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EAN : 9782361838447
352 pages
Les Moutons Electriques (19/04/2023)
4.54/5   23 notes
Résumé :
Il suffit parfois d’un astre trop brillant, d’un deuil ou d’une catastrophe naturelle pour que des forces oubliées surgissent des tréfonds du ciel ou de la terre. Alors l’âme humaine s’embrase et dévaste ce qui l’entoure.

Des sortilèges vengeurs rugissent. Un ogre nait, une passion devient criminelle. De vieux êtres calcinés s’en reviennent rôder autour des vivants.
La Reine Maroué, le sage Peyr Romo, l’immortelle Morkhan : les mages et les sor... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
En 2014, Stefan Platteau faisait une entrée fracassante sur la scène de l'imaginaire francophone avec le premier tome des « Sentiers des Astres » : « Manesh ». Une série captivante reposant sur l'imbrication de plusieurs récits et mettant en scène un univers fortement inspiré de la civilisation indienne et de la toute fin du Moyen âge. Trois tomes supplémentaires sont ensuite sortis, et le dernier ne devrait pas tarder à voir le jour. L'auteur a également écrit plusieurs nouvelles ou courts romans se déroulant dans le même univers et mettant en scène d'autres personnages et d'autres époques. C'est le cas par exemple dans « Le roi cornu », dans « Dévoreur », et donc désormais dans « Les embrasés » qui rassemblent trois textes issus de cet univers dont deux inédits : la nouvelle « Mille et une torches » (prologue à la saga des Sentiers des Astres) et la novella « Les eaux de sous le monde ». le troisième texte présent au sommaire n'est autre que « Dévoreur », déjà publié précédemment par Les Moutons électriques qui ont pris l'habitude de multiplier les rééditions sous différents formats. Que vous connaissiez ou non « Les sentiers des astres » ce recueil est en tout cas une bonne entrée en matière pour se familiariser avec la plume de l'auteur qui donne encore à voir ici toute l'étendue de son talent. le premier texte « Mille et une torches » n'excède pas la dizaine de pages et met en scène l'un des événements majeurs de la guerre civile opposant les Luari aux Souranès. L'histoire de cette fameuse nuit au cours de laquelle la duchesse présenta sa reddition à l'Héritier-Roi nous est narrée par deux personnages appartenant chacun à l'un des deux camps et possédant un profil très différent. Aïfe, la calfate, nous relate l'événement depuis les quartiers populaires de la cité de Narrakhin, où la révolte gronde suite à l'annonce de la signature par la duchesse défaite d'un acte de reddition jugé infamant. le second narrateur se trouve pour sa part au coeur du pouvoir puisqu'il s'agit de l'intendant du Royaume. La nouvelle est courte mais on y retrouve tout ce qui fait le charme de l'univers des Sentiers des astres et de la plume de l'auteur qui n'hésite pas ici à plonger son lecteur dans l'horreur la plus totale. Âmes sensibles, s'abstenir !

Le second texte de ce recueil est le fameux « Dévoreur », court roman paru en 2015 et déjà édité deux fois. On y fait la connaissance d'une famille originaire des montagnes de Pélagis composée d'un couple et de leurs deux enfants dont le quotidien va se retrouver soudainement chamboulé par le comportement de plus en plus étrange d'un de leur ami et voisin. Malgré l'absence de son époux réquisitionné pour exercer ses compétences de mage, Aube est bien décidée à percer ce mystère et ne tarde pas à faire le lien entre l'attitude effrayante du fermier et la luminosité anormale émanant d'un astre néfaste nommé Kiavathi : le Dévoreur. Stefan Platteau nous offre avec ce roman une belle réinterprétation du mythe de l'ogre, ce géant croqueur d'enfants n'aimant rien tant qu'enlever de braves bambins à leur famille pour pouvoir s'en engraisser. Si le roman prend par bien des aspects l'allure d'un conte, cela ne l'empêche pas de ne pas épargner ses personnages qui se retrouvent au contraire confrontés à des situations forts cruelles. L'auteur revient ici à l'essence même du mythe de l'ogre et ce n'est pas sans un frisson d'inquiétude que le lecteur assiste à la transformation progressive de Vidal en cette créature avide de chaire fraîche et dont la monstruosité ne tarde pas à se manifester de la plus atroce des façons. le récit alterne entre les points de vue des trois protagonistes, Aube d'abord, puis le mage Peyr (qu'on retrouvera ensuite dans le dernier texte puisqu'il s'agit du héros de « Les eaux de sous le monde »), et enfin le voisin-ogre, Vidal. J'ai à nouveau été très sensible à la plume de l'auteur qui donne l'impression d'avoir ciselé la moindre phrase pour la rendre la plus évocatrice et la plus juste possible. le roman permet également d'accentuer une facette déterminante l'univers de Stefan Platteau qui donne à voir ici la redoutable influence que les astres peuvent exercer sur les humains qui vivent sous leur lumière. On retrouve à nouveau un côté horrifique et une noirceur qui rendent le monde dépeint plus inquiétant, et par conséquent plus fascinant.

