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Commissaire Anne Capestan tome 4 sur 4
EAN : 9782253249498
384 pages
Le Livre de Poche (03/04/2024)
3.95/5   151 notes
Résumé :
Juin 2022.
Le phénomène dit des « piqûres en soirée » prend de l’ampleur sur le territoire. Alors que l’ensemble des polices s’active sur l’affaire, l’hétéroclite brigade des « Poulets grillés » poursuit ses parties de cartes dans son appartement-commissariat des Halles. Jusqu’à ce que deux femmes meurent soudainement près de l’Opéra. La brigade criminelle lie immédiatement les homicides à la piste des piqûres, mais les Poulets, eux, pensent qu’un ancien ser... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai adoré retrouver la bande de bras cassés sous les ordres de Anne Capestang.
J'apprecie leurs particularités qui sont bien sûr légèrement stéréotypées, mais cela les rend tellement attachants et drôles.
Les personnages, anciens et les nouveaux sont très bien campés.

J'ai apprécié le scénario dans son ensemble. L'actualité a du marquer l'auteure. Elle a réussi à utiliser ce fait divers de façon intelligente et surprenante.
Pour revenir au scénario il y a quand même quelques passages un peu poussifs.

C'est une série pour laquelle, je prends beaucoup de plaisir, car l'humour y est bien présent. J'ai même éclaté de rire sur un passage donné, au grand désarroi de mon entourage.

Ce tome 4 n'est pas mon préféré, mais il reste de très bonne facture.
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Deuxième immersion dans la joyeuse bande des Poulets grillés de Sophie Hénaff, ces flics au rebut marginalisés dans un appart' cour des miracles rue des Innocents, que le commissaire Capestan tente de garder en alerte malgré leur placardisation.

« Anne Capestan fixa le barbecue et se demanda à partir de quel moment son commissariat avait viré à la maison de campagne (…) Si la commissaire n'y prenait pas garde, un de ces jours, l'un ou l'autre de ses lieutenants irait coller leurs cellules en location sur Airbnb. »

Dans Drame de pique, confrontée à un serial killer qui pique mortellement ses victimes en plein jour au coeur de Paris, la bande à Capestan va trouver une occasion de redorer son blason, surtout que le nouveau boss de la PJ laisse entrevoir un retour en grâce prochain.

Enlevé, dynamique, sympa, l'ensemble fonctionne, autant pour l'intrigue que pour l'empathie instantanée que dégage cette improbable bande aux caractères barrés, mais si complémentaires.

C'est ce qui fait le socle des sagas qui durent et, sans être accro à ces poulets, j'ai plaisir à m'en griller un de temps en temps.
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Un excellent retour de nos poulets grillés auxquels on s'attache de plus en plus.
L'auteur a un talent fou pour croquer des personnages pour le moins originaux et mène tambour battant l'action parfois abradacabrantesque dans laquelle se débattent ses héros !

Au niveau du style, c'est nettement le haut du panier par rapport à tout ce qui sort en matière de cosy mystery en ce moment. La prose est tout à la fois efficace, colorée, dynamique et pleine d'humour. Ce nouvel opus est très réussi et l'on compte bien y regoûter une prochaine fois !

Résumé :

Juin 2022.
Le phénomène dit des « piqûres en soirée » prend de l'ampleur sur le territoire. Alors que l'ensemble des polices s'active sur l'affaire, l'hétéroclite brigade des « Poulets grillés » poursuit ses parties de cartes dans son appartement-commissariat des Halles. Jusqu'à ce que deux femmes meurent soudainement près de l'Opéra. La brigade criminelle lie immédiatement les homicides à la piste des piqûres, mais les Poulets, eux, pensent qu'un ancien serial killer, nommé La Main de Dieu, utilise la psychose à ses fins. Il vient justement de sortir de prison…
La commissaire Anne Capestan et ses poulets sont mis au premier plan de l'affaire, mais s'ils parviennent à la résoudre ils devront quitter leur cocon des Halles et intégrer le Bastion, le nouveau siège de la PJ, dans le quartier des Batignolles. Ce qui leur pose un grand dilemme : arrêter un meurtrier ou poursuivre leur paisible retraite…?
Lien : https://www.babelio.com/list..
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Je ne lis que des récits policiers (ou quasi) et je ne suis jamais contre un peu d'humour, de toutes les formes qu'il soit. de plus, j'ai une passion toute particulière pour les personnages récurrents.

