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EAN : 9782070365036
251 pages
Gallimard (07/12/1973)
3.64/5   180 notes
Résumé :
Il fouilla dans l'épaisseur des loques qui entouraient sa taille tordue, retira un sac de crin noir bordé de fil d'argent, et en secoua sur la table la tête desséchée et flétrie de Daniel Davrot ! Le soleil matinal, car depuis longtemps les lampes avaient pâli, frappa la barbe rouge, les yeux aveugles dans les orbites creuses, de même que le lourd cercle d'or incrusté de turquoises brutes que Carnehan plaça tendrement sur les tempes blêmies.
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L'Homme Qui Voulut Être Roi est un recueil de neuf nouvelles, qui ont toutes pour dénominateur commun l'Inde coloniale britannique qu'a bien connu l'auteur.

Comme pour son autre recueil célèbre, le Livre de la Jungle, on peut éventuellement reprocher à Rudyard Kipling le manque d'homogénéité dans les nouvelles qui constituent ce recueil. D'aucuns diront qu'elles sont la marque de la diversité du talent de l'auteur. Je n'ai pas d'avis trop tranché sur la question. J'ai surtout conservé un bon souvenir de deux des neuf nouvelles, au premier rang desquelles, la première, la nouvelle titre.

C'est l'aventure de deux roublards britanniques qui, par calcul, jouèrent de la crédulité d'un peuple reculé d'Afghanistan afin de se faire passer pour des dieux et ainsi, devenir roi (pour l'un des deux), certes du modeste Kafiristan, mais c'est tout de même déjà ça. Tout alla très bien pour eux jusqu'au moment où un petit incident fit tout basculer. Je ne vous en dis pas davantage pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte.

Sachez encore que l'adaptation cinématographique de John Houston en 1975 avec Sean Connery et Michael Caine est vraiment très réussie, pour ne pas dire — une fois n'est pas coutume — supérieure à la nouvelle dont elle est issue.

Ensuite, le recueil patine un peu dans la poix, des confessions d'un opiomane dans La Porte Des Cent Mille Peines, à une loi réformée par la déposition d'un enfant de six ans dans L'Amendement de Tods (il ne s'agit pas d'Emmanuel !) en passant par les angoisses contractées dans un village où l'on parque les rescapés du choléra dans L'Étrange Chevauchée de Morrowbie Jukes.

Puis, après ce patinage dans la semoule mais où l'on arrivait encore à ne pas trop somnoler, vient le moment où l'on s'ennuie ferme vers le milieu de l'ouvrage avec les nouvelles La Marque de la Bête » (une histoire de folie et de magie), Bisesa (qui représente, selon les mots de l'auteur, « la passion orientale et son caractère impulsif ») et Bertram Et Bimi (qui nous ressert à sa façon le Double Assassinat de la Rue Morgue d'Edgar Poe).

Arrivée à un certain seuil de frustration, prête à laisser tomber ce bouquin, la nouvelle L'Homme Qui Fut (histoire assez poignante d'un officier qu'on croit mort depuis belle lurette et qui refait son apparition dans son régiment après des années, genre de Colonel Chabert à la Kipling) est tombée à point nommé pour me réveiller un peu et m'enjoindre à terminer le recueil.

Grand bien m'en a pris car celle qui m'a véritablement prise aux tripes, c'est la toute dernière, au moment où je ne l'espérais plus. Alors que je m'apprêtais à refermer l'ouvrage sur une impression plus que mitigée, Rudyard Kipling m'a décoché en pleine face cette flamboyante nouvelle (au titre impossible) : Les Tambours du « Fore and Aft ». Elle traite du sort de deux très jeunes garçons, fraîches recrues en qualité de musiciens de troupe dans l'un des pires bataillon de l'armée coloniale, qui vont influencer de façon décisive le cours d'une bataille. Je ne vous en dis pas plus, mais c'est du costaud.

Donc, selon moi, des nouvelles très inégales et pas seulement par la longueur, certaines très quelconques, mais aussi de ces luminescences rares en littérature, dont nous sommes tous un peu à l'affût quand nous lisons. Voilà, à vous de vous faire votre propre opinion maintenant, je vous ai donné la mienne, c'est-à-dire, pas grand chose.
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« Les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent »… Stéphane Eicher

Chantons faux mais fredonnons vrai, quand je lis des nouvelles, j'ai très souvent la désagréable impression de suivre un régime. Une littérature allégée qui m'affame, punition pour un bonhomme trop gourmand de mots.

Pourtant ici, on ne parle pas de n'importe qui mais de monsieur Joseph Rudyard Kipling, prix Nobel de littérature et mieux encore, père du Livre de la Jungle, géniteur de Mowgli et de Baloo. Mon âme d'enfant me fait déjà les gros yeux et mon avatar n'est pas loin de déposer un préavis de grève. Mais désolé, j'ai l'estomac qui gargouille.

