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EAN : 9782211086738
44 pages
L'Ecole des loisirs (25/05/2007)
4.34/5   352 notes
Résumé :
Hipollène est presque grande et son père a décidé de lui apprendre tous les secrets de la chasse aux glousses. Ils habitent dans l'Arbre sans fin. Au bout d'une branche il y a toujours une autre branche. Grand-Mère sait tout de l'arbre. Grand-Mère meurt, l'arbre pleure. Hipollène se cache dans sa maison secrète. Elle est si triste qu'elle se transforme en larme, et c'est le début de son immense voyage.
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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L'arbre sans fin, c'est là que débute ce rêve, car ce récit est bel et bien un rêve comme on peut en vivre chaque nuit, grâce à un inconscient qui ne s'embarrasse pas de ces choses de la réalité, dans des contrées où tout est possible. L'ami Claude, cueille une nouvelle fois le lecteur pour l'entraîner dans son monde onirique qui fait tant de bien !


L'arbre sans fin donc, n'a pas de début et pas de fin. C'est la que niche Hippolène qui pour la première fois, s'en va chasser les glousses avec une grande épuisette et son papa, le plus grand chasseur de glousses. Il faut chatouiller la glousse et alors elle éclate de rire et lâche ses graines. On ne revient pas bredouille ! Mais l'arbre sans fin se met à pleurer… Grand-mère est morte, elle est bizarre, elle est là mais il n'y a plus personne dedans !!! le lendemain, Hippolène devient elle-même une larme, elle tombe de l'arbre sans fin, elle arrive dans un monde où rien n'est pareil, Elle devient une pierre pour se protéger d'Ortic, le monstre dévoreur d'enfants perdus, voyage dans les racines de l'arbre, passe une porte qui comme elle, cherche la sortie, rebondit sur les étoiles et les planètes, et après bien des aventures avec les miroirs, avec la loupiote, avec les Moiselles et puis les escaliers, retrouve son arbre…


Je vous livre là un bien pâle résumé de ce rêve raconté par un Claude Ponti en grande forme, qui nous offre des illustrations de son cru et un texte… comme on les aime : poétique à souhait, fantaisiste au-delà de ce que l'on peut imaginer, capable de faire rire, de surprendre, de nous faire attraper un soudain « vague à l'âme » pour ensuite oublier et, nous laisser perplexes et obligés de relire une page ou deux, ou même peut-être plus, pour être certain qu'on a bien lu ce qui y était écrit. Eh oui, en général, on a bien lu...


Merveilleux Claude Ponti, surréaliste pour enfants (pour grands et petits enfants), véritable Boris Vian de l'album jeunesse. On aime et on en redemande !
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Un album magnifique de Claude Ponti, particulièrement représentatif de son univers onirique. C'est un mélange de conte et de roman d'apprentissage. Hippolène vit dans une maison dans l'arbre sans fin. Au début de l'histoire son père l'initie à la chasse aux glousses. Mais quand ils rentrent, ils apprennent la mort de la grand-mère d'Hippolène. de tristesse la petite fille se transforme en larme et commencent alors des aventures toujours à la limite entre cauchemars et rêves fantastiques. Cela dure longtemps, sept saisons, c'est long, mais quand elle retrouve sa maison et sa famille, il ne s'est passé qu'une seule journée, et elle est devenue une grande fille. Comme toujours avec Ponti, des choses bien complexes (le deuil, des épreuves, la relativité du temps, l'immensité de l'univers,…) sont mises tout en douceur et avec humour et jeux de mots à hauteur d'enfant. D'où Claude Ponti sort-il donc de tels trésors pour créer un si beau récit initiatique ? En tout cas c'est un des meilleurs albums de l'auteur.
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Je n'aime pas vraiment les livres de Ponti que je trouve un peu angoissants, en plus il a un univers vraiment particulier qui est difficile à pénétrer. Cependant comme je en veux pas mourir bête, j'ai pris conseil au près de mes collègues libraires et ils m'ont tous donné leur Ponti préféré.

