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EAN : 9782363260512
255 pages
Tabou Editions (09/11/2016)
4.25/5   6 notes
Résumé :
[Livre réservé à un public averti]
Tout commence le jour où la narratrice rencontre un ancien éditeur qui l'a lâchement oubliée depuis des années. Quand ce personnage, mielleux et hypocrite, lui réclame un manuscrit, elle lui répond qu'il l'aura quand il lui aura fait un signe (coup de téléphone, courrier…). Le signe ne viendra jamais. Décidément, ce Piotr n'avait pas de couilles !
Avec ce livre écrit en 2016, l'auteure est partie de cette réflexion p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un livre érotique ... Encore un !!! Pour public averti !
Citations choisies forcément Olé ! Olé ! comment pourrait-il en être autrement !

Mais bien que Françoise Rey utilise des termes choisis, des situations scabreuses, des mots crus et de folles élucubrations ; on ne peut nier un vocabulaire assez riche et délectable !

- Ivresse des mots,
- Alchimie des fantasmes,
- Folie délirante,
- Burlesque et loufoque sont "Les attributs du sujet".

Françoise Rey fait sa "folle dingo", sa libidineuse, son impudique XXL, sa gourgandine ; elle n'en finit plus d'un exhibitionnisme "littéraire", les mots dansent une folle sarabande et s'orchestrent autour des "couilles de Piotr".

Son bagout, ses éloquences frisent le délire.

Elle se lâche sur les "mystères du scrotum" , que d'audace sur les attributs virils !

Très appliquée à tout expliquer, tout décortiquer, elle s'égare parfois à imaginer des scénarios improbables mais jubilatoires.

Elle arrive à nous conquérir avec son style et ses jeux de mots dans un récit atypique qui en dit long sur le sujet.

L'Editeur "Les Jardins de Priape" - www.tabou.editions.com
Françoise Rey est considérée comme la "Dame de l'Erotisme Contemporain", elle avait pour idée première d'appeler ce livre "Les couilles de Piotr".

Merci à masse critique de m'avoir permis
de lire ce livre pas si scabreux que ça , finalement.
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Finalement, le plus grand plaisir que j'ai éprouvé est sans doute celui de l'attente de recevoir ce livre écrit par la Papesse de la littérature érotique. J'aimais en effet l'idée de découvrir un nouveau genre (vaut mieux "dard" que jamais !), ainsi que celle de recevoir un cadeau de Babelio (avec mes sincères remerciements).

Puis l'ouvrage est arrivé. J'ai démarré aussitôt la lecture et très vite je n'ai cessé de penser à suivre le "3ème droit imprescriptible du lecteur" selon Daniel PENNACComme un roman ») ; celui de ne pas finir un livre !

Je suis à la page 100, autrement dit pas très loin de la moitié de l'ouvrage, et la dernière phrase que je viens de lire est : "Allez-y, mesdemoiselles, sortez vos testicules !". J'arrête là. J'abandonne. C'est très inhabituel chez moi mais je décide de stopper la lecture de ce livre.

Il faut dire que dès la première page, j'ai été déçu.

Tout d'abord, contrairement à ce qui est indiqué sur la 1ère de couverture, ce livre relève plus de l'essai que du roman : c'est très autobiographique, il n'y a pas d'histoire, pas vraiment d'intrigue et ce livre n'est finalement que le recueil de divagations pseudo-érotiques d'une écrivaine qui, de mots en maux, explore tous les recoins de sa caverne à fantasmes.
Quelque part, je me suis même senti abusé. Je m'attendais à lire une histoire sentimentale subtilement renforcée d'un enrobage érotique mais finalement je me suis retrouvé avec un amas de pages souvent indigestes remplies de figures de styles et de réflexions plus ou moins intéressantes.

Par ailleurs, je dois aussi avouer que le sujet m'a laissé perplexe pour ne pas dire indifférent. Je me suis ainsi retrouvé à lire des pages et des pages et des pages dont le thème essentiel se limite aux roubignoles du personnage masculin principal. Certain(e)s seront sans doute ébloui(e)s par cette prouesse remarquable et "couillue", mais n'étant pas plus intéressé que ça par ce défi littéraire, l'hétérosexuel que je suis en est surtout sorti frustré et aurait aimé qu'on parle un peu plus des attributs de ces dames. Mais après tout je n'ai qu'à m'en prendre à moi-même. J'aurais dû mieux lire la 4ème de couverture et un peu moins les deux critiques dithyrambiques qui se trouvaient alors sur le site Babelio.

La forme disais-je m'a aussi déçu. le vocabulaire est certes riche et les phrases techniquement élaborées (François Rey est professeure de Français tout de même !) mais au final l'écriture manque terriblement de fluidité. Je m'attendais à des rondeurs et j'ai trouvé beaucoup d'angles. J'espérais être porté par le flot des mots et de l'histoire, mais en définitive j'ai dû gravir chacune des 100 premières pages. Je suis lassé.

