Éric Sanvoisin

Yëlle a dix ans et elle est très proche de son grand petit frère, Pierrot, qui est handicapé mental. Lorsque ses copines se moquent de lui et qu'il s'enfuit, elle tente en vain de le retrouver.



Perdu, il va faire la connaissance d'une sans domicile qui va l'aider à rejoindre sa famille...



Une très jolie histoire, écrite avec beaucoup de finesse et une jolie écriture, simple, accessible mais toujours riche. Elle nous offre la vision alternative et avriée des trois personnages principaux.



L'enfant différent est ici présenté comme celui qui a le pouvoir de faire apparaître une autre réalité et ainsi de transformer une dame à la rue en une fée



Il tisse des liens avec les gens qui sont sans a priori et sans jugement.



Un conte moral qui nous incite à ne pas nous enfermer dans nos certitudes et à nous ouvrir aux autres, à savoir les écouter.



Un récit fort car il interroge par ricochet nos certitudes et nous enjoint de ne pas décider à la place des autres, mais simplement de rester à l'écoute d'eux.



A découvir !
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Merci aux éditions du Pourquoi pas de m'avoir envoyé ce titre !

Youenn a quatre maisons : celle de sa maman, celle de son papa, celle de ses grands-parents maternels et celle de ses grands-parents paternels.

Chacun de ces adultes à un talent artistique qu'il utilise pour rendre doux le quotidien de cet enfant, malgré les changements incessants.



De plus en plus d'enfants vivent ce genre de situations, et il est important qu'il soit abordé en littérature jeunesse. Cet album donne d'ailleurs le sentiment que cela peut se passer pour mieux grâce à l'amour reçu de tous les adultes, et j'espère vraiment que c'est le cas pour certains enfants.



Mais d'après mon expérience, la grande majorité d'entre eux souffre de ces déménagements perpétuels. Je n'ai pas encore trouvé d'album abordant ce thème et tous les tiraillements qu'il implique pour les enfants. Celui-ci est très joli, mais joue un peu trop sur un idéal à mon goût.

Livre opération masse critique. Merci à Babelio et aux éditions Auzou.

Pour s'éloigner des hommes, les dragons ont bâti, sur une ile, une véritable cité qui s'appelle Verticale, la capitale de Braise.

La vie y est joyeuse, mais voilà qu'au loin arrive une flotte de bateaux. Le conseil des dragons se réunit pour savoir que faire. Certains pensent qu'il faut fuir, d'autres jugent qu'il faut les attaquer et les brûler. Ervaël, le nouveau roi-dragon, lui est d'avis qu'il convient d'aller à leur rencontre pour savoir ce que ces hommes veulent. Avec pour seule arme un drapeau blanc, il s'en va parlementer.

Un livre pour les enfants de sept ans, pour une première lecture tout seul. Un bouquin de 58 pages divisés en 6 chapitres agrémenté de super dessins. Même si j'ai huit fois l'âge pour le lire, je suis rentré très facilement dans l'histoire. Il s'agit d'un tome 1, il y a donc une suite et j'aimerai bien la connaître. Dans ma famille, j'ai des enfants de cet âge, je leur donnerai pour qu'eux aussi se transforment en dragons et vivent de belles aventures.

Monique Pelletier était factrice au siècle dernier et elle a aujourd'hui 90 ans, c'est Mamie Mo pour le petit Léo qui lui est très attaché et lui rend visite presque chaque jour. Aussi, quand Mamie Mo est hospitalisée, quand ses parents ne voient d’autre issue de placer Mamie Mo à l’EHPAD Sainte-Bernadette, Léo est furieux et il décide d’aider Mamie Mo à s’enfuir. Il a une précieuse alliée, Camille qu’il vient de rencontrer au collège et dont il est amoureux.



Eric Sanvoisin est bibliothécaire pour la jeunesse à Saint-Brieuc et il écrit pour la jeunesse depuis 1989 et a publié un peu plus de 150 titres, tout d’abord chez Hachette, Nathan et Magnard puis Milan et aujourd’hui principalement chez Auzou. Il est notamment le célèbre auteur de la série Le buveur d’encre.