Le dernier texte, « Les eaux de sous le monde » est lui aussi une vraie réussite et constitue la plus grosse partie du recueil puisqu'il compte plus de deux cent pages. le roman met en scène le mage Peyr, peu de temps après sa confrontation éprouvante avec l'ogre qui fut autrefois son voisin. le voici ici en mission dans une ville victime depuis des jours d'une crue dévastatrice dont les eaux occupent encore une bonne partie de la cité. C'est dans ces circonstances que le personnage va être sollicité pour régler une querelle opposant les deux institutions spécialisées dans le soin aux pauvres et aux malades : le Saharon et le Nimiron. Toutes deux ont pour particularité d'être exclusivement tenues par des femmes, mais les deux ordres possèdent des méthodes et une philosophie bien différentes. C'est pour le compte de l'abbesse du Saharon que Peyr est envoyé au Nimirion afin de débarrasser les lieux du fantôme qui hante ses murs depuis le début de la crue. Les tensions qui couvent entre les deux ordres incitent en effet la Révérente-Mère à suspecter une manigance de leurs concurrentes qui, pour calmer le jeu, ont décidé de faire intervenir le mage. Or ce dernier est loin d'imaginer où il met les pieds ! La nouvelle est construite comme une enquête, le protagoniste étant envoyé collecté des informations pour résoudre un problème à priori banal mais qui va se révéler plus complexe que prévu en raison du passé mouvementé de la communauté dans l'intimité de laquelle il va s'inviter malgré l'hostilité affichée d'une partie des soeurs.

On pense beaucoup au roman « Le nom de la Rose » d'Umberto Eco tant les deux ambiances se ressemblent de même que l'intrigue : il s'agit en effet dans les deux cas de percer les secrets d'une communauté dans laquelle règne une véritable omerta et que plombe un lourd passé. L'intrigue est astucieusement construite et permet de maintenir le lecteur en haleine tout au long du récit qui nous donne là encore quelques sueurs froides. le roman n'est toutefois pas exempt d'humour, et on reconnaît bien lors de brèves scènes la marque de fabrique de l'auteur qui se plaît à glisser ici et là quelques références grivoises. Les personnages sont rapidement caractérisés mais bien campés, si bien qu'on s'attache vite à la plupart de ces soeurs qu'on apprend à connaître par le biais des fantômes qui les hantent. La crue a en effet eu comme conséquence de faire remonter à la surface des créatures ou des souvenirs issus de l'Inframonde, et ces derniers vont considérablement mettre à mal l'apparente tranquillité des Servantes. le récit ne souffre d'aucun temps mort, l'enquête étant régulièrement ponctuée de rebondissements et, lors des rares moments d'accalmie, on prend autant de plaisir à en apprendre davantage sur l'histoire des deux ordres et sur l'ingéniosité avec laquelle ils trouvèrent des moyens de se saborder mutuellement qu'on en prenait à tenter de percer le mystère de l'esprit hantant les murs du Nimirion. L'univers des Sentiers des astres gagne ici encore en complexité, le lecteur ayant l'impression que les événements évoqués et les lieux visités jusqu'à présent ne représentaient finalement qu'une toute petite partit d'un tout bien plus vaste et bien plus riche. Une fois n'est pas coutume, l'auteur n'a pas son pareil pour donner vie à des femmes inspirantes, pleines de contradictions et de failles mais qui font malgré tout preuve d'un courage admirable. le personnage d'Azal, hommage de l'auteur aux malades de la poliomyélite, est à cet égard une vraie réussite, mais il en va de même de la plupart des Servantes qui sont évoquées et qui, toutes, à un moment ou un autre, parviennent à toucher le coeur du lecteur.

