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EAN : 9782490155705
192 pages
Éditions Emmanuelle Collas (05/05/2023)
3.79/5   14 notes
Résumé :
Cuba Spleen ou comment grandir en dictature.

William Navarrete, comme tous les Cubains, aurait pu vivre dans l’un des lieux les plus beaux de la planète. Pourtant, son enfance et son adolescence ont été marquées par le pouvoir omniprésent d’un seul homme, Fidel Castro. À partir de cette expérience intime, William Navarrete tire une analyse de la dictature cubaine. Alliant la verve du conteur à la virulence du critique, il nous livre avec Cuba Spleen u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Cuba Spleen, ce titre du livre de William Navarette m'a attiré et je l'ai lu parce que je fais partie de ces gens que l'auteur stigmatise : les nostalgiques qui se laissent prendre par le romantisme de la Révolution cubaine, Fidel Castro, le Che…
Or, l'auteur présente un véritable pamphlet, pas drôle du tout comme il est noté dans certaines présentations. La quatrième de couverture parle d'ironie et c'est plus juste.
William Navarette est né à Cuba en 1968, sous la dictature de Fidel Castro. Cinquante-quatre ans après, il nous fait part de son spleen pour son île natale, cette mélancolie teintée de cafard devant ce que Cuba n'a cessé d'être sous la férule des castristes. Il a vécu là-bas jusqu'à l'âge de 23 ans, réussissant à partir grâce à un subterfuge basé sur ses études en histoire de l'art avec une description détaillée de notre Musée du Louvre.
Beaucoup, comme lui, ont réussi à fuir. Beaucoup se sont considérablement enrichi en Floride et alimentent la haine envers la mainmise des castristes sur une île qui pourrait être un paradis mais qui bloque au maximum ses ressortissants voulant tout simplement voyager s'ils en ont les moyens.
Alors, à base d'exemples concrets basés sur son expérience du pays, William Navarrete, Français aujourd'hui, ne trouve aucune circonstance atténuante, aucune excuse aux frères Castro qui n'hésitaient pas à supprimer ceux qui pouvaient leur faire de l'ombre, même leurs camarades de combat.
L'auteur raconte son enfance, sa scolarité. Ce vécu est le plus intéressant car il n'a pas aimé du tout cette école à la campagne obligeant, professeurs et élèves, dès 11 ans, à aller travailler dans les champs durant quarante-cinq jours, chaque année. Quant à l'uniforme pour les élèves, s'il n'a jamais été remis en cause à Cuba, il se profile chez nous…
Petit à petit, il décortique le flicage, la surveillance incessante de tous par tous, mise en place par le pouvoir. Les faits, cités avec précision, ne pourraient pas toujours choquer si la classe dirigeante ne s'appropriait les meilleurs logements, les meilleures distractions, les meilleures carrières, tout en se dispensant des corvées désagréables imposées au peuple.
Cette plongée dans la vie quotidienne des Cubains est, bien sûr, complétée par le déroulé de la vie politique calquée sur un idéal communiste qui a prouvé depuis sa désastreuse illusion. Un moment, j'ai cru que Che Guevara, le Che, serait épargné mais, en une page, son sort est réglé. J'avoue que sa propension à faire exécuter les opposants alors qu'il était au plus haut sommet de l'État, m'a toujours choqué.
Bien sûr, l'auteur ne peut masquer la gratuité de l'éducation jusqu'aux études supérieures mais, lorsqu'il évoque le nombre impressionnant de médecins formés à Cuba, il faut qu'il déprécie, qu'il rabaisse cela alors, qu'en France, nous aimerions bien ne pas être en pénurie de personnel médical. Je me souviens aussi de tous ces médecins cubains débarquant en Italie pour soigner les malades atteints par le Covid 19. C'était sûrement de la propagande…
William Navarrete rappelle la vie à La Havane sous Batista, dictateur comme Fidel Castro. Son prédécesseur se réfugie en République dominicaine, dans une autre dictature, celle de Trujillo. Cela me fait penser au livre de Catherine Bardon : Flor de Oro, la fille de ce dernier. de même, l'allusion aux Ballet russe du colonel Basil me rappelle que ce corps de danse était l'oeuvre de René Blum, comme le raconte très bien Aurélien Cressely dans Par-delà l'oubli.
Caustique jusqu'au bout, William Navarrete, de nationalité française maintenant, militant actif anti-dictature cubaine, souligne la désunion des exilés, incapables de s'unir pour ramener une vraie liberté à Cuba. La cause de cette désunion serait les infiltrés !
Pour parler de Cuba, une île que j'ai pu découvrir trop brièvement, je préfère de loin lire Leonardo Padura qui, dans un autre registre, n'épargne pas les critiques, sait bien mettre en évidence tout ce qui ne va pas mais a toujours refusé de s'exiler.
Malgré tout, je suis content d'avoir pu éclairer ma lanterne en lisant des avis contradictoires, apprendre les dessous de certains faits historiques souvent présentés de manière partiale et je remercie Babelio et les éditions Emmanuelle Collas, en espérant que, très rapidement, le sort des Cubains s'améliore, que l'embargo obstiné des États-Unis cesse. Lorsque William Navarrete pourra revenir à Cuba sans crainte, ce sera une bonne nouvelle et il faudrait que cela advienne le plus tôt possible.
Comme partout dans le monde, les riches veulent devenir toujours plus riches et l'ensemble de la population s'appauvrit et souffre énormément. C'est le fruit du capitalisme et, hélas, le communisme n'a pas fait mieux, souvent pire.