La collection Rester vivant est publiée sous la direction de Christophe Léon afin d’aborder sans détour les questions écologiques, sociales et éthiques qui émergent au sein de la société et elle s’adresse “à tous les lecteurs qui résistent encore à l’asservissement des esprits, quel que soit leur âge. Ces livres ont pour ambition, en plus d’attiser l’imaginaire du lecteur, d'éveiller son sens critique et de poser un regard incisif sur nos comportements individuels et collectifs”.



Un petit roman didactique pour informer de la situation des personnes âgées en EHPAD. Le jeune héros rend visite quotidiennement à sa grand-mère à l’EHPAD et il veut l’aider à fuguer. Il est aidé par une camarade de collège, Camille, dont il est amoureux. Le récit alterne les points de vue du héros, ses échanges avec sa grand-mère à qui il lit Bilbo le Hobbit avec des extraits insérés dans le texte dans une police de caractère difficile à lire, ses échanges avec Camille - dialogues et sms - et ses échanges musclés avec ses parents. L’idée était intéressante mais l’écriture semble appliquée avec une intrigue attendue, le registre autour du Seigneur des anneaux répété et presque répétitif, des dialogues convenus par le caractère bien déterminé de chaque personnage.

Oncle Draculivre vit dans la plus grand bibliothèque du monde.



Odilon, son neveu est amoureux de Camilla avec qui ils ont découvert la paille-tandem. Paille qui leur permet d'avaler l'encre des livres et d'en faire des pages blanches.



Mais un beau jour, en voulant avaler avec la paille-tandem l'encre de l'histoire du "Petit Chaperon Rouge" ils se sentent rétrécir (comme dans Alice) et être aspirer à leur tour.



Le Loup et Chaperon Rouge ont envie de sortir de l'histoire et de voir ce qui se passe ailleurs.



Camilla devient une ravissante chaperon rouge et Odilon devient Odiloup.



C'est sans compter sur Draculivre qui heureusement sera là pour les tirer de ce mauvais pas.



Camilla aura du mal à se réveiller après cette aventure, mais son prince charmant Odilon lui donnera un délicieux baiser au goût d'encre bleue.



Très joli petit livre cartonné et les illustrations de Martin Matje sont magnifiques.

J'ai découvert ce livre parce que j'aime bien explorer la littérature jeunesse, y compris celle qui est écrite pour les plus jeunes. Je dois dire que le premier tome de cette saga est bien conçu : les chapitres sont courts, l'intrigue est bien construite, les personnages à la fois simples à identifier et mystérieux. Il est bon d'aller au-delà des apparences.





Le héros, c'est Aëlig. Il est le fils du maître des licornes, et à ce titre, il est éduqué à l'écart des autres enfants, pour ne pas dire qu'il est élevé à l'écart des autres enfants. Il donne entière satisfaction à son professeur, et respecte les consignes données par son père - sa mère a quitté son père quand Aëlig avait six ans. Oui, tout allait bien dans un monde parfait jusqu'à ce que Kalyane, une licorne avec laquelle Aëlig avait noué des liens d'amitié ne disparaisse, sans que son père ne veuille mettre tout en oeuvre pour la retrouver. Ce fait me parle particulièrement, et peut-être parlera-t-il, du moins je l'espère aux plus jeunes : faut-il vraiment sacrifier un membre de la communauté sous prétexte que les autres pourraient (pourraient uniquement, ce n'est pas une certitude) être en danger ? Non, est ma réponse. La réalité nous confronte pourtant à des décideurs qui pensent que c'est mieux, qu'il faut faire des choix alors que se donner les moyens de ne pas choisir est certes plus compliqué, mais aussi plus moral.

Aëlig, lui, a sa réponse : il désobéit pour la première fois à son père et part à la recherche de son amie. Il croisera sur sa route quelqu'un qui l'aidera, et qui ne correspond pas tout à fait aux normes de l'univers du conte, ni tout à fait aux normes, d'ailleurs. Cette quête le mènera fort loin de son univers habituel, mais qu'à cela ne tienne, il reste déterminé.