La première nouvelle, par exemple, « l'homme qui voulut être roi », qui donne son titre au recueil, est d'une telle richesse qu'elle aurait mérité un régime « Tolstoi », 1000 pages gribouillées en police 4, un océan d'encre menaçant les seiches et calmars d'extinction. J'ai dû me satisfaire de 50 petites pages forts bien écrites, au style direct, sans artifice.

Deux baroudeurs fatigués de servir le Raj Britannique décident de fonder un Royaume dans une contrée lointaine, le Kafiristan. « Nous avons conclu qu'il n'y a plus qu'un pays au monde où deux hommes à poigne puissent faire leur petit Sarawak (Allusion à l'aventure du voyageur Brooke, élu monarque absolu de l'Etat de Sarawak, dans l'île de Bornéo.) A mon idée, c'est dans le coin de l'Afghanistan, en haut et à droite, à moins de 300 milles de Peshawer . Ils ont trente-deux idoles, les païens de là-bas, nous ferons trente-trois. » Pour y parvenir, ils vont utiliser une stratégie vieille comme le monde, détaillée par Machiavel : Diviser pour mieux régner. Les deux compères vont attiser les vieilles rancunes ancestrales des tribus locales, armer tout ce petit monde et organiser des expéditions punitives. Accédant au trône, le pouvoir monte à la tête du nouveau souverain et la démesure précipitera sa chute. Humour décalé, réflexion sur le pouvoir, cette histoire est une vraie pépite qui mérite à elle seule un détour par ces pages.

John Houston a d'ailleurs réalisé une adaptation extraordinaire à partir de ce récit en 1975 avec Sean Connery et Michael Caine dont mon vieux magnétoscope avait fait une overdose.

Au coeur du recueil, je garderai également le souvenir de « L'étrange chevauchée de Morrowbie Jukes », conte gothique, dans lequel un ingénieur s'égare dans le désert et se retrouve prisonnier d'un ghetto de rescapés du Choléra dont il est apparemment impossible de s'évader.

La dernière histoire enfin, « Les tambours du Fore and Aft », est un bijou qui raconte dans un souffle épique, le destin héroïque de deux jeunes tambours bagarreurs, dont la garnison va payer au prix fort son inexpérience dans une bataille sanglante contre des rebelles afghans.

Les autres nouvelles enrichissent la galerie de portraits : la confession et la lente agonie d'un fumeur d'opium, la folie qui s'empare d'un colon qui a profané un dieu avec la cendre d'une cigarette, une petite veuve indienne qui témoigne de façon originale son amour à un amant anglais… Elles ne possèdent pas néanmoins la force narrative qui anime les trois récits majeurs du recueil.

En me documentant, j'ai appris que Kipling avait eu ses détracteurs, lui reprochant son admiration pour l'armée et l'empire Britannique. Homme de son époque, ces nouvelles datent de 1888, franc-maçon, Kipling a pleinement partagé le paternalisme et la bonne conscience des colons de son temps . Il est vrai qu'il exalte les vertus viriles mais j'ai ressenti dans ses pages une vraie passion pour l'Inde et ses mystères.

Au final, une lecture très agréable mais aussi frustrante qu'une délicieuse verrine dans un apéritif. A peine goûtée et déjà terminée. Je crois qu'il faut que j'arrête d'écrire avant les repas.

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Fin du XIXème siècle. Deux soldats de l'armée anglaise des Indes, Daniel Dravot et Peachy Carnehan, décident qu'ils ont assez travaillé pour la reine, et qu'il est temps de se mettre à leur compte. Ils ambitionnent ni plus ni moins de fonder leur propre royaume ! Leur chemin croise celui du narrateur. Découvrant qu'ils font partis de la même loge maçonnique, ils lui racontent leur projet.

Quelques années plus tard, Carnehan ressurgit. En haillon, devenu à moitié fous, il serre contre lui quelque chose enroulé dans une étoffe sale. La tête de Dravot, surmontée d'une couronne…

Kipling est le chantre de l'Inde britannique, et quelque soit la façon dont on aborde son oeuvre il faut le garder en tête. Une époque longue, complexe, étalée sur deux-cent ans et un territoire grand comme la moitié de l'Europe. Une époque où rien ne semblait impossible…

La région dont parle Kipling existe réellement. le Kafiristan, quelques vallées pierreuses presque inaccessibles au fin fond de l'Afghanistan. Pendant des siècles il a résisté obstinément aux rois afghans de Kaboul et à l'avancée de l'islam, ses habitants continuant de rendre leur culte à leurs statues de bois et d'ivoire, d'où le nom de la région, kafir signifiant « infidèle ». Une ancienne légende, reprise par Kipling, prétend que ses habitants seraient les descendants des soldats d'Alexandre le Grand. A la fin du XIXème, la région fut conquise par les afghans, les habitants restant convertis de force à l'islam et le pays rebaptisé Nouristan « pays de la lumière ».