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Cuba spleen est le témoignage d'un écrivain franco-cubain qui a vécu son enfance au coeur du régime castriste de Cuba.
J'ai voulu lire ce livre comme pour compléter une expérience personnelle vécue lors de mes 23 ans, âge auquel l'auteur à quitté l'île, âge auquel j'y ai mis les pieds.
J'étais alors jeune enseignant, ayant fraichement été reçu au concours de l'enseignement, et alors stagiaire en attente de titularisation dans un petit collège des Ardennes. L'IUFM (c'était son nom à l'époque) proposait à ses étudiants de faire un stage de découverte du milieu éducatif dans un pays étranger : Cuba. C'est en m'inscrivant à cette aventure, que je me suis retrouvé quelques mois plus tard, non en tant que touriste, mais bien en tant qu'étudiant français, plongé au coeur de l'université cubaine de Pinar del Rio avec quelques-uns de mes collègues français. Je suis alors un petit jeune naïf qui ne connais pas vraiment la situation à Cuba (l'histoire-géo n'étant pas mon fort) et qui sait à peine que ce pays est considéré comme une dictature.

Je fais la découverte d'un peuple d'une beauté incroyable, par son métissage, sa chaleur humaine, son accueil… Je n'ai pas vraiment ressenti le poids d'une dictature. J'ai même plutôt eu le sentiment d'un peuple fier et heureux, éloigné de nos matérialismes occidentaux (et je ne peux m'empêcher de penser qu'il aurait peut-être était différent sous un autre régime).
Mais cela doit être relativisé : je ne parlais pas un mot d'espagnol ( j'avais un traducteur pour m'accompagner) et je n'y suis resté que quelques jours.
Seul moment, où j'ai compris qu'il y avait peut-être de la censure dans l'air, c'est lorsqu'avec mes collègues, nous avons eu un entretien avec la directrice d'une école de Pinar del Rio et que je leur ai naïvement demandé « comment faites-vous pour que les élèves soient aussi sages et disciplinés ? » (ayant en tête l'image de nos gosses européens remuards). J'ai vu un regard gêné entre mon traducteur et la directrice qui finit par répondre en espagnol et on me traduit mais ça ne répond absolument pas à la question posée. Ne me rendant pas compte de mon insolence, je persévère en reposant la question différemment… et on me répond encore à côté. Je ne comprends pas pourquoi ils ne comprennent pas ma question. Je n'insiste pas... (C'est que j'aurais pu finir en cabane sans comprendre pourquoi ! Ce sont mes collègues qui m'ont dit, plus tard, qu'ils devaient avoir compris la question mais qu'ils ne pouvaient pas répondre).
Je ne vais pas développer tous mes souvenirs de ce passage de ma vie, je suis là pour faire une critique, mais c'est teinté de ces souvenirs, que je décide de lire cet ouvrage pour mieux comprendre l'envers du décor et découvrir ce que je n'ai pas vu à l'époque…cette contradiction entre ce que j'ai vu et ce qu'on en dit.