Bon j'ai toujours un peu de mal avec son univers (soyons honnêtes) mais je dois avouer que cette histoire et assez intéressante et regroupe des thématiques fortes (la mort, la recherche d'identité...). Conclusion je ne suis toujours pas fan, mais je commence à apprécier !
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L'univers de Ponti est très particulier. Au premier abord, j'ai beaucoup de mal, il me faut plusieurs relectures et me reglisser dans une peau d'enfant, pas trop impatiente. Oui, car il me faut un peu de temps pour suivre les circonvolutions des histoires de Ponti. Ça bondit et rebondit !
Ici, après la mort de sa grand-mère, la petite Hipollène se transforme en goutte, se pétrifie, entre dans des tunnels, passent par des portes, rebondit sur des planètes, passent par des hannetons-miroirs, atterrit dans un palais, tue un monstre et rentre chez elle. Cela fait beaucoup pour un si petit bouchon !
Elle traverse à la fois ses propres étapes de deuil, et le chemin pour grandir. le tout avec des noms à coucher dehors (Ponti/Nothomb, des fois même combat), des illustrations pleines de détails et du merveilleux à chaque page (ou presque).
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Claudie Ponti est un auteur d'albums pour la jeunesse extrêmement original qui a su créer un monde imaginaire qui fascine les enfants. Dans L'arbre sans fin il leur livre un conte initiatique ou comment grandir quand on est une petite fille. Cela commence par le traumatisme de la mort de la grand-mère, que l'héroïne Hippolène (les noms propres font preuve d'une inventivité exceptionnelle) sera amenée à remplacer dans la succession des générations. Puis la fillette découvre le monde hors de l'univers clos et rassurant de son arbre qu'elle croyait sans bords et sans fin, ses monstres, ses labyrinthes, ses pièges... Sortie enfin de ces épreuves, elle peut affronter le monstre Ortic en lui répliquant de de façon très psychanalytique "Je n'ai pas peur de moi" et donc le vaincre. Elle aura ainsi acquis le droit de devenir "grande" et de porter son nom complet d'adulte.
Un graphisme superbe, aussi travaillé que mystérieux et poétique, une véritable création que ce magnifique album, qui fait mouche auprès des enfants.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
"Soudain l’arbre sans fin s’illumine. Des milliers de petites gouttes de lumière entourent la maison d’Hipollène. Elle pense que l’arbre lui montre le chemin.
Ce sont des larmes, dit son père. L’arbre pleure. Quelque chose est arrivé. Hipollène a du mal à bouger. Elle entre tout doucement, presque sur la pointe des pieds. Grand-mère est morte. Sa mère a une voix de toute petite fille et des larmes transparentes et silencieuses.
Hipollène serre la main de son papa. C’est comme si elle était dans ses bras . Grand-mère est bizarre. Elle est là, et il n’y a plus personne dedans. Grand-mère est portée dans son berceau de voyage sur la branche d’été, jusqu’au bord de la nuit. Son nom de vie était : Orée-D’Otone-La-Tisseuse-De-Contes.
Et puis elle s’envole entre les feuilles du ciel. Elle a l’air aussi légère qu’un soupir. Quand le berceau de voyage disparaît, Hipollène réussit à dire au revoir. Rien que dans sa tête, sans bouger les lèvres.
Le lendemain matin, Hipollène se cache dans sa maison secrète. Elle a un grand trou dans son amour. Elle est si triste, si triste toute entière qu’elle se transforme en larme. Et cette larme si triste tombe au travers de l’arbre sans fin. "
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Grand -mère est portée dans son berceau de voyage sur la branche d'été, jusqu'au bord de la nuit. Son nom de vie était Orée-d'Otone-La-Tisseuse-De-Contes.

Et puis elle s'envole entre les feuilles du ciel. Elle a l'air aussi légère qu'un soupir.
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"Autour de la maison l'arbre sans fin dort encore. Il n'a pas de début, pas de fin. Au bout d'une branche, il y a toujours une autre branche et des feuilles, beaucoup de feuilles."
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L'arbre sans fin est pour moi l'un des meilleurs livres de Claude Ponti au niveau des thèmes universels qu'il aborde. L'arbre sans fin, c'est l'arbre de la vie : Hyppolène en cherchant son identité, en assistant à la mort de sa chère grand-mère (j'ai sans doute été Hyppolène un 11 novembre...) nous montre que nos racines sont fondamentales et qu'on ne peut vivre sans, d'où le besoin de les chercher quand on ne les connaît pas. Bref, j'adore ce livre, même si lors des premières lectures, je n' en ai pas saisi toutes les subtilités. Mais comme tous les albums de Claude Ponti il faut lire et observer plusieurs fois!
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Hipollène se réveille comme une pierre. Elle pense qu'il manque une saison. Et puis elle oublie. Petit à petit elle redevient elle-même. Il y a comme une brume de musique qui s'approche. Hipollène la suit parce qu'elle croit entendre les murmures des feuilles de sa maison.
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Vidéo de Claude Ponti
À plus de soixante ans, Anna Boberg a exposé jusqu'en France et en Italie mais reste méconnue dans son pays. Depuis sa découverte des îles Lofoten, en 1901, elle y revient chaque hiver, seule, et y reste plusieurs semaines pour capter la beauté brute des paysages arctiques et leurs lumières éblouissantes. Sentant l'âge venir, elle entreprend cette année le voyage plus tôt que d'habitude, dans l'espoir de réaliser enfin le tableau exceptionnel qui lui vaudra la reconnaissance de ses pairs. Au fil de cette saison de peinture, le roman se glisse dans l'intériorité d'Anna, au plus près de ses émotions, il sonde ses attentes et ses ambitions, il ravive des souvenirs. Bien qu'aventurière, Anna est loin d'être une marginale : elle a bien connu l'architecte Charles Garnier, elle a rencontré la comédienne Sarah Bernhardt, elle est une proche du prince héritier de Suède et l'épouse aimante d'un architecte réputé avec lequel elle travaille. Mais sa vocation artistique est tenace, et l'appel des aurores boréales, impérieux. D'une écriture impressionniste, posée, délicate, attentive aux sensations, aux lumières, aux odeurs, aux températures, Sophie van der Linden évoque le geste créatif et la quête artistique d'une femme d'exception.
L'autrice Née en 1973, Sophie van der Linden vit à Conflans- Sainte-Honorine. Elle a signé ou dirigé chez divers éditeurs des ouvrages dans le domaine de la critique en littérature pour la jeunesse, notamment " Claude Ponti " (Être, 2000), " Lire l'album " (L'Atelier du poisson soluble, 2006), " Album[s] " (Actes Sud jeunesse, coll. « Encore une fois », 2013), Tout sur la littérature jeunesse (Gallimard Jeunesse, 2021). Elle a également publié quatre romans : " La Fabrique du monde " (Buchet-Chastel, 2013 ; Folio, 2014 ; prix Palissy, prix du Livre pourpre, prix Jeune Mousquetaire, prix littéraire de la Passerelle, prix de la librairie L'Esprit large), " L'Incertitude de l'aube " (Buchet-Chastel, 2014), " de terre et de mer " (Buchet-Chastel, 2016 ; Folio, 2019) et " Après Constantinople " (Gallimard, coll. « Sygne », 2019).
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