A qui s'adresse réellement ce livre ?
Abandonné vers les 200 pages ...
Je n'ai pas le courage ni l'envie de poursuivre, ne prenant peu de plaisir dans la lecture, au contraire même, malgré mon envie et intérêt de comprendre et découvrir ce texte traduit.
Livre fort intéressant mais complexe, trop d'informations, de commentaires de commentaires, dans un langage assez universitaire. Et il faut malgré tout une bonne base philosophique Indienne sans quoi vous êtes perdus.
Trop universitaire peut-être ?
Tout, la forme, le fond n'y échappe pas.
Le prologue est d'une longueur et d'une lourdeur il faut s'accrocher, la traduction du texte également, mais ceci dit pour traiter d'un tel sujet qu'est "Cela" difficile d'y échapper. Rajoutons a ceci, les débats entre école au sein même du texte d'Utpaladeva et commentaires d' Abhinavagupta ...
A noter en fin d'ouvrage des tableaux synthétiques très utiles.
J'aurais pu m'en sortir un minimum avec un petit effort soutenu et une concentration intense mais flemme, vraiment, la vie est courte.
En bref, si vous êtes un "chercheur de vérité" érudit avec une vivacité d'esprit et de compréhension au mieux venant du domaine universitaire, il vous conviendra parfaitement.
Cependant si vous êtes simplement un chercheur de vérité qui veut aller à a l'essentiel, passez votre chemin.
Tu es Cela.
Commenter  J’apprécie         53
Mais, en ce qui concerne la perspective de ces écoles Sivaïtes, le point le plus important réside dans le fait que le processus créatif n'est pas achevé tant que l'on prend conscience de l'univers comme distinct de soi: il reste à attiser en soi les énergies cognitives jusqu'à ce qu'elles consument le connaissable et soient à leur tour réabsorbées dans le soleil du suprême sujet conscient.
Il s'agit de quitter la surface des perceptions, la circonférence du monde, pour réintégrer le point focal, « inconnaissable », de la Conscience suprême. Telle est donc la réelle visée de notre texte: dissiper la nescience suscitée par l'oubli de sa réalité originelle en prenant définitivement conscience de son identité à Siva.
La connaissance est vivifiée par l’énergie de la conscience (vimarśa) et celle-ci n’est autre que l’énergie d’action.