« Les embrasés » est un recueil de trois textes permettant de retrouver ou de décourir l'univers des « Sentiers des astres » par le biais d'une nouvelle et deux courts romans. Qu'ils relatent un événement clé de la guerre civile opposant Luari et Souranès, la confrontation entre une famille et leur voisin perverti par un astre malveillant, ou bien l'enquête menée par un mage afin de faire disparaître le fantôme hantant les couloirs d'une communauté de soeurs guérisseuses, tous les textes possèdent les mêmes qualités et ravissent aussi bien par la profondeur qu'ils laissent entrevoir de l'univers de l'auteur, que par la qualité de leurs personnages. La plume de l'auteur est quant à elle toujours aussi soignée et toujours aussi immersive, ce qui n'en rend les textes que plus irrésistibles. « Les embrasés » ravira ainsi aussi bien les connaisseurs de l'oeuvre de Stefan Platteau que les lecteurs qui souhaiteraient la découvrir. A lire !
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Avec Les Embrasés, Stefan Platteau nous propose donc une lecture en trois temps dont un roman inédit.

C'est une publication qui a le double intérêt d'offrir une parfaite porte d'entrée à l'univers de Stefan Platteau ou de ménager aux lecteurs de la première heure un moment privilégié avec cette plume exceptionnelle de l'imaginaire francophone.

Ce recueil s'ouvre sur la novella, Mille et une torches qui peut clairement se lire comme un préquel au cycle, Les Sentiers des Astres car l'auteur nous y décrit l'étincelle qui a allumé la guerre civile dont il est justement question dans ses premiers romans.

On y retrouve Maroué Luari, prisonnière en son château depuis la débâcle de ses partisans, l'obligeant à signer en ce jour la rédition de son duché de Narrakhin. Mais alors que la messe semble dite, un élément perturbateur pourrait bien renverser la situation, qui sait ?

Pour nous conter ces instants historiques, Stefan Platteau s'appuie sur différents observateurs qui viennent chacun à leur tour apporter leurs témoignages des faits. Or, la construction narrative choisie n'est pas anodine puisqu'elle rappelle étrangement celle utilisée dans sa grande saga. Les témoins de ces événements du jour incarnent en quelque sorte les conteurs que furent Manesh et Shakti dans les premiers tomes des Sentiers des Astres. L'auteur démontre ainsi sa volonté de créer un effet miroir permettant à ses textes de rayonner entre eux.

Ensuite, ce livre enchaîne sur Dévoreur, une novella déjà parue précédemment mais dont la présente réédition est indispensable pour la compréhension et l'appréciation du texte suivant.

On y fait la rencontre de Peyr Romo et de sa femme Aube qui vivent assez solitairement sur le Mont Carmin. Mais, en tant que mage, Peyr doit régulièrement s'absenter et laisse Aube et leurs enfants Lupin et Sita, seuls le temps de ses missions. Un jour, alors qu'Aube est à nouveau abandonnée, elle est perturbée par le comportement de plus en plus étrange de leur ami Vidal depuis son retour de la dernière foire où il etait censé vendre ses ânes. D'irrascible à menaçant, elle le voit lentement vriller et commence sérieusement à craindre pour la vie des filles de son ami. Quelle mouche l'a donc piqué ? Et, s'il s'en prenait physiquement à ses propres enfants, son devoir ne serait-il pas de tenter quelque chose ? Sans nouvelle de son époux, Aube trouvera-t-elle le courage d'intervenir et si oui, quel en sera le prix ?

