AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782360810406
96 pages
Editions Cornélius (05/04/2013)
3.79/5   17 notes
Résumé :
Pour en finir avec le cinéma, fut encensé par la critique et un réel succès de librairie (plus de 15 000 exemplaires vendus). Une décennie auparavant, Blutch voulait déjà... en finir avec le Jazz. Total Jazz regroupe une cinquantaine de planches, autour du jazz et de ses grandes figures Stan Getz, Miles Davis, Charlie Mingus ou autre Chet Baker, parues initialement dans le magazine Jazzman. Des saynètes qui donnent à voir, non sans humour, l'histoire des origines de... >Voir plus
Que lire après Total JazzVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Personne n'a raison et rien n'est vrai.
-
Ce tome regroupe des histoires courtes initialement parues dans le magazine Jazzman à partir des années 2000, ainsi qu'une introduction réalisée spécialement pour le recueil et plusieurs dessins supplémentaires. Sa parution initiale date de 2013. Il a été entièrement réalisé par Blutch (Christian Hincker), scénario et dessins. Il compte environ soixante-cinq planches de bande dessinée. Il s'agit d'un ouvrage en noir & blanc, seules les deux premières histoires comportant des nuances de gris.

Avant-propos – Un jeune indien vient trouver le grand sachem. Il souhaite avoir son avis au sujet du travail qu'il a commencé sur la musique du jazz, il y a bien des lunes. Il s'agit maintenant de rassembler tout ce matériel en un volume présentable. C'est une chance mais aussi une responsabilité. le livre en question doit réunir en recueil les histoires en une page qu'il faisait pour Jazzman, un journal de blancs. Au départ, il se sentait indomptable. Prêt pour mille histoires, et voilà qu'au bout de trente-six lunes, il tombe à genoux sur le sentier. Épuisé, lessivé et pire encore. Il est écoeuré, chef. Écoeuré du jazz. Depuis quinze – vingt ans, il en a tellement convoité, acheté, accumulé, acheté, qu'il est devenu une espèce de spécialiste. C'est sa vie et il tenait son rôle, mais aujourd'hui dès qu'il met un CD dans le lecteur, c'est lui qu'il voit, c'est lui qu'il entend. Lui. Lui dans un miroir. Coltrane, c'est lui ! Miles Davis, c'est lui ! Mingus, c'est lui ! Et tous les autres, les grands, les petits ! Lui lui encore lui ! Il tourne en rond. Ce livre est un mensonge ! Que doit-il faire ?

Avertissement – le grand sachem assis en tailleur suppose que lui et le lecteur souffre du même démon, et que cette histoire leur appartient, tout comme ils lui appartiennent. le son des mots : la belle Chokolé, princesse apache, accueille Couguar, un guerrier, de retour ; ils parlent des mots nouveaux, des mots mystérieux qu'il a rapportés de son voyage, et qui sonnent bien. le son : Stan Getz se tient debout, dans la lumière de deux projecteurs, et il porte la hanche de son saxophone à sa bouche. le son commence à en sortir en mélopée, sous les yeux d'une belle jeune femme assise à la table du premier rang. La scène : un homme et une femme afro-américains s'embrouillent et il commence à la frapper. Puis il doit partir et il joue tranquillement du saxophone devant le public d'un café. La vie d'artiste : sur la branche d'un arbre, un petit piaf joue du saxophone avec verve et sensibilité, y mettant tout son coeur et toute son énergie. Des chats viennent l'écouter, admiratifs. Sur scène, Danilo Perez se concentre sur le clavier de son piano, John Patitucci gratte les cordes de sa contrebasse attentif au pianiste, Brian Blade les accompagne à la batterie, Wayne Shorter transforme le tout en s'exprimant au saxophone, parc floral de Paris, le 15 juillet 2001. La muse : elle apporte le café du petit déjeuner au bassiste dans les années 1950, elle est penchée sur le clavier du pianiste dans les années 1960, elle écoute avec admiration le saxophoniste dans les années 1970, elle est sur le lit de la chambre d'hôtel alors que le trompettiste s'échauffe.