Aussi, il était tout naturel que je m'intéressasse (avec beaucoup de « s ») à la série littéraire « Poulets grillés » de Sophie Hénaff.

J'ai, d'ailleurs, beaucoup apprécié le premier opus éponyme et le second, « Rester groupés ».

Par la suite, j'avais goûté moyennement le troisième épisode, « Art et décès » et pas du tout l'adaptation télévisuelle qui était le pilote d'une probable série à venir en cas de succès.

Le succès ne fut pas de mon côté et si les critiques n'étaient pas dithyrambiques, l'audience était suffisamment présente pour inciter à une nouvelle tentative puisque, un an après cet épisode pilote fut tourné un second épisode, « La Belle et le Clochard » dont la date de diffusion n'a pas encore été communiquée.

Bref.

J'étais curieux de me replonger dans la saga à la sortie du 4e opus littéraire : « Drame de pique » et de savoir si le troisième épisode n'était qu'un faux pas ou un tournant…

Le nombre de « piqûres » dans les concerts et les boîtes de nuit commencent à inquiéter les autorités d'autant qu'un nouveau phénomène se greffe sur celui-ci et que des décès s'enchaînent. Un nouveau patron à la PJ décide, par manque d'effectif, de faire appel aux « poulets grillés » du commissaire Capestan, une bande de pestiférés mis de côté pour des problèmes de comportement, d'alcool, psychologiques et autres…

Devant la promesse du boss de leur faire réintégrer le Bastion avec leurs confrères, Anne Capestan est plus motivée que jamais et, avec son équipe, elle ne tarde pas à découvrir une piste intéressante. Mais entre un tueur en série qui commence à jouer avec eux et un chef qui a un vil intérêt à faire dégager la brigade de l'appartement qu'ils occupent, les poulets grillés vont avoir du boulot…

On retrouve donc toute l'équipe ou presque des épisodes précédents (Orsini, bien qu'à la retraite, fait même une apparition) et force est de constater que, si j'adore les personnages récurrents, je préfère quand ils sont peu nombreux.

J'avais déjà regretté le fait que l'équipe s'agrandisse avec Saint-Lô, lors du précédent opus et je constate que je suis toujours dérangé par le trop grand nombre de personnages récurrents. Difficile pour l'auteur de faire vivre chacun et difficile pour le lecteur que je suis de me rappeler les attributions de chaque personnage ou d'associer un nom à un personnage.

On appréciera (ou pas) que l'auteur place à chaque fois ses héros dans le temps et que ceux-ci vieillissent avec les lecteurs.

Il est également à mettre au compte de Sophie Hénaff de proposer une intrigue qui résonne avec l'actualité (au moment où elle écrit son roman) en mettant en avant le phénomène des piqûres et en évoquant le retour à une vie presque normale après les confinements en raison du Covid.

Certes, l'humour est toujours présent même s'il me semble moins loufoque que dans les deux premiers épisodes (j'avais déjà moyennement apprécié le troisième).

Pourtant, là encore, comme dans « Art et décès », l'enthousiasme des premières lectures n'est plus présent sans que cela ne sombre pour autant dans un ennui poli.

L'intrigue ne m'a pas séduit particulièrement et je pense qu'elle aurait été plus intéressante si le mobile du meurtrier avait été plus clair et plus direct.

De plus, encore une fois, je suis gêné par la narration alternée, par le fait que l'auteur coupe l'enquête avec de courts chapitres dévolus aux pensées du tueur ou d'un proche de celui-ci.

Et je suis d'autant plus gêné par ce parti pris que, dans ce cas précis, ces passages ne servent strictement à rien et, même, desservent totalement le récit.

Après la lecture de ce quatrième opus, alors que je viens de le terminer cette nuit, je serais totalement incapable de dire qui de Évrard et Rozière est la joueuse compulsive ou l'écrivain (enfin, si, me semble que l'écrivaine est Rozière), à quoi sert Merlot, quel est le personnage qui a un rat et à quoi sert Saint-Lô.

Heureusement, Dax et son franc-parler ou le chat noir Torrez rehaussent un peu le niveau de la brigade.