Et le style. Parlons-en ! Je l'ai trouvé emphatique, gonflé, pompeux, comme s'il devait compenser la faiblesse des sujets abordés. Que Françoise Rey me pardonne (elle le peut bien en tant que Papesse, n'est-ce pas !), mais cette façon d'écrire, m'est apparue à ce point surchargée, lourde, pesante, que soudainement m'est venue à l'esprit l'image de ces épais et massifs placards de médailles et de décorations que les vieux officiers généraux soviétiques arboraient autrefois sur leurs uniformes. Lourd, emphatique, gonflé, pompeux…

J'arrête donc la lecture de ce livre. Par désintérêt, par frustration, par incapacité et par déception ! J'aurais pu, en clin d'oeil, mettre une note en-dessous de la ceinture, mais comme je ne veux pas être trop "casse-bonbons", et que je reconnais tout de même le travail littéraire de ce livre, je la mets à hauteur de l'attribut, soit à 2,5 sur 5.
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Françoise Rey est une auteure emblématique de la littérature érotique et je crois avoir découvert ce genre littéraire grâce à elle. J'avais presque eu un coup de coeur pour son livre ‘La peur du noir‘ et j'avais également adoré ‘Ultime Retouche'. J'avais cependant moins accroché à d'autres de ses ouvrages et je ne savais pas à quoi m'attendre avec ‘Les attributs du sujet'. En réalité, j'avais peur que l'auteure soit partie trop loin, peur de ne pas réussir à entrer dans son récit. Je n'ai finalement eu aucun mal et si ce n'est pas le livre que je lui préfère, j'ai tout de même passé un excellent moment.

Dans ‘Les attributs du sujet' (ou ‘Les couilles de Piotr'), Françoise Rey oscille entre fantasmes et folie pure (encore que les deux peuvent très bien ne faire qu'un) et le lecteur va tenter de découvrir avec elle si oui ou non, ce cher Piotr en a dans le pantalon. Pour agrémenter cette quête de savoir, l'auteure nous parle des couilles à travers l'histoire et des expressions françaises qui contiennent ce mot ou un de ses synonymes. Qui à part elle pouvait faire ça ? Personne, à ma connaissance.

Il y a une dureté dans ses mots qui font son charme. Françoise Rey n'est pas une auteure comme les autres et même l'érotisme est différent avec elle. Parfois elle part si loin que je ne parviens pas à la rattraper mais globalement je la trouve exceptionnelle. Elle a une réelle maîtrise de la langue et son savant mélange de métaphores et mots crus font leur effet. Je ne vous cache pas que j'ai pris beaucoup de plaisir à retourner à la rencontre de sa plume, et son amour pour la figure de style qu'est l'énumération m'a une fois de plus conquise. Dans ce livre, elle a usé et abusé de son vocabulaire et tout ça combiné à son style offre un récit assez épique.

Outre sa plume, Françoise Rey a une particularité. Tous les auteurs mettent d'eux dans leurs livres mais avec elle c'est à la limite de l'exhibitionnisme. Et moi ? J'adore ça. Elle s'expose, impudique, et elle conquit ses lecteurs. Qu'est-ce qui est vrai et qu'est-ce qui est faux ? Je n'en ai aucune idée mais quand je la lis, j'ai l'impression que tout est réel, que tout est vécu. (Je n'ai jamais essayé de vérifier et mon ignorance me satisfait pleinement.)

Habituellement, je déconseille les ouvrages des éditions Tabou à ceux qui ne se sentent pas prêts psychologiquement car les sujets sont souvent forts. Mais ‘Les attributs du sujet' est un récit assez soft selon moi et j'en suis même surprise. Je ne l'ai pas trouvé particulièrement érotique, il est à la limite, je dirais. Je ne saurais à qui le recommander parce que je pense que Françoise Rey a un style vraiment unique qui ne plaira pas à tout le monde. Je ne peux que vous inviter à vous laisser tenter !
Lien : http://plumebleuee.com/2016/..
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Attention, cette chronique est pour un public ADULTE !


Je ne vous présente plus Françoise Rey, la matriarche de roman érotique ! Je me suis attaquée à un autre de ses bébés et vous parle aujourd'hui de "Les attributs du sujet".


Je dois vous avouer que ce qui m'a attiré par cette lecture est avant tout le titre et ce jeu de mots que j'adore particulièrement ! "Les attributs du sujet" ayant un double sens qui est plus ou moins proche selon comme on le voit...


Ici l'auteur flirte entre les fantasmes et la folie à l'état pure ! Un jeu va s'instaurer entre le lecteur et l'auteur pour savoir si ce cher Piotr en a dans le pantalon ! Pour cette quête du savoir, Françoise Rey va nous parler de couilles à travers son histoire. Cela peut être étonnant mais les couilles ont leur propre histoire ! L'auteur de par sa profession va s'amuser à jouer avec les mots avec des expressions comprenant le mot couille et autres synonymes.


Dans cet ouvrage, Françoise Rey nous prouve une fois de plus qu'elle a une grande plume et qu'elle manie les mots comme personne ! Sa maîtrise de la langue française est telle qu'elle joue avec aisance avec son lecteur sans que ce dernier ne s'aperçoive ou très peu des jeux de mots sur les attributs.


