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Quai d'Orsay, Chroniques diploma... tome 2 sur 2
EAN : 9782205066791
104 pages
Dargaud (02/12/2011)
4.1/5   549 notes
Résumé :
Arthur Vlaminck, le conseiller du ministre des Affaires étrangères en charge du langage, doit préparer les nouveaux discours du ministre. La crise du Lousdem est au coeur des préoccupations : les Américains menacent de déclencher une guerre à laquelle s opposerait le gouvernement français. Le ministre, Taillard de Worms, s apprête justement à prendre la parole à ce sujet au siège de l'ONU, à New York. Mais toute cette agitation ne semble guère perturber un nouvel hô... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
4,1

sur 549 notes
Chargé de rédiger le discours d'Alexandre Taillard de Worms à l'ONU, dans lequel la France doit s'opposer aux Américains dans l'entrée en guerre contre le Lousdem (Irak), Arthur Vlaminck réécrit de multiples fois son papier pour tenter de traduire la substantifique moelle des déclarations fracassantes de son chef.

Le personnage inspiré de Dominique de Villepin (alias Taillard de Worms) s'agite, déclame, s'énerve devant un entourage dubitatif (et souvent goguenard) mais aux ordres. Hyperactif, il discoure continûment, jusqu'en vacances au Club Méditerranée, n'écoute personne, pas même le prix Nobel de littérature qu'il a invitée à venir s'exprimer.

Un second opus où l'effet de surprise a disparu, mais aussi drôle et plus engagé que le premier dans la caricature (réaliste) d'un personnel ministériel très occupé, pas toujours à bon escient. Force est de constater que les coups de poignards dans le dos, les réunions aussi interminables que superflues, les voyages coûteux et inutiles et autres réjouissances superfétatoires font partie du quotidien de la diplomatie française.
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Il y a bien des façons de décrire la politique étrangère de la France et ceux qui la font. La bande dessinée n'est pas la plus frivole comme le démontre la magistrale réussite de ces « Chroniques diplomatiques ». Leur lecture divertissante en apprend autant sinon plus sur le Quai d'Orsay que certaines études austères consacrées à la politique étrangère de la France.

Forts du succès du premier tome publié début 2010 et bientôt porté à l'écran par Bertrand Tavernier, Abel Lanzac et Christophe Blain récidivent. On retrouve avec délectation l'hyperactif Alexandre Taillard de Worms, double à peine déguisé de Dominique de Villepin, et tous ses collaborateurs du ministère des affaires étrangères. Là où le premier tome multipliait les saynètes au risque de la dispersion, le deuxième a plus d'unité : il y est question de la guerre imminente avec le Lousdem (même si le mot est truculent pourquoi ne pas appeler un chat un chat et évoquer sans ambages l'Iraq ?) et des efforts déployés par la France pour l'éviter.

Comme dans le premier tome, l'action est racontée du point de vue de ces collaborateurs de cabinet qu'il est d'usage de caricaturer en technocrates prétentieux et serviles. Abel Lanzac (ce pseudonyme cache la « plume » de Villepin qui l'accompagna au Quai puis à Matignon avant de rejoindre le réseau culturel français à l'étranger) évite cet écueil. Il se donne le rôle du Candide en interprétant Arthur Vlaminck, un jeune normalien fraîchement recruté par le ministre pour rédiger ses discours et encore peu au fait des us et coutumes diplomatiques. A ses yeux, le Quai d'Orsay ressemble certes à une maison de fous : les diplomates travaillent comme des déments, s'écharpent sur des virgules et ont un ego surdimensionné. Mais leur intelligence aiguisée, leur dévouement total à leur ministre et à leur pays et leur professionnalisme pointu sont la meilleure réponse à la caricature facile d'une diplomatie Ferrero Rocher. A la différence de certains romans à clés où la fiction autorise l'auteur à quelques règlements de comptes, le regard porté par l'auteur sur les Vimont, Laboulaye, Farnaud ou Felix-Paganon est toujours empathique.

