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Critiques de Éric Sanvoisin (423)
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L'homme au masque de brouillard

Oyonnick, magicien de moindre niveau, est chargé par l'ordre des Mages de retrouver et d'arrêter l'inconnu qui décime les rangs des plus anciens magiciens de Rocheflamme...



Malgré une écriture soignée et agréable et un univers onirique assez bien décrit, je n'ai pas réussi à entrer dans ce roman fantastique d'aventure, que j'ai trouvé assez brouillon, du début à la fin... Pour résumer mon impression, je dirais que cette histoire est aussi nébuleuse que le masque de brouillard des hommes flous...! C'est dommage, l'auteur ne nous avait pas habitué à ça et je reste sur ma faim...
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Ma petite soeur d'occasion

Est-ce que être pavé des plus belles intentions pour écrire un livre sur la tolérance va faire naître un super roman ?

Je suis donc très gênée pour cette chronique, car les intentions sont belles, touchantes, importantes à mes yeux. Mais voilà, les obstacles sont connus voire courus d'avance, et les solutions, les apaisements également.

L'histoire : un petit garçon qui a un petit problème identitaire par rapport au groupe, aux copains, et donc forcément il a intégré un groupe de petits caïds un peu bornés, un peu violents (ils aiment harceler les petits CP), apprend que ses parents adoptent une petite soeur qu'ils vont chercher en Ethiopie. Le petit garçon, dix ans quand même, ne voit que deux choses : un il perd son statut de fils unique, mais ça, l'auteur balaie le sujet assez vite, un peu dommage, et deux, cette petite soeur est éthiopienne, donc noire. Donc là l'auteur veut aborder le thème du racisme, pourquoi pas ? mais pourquoi par ce biais de l'adoption, de l'enfant unique et surtout, ce que j'ai ressenti très fortement en lisant le livre, de l'absence cruelle et totale de communication, de dialogue, de relations affectives entre les parents et l'enfant.

Alors l'auteur, sans doute pavé des meilleures intentions du monde, la tolérance, le non racisme, le non harcèlement, bref tous les thèmes de l'époque y passent, me semble-t-il, mais il est où le sujet ?

La lecture m'a parue longue, longue. Car il y a aussi bien sûr la relation entre la grand mère et le petit fils. Encore un thème : la relation intergénérationnelle...

Quel dommage. Pourquoi vouloir absolument aborder tous les thèmes à la mode ? Surtout dans un roman pour enfants, jeunesse.

Les enfants à qui je destinais éventuellement cette lecture, ne seront pas captifs. Trop de sujets en dispersions.

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Mon coeur dans la tempête

Milo s'est enfui de chez lui. Il vient d'apprendre par son oncle qu'il avait été adopté. Au fond de lui, il le savait déjà, mais il n'avait pas voulu ni l'entendre, ni poser des questions, comme si cela allait transformer ses doutes en réalité. Il ne sait plus où il en est, ni où il veut aller, mais il décide de mettre de la distance entre lui et ses parents adoptifs auxquels il ne veut plus parler. Il leur en veut terriblement d'avoir tenu cette information secrète.

Il vient du Kazakhstan, c'est loin ! Difficile pour lui de savoir pourquoi ses parents l'ont abandonné, mais une question le hante...

Ses parents biologiques l'aimaient-ils ?

Il se cache dans la forêt, passe la nuit dehors. Il a faim, il a froid, mais il va croiser sur sa route des adultes prêts à l'aider chacun à leur façon...sauf un vieil homme qui vit seul dans sa cabane. En refusant que le garçon reste auprès de lui, cet homme qui vit en marge de la société, va lui donner le temps de réfléchir...tout en veillant sur lui, à distance.

En parallèle, des images surgissent du fond de sa mémoire...Milo a toutes les clés à présent pour prendre une décision.



Ce court roman jeunesse illustré est facile à lire, mais le sujet est grave.

L'auteur aborde le thème de l'adoption avec beaucoup de justesse et de finesse. Les questions que se posent Milo sont bien celles des enfants et préadolescents adoptés qui s'interrogent sur leurs parents biologiques à un moment donné de leur vie. Ils ont besoin de savoir d'où ils viennent pour se construire.