Au XIXème siècle, plus d'un aventurier tenta de se tailler un royaume dans les zones encore peu touchées par la colonisation. Quelques-uns y réussirent, parvenant même parfois à fonder de petites dynasties. Si ce ne fut à priori jamais le cas au Nouristan, Kipling s'inspira probablement de ces histoires pour la sienne. Il la transposa dans une région encore pratiquement inconnue, où son imagination put s'en donner à coeur joie. Impossible d'estimer son degré de réalisme : on ne sait pratiquement rien sur ce à quoi ressemblait la région avant la conquête afghane. En tout cas à ma connaissance ; mais si quelqu'un a un livre sur le sujet je suis preneur.

En 1975 l'histoire fut adaptée au cinéma par John Huston et John Foreman, avec Sean Connery dans l'un des rôles principaux. Mais le tournage se déroula au Maroc.
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Il est des écrivains auxquels sont rattachées des légendes tenaces, ou du moins à qui on attribue des faits, des gestes ou des croyances qui sont souvent exagérés, et donnent de l'intéressé une image un peu déformée, c'est le sparadrap du capitaine Haddock, en quelque sorte. Prenez Rudyard Kipling. Pour le commun des mortels, c'est le chantre de l'Inde et le porte-voix de l'impérialisme britannique. Si c'est vrai dans une certaine mesure, il faut quand même préciser qu'il ne passa que 6 ans en Inde (de 1882 à 1889), soit de 18 à 24 ans. Dans ses écrits « indiens », l'expérience personnelle compte moins que la documentation externe (mais elle est considérable et très probante). Quant à sa défense de l'Empire britannique, il faut nuancer un peu : l'action militaire des Anglais ne trouve pas toujours grâce à ses yeux, et il prend fréquemment la défense des indigènes contre les « tuniques rouges ». Beaucoup de spécialistes considèrent aujourd'hui que plus qu'un défenseur de l'Empire, il était surtout un témoin, un auteur racontant « comment » l'Empire était vécu, et ce faisant, il créait, comme dit Jack London, une certaine image de « l'Anglo-Saxon du XIXème siècle ».
« L'homme qui voulut être roi » est une nouvelle écrite en 1888. C'est l'histoire de deux aventuriers britanniques, Carnehan et Dravot, qui ont le projet de devenir les rois du Kajiristan, une région reculée de l'Afghanistan actuel, alors faisant partie de l'Empire britannique. L'aventure pour être exotique, n'en est pas moins cruelle, et nos deux héros l'apprendront à leurs dépens.
Cette nouvelle a été incluse dans de nombreux recueils. Dans cette édition (Folio), elle est la première (et sans doute la plus réussie) de neuf nouvelles d'intérêt divers, dont on retiendra les deux dernières « L'homme qui fut » et « Les Tambours de Fore et Aft », au pouvoir émotionnel certain.
Si l'Inde (ou plus exactement le sous-continent indien) reste le cadre de ces nouvelles, Kipling en a effacé tout le côté « exotique », voire « folklorique » qui, pour nous autres occidentaux, caractérisait « Kim » ou « le Livre de la jungle ». D'ailleurs, ce recueil n'est pas destiné à la jeunesse, il s'agit de récits âpres, durs, cruels, où la folie côtoie la réalité, et finit par l'absorber…
« L'homme qui voulut être roi » est finalement l'histoire d'un rêve qui se fracasse contre l'existence réellement vécue, et plus encore la conscience des limites que ce rêve (et l'ambition qui l'accompagne) impose au héros : personne n'est maître totalement de sa destinée. le pessimisme de Kipling rejoint ici le fatalisme oriental.
On ne peut clore cette chronique sans évoquer le somptueux film réalisé en 1975 par John Huston en 1975 avec Sean Connery (Dravot), Michael Caine (Carnehan) et Christopher Plummer dans le rôle de Kipling (dans la nouvelle, le reporter n'a pas de nom). D'une nouvelle de quelques pages denses et intenses, Huston tire un film de plus de deux heures, riche en péripéties ; tout en restant fidèle au récit de Kipling, il crée autour de ses personnages un véritable décor d'aventures, sans négliger pour autant la portée philosophique de l'épopée.
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Il y a 45 ans, le formidable film de John Huston "L'homme qui voulait être roi", inspiré du roman éponyme de Kipling, nous plonge en plein coeur de l'Himalaya, au nord-ouest du Pakistan, à la rencontre d'un peuple singulier qui vit totalement reculé du reste du monde : les Kalash

Cette adaptation cinématographique de John Houston en 1975 avec Sean Connery et Michael Caine est vraiment très réussie, et même supérieure à la nouvelle dont elle est issue.