Christophe Blain réussit l'exploit de capter l'essence d'un Villepin pourtant physiquement peu ressemblant, héros paradoxal d'un album dont il est le centre mais dont il semble pourtant vouloir toujours s'échapper. Il court, il discourt, il éructe, il fulmine, il surgit, il s'en va … mais on ne s'est jamais ce qu'il ressent. On ne saisit de lui que ce qui en est montré. Les couvertures des deux tomes le présentent minuscule, dans un décor immense et écrasant. La leçon est la même que celle du film de Pierre Schoeller « L'exercice de l'Etat » : le pouvoir est solitaire.

Cette bande dessinée rend-elle Villepin plus sympathique ? Par bien des aspects, le personnage est insupportable. Les pages qui le décrivent au Club'Med pérorant sur la marche du monde devant un groupe de touristes, mi-hilares mi-fascinés sont parmi les plus drôles de l'album. Pourtant, à l'instar du Chichi des Guignols de l'Info, les défauts du personnage finissent par le rendre attachant. Sa fougue, son énergie, sa hauteur de vues ne peuvent laisser indifférents. « Quai d'Orsay » est à mille lieues de l'affaire Clearstream.

Plus de 110.000 exemplaires du tome I ont été vendus. On peut escompter un succès similaire pour le tome II, bien servi par une campagne de presse efficace et par un remarquable bouche-à-oreille. C'est une réussite inespérée pour une BD a priori réservée à un petit cercle d'insiders. Elle est révélatrice de l'intérêt que suscitent la diplomatie et sa fabrique dans un large public dès lors qu'elles lui sont expliquées avec intelligence et humour.
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Hasard de mes lectures de mes semaines passées, j'ai lu, coup sur coup, deux oeuvres littéraires qui traitaient du même sujet, et sous un angle un peu similaire, à savoir le récit du monde politique, vu des coulisses,

Dans l'un des cas , il s'agit d'une BD, qui se déroule à l'intérieur d'un ministère, celui des affaires étrangères. Je veux bien entendu parler du tome 2 de Quai d'Orsay; la BD de Christophe Blain et Abel Lanzac qui a beaucoup fait parler d'elle.

Dans l'autre cas, il s'agit d'un roman, un des évènements de la dernière rentrée littéraire de septembre, je fais référence au récit de campagne des présidentiels de notre président François Hollande par Laurent Binet, "Rien ne se passe comme prévu".

Même si la forme et le support varie, il y a quelques similitudes dans ces approches, et notamment le fait que ce soit une pièce rapportée, un élément extérieur à ce milieu si particulier, portant souvent un regard plein de candeur, qui nous donne la température de ce milieu si particulier, toujours aussi passionnant à découvrir.

Aujourd'hui, je ne parlerais que de ma première lecture, à savoir le tome 2 de Quai D'Orsay, publié en septembre 2012 chez Dargaud.

Comme je l'avais dit fin 2011 après avoir dévoré le tome 1, j'attendais avec impatience le second épisode de ces aventures passionnantes et hilarantes de ce regard plein d'a propos sur les cabinets ministériels vus de l'intérieur. Cet album avait en effet connu un bien beau succès (plus de 100.000 exemplaires vendus !), avec notamment une adaptation au cinéma par le réalisateur Bertrand ­Tavernier qui devrait sortir bientot sur nos écrans (on en parle même à Cannes) avec Thierry Lhermitte et Raphaël ­Personnaz.

Et ce tome 2 de ce Quai d'Orsay a connu un triomphe encore plus immense que son premier volet, puisque en plus d'un très beau succès en librairie, il obtenu, il y a quelques semaines, le Fauve d'Or et le Prix du meilleur album lors du 40e festival d'Angoulême.

