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René Rémond (Préfacier, etc.)
EAN : 9782070352364
182 pages
Gallimard (31/03/1971)
3.62/5   12 notes
Résumé :
résumé du livre

Le chef de file de la SFIO résume dans cet ouvrage sa pensée politique et recontextualise les choix entrepris tout au long de sa carrière politique, au parti comme au gouvernement. L'ouvrage paraît en 1945, soit quelques mois après la libération de Blum du camp nazi de Buchenwald...
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Confession émouvante qui nous parle d'un temps où ceux qui nous gouvernaient n'étaient pas misérables outres que nous connaissons maintenant gonflées de leur seul ego! Carburant à leur. Ambitions et dont le programme politique se limite à leur carrière.
Sublime et déprimant comme Macron célébrant le front populaire!
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lu en 2018
Un peu difficile à comprendre pour moi…
Ecrit en 1941, le livre analyse la défaite française et propose une république d'avenir. Visionnaire sur l'avenir de l'Europe, lucide sur l'ambition politique de l'URSS que l'Europe devra intégrer dans le processus de paix, sur le démantèlement de l'Allemagne après Hitler. il est parfois angélique sur le patriotisme et l'humanisme de la société, la fin du régime « bourgeois » en France qui n'a pas su se renouveler car trop conservatiste.
Sa conclusion : "pas de démocratie politique sans démocratie sociale".
Lien : https://www.babelio.com/conf..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
L'homme a deux âmes différentes, l'une pour chanter et chercher, l'autre pour agir; l'une pour sentir la beauté et comprendre la vérité, l'autre pour sentir la fraternité et comprendre la justice. Quiconque envisage cette perspective se sent animé un invincible espoir. Que l'homme contemple le but, qu'il se fie à son destin, qu'il ne craigne pas d'user sa force. Quand L'homme se trouble et se décourage, il n'a qu'à penser à l'Humanité.
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L’œuvre juste et nécessaire s’accomplira. Si jamais les misères et les vilénies du temps présent jetaient le trouble dans nos cœurs, eh bien, projetons nos regards au-delà de notre moment circonscrit de la durée vers le passé et l’avenir ; étendons la vue au-delà de notre canton étroit de l’espace vers le tout harmonieux de l’univers. Il ne s’agit pas d’oublier la tâche immédiate et de nous en divertir par de vaines contemplations. Nous ne sommes pas des rêveurs, nous n’avons pas les moyens de rêver ; mais le moment présent passera, les dictatures campées sur l’Europe passeront, les misères et les vilénies passeront, et il existe pourtant dans le monde des idées éternelles ; il existe une destinée humaine liée elle-même aux lois universelles, et dans lesquelles nous devons inscrire notre destin d’un jour. Nous travaillons dans le présent, non pour le présent. Combien de fois, dans les réunions populaires, ai-je répété et commenté les paroles de Nietzsche : « Que l’avenir et les plus lointaines choses soient la règle de tous tes jours présents. Ce n’est pas l’amour du prochain, c’est l’amour du plus lointain que je te conseille ». Pourquoi la race humaine, pourquoi la nation française se monteraient-elles indignes dans l’avenir de ce qu’elles ont accompli dans le passé ? La race humaine a créé la sagesse, la science et l’art, pourquoi serait-elle impuissante à créer la justice, la fraternité et la paix ?
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Une formation politique qui recule devant les risques de l'action doit aussi pour les mêmes raisons reculer devant l'emploi de la jeunesse. Une politique timorée pusillanime n'a foi que dans l'expérience, et l'expérience a presque toujours quelque chose de sénile.
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L’humanité est-elle condamnée à retourner vers la barbarie pour échapper à la décrépitude ? N’y a-t-il pas en elle d’autres forces que la brutalité, d’autre énergie que la férocité primitive ? Qui donc accepterait pour elle cette opinion impie ? Le problème de la civilisation, tel qu’il se pose depuis que l’humanité a pris connaissance d’elle-même, est précisément de substituer aux énergies animales des forces disciplinées, harmonieuses, spiritualisées, de transformer les fanatismes et les idolâtries sauvages en certitudes fondées sur la raison, en convictions fondées sur les exigences de la conscience personnelle. Le progrès humain consiste à préserver et même à développer l’énergie vitale, mais en l’appliquant à des fins qui apportent une satisfaction de plus en plus complète aux « impératifs » de la raison et de la conscience personnelle, et, par conséquent, à ces idéaux collectifs qu’on appelle la liberté, la fraternité, la justice. Qu’on parle de civilisation chrétienne, d’humanisme gréco-latin ou de « matérialisme historique », on ne désigne pas autre chose que cette évolution qui est la loi même de l’humanité.
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On ne restaurera pas l'ancienne France. On doit honorer les morts, on peut s'inspirer de leur exemple; on ne les ressuscite pas. Une tradition peut se prolonger dans son esprit, mais personne ne parviendra jamais à couler la réalité présente dans ses formes abolies. Pour reprendre une image de Jaurès, on peut entretenir le flamme on n'en ranimera pas la cendre.
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