Avec Dévoreur, on fait la connaissance d'une nouvelle communauté de personnages qui évoluent dans le même monde que celui des Sentiers des Astres puisqu'ils marchent également sous le regard scrutateur des astres.

Or, ce texte satellite est fondamental pour appréhender le caractère mystique de la cosmogonie qu'il a imaginée.

Dévoreur draine une ambiance fantastique qui se teinte progressivement de notes horrifiques. Stefan Platteau y dépose une pesanteur diffuse qui se transforme peu à peu en malaise ambiant, à travers son personnage de Vidal qui quitte vite son air jovial pour laisser place à un masque, d'abord hostile, puis effrayant.

Enfin, le dernier récit s'intitule Les eaux de sous le monde. Bien qu'écrit comme une novella, le texte s'épanouie tant dans ce recueil, qu'il doit plutôt être considéré comme un roman à part entière.

Un visage connu fait les honneurs de ce texte puisqu'on y suit le célèbre mage Peyr Romo, embarqué dans une nouvelle aventure. Appelé auprès de son amie l'abbesse Agyre pour élucider une série d'apparitions inexpliquées au sein des deux ordres religieux rivaux qui agissent dans la communauté. Il prend vite conscience de l'inimitié, voir de l'animosité qui règnent entre les moniales. Bien que toutes oeuvrent dans l'intérêt des plus démunis, elles se detestent cordialement. Or, comme si la crue ne suffisait pas, il a fallu qu'un esprit vengeur choisisse ce moment précis pour venir perturber les nonnes. Il faudra donc que Peyr use de tout son savoir et fasse preuve d'une grande patience s'il espère découvrir les causes de ce drame qui se cachent derrière cette apparition et l'aider ainsi à trouver le repos. Pour autant, est ce que les soeurs sont réellement prêtes à l'aider dans sa quête de réponses ? Rien n'est moins sûr !

Dans Les eaux de sous le monde, on a le plaisir de renouer avec la figure du mage Peyr Romo. Découvert dans Dévoreur, Stefan Platteau nous donne une nouvelle occasion d'approfondir ce personnage en explorant ses forces et ses failles car il semblerait que son dernier affrontement ne l'ait pas laissé tout à fait indemne.

Mieux encore, ce récit nous plonge dans un entrelacement d'intrigues, tissées de mensonges de non-dits et d'omissions bien arrangeantes. L'auteur a allègrement émaillé son texte de trahisons et de manipulations pimentant ainsi grandement la lecture.

Les eaux de sous le monde dégage la même oppression que Dévoreur, à travers ce danger latent qui enfle progressivement. L'auteur explore une nouvelle fois la complexité de l'âme humaine, à travers le poids des secrets et du passé lorsqu'ils resurgissent de manière impromptue dans le présent. Il va s'intéresser aux influences que cela va avoir sur la communauté car les conséquences de ces actions passées vont peser sur tout le monde.

Comme chaque oeuvre de cet auteur, il y a une dimension sociale et sociétale très prégnante. Il y a une vraie sagesse chez Stefan Platteau qui porte des textes aussi prenants que puissants.

Avec Les Embrasés, Stefan Platteau m'a offert un intermède bienvenu pour patienter tranquillement jusqu'à la sortie du tome 5 des Sentiers des Astres.

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Que vous soyez déjà fan de la saga principale « les sentiers des astres » ou un.e curieux.se se demandant si cet univers peut lui plaire, ce recueil est fait pour vous !

L'ouvrage contient 3 textes dont un cours prologue à la saga (qui n'est pas spoilant) qui permet de rendre beaucoup plus clair d'entrée de jeu le contexte de la guerre civile, point de départ de l'intrigue. Dans la saga, on y apprend tout cela mais les infos sont disséminées tout au long des tomes et si vous avez une mémoire de poisson rouge (comme moi ^^), ce prologue tombe à pic ! 👍

Le second texte est une réédition de « Dévoreur » que j'ai déjà chroniqué et que j'avais adoré ! L'auteur y excellait une fois de plus pour installer une ambiance horrifique tout en ajoutant une touche de conte, beaucoup d'amour paternel, et des explications plus poussées sur le système des astres qui régit en grande partie la magie de cet univers très riche ☺

La grande découverte de ce recueil me concernant était donc le 3ème et dernier texte : « les eaux de sous le monde ». On y retrouve un personnage aperçu dans Dévoreur, Peyr Romo, mage chargé de mener une enquête sur des apparitions. Il débarque dans un contexte assez tragique, après des inondations engendrant son lot de dégâts matériel et humains, et tendu entre les deux ordres religieux qui résident en cette ville.