Et dans la foulée de cette récompense, on a continué à parler de cette BD puisque, lors de la cérémonie de clôture du 40e festival d'Angoulême, au moment de la remise du prix, Abel Lanzac est monté sur scène, en compagnie du dessinateur Christophe Blain. L'heureux scénariste mystère en a alors profité pour révéler sa véritable identité: Antonin Baudry, ancien conseiller de Dominique de Villepin ( ce que personne ne pouvait ignorer, vu les similitudes énormes qui existent entre de Villepin et son personnage de BD) , et qui dirige actuellement le service culturel de l'ambassade de France à New York.

Pour toutes ces raisons, j'avais donc plus que hâte de lire cette bande dessinée, ce que jai pu faire grâce à l'opération "La BD fait son festival" organisé par le site Priceminister,et , même si l'effet de surprise joue forcément un peu moins que dans le premier volet, je n'ai pas du tout boudé mon plaisir devant cette formidable satire politique qui n'oublie jamais de camper des personnages et des situations crédibles.

On rit et on vibre dans le même temps devant les affres de cet Arthur Vlaminck, jeune plume engagée au cabinet, qui devra aider le ministre à préparer le discours à l'ONU contre une intervention militaire au Lousdem, pays imaginaire soupçonné de détenir des armes de destruction massive. L'affaire rappelle bien entendu celle de la crise en Irak ayant entraîné le discours à l'ONU de Dominique de Villepin il ya dix ans.

Le discours de Dominique de Villepin devant l'O.N.U. destiné à endiguer l'entrée en Irak des Américains fut l'un des sommets de la diplomatie française, l'un de ces moments pas si fréquents où le se sentait fiers d'être français

Cette bande dessinée réussit donc la prouesse, à la fois à démystifier l'évènement (quel chaos, combien d'incohérences... pour en arriver là, presque par miracle...!!) et à en retranscrire l'émouvante portée symbolique : la justesse de la chronique, écrite par quelqu'un qui a vécu au premier plan les événements, et l'élégance des dessins de Blain (que j'avais déjà salué il y a un an avec sa BD sur le chef Alain Passard) font de "Quai d'Orsay" une réussite éclatante.

On se surprend à passer de l'envie à la pitié pour tous ces personnages un peu trop bourrés d'orgueil mais en fin de compte tellement humains et qui travaillent comme des forcenés, pour des réunions en pleine nuit , dans un petit bureau, afin de tenter de gérer des crises à répétition.

Et il est passionnant de voir à quel ces hommes de l'ombre se prennent évidemment à leur propre jeu : celui qui sera le plus proche du prince, celui qui aura un petit sourire après 2 jours de boulot non-stop ou qui pourra "pisser" avec le ministre. Fascination, courtisanerie, pression psychologique, asservissement…le petit théâtre de ces hauts fonctionnaires et de leur ministre est à la fois cruel et jubilatoire, un peu comme dans l'exercice de l'état, dans un versant ici plus léger.

Mais évidemment, et comme dans le premier tome, les dialogues et principalement les envolées du ministre, Alexandre Taillard de Vorms, constituent les pages de bravoure de l'ouvrage, et en tout cas sont celles qui nous provoquent les plus grands fous rire, notamment lorsqu'en pleine vacances au club med, il appelle 50 fois par jour ses conseillers , car il a eu des idées neuves en échangeant avec des vacanciers, ou lorsqu'il inclut dans ses discours des phrases auxquelles il tient particulièrement alors que personne n'y comprend un traitre mot.

Il paraitrait que de Villepin a beaucoup ri, et n'a en tout cas jamais crié au scandale et à la calomnie.

Bref, cette BD, loin de la caricature est donc un beau bijou à conseiller à un large public, et pas forcément aux initiés à la BD et... à la politique.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Taillard de Worms dans son cabinet, seul face à une décadence de gratte-ciels, uniquement accompagné d'un livre qui repose, encore inachevé, sur son fauteuil de ministre. Voici, bien résumé sur la couverture du second volume des Chroniques diplomatiques, le credo du gouvernement infiltré par Lanzac et scénarisé par Christophe Blain : une soif de pouvoir démesurée, un monde tout aussi gigantesque et incompréhensible que cette ambition, une solitude fondamentale et un dernier raccord à la civilisation, représenté par le fil d'une culture aliénante.