William Navarrete, comme il le déclare lui-même dans l'ouvrage, est un enfant de la bourgeoisie cubaine. Dés le départ, il est issu d'une famille qui représente l'ennemi des révolutionnaires cubains. Il fait partie de ceux qui ont le plus perdu avec l'arrivée du communisme au pouvoir. Il est donc tout à fait logique, en ayant reçu cette éducation (sa mère lui a appris très tôt l'état de dictature) et en ayant fui Cuba, qu'il en garde le pire souvenir qui soit.
Le livre propose donc le témoignage (forcément subjectif) d'une personne qui l'a vu de l'intérieur. Il est forcément différent de celui qui l'aurait vu de l'extérieur. Toute objectivité est impossible sur le sujet et il n'y a pas lieu de juger le point de vue d'une personne qui a vécu à Cuba pendant 23 ans et de chercher à le contester.
Pourtant, je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir que le témoignage était à charge et que certains propos me paraissaient discutables. Qu'il s'agisse de la relecture des événements comme des intentions délibérées de Castro (l'appauvrissement de sa population) ou la minimisation d'autres facteurs (comme l'embargo américain) dans le maintien de la situation.



Après avoir expliqué que Cuba a connu des heures somptueuses où la démocratie semblait plus avancée qu'ailleurs au début du XXe siècle. L'auteur explique les alternances avec des dictateurs (Machado, Batista puis Castro). William Navarrete décrit des situations vécues dans son enfance dans un Cuba sous l'emprise de Castro et ses sbires (ceux qu'il n'élimine pas). Les chapitres, voire les paragraphes se suivent mais on passe parfois du coq à l'âne et je n'ai pas compris certains passages, voire certaines contradictions. La lecture est restée relativement facile et fluide. Les anecdotes permettent de mieux ressentir les évènements décrits.


J'ai déduit de ma lecture que Castro était peut-être plus un opportuniste qu'un communiste. Il me semble que définir la situation de Cuba est une chose complexe. L'auteur, de par la nature même de son écrit, un témoignage, et de son vécu, ne peut avoir le recul nécessaire, pour y parvenir pleinement. C'est bien compréhensible ! Il n'en reste pas moins que la complexité de vivre sa jeunesse sous un tel régime est bien comprise à la lecture de ce livre.




Quand on quitte un extrême, on a tendance à se précipiter dans les bras ouverts de son extrême opposé. du communisme au capitalisme. Sommes nous tous condamnés à choisir entre l'aliénation forcée et l'aliénation choisie ? Il me semble toujours trop simpliste de faire un amalgame entre la dictature (que ce soit celle de l'URSS ou celle de Cuba) et le communisme. le second n'est pas la raison mais l'excuse de la première. On associe le communisme à la dictature et le capitalisme à la démocratie. Pourtant, tout pouvoir à la tête d'un état a tendance à s'arranger avec la vérité pour essayer d'y rester, y compris en démocratie même si c'est dans une moindre mesure. Il n'y a pas de frontière entre dictature et démocratie: tout n'est qu'une question de degrés.
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⛵️Chronique⛵️

Quand on naît sous un ciel pesant,
Que la nuit attriste les esprits
Et fomente des jours noirs
Toute croissance se fait bien difficile
Tout horizon se forme mal troublé
L'esperanza n'est alors qu'une terre
Incertaine, vague et sans bornes
À quoi ressemble un printemps en fleurs
Sous un couvercle opaque
L'humeur spleen n'aspire qu'à
Déployer des ailes trop longtemps
Retenues, déchirées, emprisonnées
L'humeur spleen est une effusion
Qui cherche coeur ouvert…