Le roman aborde aussi le sujet de l'entraide et de la générosité, car les adultes rencontrés vont aider Milo à comprendre qui il est.

L'auteur nous montre que ce qui compte finalement c'est l'amour que Milo a reçu et non pas ses origines ou le pourquoi de son abandon. Il lui faut donc se rendre à l'évidence et accepter ce qui lui paraissait insurmontable l'instant d'avant, comme faisant à présent parti de lui-même. C'est ce qu'on appelle la résilience...

Les illustrations de Caroline Taconet décrivent bien les divers sentiments par lesquels passent Milo, les moments de doute, comme l'angoisse qui l'étreint. Elles sont d'une grande douceur et très expressives. Milo nous apparait comme un préado attachant et le lecteur, enfant, touché par son histoire, désire vraiment le voir rentrer chez lui tandis que le lecteur, adulte, s'inquiète de le voir faire confiance à des adultes qu'il ne connait pas...

Par son sujet et malgré sa facilité de lecture, c'est un roman qui s'adresse à des enfants de plus de 8-9 ans et jusqu'à 12 ans, si vous voulez pouvoir discuter ensuite avec eux des différents sujets abordés, ce à quoi nous invite cette collection ALTEREGAUX "Des livres pour s'enrichir de l'autre, des lectures à partager à la maison comme à l'école" nous dit l'éditeur.

Je remercie Babelio et Les Editions Utopique pour l'envoi de ce roman, lors de la dernière Masse Critique...
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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Le maître des licornes, tome 5 : Les seigneur..

Cinquième tome lu, et mon commentaire pourrait rester le même : j'apprécie toujours autant cette série.

L'intrigue est toujours bien construite, les rebondissements en sont vraiment, et ce tome se termine sur un coup de théâtre. Dit ainsi, on pourrait croire que l'on n'a pas le temps de réfléchir aux sujets qui sont abordés. Il n'en est rien. D'un côté, nous avons l'homme sans visage qui n'a qu'un but : conquérir le royaume d'If. De l'autre, nous avons le roi Dana Ier, qui n'a jamais fait la guerre et qui se retrouve face à une personne - et une armée - qui sont prêts à tout, de craignent pas de mal faire, encore moins de faire le mal. Comment faire, comment gouverner quand tant de personnes dépendent de vous et risquent d'y laisser la vie ? Comment réagir quand le pire survient ?

Une jolie saga aventureuse.
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Le maître des licornes, tome 3 : L'homme sans..

Les aventures d'Aëlig sur le continent Crépuscule se poursuive, et il n'est pas au bout de ses découvertes. Tout d'abord, il découvre qui a fait enlever Kaylane et pourquoi : la résolution de cette partie de l'énigme n'a pas trainé. Reste cependant à Aëlig, accompagné par le capitaine Barracuda, seul survivant du naufrage de son bateau, à délivrer la licorne !

Rien n'est figé, tout peut toujours évoluer au cours de l'intrigue, et même quand la situation est désespérante, Aëlig ne s'avoue pas vaincu. Il ira - et le lecteur avec lui - de surprise en surprise, pour notre plus grand plaisir.

Une saga jeunesse à faire découvrir.
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Le magicien d'os

Découvert par hasard dans les rayons de ma médiathèque, Le Magicien d’OS fut pour moi un coup de cœur que j’aurais envie de recommander encore et encore !



Avec ce livre, dont le titre est à lui seul un argument pour craquer, les éditions Balivernes m’ont permis de renouer avec cette ambiance si particulière des contes. Pas ceux emplis de paillettes et de licornes, mais ceux plus classiques avec leur part d’ombre, de mystère et dans lesquels amour et mort sont inextricablement liés.