Si le premier volume de Quai d'Orsay présentait le gouvernement d'une manière plus comique que sérieuse –cherchant avant tout à mettre en avant les discordances des comportements et des discours de chacun, sans qu'ils n'aient forcément une implication grave sur les choix politiques effectués-, ce second volume se veut beaucoup plus dense et engagé. Cette fois, le gouvernement est représenté en situation de crise : le Lousdem partage les Etats quant aux décisions qu'ils souhaitent prendre pour contenir les débordements pressentis du territoire. Alors que les Etats-Unis s'apprêtent à déclencher une guerre, la France cherche à s'opposer au siège de l'ONU. Il incombe à Arthur Vlaminck, le conseiller du ministre des Affaires étrangères en charge du langage, de préparer le discours qui servira de base d'argumentation au Ministre.



Si ce n'était la lourdeur du thème abordé dans ce second volume –propice à des considérations politiques cyniques et désabusées, ainsi qu'à un cosmopolitisme des gouvernements entrevus- on retrouverait dans ce second volume la même absurdité caractéristique du premier volume. Alors que la situation mondiale se joue, les préoccupations principales des ministres et de leurs conseillers tournent autour du langage. L'ordre des mots d'une phrase pourrait suffire à déclencher une guerre… et l'emploi du conditionnel, plus modéré dans son intentionnalité, pourrait au contraire apaiser une situation conflictuelle. Mais il faut aussi savoir sortir du lot : le discours n'est plus seulement pratique, il doit aussi s'accompagner d'une dimension esthétique qui, par la force des images convoquées, saura en imposer aux auditeurs. L'originalité et la créativité deviennent rapidement les caractéristiques les plus recherchées par Taillard de Worms. Est-ce par désir de prouver sa supériorité culturelle, ou ne s'agit-il que d'un subterfuge permettant de dissimuler l'absence de prise de position ferme du gouvernement quant à la crise du Lousdem ? Lorsque le Minotaure et Thésée filent la métaphore des discours internationaux, lorsque le Ministre forge de nouvelles expressions que lui seul comprend (« le taylorisme du terrorisme ») ou lorsque Démocrite constitue son livre de chevet, c'est toute la frivolité des préoccupations politiques qui se dévoile…