En route pour une deuxième aventure !

Hugo est enfant unique, et ça lui plaît. Il aime sa vie comme elle est, et trouve qu'il est un enfant parfait, avec des parents géniaux.



Ca, c'était jusqu'à ce que ses parents lui annoncent que quelque chose de nouveau arrive dans sa vie: une petite soeur, adoptée. Pour Hugo, tout vole en éclat. Il n'est pas question qu'il accepte que ses parents une soeur importée, noire par-dessus le marché.



Pendant le séjour de ses parents en Ethiopie, pays d'origine de cette enfant, Hugo vit chez sa grand-mère. Parfois complètement loufoque et décalée, elle voit et entend pourtant beaucoup certaines choses que d'autres. Et ce que cette grand-mère, c'est que Hugo est perdu.



A elle de le mettre sur la voie pour trouver son équilibre dans cette future nouvelle famille à 4...



J'ai trouvé ce livre vraiment touchant!! Hugo, enfant unique gâté, doit faire une place à une nouvelle venue, lui qui n'a jamais connu le partage de quoi que ce soit. C'est nouveau, ça lui fait peur, et il refuse l'idée en bloc. Au-delà de l'histoire, c'est, je pense, le parcours des enfants dont les parents adoptent.



A leur niveau, il faut arriver à comprendre les raisons qui ont poussé les adultes a aller chercher volontairement d'autres enfants que ceux qu'ils ont déjà. Et je suis persuadée que ce n'est pas toujours très évident. Ce roman retrace en tout cas parfaitement bien le parcours d'acclimatation à cette idée, que peut traverser un enfant dans cette situation.



C'est, pour un livre jeunesse, un grand défi que de pouvoir trouver les mots et les réactions justes. Pouvoir permettre à un enfant de se glisser dans la peau de Hugo. Et là, franchement, l'auteur y a réussi parfaitement.



J'ai vraiment été ravie de découvrir ce petit livre.
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Papa est libraire. Il adore les livres. Il les dévore. C’est un ogre. Il lit toute la journée et parfois même la nuit. C’est une maladie incurable mais ça n’a pas l’air d’inquiéter notre médecin de famille. (p.7)



Odilon est un petit garçon dont le papa est libraire, mais lui, n’aime pas lire. Cet été, il aide son père à la librairie, pour repérer les voleurs de livres, mais Odilon les laisse faire, trop heureux de voir les livres débarrasser le plancher. Un jour un homme étrange entre dans la librairie, glisse une paille dans un petit livre et aspire….



Entre revisitation du mythe du vampire et prise à la lettre des expressions sur la lecture (dévorer un livre), l’auteur de ce petit livre (premier tome d’une série d’aventures) offre une histoire originale, un peu fantastique, dans le monde des livres. Paradoxalement la lecture est présentée à la fois comme une maladie et une malédiction, mais c’est pour mieux en faire ressortir toute la magie qu’elle procure.



Ce petit roman convient très bien aux jeunes lecteurs à partir de 7 ans, une bonne façon d’instiller l’envie de lire dans les veines de nos loulous ! Pour les plus grands (les parents qui sont contaminés!), on peut regretter une intrigue un peu trop rapide, mais le charme agit, et l’envie de connaître la suite des aventures d’Odilon est très présente.
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Découverte de la série "Le buveur d'encre", que je commence avec le tome 3 , mais ça n'a pas gêné ma compréhension.



Dans cet épisode on retrouve les personnes récurrents de la série : Draculivre, sa nièce Carmilla et Odilon. Draculivre doit déménager et vite trouver à se reloger sinon la jolie Carmilla qui fait battre le cœur de notre narrateur devra repartir chez ses parents...



J'ai beaucoup aimé les clins d’œils aux personnages emblématiques de la littérature classique et les buveurs de sang qui deviennent d'avides buveurs d'encre, dévorant tous les livres qu'ils trouvent. Et Odilon, le sceptique converti au plaisir de lire. Le tout conté sur un ton à la fois poétique et espiègle comme les bons auteurs jeunesse savent le faire.