Beau, sombre et cruel à la fois, le récit de la princesse Rune et du prince Lunn m’a transportée et fait vivre mille émotions. D’abord de la tristesse face au prince qui s’effondre d’une balle en plein cœur le jour de son mariage et devant la princesse qui dépérit de chagrin en raison du décès de son bien-aimé qui lui a été ravi d’une bien atroce manière. Puis de la crainte et de la curiosité devant un mystérieux et malfaisant magicien qui accepte de ressusciter Lunn en arrachant à Rune la promesse d’une vie passée à ses côtés…



Ce conte délicieusement traditionnel, avec un petit côté La Belle et la Bête en bien plus sombre, n’en demeure pas moins d’une surprenante et agréable modernité. Cela commence par cette princesse qui prend son destin en main et refuse de se morfondre sans rien faire devant le sort de son prince. Elle est consumée par la douleur et ne rêve que d’une vie aux côtés de Lunn, mais elle fait également preuve d’un certain courage et d’une volonté de fer osant tenir tête à ce Magicien d’Os qui l’emplit pourtant de crainte… Si son époux va essayer de la sauver des griffes de son geôlier faisant lui-même preuve de témérité et d’une totale abnégation, c’est bien Rune qui saura trouver les clefs de sa liberté.



Le magicien apprendra, quant à lui, qu’une prison dorée reste une prison et que l’amour ne s’achète pas ni ne se vole. Une dure leçon de vie qui nous ferait presque prendre en pitié un être malfaisant, mais dont les fêlures et le besoin désespéré d’être aimé suscitent une certaine empathie… Méchant donc, mais avec cette légère pointe d’humanité qui distingue les méchants bien construits des caricatures et autres personnages stéréotypés.



Un bon conte est un conte intemporel qui fera frémir et divertira des générations parfois très éloignées. J’ai le sentiment que Le Magicien d’Os fait partie des élus, peut-être parce que sans temporalité précise, il pourra naviguer avec facilité dans les couloirs du temps à moins que ce ne soit les sujets abordés (le véritable amour, la mort, la vie…) qui le rendent si précieux et universel. Quant aux références littéraires, notamment à une célèbre et tragique histoire d’amour, elles renforcent avec brio ce sentiment de beau et de dramatique qui nous prend au cœur et au corps durant notre lecture.



Le Magicien d’Os est un superbe conte porté par la très jolie plume d’Eric Sanvoisin qui s’est évertué à retranscrire l’atmosphère si particulière des contes d’antan. Mais c’est également un très bel ouvrage magnifié par les illustrations de Gilles Francescano. D’un réalisme époustouflant venant aussi bien des nuances de gris alternant entre ombre et lumière que des nombreux détails, celles-ci participent au sentiment d’immersion que vous ne manquerez pas de ressentir en parcourant le livre.



Quant à l’objet-livre en lui-même, il est tout simplement sublime : format cartonné, couverture en trompe-l’œil, hauts de page joliment ornés, tranche noire qui se marie à merveille avec les illustrations et l’atmosphère de l’histoire… Tout autant d’éléments qui viennent parfaire l’expérience de lecture et lui apporter une tout autre dimension.



En bref, Le Magicien d’Os est un magnifique conte, entre tradition et modernité, que je conseille les yeux fermés aux amateurs du genre et/ou aux personnes souhaitant découvrir une superbe et tragique histoire d’amour dans laquelle il est est question de vie, de mort, mais aussi d’espoir, d’ombre et de lumière.
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À la belle étoile

Pierrot est différent. Son handicap mental lui a valu un placement en institut spécialisé mais depuis qu’il a eu 18 ans il est revenu à la maison et ne fait rien de ses journées. Sa petite sœur Yaëlle lui propose un matin de l’accompagner à l’école, pour le sortir un peu et lui faire plaisir, depuis le temps qu’il rêve de voir une « vraie » école ! Seulement, quand les copines de sa sœur se moquent de lui, Pierrot s’enfuit. Dans le square où il s’arrête pour reprendre son souffle, il découvre une dame vivant dans son château en carton. Une dame qui va essayer de l’aider à rentrer chez lui…



Honnêtement j’ai eu peur. Le handicapé, la SDF, les bons sentiments qui risquaient de dégouliner à chaque page et rendre mes doigts collants de sucre et de miel, bonjour l’angoisse ! Heureusement, Éric Sanvoisin n’est pas un perdreau de l’année. Il a suffisamment de bouteille pour éviter les écueils d’une bienveillance caricaturale.



