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EAN : 9782743640576
208 pages
Payot et Rivages (16/08/2017)
3.68/5   678 notes
Résumé :
Dans un village des Caraïbes, la légende d’un trésor disparu vient bouleverser l’existence de la famille Otero. À la recherche du butin du capitaine Henry Morgan, dont le navire aurait échoué dans les environs trois cents ans plus tôt, les explorateurs se succèdent. Tous, dont l’ambitieux Severo Bracamonte, vont croiser le chemin de Serena Otero, l’héritière de la plantation de cannes à sucre qui rêve d’autres horizons.
Au fil des ans, tandis que la propriété... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (223) Voir plus Ajouter une critique
3,68

sur 678 notes
Un petit livre par la taille, 190 pages en format poche, deux heures de lectures, pour un dépaysement assuré.
Un premier chapitre qui raconte une histoire extraordinaire sur la mort du capitaine Morgan, un flibustier de la grande époque des gentilshommes de fortune. Raconté dans le plus pur style de la nouvelle.
Nous savons maintenant qu'il y a un trésor quelque part, non loin de cette exploitation agricole d'une île des Caraïbes.
Trois siècles plus tard, l'auteur nous plonge à travers l'histoire de trois générations de ces exploitants, la famille Otero. Surtout les filles.
Serena Otero cherche son propre trésor, l'amour avec un grand A, mais cette recherche sera difficile ; Elle croisera Severo Bracamonte qui recherche l'or et les pierres précieuses de Morgan et qui réussit avec Serena de lancer la plantation de rhum dans la modernité du XXe siècle.
Serena sauvera une jeune enfant des flammes et la nommera Eva Fuego, dont le destin à la fois grandiose et tragique épousera celui de son propre pays et constituera la deuxième moitié du livre, la plus réussie à mon avis !
Quant au trésor ! Et bien, il est là. On le découvre à un moment donné du roman mais il n'est qu'un prétexte.
Miguel Bonnefoy, en vérité, raconte par ce court roman, par cette fable, ce conte, les mirages, les bénédictions et les maléfices qu'un trésor peut apporter au peuple qui le découvre. Cette fable se rapporte à son propre pays le Venezuela et le trésor c'est l'or noir, le pétrole qui apporte bénédiction et malédiction à sa patrie et à son peuple.
Comme c'est un conte, l'auteur va donc à l'essentiel. Pas de description, pas de décor, pas d'explication, pas de message. Juste les personnages qui vivent leur rêves, leurs amours, leurs folies, leurs malédictions dans un lieu que notre imagination construit à coup de mots évocateurs : rhum, canne à sucre, caraïbes, plantation, etc.
Si on recherche une saga familiale, il faut passer son chemin, ce n'est pas ici le propos. C'est en revanche, une très belle fable sur la nature humaine, ses passions et ses tragédies, en quelques tableaux très évocateurs, en peu de mots, cette lecture nous fait quand même réfléchir sur ce que peut-être un véritable trésor pour chacun de nous et sur ce que nous en ferions.
Le style de Miguel Bonnefoy est celui d'un nouvelliste. Il va droit à l'essentiel. Peu de dialogues. C'est rythmé avec des chapitres courts pour un roman court. Et cette brièveté, lié à ce style est une qualité. Pas sûr que j'aurai apprécié une dilatation de ce récit autant que je l'ai aimé dans cette version coup de poing.
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« Le jour se leva sur un navire naufragé, planté sur la cime des arbres, au milieu d'une forêt. C'était un trois-mâts de dix-huit canons, à voiles carrées, dont la poupe s'était enfoncée dans un manguier à plusieurs mètres de hauteur. A tribord, des fruits pendaient entre les cordages. A bâbord, d'épaisses broussailles recouvraient la coque. »

Ce sont les premières phrase, fixant l' image extraordinaire de cette frégate de flibustier perché en pleine mangrove dans les Caraïbes, celle du célèbre pirate britannique, Henry Morgan, avec un trésor à bord. Miguel Bonnefoy convoque l'imaginaire collectif de la piraterie en le croisant avec celui de la forêt, magnifique collusion terre-mer qui surprend et charme d'emblée.

Le premier chapitre introduit de façon très astucieuse la suite du récit. le deuxième chapitre puis les suivants propulsent trois siècles plus tard, dans le village où le bateau pirate est tombé de sa cime, enfouissant son trésor. Les images de ce bateau perché, du vieux pirate agonisant, perdureront dans tous les chapitres, jamais le lecteur n'oublie qu'il y a un trésor, là quelque part, à portée de la famille de planteurs, les Otero qui vit dans ce village.

