII Mystery, tome 2 : Irina

Deuxième tome de cette série issue des aventures de XIII, tome qui est consacré à l'ex agente du KGB Irina. Comme dans le précédent album, nous découvrons les origines du personnage. Évadée d'un orphelinat sordide, sdf avant d'être recueillie par le KGB, Irina manoeuvrera pour obtenir vengeance. Sa rencontre avec la Mangouste et son arrivée sur l'échiquier XIII n'est finalement qu'un concours de circonstances, ce qui correspond à l'importance de son rôle dans l'oeuvre.

Ce tome est plutôt anecdotique, il n'y a pas de grandes révélations. L'intrigue est même simpliste.

Au final, un tome commercial à n'en pas douter.
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