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3.83/5   3 notes
Résumé :
LNGLD - (Livre Numérique Gratuit Libre de Droit)

Sand George – Flamarande : Adalbert de Flamarande, un aristocrate de 35 ans, épouse en 1840, Rolande, une jeune femme de 16 ans. Quarante ans plus tard, le narrateur, Charles, le valet de chambre du comte, nous raconte l’histoire de ce mariage. Maladivement soupçonneux, jaloux et possessif, le comte nourrit très vite des soupçons sur une éventuelle relation entre sa jeune épouse et Salcède, son ami d’en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
"Flamarande" et "Les deux frères" (la suite) ont paru en 1875. Ce sont les deux derniers romans écrits par George Sand.
Un domestique, Charles, raconte l'histoire de la famille de Flamarande, au service de laquelle il aura vécu toute sa vie d'homme.
Il est question ici d'un secret de famille. Gaston est-il oui ou non, le fils légitime du comte de Flamarande ? Et pendant de longues années : non-dit, mensonges, dissimulations sont le quotidien des différents protagonistes… Par jalousie, par amour, par amitié… Il y a donc là, matière à bien des intrigues et rebondissements !
Charles a tout vu, tout entendu et emporté par son attachement, il agit en sous-main dans le but de faire le bien... Mais peut-on faire le bonheur des autres ? Charles reconnait ses torts, il se confesse. Un beau portrait.
Un livre qui m'a tenue en haleine jusqu'à la fin.
L'histoire se passe le plus souvent dans le Cantal : charme sauvage et dépaysement garantis !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Flamarande, juillet 1874.
J’ai été un des principaux acteurs dans le drame romanesque dans Flamarande, et je crois que nul n’est plus à même que moi d’en raconter les causes et les détails, connus jusqu’à ce jour de bien peu de personnes, quoiqu’on en ait beaucoup et diversement parlé. Je suis arrivé à l’âge où l’on se juge sans partialité. Je dirai donc de moi le bien et le mal de ma conduite dans cette étrange aventure. J’ai aujourd’hui soixante et dix ans ; j’ai quitté le service de la famille de Flamarande il y a dix ans. Je vis de mes rentes sans être riche, mais sans manquer de rien. J’ai des loisirs que je peux occuper à mon gré en écrivant, non pas toute ma vie, mais les vingt années que j’ai consacrées à cette famille.
C’est en 1840 que j’entrai au service de M. le comte Adalbert de Flamarande en qualité de valet de chambre. Les gens d’aujourd’hui se font malaisément une idée juste de ce qu’était un véritable valet de chambre dans les anciennes familles, et, à vrai dire, je suis peut-être un des derniers représentants du type approprié à cette fonction. Mon père l’avait remplie avec honneur dans une maison princière. La Révolution ayant tout bouleversé et ses maîtres ayant émigré, il s’était fait agent d’affaires, et, comme il était fort habile, il avait acquis une certaine for-tune. C’était un homme de mérite en son genre, et je lui ai toujours entendu dire que dans son état il fallait savoir mettre la ruse au service de la vérité et au besoin la duplicité à celui de la justice. (p6/7)
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– Madame est une étrange personne, disait-elle ; elle a l’éclat de la beauté qui la fait paraître femme, mais en réalité c’est une enfant. Quand on pense qu’elle va être mère à dix-sept ans ! En vérité, c’est trop tôt ; elle ne sait rien de la vie, et ne se trouve pas malheureuse dans une situation qui désespérerait une personne raisonnable ; elle est capable d’aimer son mari, qui certes est un homme de mérite, mais qui est bien, en tant que mari, le moins aimable et le plus grincheux des êtres. Vous ne voyez pas, vous qui ne pénétrez pas dans l’intérieur de ma-dame, comme il lui parle sèchement et du haut de sa grandeur. Il l’épilogue et la reprend à chaque mot ; c’est comme un méchant vieux professeur avec une petite pensionnaire qu’il ne veut pas gronder, qu’il raille pour lui ôter toute assurance et lui rabattre l’amour-propre. S’il me parlait comme cela, à moi, je saurais bien lui dire son fait ; mais elle, c’est comme un agneau que le loup regarde : elle tremble, ferme les yeux, et ne répond rien. Elle croit mériter ses dédains, elle se dit ignorante et sans esprit, et pense qu’il lui a fait beaucoup d’honneur en la prenant pour femme ; elle ne souffre pas que je le blâme en rien, elle as-sure qu’elle est très-heureuse. Il pourrait la mettre dans une cave au pain et à l’eau sans qu’elle consentît à le trouver injuste. p65)
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– Un bouquet ? Oui ! quand je lui ai percé la poitrine… le malheureux faisait semblant de se défendre… il se livrait !… on a trouvé sur lui un bouquet flétri… Ah ! c’est cela, un gage de leur amour, le bouquet d’adieu ! J’ai cru que c’était une manie de botaniste d’avoir ces fleurs sur le cœur en mourant. Il les a réclamées d’une main défaillante, et moi, j’ai ordonné qu’on les lui rendît… On l’enterrera avec cela. Eh bien, il est plus heureux que moi, et il me brave jusque dans la tombe ! Il a été aimé un jour dans sa courte vie, et moi, je pourrais vivre un siècle… je ne le serai jamais ! (p45)
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Je fis avec moi-même un compromis qui me rendit le calme intérieur. Je n’étais point rigoriste pur système. Rien ne m’empêchait d’être l’ami discret et dévoué d’une femme excellente et charmante qui, mariée à un homme bizarre, avait cédé à un adolescent plus aimable et le gardait pour amant. (p240)
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Il aimait mieux protester contre toutes choses par son absence, et se tenir à l’étranger en position d’émigré volontaire. (p218)
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Vidéo de George Sand
Des lettres inédites de la célèbre écrivaine, révélant des échanges inconnus avec de grandes personnalités du XIXe siècle. Un livre exceptionnel ! Lettres réunies et présentées par Thierry Bodin.
Ces 406 nouvelles lettres retrouvées couvrent presque toute la vie de George Sand, depuis ses quinze ans jusqu'à ses derniers jours. La plupart, du court billet à la longue missive, sont entièrement inédites et viennent s'ajouter au corpus de sa volumineuse correspondance. D'autres, dont on ne connaissait que des extraits, sont ici publiées intégralement pour la première fois. Plus de 260 correspondants — dont une cinquantaine de nouveaux — sont représentés, des moins connus aux plus illustres, comme Barbey d'Aurevilly, Hector Berlioz, Henri Heine, Nadar, Armand Barbès, Eugène Sue, Victor Hugo, Louis Blanc, Eugène Fromentin, Jules Favre, Pauline Viardot, la Taglioni, ainsi que les plus divers : parents, familiers, éditeurs, journalistes et patrons de presse, acteurs et directeurs de théâtre, écrivains, artistes, hommes politiques, domestiques, fonctionnaires, commerçants, hommes d'affaires... On retrouve dans ces pages toute l'humanité et l'insatiable curiosité de l'écrivain, que l'on suit jusqu'à ses toutes dernières lettres, en mai 1876, quelques jours avant sa mort. Les auteurs : George Sand (1804-1876) est une romancière, dramaturge et critique littéraire française. Auteure de plus de 70 romans, on lui doit également quelque 25 000 lettres échangées avec toutes les célébrités artistiques de son temps. Thierry Bodin est libraire-expert en lettres et manuscrits autographes. Ses travaux sont consacrés au romantisme français, en particulier Honoré de Balzac, Alfred de Vigny et George Sand.
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