Un joli hommage à la lecture, dont je partage un extrait pour conclure cette chronique :



" J'aspire les histoires phrase après phrase comme un goulu. C'est délicieux ! Quand elles se glissent dans ma bouche, elles me chatouillent le bout de la langue. Je sens le goût de toutes leurs aventures. Et tant pis si les pages deviennent blanches après avoir été bues!

Tantôt, je suis un Peau-Rouge en guerre contre les longs-couteaux. Tantôt, homme des cavernes, je lutte contre de redoutables fauves aux dents de sabre. Draculivre a vraiment bouleversé mon existence..."

Sur la terre d’Organ, la bataille entre dragons et humains fait rage depuis des siècles. Léna et Ervaël sont deux enfants de Céneri-el-Gerei, un village situé au sud du royaume. Si Léna a tout du garçon manqué, Ervaël est au contraire un gamin rêveur qui adore la poésie et déteste la bagarre. Tout les oppose, finalement, puisque la jeune fille fait partie du clan des chasseurs de dragons alors que lui est fasciné par ces créatures extraordinaires.



Un jour, alors qu’il se promène près du marais interdit, Ervaël tombe sur un œuf. Ne sachant ce qu’il renferme, il le ramène chez lui et le cache au fond d’une étable. Le lendemain, il trouve la coquille en morceaux et se lance à la recherche du mystérieux animal venant d’éclore…



Ils sont rares les petits romans ayant pour thème les dragons. Souvent, on passe de l’album au pavé et l’entre-deux est difficile à trouver. Un lecteur débutant qui veut s’affranchir du livre d’images et qui ne peut pas pour autant se plonger dans Eragon trouvera avec L’enfant-dragon un support idéal. Ce n’est pas non plus une grande première, des séries comme Les Dragons de Nalsara ou L’elfe au dragon présentaient déjà le même profil. La nouveauté c’est qu’ici le livre s’adresse réellement aux enfants dès 7 ans alors que les deux exemples ci-dessus s’adressent davantage aux plus grands.



A peine 60 pages avec beaucoup d’illustrations, de très courts chapitres très rythmés se finissant à chaque fois par un cliffhanger, la recette est simple mais efficace. Eric Sanvoisin prend le temps de poser quelques jolies descriptions entre de nombreux dialogues. Son univers de Fantasy est riche et pensé dans les moindres détails



C’est un fait, il n’y a là rien d’original en terme de scénario. Ce premier tome d’exposition sert juste à poser les bases d’une aventure au long cours. Pour autant, cet enfant-dragon encore balbutiant mérite que l’on s’attarde sur son cas avec la plus grande attention.
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Un petit roman fantastique pour les 7-10 ans acheté pour le CDI du collège dans sa version pour jeunes lecteurs dyslexiques et qui permet aux élèves en difficulté de lecture (mais aussi les élèves nouvellement arrivés en France comme ceux intégrés en classe ULIS) d’avoir la possibilité de se lancer dans la lecture intégrale d’un roman, jolie victoire pour ces enfants souvent mis en échec malgré leur bonne volonté. Ce titre s’adapte plutôt bien même à un public de jeunes collégiens car simple dans son écriture, il n’en est pas pour autant bêtifiant pour de jeunes adolescents. Il met en scène Odilon dont le père est libraire. Le jeune garçon réfractaire à la passion dévorante de son père pour la lecture, passe son temps dans la librairie à traquer les pickpockets, tout à son plaisir de voir dérober ces objets de supplice pour lui. Or, aux détours d’un rayonnage, Odilon découvre les manigances d’un étrange personnage au teint blafard qui semble consommer les livres d’une bien étrange façon. Malin et audacieux, Odilon se décide à découvrir ce que cache ce drôle de client. Un roman qui aborde d’une jolie façon la thématique du plaisir de la lecture sans être pour un sou donneur de leçon. Le petit côté mystérieux intrigue le lecteur et donne envie de percer à jour le secret de ce vampire pour le moins original. De jolies illustrations et une mise en page parfaite pour ne pas rebuter les plus réfractaires, le grand plus : un récit chronologique et qui tient la route.