D’abord il choisit une narration tout sauf linéaire en offrant successivement, pour une même scène, les points de vue de Yaëlle, Pierrot et La Dame. Un choix formel intéressant pour mettre en perspective le fait que chacun ressente différemment un événement vécu en commun. Ensuite, et c’est de loin le plus remarquable, il trouve les mots justes pour exprimer les pensées de Pierrot. Enfin, il a le bon goût de ne pas clore son histoire avec le happy-end attendu, un point aussi rare que positif, surtout en littérature jeunesse.



Un très joli texte, intelligemment mené et d’une touchante humanité.


Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Le parloir

"Le parloir, les silences y sont souvent plus forts que les mots..."



Yan, jeune homme de dix-huit ans se retrouve en maison d'arrêt pour meurtre. Pourquoi a-t-il assassiné cette personne ? Personne ne le sait... le problème est qu'il ne parle plus depuis son arrestation, il n'a plus prononcé un seul mot et il attend. Attend quoi ? C'est aussi un mystère. Durant son incarcération vont se succéder au parloir, sa mère (qu'il n'arrive pas à considérer comme telle et qu'on déteste tout de suite), sa soeur (son rayon de soleil, qui est comme sa deuxième mère), son avocat (qui va petit à petit accéder à sa confiance) et Déborah, sa petite amie dont il a tué le père. Pendant tous ces parloirs, Yan va rester la bouche close. Il côtoiera aussi trois détenus : Serge le Fouineur, Abou le Roc et le Doc. Au fil de cette histoire, nous suivons l'avancement de l'investigation de l'avocat qui est assez laborieuse au début car le coupable ne parle pas et est donc constitué coupable par son silence, qui fait office d'aveux. Peu à peu, cette affaire va devenir de plus en plus claire grâce à de petits indices.



Ce livre est assez particulier car je n'ai presque rien ressenti pendant la moitié de ce roman, ce qui m'a étonné vu le sujet de ce dernier. Je suis donc restée insensible comme un roc à me demander si c'était moi qui avait un problème. le livre est écrit en très gros caractères et les pages ne sont pas beaucoup remplies. Une journée se déroule sur trois pages ce qui n'est pas beaucoup. Je veux bien que la structure du livre soit en rapport avec le sous-titre ("les silences y sont souvent plus forts que les mots...") mais là quand même, il ne faut pas exagérer. Surtout que quand on voit le prix du livre ,8€95 ce qui n'est pas excessif pour un livre de nos jours, on s'attendait à un peu plus de pages remplies.



J'ai eu l'impression que l'auteur était bloqué ou qu'il n'avait pas assez d'éléments pour développer son histoire. L'intrigue en elle-même est superbe, très belle histoire, très touchante vers la fin avec des passages un peu durs pour certaines personnes. Mais c'est une histoire qui est déjà vu et revu a la télé ou dans des romans. Je ne dis pas que cette histoire est moins touchante que les autres mais quand on a déjà beaucoup lu d'histoires de ce genre ou quand on a déjà entendu de pareilles affaires, cela a un goût de déjà-vu.



Dès les premières pages je soupçonnais déjà le dénouement. L'histoire est très intéressante au fond mais je m'attendais à autre chose, je crois que j'en attendais trop de ce livre de part le résumé et le sous-titre qui m'avait intrigué et attiré. Par contre l'histoire des autres prisonniers comme Abou et le Doc sont magnifiques, je les ai même préférées à l'histoire de Yan, j'aurais aimé qu'elles soient un peu plus poussées et plus mises en avant. Par contre, j'ai adoré les trois dernières pages, qui m'ont elles pour le coup, vraiment émues. Ces pages représentent une sorte de revanche sur toute l'affaire.



Ce livre nous fait réfléchir sur des questions essentielles telles que : " Qu'est-ce qu'on est prêt à faire par amour ?" car au final, les trois prisonniers se retrouvent incarcérés par amour. Et, "est-ce que cela en vaut vraiment la peine?".