Plus intense et plus dense que le premier volume, ce second tome des Chroniques Diplomatiques s'engage dans une incursion plus profonde au coeur d'un système que dominent surtout l'absurdité et l'affirmation personnelle. Les intérêts individuels et la situation mondiale s'entrecroisent et se combattent à armes égales. Lanzac et Blain nous dupent à leur tour : quelle est la part de fantasmes qui intervient dans ce « reportage » ? Sommes-nous également pris au piège des métaphores et de la fiction ? Peut-être un peu, oui, mais comme pour tout discours prononcé à l'assemblée de l'ONU, on se doute bien que la fiction se base sur un socle de réalité…
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Jeune diplômé, Arthur Vlaminck est appelé à travailler auprès du ministre des affaires étrangères français, Alexandre Taillard de Worms, caricature de Dominique de Villepin. Il est chargé de rédiger les discours du ministre, de définir les éléments de langage qui pourront faire mouche pour convaincre les politiques des autres pays ou faire les gorges-chaudes des journalistes. En effet, les Etats-Unis sont prêts à déclarer la guerre à un pays imaginaire, le Lousdem, derrière lequel, on devine l'Iraq. La France ne souhaitant pas le conflit, le ministre doit faire un discours à l'ONU qu'Arthur Vlaminck doit rédiger … Cela s'avère plus compliqué qu'il ne pensait : les différents conseillers qui gravitent autour du ministre ont des avis divergents, ordres et contre-ordres sont fréquents, difficile aussi de trouver l'inspiration en étant dérangé par les va et vient dans les bureaux du ministère… Il se voit contraint d'écrire la nuit, il n'a plus de vie privée… Si cette bande dessinée ressemble à une caricature de la vie des cabinets ministériels, il n'en reste pas moins que le fond de l'histoire repose sur des éléments de diplomatie réels.
Au fil de la lecture, j'ai retrouvé le film du même nom que la BD « Quai d'Orsay » de Tavernier, sorti en 2013 et dont les scénaristes associés n'étaient autres que les auteurs Blain et Lanzac. Peut-être que, le fait de connaître le film m'a aidé, à comprendre et suivre les méandres de la BD …
Cet ouvrage a obtenu un fauve d'Or au festival d'Angoulême en 2013. La conception est pourtant assez classique mais les moments où le ministre se lâche, hors cadre ou hors vignette, donnent du rythme, la couverture, mise en abîme très graphique du ministre face à un mur de buildings où l'on devine la diversité et l'immensité du monde, incite à entrer dans l'ouvrage.
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critiques presse (5)
Bedeo
14 janvier 2013
Le premier tome avait déjà séduit par son originalité, le défi était donc de taille dans ce nouveau volet pour les deux compères qui ont su relever le challenge. En effet, cet album sait traiter avec humour et sérieux ce que peut être le quotidien d’un cabinet ministériel.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Du9
03 février 2012
Le deuxième et dernier volume de Quai d’Orsay clôt la chronique dessinée des années Villepin, avec le même succès public que le premier.
Lire la critique sur le site : Du9
BDGest
18 janvier 2012
Après le succès amplement mérité du premier tome, il n’y aucune raison de se passer du deuxième, tant ce dernier est à la hauteur de l’attente !
Lire la critique sur le site : BDGest
BoDoi
16 janvier 2012
Avec une science graphique jamais démentie, Christophe Blain continue à bluffer par la théâtralité de ses scènes, la justesse de ses mouvements. Dans ce Quai d’Orsay, il n’y a décidément rien à jeter.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
05 décembre 2011
C'est un véritable tour de force des auteurs, que de nous plonger dans ce monde si particulier et inconnu, très "secret", avec autant d'humour et de passion. Blain a expliqué : "Tout l'enjeu de notre travail consistait à être à la fois juste et romanesque". C'est exactement ça.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
- Quatre-vingt-dix pour cent des gens, quand tu les sors du trou où ils se sont mis, ils te font un coup de pute à la première occasion.
- Ah bon ?
- Oui. Ils ne te pardonnent pas de les avoir aidés.
- J'espère que tu n'es pas comme ça. Parce que je vais te faire un cadeau. Je te remets dans la course. Tu vas venir avec moi en réunion. Si tu es malin, tu sauras à nouveau te rendre indispensable.
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-... à l'heure qu'il est, le Ministre est enfermé dans le bureau du Président, à l'Élysée...
- ... comme d'habitude, ils sont en train de se monter le bourrichon tous les deux. Après quoi, ça va être encore un peu difficile de les faire atterrir. (Claude Maupas)