Derrière la maitrise de la narration, on devine que Miguel Bonnefoy vient de l'univers de la nouvelle. Chaque chapitre est construit comme une nouvelle, avec une chute qui permet d'introduire le chapitre suivant, créant une structure narrative en petites boucles qui se déploient en seulement deux cent pages sur plusieurs décennies. En quelques phrases, il sait dessiner un univers atemporel et universel que l'on n'a plus envie de quitter.

Et puis il y a ces deux personnages féminins absolument superbes : Serena Otero et sa fille Eva Fuego. Serena, on la découvre adolescente, néo-Emma Bovary qui refuse de s'effacer derrière ses ternes parents, qui rêve à d'autres horizons, suffisamment forte pour faire passer des messages à la TSF en espérant que le monde lui réponde et s'ouvre à elle : «  Maria Dolores annonce qu'elle a noyé son coeur dans un tonneau de rhum. Récompense à qui viendra le boire » y dit-elle comme une bouteille à la mer.

Sa fille, Eva Fuego, fait irruption dans la deuxième moitié, apparition quasi magique d'un bébé sauvé des flammes. de sa flamboyante naissance, elle semble porter en elle une malédiction biblique ( référence métaphorique à la découverte destructrice du pétrole au Vénézuela d'où est originaire l'auteur ), enfant sauvage devenant une autocrate redoutée, prospère, vivant dans la démesure.

L'écriture pleine de vie et de sensualité brille dans la description des personnages, entre métaphores subtiles et licences poétiques réussies. Elle parvient à créer des images aussi fortes que celle du bateau pirate échoué en pleine forêt, comme celle de la petite vieille, ancienne propriétaire de la propriété des Otero, qui revient tous les 1er novembre honorer la mémoire de son mari décédée dans une pièce condamnée dont elle a seule l'accès, arrivant ainsi avec un seau vide à remplir de larmes.

Ce roman a un charme fou, entre légende très incarnée et Conte philosophique sur le sens à donner à sa vie, en quête d'un trésor dont il revient à chacun de trouver la définition. Emplie de réalisme magique, il a du souffle et du coeur, le talent de conteur de Miguel Bonnefoy laissant l'imaginaire du lecteur courir au-delà des mots.
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Que vaut tout l'or du monde si le coeur reste sec ? Que vaut l'or du monde quand l'amour se fait géant des mers ?
Sucre noir est un récit d'évasion multi sensoriel bien étrange qui a le mérite de faire réfléchir surtout après en avoir pris plein les yeux et le nez à force d'images gorgées de soleil et d'odeurs aux parfums d'épices et de rhum.

Un court roman qui parvient malgré sa brièveté à retracer la vie de trois générations autour de la famille Otero qui tourne chacun à leur façon tout près d'un trésor enfoui il y a des siècles. Ça commence par le naufrage d'un bateau pirate, l'histoire s'articule ensuite autour de ce trésor que chacun cherchera pour toucher du bout des doigts des trésors bien plus précieux tel que l'amour.

Si j'ai aimé le fleuve d'images abondantes dans cette histoire, j'émets plusieurs bémols à savoir qu'il m'a été très difficile de m'attacher aux personnages qui apparaissent comme une éclipse flamboyante et filent aussi vite qu'une étoile sur un battement de cil. le vocabulaire m'a aussi semblé assez ardu, pas toujours évident à cerner. Enfin, trop de mini histoires sans la grande histoire aura eu raison de mon plaisir. Ce livre aura au moins eu le mérite de me sortir de ma zone de confort. J'ai vu des pirates, des poules aux oeufs d'or, j'ai parfois fini un chapitre ou l'autre à moitié soûle de tout le rhum qui coule dans les pages, puis je me suis souvent demandée si le bonheur était au bout de cette quête de l'or. La fin je l'ai aimée pour les réponses qu'elle m'a apportées.

Je relirai certainement cet auteur qui détient une très jolie plume onirique sur des berges un peu mystiques, un peu à part. On a raison de dire que Michel Bonnefoy est un conteur. Il a l'art de nous faire voyager et de nous en mettre pleins les yeux.
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Le livre s'ouvre sur un mirage fabuleux : drossé sur la canopée d'une forêt bordant la mer des Caraïbes, un trois-mâts sombre lentement sous les vagues vertes d'une vorace végétation tropicale, emportant dans une éternité de fantasmes sa cargaison d'or et de pirates, parmi lesquels le légendaire et cruel capitaine de flibuste Henry Morgan. Trois siècles plus tard, les pauvres paysans du coin, venus s'échiner à rendre cette terre cultivable pour la canne à sucre, observent avec curiosité le va-et-vient des chasseurs de trésors, attirés par les rumeurs parvenues jusqu'en ces années 1900.


