Le quotidien, c'est pas facile tous les jours: Douze drôles de leçons pour survivre à tout ce qui n'est pas drôle

Un intérieur bien rangé = un esprit apaisé
Ses deux livres, Le Rangement magique et Le Rangement encore plus magique, sont des best-sellers. Lina Mèdubeur a bien voulu être interviewée. Quels « trucs » va-t-elle nous livrer pour amener un peu de sérénité à notre existence ?
Écoutons donc sa méthode : « Mon planning quotidien est réglé comme du papier à musique ! » (rires). « Je passe la matinée et l’après-midi à organiser mes placards. Je trie les vêtements par couleur, par forme, par usage, le tout par ordre alphabétique du pays où ils ont été fabriqués, et par ordre chronologique d’achat. (rires).
« Puis, en fin de journée, j’ai un petit “rituel” qui vous semblera peut-être ridicule : je souhaite une bonne nuit aux objets qui m’entourent – mon parapluie, mon chausse-pied… Je leur fais un câlin et je leur dis merci ! » (rires). « Ensuite, deux infirmiers arrivent, l’un m’attrape par les jambes et l’autre par les bras, et ils me ramènent dans ma cellule capitonnée tandis que je me débats. C’est de là que je suis en train de vous téléphoner en cachette.

C’est vrai qu’on s’ennuie mortellement devant les pièces du théâtre contemporain, mais c’est pour la bonne cause. La cause du théâtre contemporain. Car seul le théâtre contemporain peut offrir un tel espace de liberté. Michel Vinaver, Dario Fo, Jean-Luc Lagarce… L’auteur y jouit de la liberté absolue d’exprimer n’importe quelle opinion politique qui ne soit pas de droite, ou celle de se moquer avec insolence de n’importe quelle religion catholique.
Toutefois, si les gens se rendent de temps en temps au théâtre, c’est surtout dans le théâtre privé, pour applaudir des comédies vulgaires à l’intrigue simpliste ; généralement des histoires sans intérêt de couples hétérosexuels de la classe moyenne, qui ne plaisent à personne hormis au grand public.
Regardons donc la réalité en face : le grand public boude le théâtre contemporain. C’est bien regrettable.
Les raisons de cette désaffection sont nombreuses : l’ignorance inhérente au grand public, son essentialisme petit-bourgeois, ses œillères, ses préjugés. Si on écoute le grand public, le théâtre contemporain serait « élitiste », « méprisant », « excluant », ce qui est d’une crétinerie absolue, mais ne doit pas étonner venant de ces arriérés conformistes.
Il faut donc amener le grand public à découvrir la magie du théâtre contemporain, au besoin en utilisant la forc

Un beau jour, votre compagne vous dit gentiment : « Dis, mon amour, on a passé beaucoup de temps à se disputer ces temps-ci. Sache que je regrette énormément de t’avoir blessé. De ton côté, reconnais-le, tu as commis quelques maladresses à mon égard. Tout ça m’attriste énormément. Est-ce que tu veux bien qu’on oublie tout ça, qu’on se focalise sur le positif, qu’on aille ensemble de l’avant ? » Ces paroles, vous les espériez depuis longtemps. Frémissant de bonheur, vous acquiescez et vous l’enlacez tendrement. C’est alors que vous vous réveillez de ce doux rêve, car votre compagne vient de vous donner un méchant coup de coude dans le ventre pour vous demander de sortir le chien. Vous lui faites immédiatement une remarque agressive, et ça y est, une énième dispute éclate.

La société a beaucoup changé. Les séries télé emblématiques des années 1990-2010 telles que Friends, The Office ou Seinfeld sont, pour la sensibilité du public actuel, grossophobes, LGBTQ+phobes, xénophobes, offensantes culturellement, etc. Mais, curieusement, les gens qui aujourd’hui, par millions, dans le monde entier, se régalent en les regardant, semblent se contreficher royalement de ce que pense le public actuel.