L'auteur nous mêle la grande histoire et la petite histoire dans son livre.
La grande histoire, celle de la première Croisade qui entre 1095 lors de son départ jusqu'en 1099 à la prise de Jérusalem a vu des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants prendre la route et parfois la mer pour aller en découdre avec les Arabes qui avaient fermé le chemin de la Ville Sainte aux chrétiens.
Et dans ce roman, nous allons faire la connaissance toutes les grandes figurent de cette croisade, dont le plus connu reste Godefroy de Bouillon.
Mais si toutes les dates et tous les faits de ce livre sont réels, c'est en réalité Anne une jeune toulonnaise qui nous allons suivre sur les chemins qui passant par l'Italie, l'Autriche, la Hongrie, la Turquie, le Liban l'emmènera en 3 ans depuis Toulon jusqu'à Jérusalem.
Anne prendra la route de Jérusalem pour suivre celui qu'elle aime, même si cet amour et impossible, le jeune homme est un noble, alors qu'elle est la fille d'un voleur, et voleuse elle-même.
Et petit à petit Anne se transformera en véritable guerrière et finira par totalement adhérer à la cause des croisés et vouloir libérer Jérusalem.
L'auteur nous rappelle cette tranche d'histoire qui a eu lieu il y a presque 1000 ans dans des contrées dont le sol ne pouvait plus même boire le sang tant il y eu de massacres de part et d'autre, contrées qui 1000 ans plus tard n'ont toujours pas réussi à trouver la paix.
Hélas, si les temps changent, les hommes eux, ne changent pas…..
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Une immersion dans la première croisade avec le petit peuple: l'héroïne est une petite voleuse de Toulon, partie par amour d'un beau comte et qui ira jusqu'à Jérusalem. On y croise les Normands de Sicile hérs de Viviane Moore, les grands comtes de Bordonove ... On notera le crû des mots et des scènes parfois, la violence donnée et reçue. j'ai apprécié la lecture, sans plus.
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Plus grand que son père, il venait de fêter ses quatorze ans le 9 mai. Sa taille ne le handicapait pas, il ne faisait pas sonner les clochettes, il était vif comme une anguille et souple comme un chat. Il avait le regard bleu et mélancolique de sa mère ; des mirettes qui attiraient les filles. Les garces se retournaient sur son passage, les putains lui proposaient des gâteries gratuites, le rendant confus et gauche. Son pucelage ne tarderait pas à sauter. Ça aussi faisait partie du plan éducatif de Mains-d’Or.
Anne n’aurait aucun remords à piéger ce tas de graisse. Elle n’avait d’ailleurs jamais eu de remords, estimant que les riches devaient être saignés de leur or de temps en temps comme on saignait les malades souffrant d’excès de bombance. Elle était vêtue d’une robe brune délavée au corsage à lacets. D’un geste rapide et discret, elle aéra un peu sa poitrine en délaçant les cordons, dévoilant la chair blanche du renflement de ses seins. Elle bouscula le bourgeois.
Les parfums comme les robes de prix, les ceintures dorées et les capes de fourrure n’étaient pas pour elle. Et à quoi bon se parfumer dans un monde qui sentait la merde, la pisse et la charogne ?
Il n’y aura pas de Jérusalem céleste pour les pécheresses de ton acabit. La terre va s’ouvrir sous tes pieds et tu chuteras en enfer où les flammes te dévoreront pour l’éternité.
L’argent ne sent pas d’où qu’il vienne !
VERCINGETORIX
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Jean Michel THIBAUX (romancier et scénariste), parlant du physique et de la personalité de Vercingétorix. - DP gens sur site de fouilles archéologiques. ITW Fabienne CREUZENET (archéologue)....