Cuba Spleen, c'est cette mélancolie tenace mais c'est aussi, l'espoir d'un changement. En replongeant dans sa mémoire, William Navarette dénonce, à travers des souvenirs personnels, la dictature qui fait rage à Cuba. Grandir dans ce contexte totalitaire et oppresseur, marque indéniablement, une vie, (on le voit bien évidemment dans ce récit intime de l'écrivain), mais il fera dévier de leurs trajectoires, des milliers d'autres vies. Toutes ces fuites, toutes ces morts, toutes ces injustices imprègnent l'Histoire, et pourtant, il semble qu'une certaine opacité, règne encore sur ces terres. Comme si les mots et les douleurs devaient rester tues, devaient encore attendre LE moment propice pour s'exprimer. Comme si le monde n'était pas encore prêt à entendre, à se mobiliser, à pouvoir réagir. Comme si, aussi, un dôme se tenait au-dessus de l'île, empêchant toute entrée(s) ou sortie(s), de quelque nature que ce soit…
Mais William Navarrete choisit de faire ressortir ce mal qui gangrène son pays d'origine, avec ses souvenirs de jeunesse…C'est du spleen qui l'habite et comment en serait-il autrement, puisque ce n'est que sous la dictature qu'il s'est construit, avec ce que ça comporte forcément, de peurs, de rages, et d'espoirs…? Et pourtant, c'est un mal-être qu'il nous faut-enfin-voir de près sous cet éclairage nouveau, car il est nécessaire pour comprendre une souffrance réelle et étouffée sous la surface rebelle et vintage, qui nous est vendue, idéalisée, sur les cartes postales…Et peut-être, que c'est aussi, un avertissement, pour celles et ceux, qui voudront bien le voir…
En bref, un récit édifiant et bouleversant!
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Big brother is watching you…

Évoquer Cuba amène souvent des pensées diverses aux gens : une destination de vacances exotique pour certains, une terre où survit le communisme pour d'autres ou encore une île associée aux noms de Castro ou du Che.

Pourtant, nous ignorons, tous, ce que cela représente de vivre à Cuba.

D'être sous surveillance constante. de devoir accomplir des travaux agricoles obligatoires l'été pendant sa scolarité, sauf si on est l'enfant d'une personne haut placée. Car oui, le communisme, l'égalité de tous, n'est qu'une façade, les privilèges sont toujours bien ancrés.

Il faut aussi savoir se taire dès son plus jeune âge pour que les conséquences ne soient pas fâcheuses pour sa famille. Il faut aussi avoir un pedigree révolutionnaire immaculé pour accéder à l'université.

Et oubliez la corne d'abondance. L'embargo imposé par les Etats-Unis étant une excellente excuse pour masquer la corruption, et les manquements du régime engendrant des pénuries pour le commun des camarades.

William Navarrete est né à Cuba en 1968 et a réussi à s'exiler en France en 1991.

Il a cette chance de n'avoir plus aucun proche sur l'île et donc, de pouvoir s'exprimer sans craindre des mesures de rétorsion à leur encontre.

L'idée de ce livre lui est venu lors qu'à l'occasion de la pandémie du Covid, il entendait des gens déclarer que la France se transformait en dictature.

Il a donc pris la plume pour raconter ce qu'est véritablement la dictature.

Pour enlever le glamour dont est auréolé le Che ou la complaisance dont a bénéficié Castro et les siens, même au plus haut sommet de l'état français.

Ce livre est bienvenu, nécessaire et bien écrit. Je l'ai dévoré de bout en bout et constitue une belle découverte.
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L'auteur est né à Cuba et y a vécu jusqu'à ses 23 ans. Une enfance et une adolescence rythmées par l'omniprésence d'un homme : Fidel Castro.
Fidel le libérateur succédant au dictateur Batista.
Fidel le père de la Patrie et son rêve d'homogénéité des foules.
Fidel le menteur, avide de propagande et censure en tous genres.