C'est ainsi que, pour le plus grand bonheur de leur fille Serena, désespérée de sa solitude sur cette terre qui manque d'hommes à marier, les Otero se retrouvent à héberger sur leur petite plantation le jeune aventurier Severo Bracamonte, bien décidé à mettre la main sur le fameux trésor perdu. Faute d'or sonnant et trébuchant, le nouveau couple se verra comblé par l'adoption d'un bébé sauvé des flammes qu'ils baptiseront Eva Fuego, sans savoir à quel point ce prénom s'avérera prédestiné. Sous la férule de fer d'Eva devenue femme, la plantation, assortie d'une rhumerie réputée, entraînera dans son développement toute l'économie de la région, jusqu'à ce que, par un terrible retour de bâton, toute cette richesse née d'une monoculture implose littéralement, ramenant le village devenu ville à sa pauvreté initiale.


Multipliant les clins d'oeil au grand Gabriel Garcia Marquez, son réalisme magique et son célèbre Cent ans de solitude, la plume elliptique et poétique du franco-vénézuelien Miguel Bonnefoy nous emporte dans un récit flamboyant, richement métaphorique. Dans ce village, brutalement ramené à sa misère originelle après un enrichissement fulgurant venu d'une manne miraculeuse, se reflète l'histoire du Venezuela et de son, non pas sucre, mais or noir, tandis que la chasse à de multiples trésors, menée chacun à sa façon par les différents personnages, illustre ironiquement combien, souvent, l'on court vainement chercher au loin le bonheur qui s'offrait à portée de main.


Miguel Bonnefoy excelle à faire tenir dans ses formats courts des récits colorés, à la fois fables et sagas historiques, offrant plusieurs niveaux de lecture et l'accès à ce qui, au fil de son oeuvre, construit peu à peu un univers particulier.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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L'histoire commence au sommet de la mangrove caribéenne où échoua naguère un bateau de pirates. Une tempête probablement avait expédié le navire et son équipage dans ce lieu insolite. C'est encore le mauvais temps qui les fit disparaître quelque temps après, corps, âmes et biens.

Et des biens, il y en avait beaucoup, on parla même d'un trésor, celui du capitaine Henry Morgan qui attire encore, trois siècles plus tard, les aventuriers de tous poils. Severo Bracamonte est de ceux-là, qui arrive un beau jour sur ce même lieu où aujourd'hui se tient un village cultivant la canne à sucre. Longuement l'homme cherche, creuse, tire des plans avec acharnement et méthode. Mais de trésor, il n'en trouve point. Ou plutôt si, mais d'une toute autre nature celui-là, bien plus précieuse... Malgré tout, la quête du trésor de Morgan ne s'arrête pas là. D'autres prospecteurs vont suivre, et le trésor se transformer au gré des aspirations de chacun : fortune, puissance ou amour.

Chaleur, nature généreuse et luxuriante, personnages mythiques et croyances magiques, l'atmosphère fait penser à celle de certains romans de Gabriel Garcia Marquez ou d'Isabel Allende. Comme ces illustres prédécesseurs, Miguel Bonnefoy nous emporte dans un monde puissamment imaginatif et coloré. Conteur hors pair, il nous fait pénétrer son univers avec des phrases courtes et simples, mais oh combien belles et évocatrices, qui nous portent et nous font apprécier pleinement cette fable picaresque et sa morale intemporelle.

