Après le tome 2 «En bord de mère », je n'ai pas voulu quitter Tolbiac Juillet et je me suis jetée sur le tome 3 « La Tentation de Pandore ». Toujours en quête d'identité, la famille de Tolbiac s'agrandit. Sa mère biologique découverte, Tolbiac tente d'entre en contact avec elle mais c'est loin d'être évident, bien qu'il soit rusé le Tolbiac ! Madame la Première Ministre lui ouvrira-t-elle sa porte et son coeur ? A vous de le découvrir ;-)
Sa soeur jumelle fait également son apparition. Souvenez-vous, dans le tome 1, ce sont deux couffins qui ont été déposés en même temps au pied du kiosque de la Place Tolbiac. Deux bébés tout mignons, d'abord abandonnés puis séparés. La petite Stéphanie adoptée par un couple aimant et le petit Tolbiac par Rustrelle et le vieux Garibot. Stéphanie ou Béverly de son nom de scène est une sorte de Docteur Jekyll et Mister Hyde en femme. Autant la soeurette peut faire preuve de sensibilité et de générosité, autant Béverly est un personnage haut-en-couleurs. Provocante, extravertie, exubérante et j'en passe. Et son parler est délirant. J'ai adoré et bien rigolé.
Ainsi entouré, Tolbiac pourrait cesser de traîner ses doutes et ses regrets d'avoir quitté la femme qu'il aime, Cathy, lorsque celle-ci l'a demandé en mariage. Mais la découverte d'une vieille boîte de biscuits et son contenu mystérieux va tout chambouler.
Le monde des hautes sphères politiques apparaît sous un humour grinçant, ainsi que celui du show-biz et ses émissions de télé-réalité où il est bon pour l'audimat de se montrer caustique, agressif ou hilare.
Quand au vieux Garibot, le père adoptif de Tolbiac, il apporte un peu de douceur et de stabilité au récit. Avec lui se pose également la question du bien-fondé de la rédemption. La vieillesse et la maladie permettent-elles de tirer un trait sur un passé moins glorieux ?
Ici encore,
Cédric Blondelot fait preuve d'imagination, les aventures s'enchaînent sans que le fil d'Ariane ne soit rompu. Allez hop ! J'entame le 4ème et dernier tome.