Le titre prend tout son sens et on se dit, bien jouée Françoise ! On ressent à travers ses mots, ses phrases tout l'amour qu'elle porte à la langue française et à "Les attributs de ses sujets" 😉. Elle a usé, abusé de son vocabulaire et on redemande ! Tous les amoureux de la langue française et de ses subtilités aimeront assurément le style de ce récit assez atypique.


Est-ce que j'ai passé un bon moment littéraire ? La réponse est un gros oui ! Est-ce que je recommande la lecture de ce livre ? Assurément ! Mais pas aux âmes sensibles ! Je pense que vous apprécierez tous le style littéraire de l'auteur, de sa plume fluide et de son amour des mots ! le but premier de ce roman n'est pas l'érotisme à l'état brut, il est juste ce qu'il faut.


Si vous ne connaissez pas la plume de l'auteur et que vous souhaitez démarrer votre exploration, je pense qu'il faut commencer avec celui-ci, vous y découvrirez tout l'étendu de son talent !



Lien : http://leslecturesdeladiablo..
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Tout d'abord merci à Tabou éditions pour ce livre et à Babelio. Je ne connaissais pas cette auteure qui à le grand mérite d'avoir un vrai style, une plume irrésistible par sa drôlerie et sa finesse.
Les attributs du sujet est très très bien écrit. Il ne s'agit pas là d'une histoire mais d'un recueil de pensée sur ces fameux "attributs" masculins. L'auteure est tout de même parvenu à en parler pendant 247 pages sans ennuyer le lecteur.
Pour une fois, "les couilles" de ces messieurs ont le premier rôle et sont enfin estimées à leur juste valeur!
Un bon livre qui me donne envie d'aller découvrir l'univers de Françoise Rey.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Couille, ça rimait richement avec "ouille!".
En fait ça rimait avec beaucoup d'autres mots, la plupart à connotation plutôt dépréciative. La bistouille est un mauvais alcool, la tambouille une piètre cuisine qu'on touille, la pot-bouille une médiocre routine, la barbouille une méchante peinture qu'on gribouille, la pétouille une tache indésirable en matière d'imprimerie, la bidouille un arrangement à la bonne fanquette ... L'arsouille et la fripouille tripatouillent, magouillent, vous embrouillent, dépouillent et zigouillent. Univers du vaguement répugnant, qui crachouille, souille, où l'on gadouille et patouille, chiffonnade des patte-mouilles, magma qu'on mâchouille et écrabouille, qui grouille et grenouille, monde hostile et agressif, qui se brouille, cherche pouilles, file des tatouilles, tabous qui verrouillent, vieux interdits qui rouillent, bêtise des nouilles, niquedouilles, andouilles et autres pedzouilles, laideur des bouilles, gargouilles et citrouilles, errances des vadrouilles, vacuité des glandouilles, humiliation qui agenouille, ridicule qui bafouille, cafouille et bredouille pour tomber en quenouille, c'est tout cela ensemble, toutes ces images sans gloire qu'évoquait pour moi la sonorité des "couilles".
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Un jour, il y a très longtemps, c'était juste après la parution de "La Femme de Papier", un habitant de mon village, qui écrivait aussi, m'a téléphoné exprès pour me dire : "J'ai lu, ça ne m'a pas fait bander". Je n'ai pas su si je devais lui présenter des excuses ou des condoléances.
Toujours est-il que je ne l'ai traité ni d'impuissant (il n'eût pas manqué de voir dans ma réaction le dépit d'un écrivain critiqué), ni de pédé (là, sûr, ç'aurait été pure extravagance de ma part). J'ai juste et commodément pensé qu'il était jaloux de mon succès brutal, parce que lui n'avait pas connu cette détonation flatteuse d'une fulgurante notoriété.
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J'ai peur des escaliers, du verglas, des belvédères trop hauts, mais ne redoute jamais de me jeter dans les abîmes de confidences éhontées, de divagations torrides, de descriptions pornographiques. Mon écriture est un florilège de Free Style, mes inventions un slalom entre les portes étroites des conventions, et mes révélations une course tout schuss sur les pentes savonneuses du qu'en dira-t-on.
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Toujours ces semi-aveux, semi-mensonges, semi-gestes, semi-discours, semi-tout, c'est ça Piotr, pour moi, vous êtes un semi-rustre, semi-dandy, semi-éditeur, semi-ami. Et moi, je suis trop entière.
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Planquées au secret de vos chausses, ou sous les invraisemblables pans d'une chemise longue comme un rideau de scène, elles sont restées en coulisses, actrices traqueuses, pauvres tricardes tachycardiaques, faut que je trouve une tactique, un truc qui tout à trac les tractera vers mes trépidantes truculences, Piotr, trêve de tristes tribulations, de tragiques tripatouillages, de tremblantes détresses, ça me trotte trop, montre-moi tes triomphaux trésors !
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Video de Françoise Rey (1) Voir plusAjouter une vidéo

[Françoise Rey]
Entretien avec Françoise REY à propos de son livre "En toutes lettres" (aux éditions Ramsay).Elle parle de l'histoire de son livre, de sa manière d'écrire, du langage et des romans érotiques.
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