Ce que j'aime par dessus tout avec l'auteur, c'est qu'il aborde souvent des sujets d'actualité en les intégrant naturellement à son récit de fantasy et ce, sans jamais tomber dans le ton de la moralisation. Ici, il n'hésite pas à questionner le bien fondé de certains dogmes religieux, ou à parler de liberté sexuelle et du handicap. Sans parler du thème principal inhérent à l'intrigue elle même que j'ai adoré mais vous laisserai découvrir :)

Donc même si ce dernier récit m'a paru un peu moins rythmé et intense que les autres textes de l'auteur (peut être dû à ma panne de lecture), c'est un recueil que je recommande ☺
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Ces trois textes que nous propose Les Embrasés sont tous situés dans l'univers des Sentiers des Astres dont quatre tomes sur cinq sont déjà parus.
Le premier , Mille et un torches, est un court prologue à la saga qui ravira ceux qui la connaissent et donnera l'eau à la bouche à ceux qui veulent la découvrir. On y assiste, à travers la vision de deux narrateurs, à la reddition de Marué Luari face l'héritier-roi Akhil. En vérité une drôle de reddition...
Ensuite nous passons au Dévoreur , un texte déjà publié par Les Moutons Electriques mais qui est une parfaite introduction au personnage du mage Peyr Romo.
Alors que le mage c'est absenté, sa compagne, Aube, remarque que leur ami et voisin Vidal a un comportement étrange. Il devient de plus en plus menaçant et commence à s'en prendre à ses propres enfants. le jour ou il s'attaque aux enfants du mage, il est peut être trop tard pour agir...
Un histoire très sombre écrite comme un conte horrifique dans des décors fantasmagoriques. Peyr Romo doit puiser au tréfonds de lui-même pour affronter son adversaire. La fin est épique et angoissante à souhait. Un texte qui se dévore avec avidité ou le mage fait montre de sagesse et d'un courage à toute épreuve.
Pour clore cet ouvrage, nous retrouvons Peyr avec les Eaux de sous le monde. Il est appelé par son amie l'abbesse Agyre qui, suite à une inondation observe d'inquiétantes apparitions au sein de sa communauté.
C'est sous fond de rivalité entre deux abbayes avec son lot de secrets surgit du passé que, tel un Sherlock Holmes, le mage va mener une enquête éprouvante. Stefan Platteau décrit parfaitement la lourde ambiance qui règne dans ce vase clos mais aussi les beaux personnages secondaires qui sont riches de leurs tourments. C'est grâce à son intelligence mais surtout à son empathie que Peyr va découvrir la vérité. La devise de ce récit à tiroir est peut être « Le mal engendre le mal ».
Les Embrasés, écrit dans un style riche mais qui reste fluide, est un intermède réjouissant en attendant le tome cinq de la saga ou une porte d'entrée avant de commencer le premier.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
28 juillet 2023
Trois récits étranges et fascinants, dont un roman totalement inédit, qui dévoilent un peu plus les mythes et les merveilles de l’univers des Sentiers des Astres.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Chacun s’écartait de ses voisins, guettait anxieusement les premiers signes du sortilège autour de soi. Les mourants s’accrochaient désespérément à leurs proches, et ce faisant, les condamnaient au même abominable trépas. Un souffle, un effleurement, une éclaboussure de sang y suffisait.
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Vidéo de Stefan Platteau
A l'occasion des Imaginales, Stefan Platteau revient sur l'écriture de la saga des Sentiers des Astres et de Jaunes Yeux qui est paru il y a peu aux éditions Les Moutons Electriques.
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