En effet on peut reprocher à Kipling, qui n'était pas allé sur place, d'avoir une vision sans doute un peu tronquée et vaguement paternaliste de ce peuple complexe et passionnant qu'on ne retrouve pas forcément dans le film d'Huston. suite sur le blog
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- Où est-elle ? dit-il d'une voix comme un âne qui brait. (...)
Arrive la femme, un beau brin de fille, couverte d'argent et de turquoises, mais pâle comme la mort et qui, à chaque instant, se tournait vers les prêtres.
- Elle fera l'affaire, dit Dan, en la regardant de la tête aux pieds. Qu'y a-t-il donc, fillette, pour avoir peur ? Viens m'embrasser.
Il lui passe le bras autour de la taille. Elle ferme les yeux, fait un petit cri, et voilà sa figure qui tombe, de côté, dans la barbe rouge feu de Dravot.
- La garce ! Elle m'a mordu ! qu'il dit en portant la main à son cou, et pour sûr qu'il la retira rouge de sang.
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Ils sortaient de la population trop dense d'un district manufacturier. Le dressage avait pu vêtir de chair et de muscles leurs squelettes chétifs, mais n'avait pas suffi à leur mettre du cœur au ventre, car c'étaient les fils d'hommes qui, des générations durant, avaient peiné trop fort pour un salaire trop faible, sué dans des sécheries, trimé sur des métiers, toussé dans la céruse et grelotté sur des gabarres.

Les Tambours du "Fore and Aft".
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C'est pas tant la chose de se battre, soufflait un hussard à tête enturbannée de linges [...], quoiqu'on n'en ait pas moins sa suffisance. C'est la sacré nourriture et le sacré climat. De la gelée toute la nuit excepté quand il grêle, et tout le jour un soleil bouillant, et l'eau qui pue à vous fiche par terre. Je me suis fait écailler la tête comme une coquille d’œuf ; j'ai pincé une pneumonie, et j'ai les boyaux en ribote aussi. Y a pas gras de pique-nique par là-bas, je vous en réponds.
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Rien ne prend plus d’empire sur vous, quand on est blanc, que la Fumée Noire. Un jaune n’est pas bâti de même. L’opium ne lui fait presque rien mais les blancs et les noirs en souffrent beaucoup.

Sans doute, il y a des gens que, pour commencer, la fumerie n’affecte pas plus que ne ferait le tabac. Ils font un petit somme tout comme on s’endormirait d’un sommeil naturel, et le matin suivant ils se réveillent presque dispos pour le travail. Moi qui vous parle j’appartenais à cette sorte au commencement. Mais voilà cinq années que je ne fume pas mal régulièrement, et c’est tout différent aujourd’hui. J’avais une vieille tante, là-bas, du côté d’Agra, qui me laissa quelque chose à sa mort. À peu près soixante roupies par mois. Soixante, ce n’est pas beaucoup. Je me rappelle un temps, il me semble qu’il y a des centaines et des centaines d’années, où je gagnais mes trois cents roupies par mois, sans compter les petits profits, quand je travaillais pour le compte d’une grande entreprise de bois à Calcutta.

Je ne restai pas longtemps dans ce métier-là. La Fumée Noire ne permet guère d’autre besogne ; et, bien qu’elle ait peu d’action sur moi, je ne pourrais plus aujourd’hui, du train dont vont les choses, faire une journée de travail pour sauver ma vie. Après tout, soixante roupies, c’est tout ce qu’il me faut. Quand le vieux Fung-Tehing vivait, il touchait l’argent pour moi, m’en donnait environ la moitié pour vivre (je mange très peu) ; quant au reste, il le gardait. J’avais mes entrées à la Porte à tout instant du jour et de la nuit, et je pouvais y fumer et dormir quand je voulais. Le reste ne m’importait guère. Je sais bien que le vieux y gagnait ; mais qu’est-ce que cela fait ? Rien ne me fait beaucoup ; et, en outre, l’argent arrivait toujours et sans interruption chaque mois après l’autre.
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Un coquin se montrera peut-être lent à penser par lui-même, mais il est selon son génie naturel anxieux de tuer, et sans excès de rigueur on arrive à lui inculquer l'art de protéger sa peau et de perforer celle d'autrui. (Les Tambours du "Fore and Aft")
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