Bonne lecture à tous :) A une prochaine critique ;)
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Le Nain et la Petite Crevette

Maxime a onze ans et la taille d’un enfant de cinq ans. Mais Maxime a du caractère et lui s’accepte tel qu’il est, mais il est bien le seul. Et parce qu’il se sent seul, il va publier une petite annonce dans le courrier du cœur d’un journal, et advienne que pourra…

Eric Sanvoisin écrit ici pour ses petits lecteurs de 7 ans un livre d’une profonde mélancolie, « du désarroi, de la tendresse, de la fantaisie », comme le qualifie très bien l’illustrateur, Frédéric Rébéna. C’est très beau, mais dur pour des petits élèves de CE1, même pour une fin d’année. Il faut donc se sentir près à accompagner cette lecture de très près, que l’on soit parent d’un petit lecteur ou instituteur, et être prêt à de longues séances d’explication et de débats. Bien accompagné, je le conseille chaudement, même à moi il m’a mis des chatouilles au ventre ce livre, tellement il évoque bien les sentiments de ce petit garçon différent mais qui ne veut au fond que la même chose que tous les petits garçons. Une belle expérience de lecture pour des lecteurs déjà aguerris, tant dans le déchiffrage que dans la compréhension de texte.
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Le buveur d'encre : La cité des buveurs d'encre

Draculivre, Carmilla et Odilon sont contraints de déménager. Rien n'est plus difficile pour nos buveurs d'encre que de trouver une nouvelle demeure qui saura satisfaire leur colossale faim de mots !

Eric Sanvoisin continue de revisiter le mythe de Dracula avec une imagination fertile et pleine d'humour ! Avec ce tome, il annonce un changement de décor et de nouvelles aventures. Dommage que les illustrations soient tristounettes.
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1, 2, 3... Foulard

Pour faire partie d'un groupe, Charlotte, placée en famille d'accueil, accepte de participer à un drôle de jeu secret : le jeu du foulard. On s'étrangle et on voit des étoiles, super ! Elle est heureuse de se faire des amis et refoule ses doutes ou ses peurs. Mais ce jeu est-il vraiment un jeu ou un appel à la mort ?



Vous vous en doutez, le sujet est plus que sensible car très dur. Le récit est à la première personne : la voix de la jeune fille, qui se trouve dans le coma et explique ce qui s'est passé. Un texte fort, horrible et qui malheureusement résonne juste.


Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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Le Buveur d'encre

Je découvre la collection "Dyscool" de Nathan et je la trouve parfaitement adaptée aux petits dyslexiques et aux élèves de la remédiation lecture! Mise en page étudiée, syllabes des mots longs en couleur, code couleur pour chaque personnage dans les dialogues, passages réécrits par l'auteur, ce succès jeunesse des années 1990 trouve une seconde vie plus de vingt ans après sa première édition.



Les illustrations ont un peu vieilli et l'intrigue se trouve simplifiée (j'aurais apprécié davantage de rebondissements et un approfondissement de la relation père-fils) mais la thématique reste pertinente, surtout pour des enfants ayant des difficultés à entrer dans la lecture. Bien que son père soit libraire, Odilon n'aime pas du tout lire, alors l'identification au héros est facile pour ceux-ci.

Draculivre est un personnage vaguement inquiétant: "Il flotte à dix centimètres du sol" et habite dans le caveau d'un cimetière. Mais c'est en réalité un drôle de vampire qui est devenu allergique au sang et se nourrit... d'encre. Attention cependant: "L'encre liquide n'a pas de goût. Par contre, l'encre qui a vieilli sur le papier, c'est un vrai délice!". Ainsi, en donnant à Odilon "le goût de l'encre", c'est bel et bien le goût de lire qu'il lui transmet (tout comme la collection espère réconcilier le petit dyslexique avec les livres).



Et comme de fait, "c'était bien la première fois qu'un livre me faisait envie", s'étonne le garçonnet qui pénètre littéralement dans l'histoire en buvant ses phrases et ses paragraphes. Le voilà en train de dévorer sa lecture, au sens propre comme au figuré ("Je ne lisais pas ce qui arrivait, je le vivais"), à l'image, on l'espère, du petit dyslexique qui se découvre la capacité et le plaisir de venir à bout d'un roman tout seul. Un bel hommage au pouvoir de l'imaginaire!
Lien : https://www.takalirsa.fr/le-..
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Le maître des licornes, tome 2 : le continent..

