Écrit dix ans après Des fleurs pour Algernon (évoqué au passage) sur le même thème de l'intelligence suscitée artificiellement, Boyd nous entraîne en poussant le sujet dans ses conséquences ultimes, jusqu'à son aboutissement logique mais terrifiant.
Le début est prometteur, l'intrigue s'avance, fluide. Les protagonistes sont bien amenés. le père biochimiste, Lisa sa femme qui se noie dans l'alcool pour cacher sa psychose Marlon, leur enfant retardé qui va bénéficier du miracle.
Mais les détails de la commercialisation du produit, puis les explications très techniques alourdissent inutilement le récit.
C'est bien écrit, finalement assez intellectuel, ça fourmille de citations, tant d'auteurs latins que de la renaissance, de
Marc Aurèle à
Sade en passant par
Shakespeare.