William Navarrete livre un récit acide de ses jeunes années. Il porte un regard acéré sur ses souvenirs. Il les partage avec le lecteur : depuis le patriotisme exacerbé des rangs d'école à l'impossibilité d'accéder aux loisirs capitalistes (le shopping, les boîtes de nuit...), en passant par la peur permanente de la délation même infondée.
Ces souvenirs se mêlent à des événements historiques connus et révélateurs d'une dictature puissante comme les Comités de défense de la révolution, exemples parfaits d'embrigadement de la population. A soulever l'incroyable opération Peter Pan au début des années 1960 où, sur le fondement d'une rumeur, des familles d'opposants castristes ont envoyé leurs enfants (14 000 en tout) aux États-Unis pour les sauver d'un éventuel enlèvement par le gouvernement.

L'auteur dresse un tableau noir et documente chaque aspect d'une dictature : la censure, la peur, la propagande, la violence, la désinformation... Il en profite pour briser des préjugés en faisant tomber la figure romanesque du Che.
Et il éveille nos consciences. A une époque où les restrictions de libertés se multiplient dans le Monde, il porte un regard critique sur l'utilisation du mot "dictature", parfois banalisé selon lui mais en appelle aussi au bon sens et à la vigilance de chacun de nous.

J'ai été conquise et ai dévoré ce roman qui m'a fait passer par de nombreuses émotions : la sideration, la colère, l'empathie...
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critiques presse (1)
LeFigaro
26 juin 2023
Mêlant souvenirs et histoire, l’auteur franco-cubain évoque sa jeunesse sous Castro.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Certes, l’éducation était gratuite, le déjeuner et le goûter pour les demi-pensionnaires du primaire aussi. On ne payait pas non plus nos livres ni les soins médicaux. Nous avions un uniforme obligatoire qui changeait de couleur suivant le niveau d’études. Il nous arrivait même d’avoir quelques enseignants qui avaient déjà exercé leur métier avant la Révolution, ce qui les rendait plus objectifs et plus ouverts que d’autres.
(page 36)
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L’uniformité rêvée par la dictature se révélait être un échec. Car ces univers culturels irréconciliables étaient hérités de 373 années d’une société esclavagiste qui avait duré de 1513 à 1886 ainsi que des gouvernements républicains corrompus successifs. On ne risquait pas de pouvoir entrer dans le même moule.
(page 14)
Commenter  J’apprécie          310
C’était précisément le Che que les jeunes Cubains ayant quitté l’île détestaient le plus ! D’abord parce qu’il était d’un extrémisme sans borne, mais aussi parce que, à nos yeux, il n’était qu’un médecin raté devenu mercenaire, prêt à s’engager dans n’importe quelle aventure pour canaliser sa mégalomanie et sa haine des riches.
(page 160)
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Le monde a fini par accepter l’anomalie cubaine comme quelque chose d’unique, mais en même temps de normal, contre laquelle on ne peut rien faire. N’étant pas un pays qui puisse offrir de grandes ressources naturelles, son importance est sous-estimée au point de croire que ce régime militaire ne constitue pas un danger pour la sécurité internationale.
(page 178)
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En fait, c’est toujours le cercle intime des castristes qui contrôle tout et gouverne avec le soutien des généraux et grâce à un soutien parfaitement verrouillé contre lequel le peuple ne peut rien faire.
(page 11)
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Videos de William Navarrete (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de William Navarrete
"Des livres gourmands qui vous plongent dans l'histoire populaire de la tradition culinaire française ! de l'humour, de l'histoire... Pour les gourmets et amoureux d'histoire ! de purs moments de bonheur !" - Gérard Collard.
- Une histoire populaire des bistrots, de Laurent Bihl chez Nouveau Monde. https://www.lagriffenoire.com/une-histoire-populaire-des-bistrots.html
- Histoire du paris gastronomique, de Patrick Rambourg chez Perrin https://www.lagriffenoire.com/histoire-du-paris-gastronomique-du-moyen-age-a-nos-jours.html
- le tour du monde en 80 saveurs, de William Navarrete et Pierre Bignami. https://www.lagriffenoire.com/le-tour-du-monde-en-80-saveurs.html
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