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Rrhâââââ putain, le russe ! C'est pas un marrant, le russe. Je pensais le garder pour la fin, le russe. À chaque fois que je lui serre la main, je me prends un coup de jus. Même au téléphone, il faut des gants en plastique et des protège-oreilles.
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Alors, je vous écoute. Qu'est-ce qu'on met à la place de « conséquences graves » ? Je vous écoute.
_ On pourrait dire « graves conséquences ». C'est moins fort que « conséquences graves ».
_ Ils sont comment dans la direction Europe ?
_ Très inventifs aussi.
_ Je sais que vous êtes polyglottes, messieurs. Or, je vous rappelle que la résolution est en anglais et qu'elle sera lue en anglais. « conséquences graves » se dit : « serious consequences ». « Consequences serious » n'existe pas.
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Marquet ? Depuis quand il s’occupe des sujets sérieux ? Est-ce que je m’occupe de la taille des bébés poissons dans les zones de pêche européennes ?! Eh bien, que Marquet entre. On est dans un moulin, ici. Il a pas des copains qui veulent venir, tant qu’on y est ? J’aurais dû proposer à ma grand-mère de venir prendre le thé avec nous. Ça lui aurait fait une sortie.
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Videos de Christophe Blain (45) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Christophe Blain
Chaque mois, un grand nom de la littérature française contemporaine est invité par la BnF, le Centre national du livre et France Culture à parler de sa pratique de l'écriture. L'auteur Jean-Claude Mourlevat est à l'honneur de cette nouvelle séance.
Cette vidéo ne sera accessible que durant la durée de la conférence.
Né en 1964, Emmanuel Guibert fréquente les Arts Déco de Paris. En 1994, il fait deux rencontres importantes ; celle d'Alan Ingram Cope, un ancien soldat de la Seconde Guerre mondiale, retraité sur l'île de Ré, et celle de David B, qui l'introduit dans un cercle de jeunes auteurs cherchant à renouveler les pratiques de la bande dessinée. Il rejoint un atelier collectif que fréquentent Joann Sfar, Christophe Blain, Emile Bravo, Marjane Satrapi et bien d'autres, où il travaille pendant cinq ans. Sa collaboration avec la maison d'édition l'Association marque une évolution vers un style épuré au service des récits vécus de son ami Alan Cope. Dans cette série biographique, toujours en cours, on trouve La guerre d'Alan (3 volumes), L'enfance d'Alan et Martha & Alan. Il poursuit dans cette veine avec le Photographe (chez Dupuis), d'après des entretiens avec Didier Lefèvre, reporter-photographe en Afghanistan dans les années 1980. Cette trilogie, traduite en 20 langues, vaut à ses auteurs (Guibert-Lefèvre-Lemercier) des récompenses dans le monde entier. Puis il crée plusieurs séries ou albums uniques, notamment Sardine de l'espace (14 volumes) et Les Olives noires (3 volumes). Avec Marc Boutavant, autre camarade rencontré à l'atelier, il lance la série Ariol, chez Bayard, qui totalise à ce jour 20 volumes traduits en de nombreuses langues. Il crée également des chansons en partenariat avec le guitariste Dominique Cravic. Son intérêt pour la musique de jazz lui fait élaborer, avec le graphiste et producteur Philippe Ghielmetti, toutes les pochettes du label Vision Fugitive. En 2007, il est lauréat de la Villa Kujoyama. de cette récompense naîtra l'album Japonais en 2008, recueils de peintures, dessins et nouvelles. Avec un collectif d'amis auteurs, il visite des grottes préhistoriques ornées en France. de cette expérience naissent le volume collectif Rupestres chez Futuropolis et la réalisation de fresques pariétales dans une grotte du Parc Régional des Causses du Quercy. En 2017, il est lauréat du prix René Goscinny pour l'ensemble de son oeuvre de scénariste au festival d'Angoulême. Il mène depuis quinze ans une activité discontinue mais fidèle de visiteur hospitalier et a rejoint Christine Géricot à l'association Sur un lit de couleurs, qu'il vice-préside. Cette association installe et supervise des ateliers d'arts plastiques animés par des enseignants dans les hôpitaux en France. Emmanuel Guibert a reçu le Grand Prix de la ville d'Angoulême lors du Festival international de la bande dessinée en 2020.
Animés par des producteurs et productrices de France Culture, les entretiens du cycle « En lisant, en écrivant » sont réalisés en public à la BnF, puis diffusés dans la grille d'été de France Culture et disponibles en podcast. Genèse des oeuvres, sources d'inspiration, aléas de la vie quotidienne d'un auteur ou d'une autrice, édition et réception des textes – autant de sujets que ces rencontres permettent d'aborder, au plus près de la création littéraire.
Rencontre animée par Arnaud Laporte, producteur chez France Culture
En savoir plus sur les Master classes : https://www.bnf.fr/fr/agenda/masterclasses-en-lisant-en-ecrivant
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