Aëlig poursuit sa quête pour retrouver Kalyane – « sa » licorne », du moins, celle dont il était le plus proche, et que les décideurs du royaume d’Yf ont décidé de ne pas rechercher, pour préserver les autres licornes (mieux vaut en perdre une que tout le troupeau). Aëlig n’est pas du genre à renoncer, ce qui ne veut pas dire que sa quête est facile. Il n’est pas seul, et j’ai envie de dire « heureusement » – les héros solitaires et invincibles, cela n’est pas forcément attrayant – il est accompagné par Azmir, qui l’aidera déjouer quelques pièges. La route jusqu’à Tonnerre est mouvementée, et trouver un bateau pour embarquer n’est pas facile. Je ne vous parle même pas de la traversée !

Ce second tome est très plaisant à lire : l’intrigue se poursuit, en introduisant des rebondissements inattendus. Le récit est bien écrit, et fait confiance au jeune lecteur – être surpris, être déçu fait aussi partie de la lecture !

En route pour le tome 3 !
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Marions-les !

Un fringant lapin aimant Shakespeare et la musique, les couleurs vives et les jolis habits, les pois et les rayures, rêvait de se marier, mais n’avait pas encore trouvé sa moitié. Le jour de la rencontre vint pourtant, alors qu’il se promenait dans la forêt. Il tomba fou amoureux d’une carotte, qui elle, en le voyant, tomba dans les pommes – de peur. Le cœur battant, il lui donna un baiser. Réveillée, la belle carotte détala, fissa. Ses dents de devant devaient l’effrayer pensa-t-il, alors il se les fit arracher… Ce geste d’amour ôta toutes les angoisses de la carotte qui tomba, à son tour, sous le charme du lapin. Les épousailles s’annoncèrent mais un rusé et gourmand renard rôdait autour des amoureux…



Une histoire délicieusement tendre, savoureusement drôle, aux illustrations bigrement belles, sacrément colorées. Et la mise en scène est judicieusement pensée, car en bas de page deux personnages, une araignée et un vers de terre, découvrent le livre en même temps que le lecteur et prennent plaisir à le commenter, à grand renfort de jeux de mots.



Un album plein d’amour!
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Ma mère en vigilance orange

J’ai gagné ce roman lors de la dernière masse critique jeunesse et l’ai donc tout naturellement remis à ma fille âgée de 13 ans. Elle l’a lu en quelques jours à peine et m’a parlé de son ressenti. Je vais essayer de lui être fidèle en rédigeant cette critique. Tout d’abord, elle a trouvé la couverture jolie (et a remarqué que la jeune fille sur la photo portait des baskets New Balance !) et le résumé plaisant bien qu’un peu triste. La vie n’est pas forcément rose tous les jours lorsque l’on a 16 ans mais l’adage est encore plus vrai pour Louise, le personnage principal de ce roman. Entre une mère malade (atteinte par la sclérose en plaques), un père lâche et absent et un petit frère complètement perdu, Louise doit faire face. Elle endosse avec courage le rôle de « chef de famille ». Ce rôle est bien trop lourd pour elle mais elle n’a pas d’autre choix que d’avancer. Le style d’écriture est fluide, accessible et facile à lire. Le récit, écrit à la 1ère personne du singulier, permet de mieux s’imprégner de l’histoire du point de vue de Louise. La fait que l’auteur soit un homme a surpris ma fille… comment a-t-il fait pour si bien imaginer les réactions de Louise, une toute jeune ado de 16 ans ? Le seul bémol de ce roman : la fin, qui est bâclée donc décevante et qui laisse un goût d’inachevé.
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L'homme au masque de brouillard

Une fois de plus je ressors de ma lecture mitigée. C'est une habitude en ce moment lol.

Ce one-shot destiné aux 9-12 ans est intéressant mais un peu brouillon je trouve. Ce qui est curieux c'est qu'en y réfléchissant, tous les points positifs que j'ai trouvé à ce livre sont aussi ses points négatifs...





- "L'homme au masque de brouillard" est donc un livre en un seul volume, et plutôt court (entre 150 et 200 pages). Ce qui est un bon point car les one-shot sont de plus en plus rare en jeunesse et le fait qu'il ne soit pas trop épais n'effrayera pas les moins téméraires. le problème c'est que l'histoire manque de développement...