Lorsque le père de Louise quitte le domicile conjugal, il laisse la jeune de fille de seize ans et son jeune frère face à la maladie invalidante et progressive de sa mère, la sclérose en plaque.



Face aux nombreuses nouvelles responsabilités qui lui incombent, Louise fait table rase de son environnement afin de mieux remplir sa mission. Cela l'éloigne de ses proches, à l'exception de Maya.



Sa relation avec Julien sombre tout comme ses notes scolaires, mais elle fait face et découvre même de nouveaux amis. Jusqu'au jour où...



Un roman bien écrit qui nous permet de vivre la mission impossible que s'est fixée Louise. Le personnage de son petit frère de huit ans est aussi juste et émouvant. Mais c'est le portrait des parents qui reste le plus en mémoire.



Un beau roman, qui insère de la poésie grâce à la passion de l'adolescente pour les mots, sur la trop grande responsabilité que l'on laisse aux jeunes.



A découvrir !


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Ah, Odilon ! Il paraît que tu n'aimes pas la lecture! N'as-tu pas honte, toi le fils d'un libraire ?





Il paraît même que le papier ne te résiste pas ; est-ce vrai que tu aimes bien entendre le bruit d'une feuille en train de se déchirer, et que tu trouves ça beau comme un morceau de musique ?





Chenapan !





Je comprends que tu sois resté coi devant le spectacle de cet étrange individu qui "boit les livres" !

Mais il a davantage qu'une paille dans son sac, ce curieux personnage!



Tu vas apprendre à mieux le connaître... ton aversion pour les livres risque fort d'en prendre un coup !

Les parents de Yoann ont divorcé, Yoann a maintenant quatre maisons, chez maman, chez papa, chez les parents de maman et chez les parents de papa. Chacun lui apporte des richesses dont il remplit ses poches pour grandir…



Eric Sanvoisin est bibliothécaire à Saint-Brieuc et il est l’auteur de 140 romans chez différents éditeurs dont la série à succès, Le Buveur d’encre avec 19 romans chez Nathan mais aussi L’enfant dragon chez Auzou, L’île aux dragons et le Maître des licornes.



Un texte charmant dialogue avec les délicates illustrations de Nadège Baumann pour parler des liens construits avec les parents au travers des activités quotidiennes.

Un lapin chic,

Habillé de rayures et de petits pois,

Rencontre une carotte,

Et en tombe amoureux.



La carotte,

Après être tombée dans les pommes,

Se met à courir plus vite qu'un lièvre.



Le lapin se fait retirer les dents,

La carotte répond oui à sa demande,

Le renard veut les croquer,

Mais ils arrivent à se sauver.



Le ver et l'araignée,

Qui nous ont conté cette histoire,

Sont bien déçus lorsque le mot FIN est apparu.

Ils auraient bien voulu,

Savoir à quoi ressembleront leurs enfants.



Ouvrez donc les paris,

Carotte à grandes oreilles ?

Ou lapin à grandes fanes ?

🐇🥕

Ce conte noir commence par la mort du prince, le jour même de son mariage, par une balle égarée.



Sa fiancée conclut alors un pacte avec un étrange sorcier retiré du monde. En échange de la résurrection de son bien aimé, elle accepte de ne plus le revoir qu'une dernière semaine, avant de disparaître et de rester à jamais cloîtrée dans le château sombre du magicien.



Mais face aux questions de son amant, elle lui avoue le marché qu'elle a signé...



J'ai beaucoup aimé que le prince soit décrit comme un rêveur et un faible au début de l'histoire. Ainsi que le parti pris de l'auteur de réécrire à sa façon les attendus du conte avec dès l'ouverture le joli "Tout a commencé par la fin".



L'écriture est ciselée et l'histoire très bien ficelée. Elle contient en son cœur la force de l'amour et interroge ce qu'on est capable de faire pour l'autre.