Pour le reste, j'ai un peu l'impression que Sophie Hénaff se retrouve un peu le cul entre deux chaises avec une double intrigue très sérieuse (celle autour des meurtres et celle autour du tueur) et l'esprit léger et l'humour parfois potache que se doit d'avoir les épisodes de la série.

En résulte un mélange qui a du mal à se faire et donc un roman qui peine à séduire.

Au final, une série qui s'essouffle la faute aux trop nombreux personnages, à un mélange qui a du mal à se faire et, peut-être, à un auteur pas assez investi par ses héros, ce qui expliquerait le temps qui passe entre deux épisodes.
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C'est le genre de roman, policier ou pas, dont il faut lire les volumes de manière rapprochée, si c'est possible bien évidemment car avec autant de personnages "principaux" c'est quasiment impossible de se souvenir de toutes les particularités !

L'intrigue est basée sur le phénomène des "piqûres en soirée" qui ici tourne au meurtre dans les rues de Paris !

L'équipe de Capestan va mener une enquête pas tout à fait officielle mais qui, en cas de réussite, pourrait les faire réintégrer le Quai des Orfèvres.

J'avais ri avec le premier tome puis souris avec les suivants mais l'humour est ici usé, épuisé même et c'est devenu un banal polar avec des personnages désaxés et mis au placard !

Peut-être le livre de trop pour cette série !
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
17 juillet 2023
Léger et amusant.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
- J'appelle les pompiers, dit Capestan.
Rosière laissa échapper un grognement.
- Je veux ceux du calendrier.
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Après un soupir, Mme Piver déposa son large sac sur la console du couloir et, tournant le dos, elle traîna des pieds jusque dans son salon où les policières la suivirent sans y avoir été véritablement invitées.
La pièce était entièrement remplie de hiboux. Des hiboux et des chouettes de toutes tailles, en plâtre, en résine, en paille, en plastique, sur des étagères dédiées, dans les rayonnages de la bibliothèque vitrée, sur les coussins brodés, imprimés sur les rideaux et en motifs géométriques sur le tapis. Trois spécimens empaillés se dressaient sur une branche arrimée à la tringle à rideaux dans l’angle droit. L’un d’eux, ailes écartées, œil rond et menaçant, semblait prêt à fondre sur le café que l’hôtesse venait de servir à regret aux policières.
– Il doit être froid, il est dans ma cafetière depuis ce matin. J’ai pas de sucre, j’en prends pas. Il est pas là votre imbécile de collègue ? dit Piver en appuyant sèchement sur la télécommande pour allumer LCI sans même y jeter un coup d’œil.
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-Vous collectionnez les hiboux ?
-Non, je collectionne les œufs Fabergé mais je les planque dans des chouettes pour pas qu'on me les pique. Bien sûr, je collectionne les hiboux. Je comprends que vous n'ayez encore arrêté personne avec des questions pareilles, vous avez un sacré sens des déductions dans la police.
Commenter  J’apprécie          60
- La serial killer utilise notre intelligence pour nous faire tomber dans des traquenards. Si on devient bête, c'est elle qui est piégée. On n'est plus prévisible, on n'aboutit pas aux mêmes endroits, elle ne peut plus nous devancer et attendre l'occasion de tuer.
- D'un autre côté, en achetant des clous au lieu d'interroger des témoins, on risque aussi de ne pas résoudre l'affaire et de laisser galoper la fumière.
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- Ya plus que des jeunots là-bas ! Le mousseux leur sort du nez ! Ils n'ont pas fait le rapprochement avec la Main de Dieu. Ça va bien de mettre les vieux au rancart. sous prétexte que ça ne comprend pas les Macintosh, mais dès que l'information ne tombe pas toute cuite de la machine, ça se retrouve tout couillon et ça croit que Matt Pokora est le premier à avoir chanté "Ces années-là", fit Merlot en piquant de l'index la poitrine de Dax.
- C'est un serial killer aussi, Matt Pokora ? demanda le lieutenant, confus.
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Vidéo de Sophie Hénaff
À l'occasion de la 19ème édition du "Quai du Polar" à Lyon, Sophie Hénaff vous présente son ouvrage "Drame de pique" aux éditions Albin Michel.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2725075/sophie-henaff-poulets-grilles-drame-de-pique
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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