- C'est une histoire du genre fantasy, avec une vraie création d'univers. On est bien plongé dans ce monde inconnu dès le début avec des noms de personnages et de lieux bien particuliers : Oyonnick le Mauve, RocheFlamme, Mangepierre, Zéchiezel, Zygott, Ouranus, Maître GrosYeux...etc On nous parle de magiciens, d'un conseil des Neufs Sages, d'une gargotte qui se nomme "Au rot du gnome"...etc L'immersion dans l'histoire est donc très rapide et intéressante. le soucis c'est que les univers de fantasy méritent d'être développé. On nous projette dans un endroit complètement inconnu et je trouve qu'il faut que ce soit un minimum étoffé. Sans de longues et interminables descriptions bien évidement, car n'oublions pas que le public visé c'est les 9- 12 ans, mais j'ai manqué d'un peu de "matière", de consistance.





-L'histoire est plutôt bien écrite, très bien même. Mais ici encore j'y trouve à redire (désolée), certain terme sont trop complexes pour le public visé à mon avis. Malheureusement je ne les ai pas noté, j'aurai dû... Bien sûr ils n'empêchent pas la compréhension global du texte et les termes vraiment complexes, je l'avoue, sont très peu nombreux.





- Le déroulement de l'histoire est construit de façon dynamique et il n'y a pas de longueurs. L'action avance constamment et l'on suit plusieurs personnages en parallèles à chaque chapitre. Un bon point, mais... sur les deux tiers du livre cette méthode fonctionne, c'est rythmé. Mais à la fin tout va beaucoup trop vite à partir du moment ou Oyonnick rencontre Magdaléna certain événement auraient clairement mérité plus d'explications et surtout plus de transitions. (ex: l'histoire d'amour entre Oyonnick et Magdaléna arrive comme un cheveu sur la soupe). C'est à partir de ce moment là que le déroulement va beaucoup trop vite, et j'ai eu une sensation de "bâclé", "pas fini", "brouillon". Au plus on se rapproche de la fin au plus c'est bâclé à la va-vite, au moins on a d'explications, de développement et de transitions. Tout arrive un peu de façon incongrue.





En conclusion un livre ni excellent ni mauvais. De vrais points positifs, mais le côté "brouillon" de l'oeuvre a malheureusement détourné le positif en négatif. Un peu plus de développement aurait gardé les points positifs du livre à son avantage et en aurait sans doute fait un très bon livre pour les 9-12.
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Capitaine Cruel

Une histoire de pirates qui sort de l'ordinaire, puisqu'il s'agit ici de naufrageurs, qui s'emparent d'un phare gardé par le père de Tinaël et son second Loïc, pour piéger les navires sur les récifs. Le courageux petit garçon de dix ans réussira à libérer son père et Loïc et à concocter un plan pour capturer le capitaine Cruel et mettre fin à ses méfaits. Une histoire bien construite.
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Le parloir

Arrivée au bout, l'herbe coupée sous les pieds. Une fin magnifiquement tournée et vraiment impressionnante, on est tenue en haleine jusqu'à la dernière ligne. Un de mes livres préférés, vraiment super... :)
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Le parloir

Yan, dix ans à peine, a tué le père de sa copine. En prison, il se mure dans le silence alors qu'au parloir défile ses proches et son avocat, dévoilant peu à peu son histoire, à travers les pensées de Yan.



Un court roman difficile sur la réalité du quotidien de la prison avec toutefois un léger espoir de résilience à la fin du récit .


Lien : http://0z.fr/iMgGO
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Immortelle !

Immortelle raconte la relation fusionnelle entre une grand-mère et son petit-fils. Mamie Mo est une mamie malicieuse mais qui perd la tête rendant son placement en ehpad inévitable pour les parents de Léo.

Léo est révolté. Pour remonter le moral de Mamie Mo, il se rend tout les jours à l'ehpad pour lui lire Bilbo le hobbit et lui changer les idées.



Lu pour le travail, j'ai contre tout attente beaucoup aimé cette lecture avec beaucoup d'humour des deux personnages principaux. Les relations grands-parents et petits-enfants sont bien traités, leurs complicité qui peut parfois faire grincer les parents, la relation belle-fille et belle-mère avec l'amertume de chacune envers l'une et l'autre. Je n'ai pu lâcher le livre avant le point final.
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