L'atmosphère sombre du texte est accompagnée par la tranche noire du livre et par les profondes illustrations en dégradé de noir.



Et puis il y a l'intrigue qui réussit à être riche et dense tout en gardant un fil clair qui accompagne le lecteur.



Quel est le stratagème du magicien d'Os ? La princesse peut-elle s'en sortir ?



À lire !
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Petit livre de 6 chapitres, où l'on retrouve un vampire qui préfère désormais le goût de l'encre sur les pages des livres, que celui du sang auquel il est devenu allergique.

Il croise la route d'un enfant de libraire qui n'aime pas lire mais qui est fort curieux, Odilon.

Son père l'oblige même à lire de nombreux livres ! Odilon va prendre goût à la lecture, mais de quelle manière ? À vous de le découvrir en lisant ce petit roman.

Recueil de nouvelles engagées et sensibles.



La première, ma préférée, évoque la capacité des animaux à se sacrifier pour leur maître. Il dénonce en même temps le danger provoqué par l’activité humaine et la difficulté pour les politiques de s’engager avant la survenue de drame.



Deux autres histoires montrent le désir des enfants en fauteuil roulant de vivre la même vie que leur camarade et notamment l’envie de faire du sport et de dépasser un moment leurs limites.



Une seule a comme personnage principal un adulte qui a perdu à la fois son emploi, sa femme et son fils. Obligé d’accepter un emploi de quelques jours comme père noël, il ne peut le recevoir. Mais parfois le hasard fait bien les choses…



Enfin, le dernier récit évoque plus fortement la force de l’engagement, et des formes variées qu’il peut prendre.



Un bon livre, avec un lecteur qui retient souvent son souffle avant de garder sur son visage un sourire bienveillant et plein d’espoir.



A découvrir !


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L’homme de la grue est un roman à deux voix : celle d’un homme terriblement malheureux de ne plus voir son enfant et celle de sa fille Camille qui souffre depuis la séparation de ses parents.

Dans un acte de colère et de désespoir il grimpe dans une grue de chantier, déploie une banderole et décrète qu’il ne descendra que quand il aura la certitude de revoir son enfant.

Inspiré d’un fait divers, cette histoire pose le problème des parents séparés de leur enfant par des centaines de kilomètres, de la justice qui n’est pas toujours impartiale dans les affaires de divorce et surtout des conséquences sur les enfants.

Ce livre a été écrit dans le cadre du feuilleton des Incorruptibles, un partenariat entre l’auteur Eric Sanvoisin et plusieurs classes de 5e et 4e. C’est surement pour cette raison que cette histoire pourtant assez tragique est traitée de manière simple et pleine de sincérité.

Une histoire touchante et prenante. Un roman à découvrir !!

Merci à Babelio et aux éditions Slalom pour cette jolie découverte.

Un bon premier tome d'introduction pour une initiation à la fantasy des plus jeunes (dès 7 ans).

Une future aventure qui paraît prometteuse au vu des événements de ce tome 1. J'ai beaucoup aimé l'introduction aux allures de légende qui nous explique "comment tout a commencé"... Une jolie trouvaille.

En revanche j'ai été très surprise (ce n'est pas négatif), je m'attendais à l'aventure de deux amis, une fille et un garçon (ceux de la couverture) mais en réalité il n'en est rien. Léna est une vraie peste! Elle est horripilante. Mais même si pour l'instant elle est l'ennemi d'Ervaël, je n'en doute pas, leur périple les mènera très certainement à une belle amitié (Je l'espère).

J'ai également apprécié le graphisme très coloré qui donne du pep's à l'ouvrage.

Une histoire qui ravira les enfants en quête d'aventure et d'imaginaire, qu'ils soient filles ou garçons. Il s'agit là d'une "vraie" série, à savoir, les tomes se suivent réellement. "L'enfant-dragon" est une trilogie. Pour celles et ceux qui souhaitent poursuivre l'aventure il existe également deux autres trilogies qui se suivent "L'île aux dragons" et "La colère des dragons". L'aventure se prolonge pour la joie des plus jeunes! Je recommande.