Un grand merci à Babelio et aux Éditions Rivages pour cette belle découverte.
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critiques presse (4)
LeJournaldeQuebec
23 octobre 2017
L’écrivain français Miguel Bonnefoy, véritable prodige littéraire qui s’inspire à la fois des cultures française et sud-américaine, invite les lecteurs à le suivre dans une formidable chasse au trésor parfumée au rhum et teintée de réalisme magique dans son nouvel opus, Sucre noir.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LaLibreBelgique
10 octobre 2017
Une chasse aux multiples trésors contée avec talent par Miguel Bonnefoy
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Lexpress
04 septembre 2017
Dans son deuxième roman, riche et musical, l'auteur Miguel Bonnefoy nous invite sur une île des Caraïbes où il est question de trésor et de canne à sucre.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Lexpress
21 août 2017
Deuxième roman du Franco-Vénézuélien Miguel Bonnefoy, "Sucre noir" est un conte nourri de ce réalisme magique qui épice la littérature sud-américaine.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (187) Voir plus Ajouter une citation
Mille fleurs brillaient sur son tronc. L’arbre lui parut plus petit qu’il ne l’était réellement, plus fragile. De gros nuages noirs se formaient dans le ciel. Un vent frais venait de l’intérieur du pays.
Severo Bracamonte sortit sa pioche et, se tournant vers Serena :
– Il y a un objet métallique sous l’arbre, dit-il sur un ton de triomphe.
Serena Otero s’immobilisa. Elle planta sur lui un regard effrayé.
– Ce serait un crime, s’écria-t-elle.
Severo eut de tendres protestations. Il faisait le tour du tronc, tendait son détecteur, concentré sur ses écouteurs. Il essaya négligemment de calmer Serena.
– Avec ce que nous trouverons en dessous, nous pourrons en planter mille autres.
Elle ne répondit pas. Une colère l’envahit. Elle fit quelques pas en avant jusqu’à toucher l’écorce et, comme on protège un enfant, se retourna en s’interposant entre Severo et le tronc.
– Si tu déracines cet arbre, dit-elle en posant un doigt sur son cœur, que ton premier coup de pioche frappe ici.
Ce fut dit d’une telle façon que Severo Bracamonte lâcha son détecteur. Il souffla au lieu de répondre, donna un coup de pied dans une grosse pierre.
Ne sachant comment réagir, il parla de son destin, de sa passion, rappelant qu’il était un chercheur d’or et que, comme tout chercheur d’or, il ne serait un homme que lorsqu’il aurait sorti un trésor du fond de la terre.
Serena le fixa longtemps, sans ciller, et lui répondit avec une sagesse orgueilleuse qui n’était pas de son âge :
– Imbécile. Tu seras un homme quand tu sortiras un trésor du fond de mes yeux.
Ce mot blessa Severo, au lieu de le flatter. À cet instant, il pensa que Serena voulait le détourner de son objectif. Il se fâcha en silence, mais fit un effort pour ne rien laisser paraître.
Une tempête éclata. Il ne toucha pas à l’arbre et partit se réfugier dans sa cabane. Cette nuit-là, il plut tellement que Severo eut l’impression d’une hémorragie dans son cœur.
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Le second éclaira une une chandelle qui fit apparaître le visage du capitaine, une moustache à la française, de longs cheveux pleins de graisse et de chanvre, les yeux injectés de quarante ans de piraterie. (...).
Sa figure était celle d’un vieillard dont les rides figées avaient été creusées par le tannage du sel. Même couché, il portait un manteau en cuir gris dont les poches intérieures dissimulaient des pistolets. Sur la tête, il avait un tricorne si usé qu’il paraissait avoir vieilli douze mois en fût de chêne. Entre ses doigts, il faisait rouler des bagues d’or à charnière qu’il avait volé à la Barbade.
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Ces livres enseignèrent à Serena tout à la fois la servitude et la révolte, l'infidélité et le crime, la magie d'une description et la pertinence d'une métaphore. Ils lui firent découvrir les divers aspects de la virilité, dont elle ignorait presque tout. Elle apprit que la tour de Pise penchait, qu'une muraille entourait la Chine, que des langues étaient mortes, et que d'autres devaient naître.
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Tous les matins, armée d'une pelle et d'une serpette, elle marchait à travers les champs, coupant les bulbes, pressant les feuilles entre ses doigts, en herboriste sérieuse et disciplinée. Elle portait dans une besace assez lourde un arrosoir, trois caissettes pour ranger des plantes, vingt feuilles de papier et une planche de sapin, jusqu'aux clairières où fleurissaient des pivoines, des camélias, des cactus et des héliotropes.
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En quelques minutes, il avait dressé un portrait accablant qui disait tout de lui. Ce n’était pas le bel inconnu qui avait écouté ses lettres à la radio, mais un homme aux désirs avares, cupides, un jouisseur qui vivait au hasard, sans discernement, mû par ses propres passions. Il ne voulait pas être aimé, il voulait être riche.
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Vidéo de Miguel Bonnefoy
Dans L'Inventeur, Miguel Bonnefoy compose la biographie romancée d'Augustin Mouchot, génial inventeur d'un système de production d'énergie solaire qu'il présenta à l'Exposition universelle de Paris en 1878. Retraçant le parcours de ce savant à la vie hors normes, érigé au rang de vedette à son époque puis sombrant dans l'oubli le plus total, l'auteur excelle à dépeindre une odyssée scientifique intimement liée au contexte d'un siècle où le progrès est érigé en absolu. Pour approfondir la dimension philosophique et poétique de cette épopée, Miguel Bonnefoy dialoguera avec Emma Carenini, philosophe, qui a consacré un essai remarqué à l'astre solaire, en explorant le rapport des humains à la lumière naturelle dans l'histoire et en analysant la façon dont le soleil est au fondement de nos philosophies et de nos sagesses.
Miguel Bonnefoy est romancier et nouvelliste. Avant L'Inventeur (2022), il a notamment fait paraître Héritage (2020), Sucre noir (2017) et le Voyage d'Octavio (2015, Prix de la Vocation et Prix Fénéon), tous les quatre aux éditions Rivages.
Emma Carenini est professeure agrégée de philosophie et membre du comité éditorial de la revue Germinal. Paru en 2022 aux éditions le Pommier, Soleil. Mythes, histoire et sociétés est son premier livre d'histoire des idées.
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