Transcrire la musique en bande dessinée, ou même le ressenti, les sensations, les émotions qu'elle génère, relève de la gageure, car sa nature même exclut la présence même du son dans ce mode d'expression. Parler de jazz : un autre défi insensé, pour évoquer ou capturer un instant insaisissable, une dynamique de groupe, des interactions naissant de l'inspiration du moment, des improvisations aussi spontanées qu'éphémères. Dans son avant-propos, le bédéiste développe plus avant sa problématique : des pages réalisées une dizaine d'années auparavant et il n'aurait plus la même approche pour parler de ces sujets, une connaissance niveau expert du jazz, peut-être obsessionnelle au point d'en dire beaucoup plus sur sa personnalité que sur le jazz lui-même. le lecteur a vite fait de pouvoir le constater : il croise les noms de Stan Getz (1927-1991), Wayne Shorter (1933-2023), puis dans la foulée Jaki Byard (1922-1999), Charles Mingus (1922-1979), Sun-Ra (1914-1993, Herman Poole Blount), Don Pullen (1941-1995), Martial Solal (1927-). Certains de ces artistes ne figurent pas sur les listes des musiciens jazz les plus célèbres et dénotent une connaissance pointue de cette branche de la musique. Ce constat se trouve confirmé avec la mention de Buddy Bolden (1877-1931) ou Bubber Miley (1903-1932) emmenant le lecteur aux sources historiques du jazz, ou encore Sonny Sharrock (1940-1994) guitariste et un des pères de la guitare free jazz. le lecteur amateur reprend pied avec des références à des artistes plus connus comme Duke Ellington (1899-1974), John Coltrane (1926-1967), Lee Morgan (1938-1972), Ornette Coleman (1930-2015), Chet Baker (1929-1988), et bien sûr Miles Davis (1926-1991) érigé par l'auteur au statut de véritable messie du jazz, et même de Christ.

S'il n'a pas connaissance du caractère composite pour partie de l'ouvrage, le lecteur commence par se dire que le bédéiste, lui aussi, se lance dans autant d'improvisations que d'histoires. La couverture faisant d'une jeune femme blanche la muse des musiciens afro-américains, les vingt-quatre portraits de musiciens jazz célèbres en deuxième de couverture et sur la page en vis-à-vis, l'étrange dessin avec une touche de couleur d'un homme torse nu dans la page de titre, le dessin crayonné de quatre musiciens sur scènes, avec une jeune fille endormie à leur pied, les trois pages de l'avant-propos à l'encre pour des silhouettes esquissées par des traits tremblés, l'avertissement sous forme de deux cases de la largeur de la page avec des nuances de gris, le son des mots en six pages dans un même mode de représentation, puis les trente-huit entrées en un page à l'encre avec des cases et des bordures, ou des dessins sans bordures, au pinceau ou à l'encre, les deux pages avec une touche de couleur pour le festival de jazz à Marciac, ou encore l'enquête en six pages du détective du jazz à la plume, sans oublier une esquisse au crayon d'une couverture pour le magazine Jazzman. Toutefois à la lecture, les trente-huit entrées présentent une forte cohérence dans leur approche de musiciens de jazz, et la différence d'approche des autres apparaît légitime du fait de la nature distincte de l'anecdote ou du point de vue.

L'amateur de musique jazz appréciera la connaissance de l'auteur en la matière, que ce soit l'évocation des précurseurs comme Buddy Bolden et Bubber Miley, ou les hommages rendus à Miles Davis, érigé en saint patron du jazz, à la tonalité et au phrasé uniques de Stan Getz, à la façon de se désagréger dans le néant de Chet Baker, ou encore à la présence physique de Charlie Mingus. Il saura également savourer la justesse des anecdotes choisies pour ces créateurs. Ces différents moments de l'histoire du jazz forment bien plus qu'une collection d'anecdotes pour rendre gloire à ces musiciens. L'artiste invoque de multiples facettes de la vie de ces musiciens et de leur musique. Il se montre admiratif de ces créateurs, mais sans se montrer complaisant. Il met en scène la solitude du soliste devant le public, parfois avec cruauté comme ce petit oiseau qui a tout donné pour un public de chats et qui se fait croquer quand il a fini épuisé, ayant tout donné, ayant craché ses tripes, et que l'attention des chats se reportent sur un nouvel oiseau qui va se lancer dans un solo. Cette forme de vampirisation du créateur se retrouve également dans la mise en scène de la ségrégation raciale, du racisme affiché, et de la pauvreté des musiciens. Cela peut prendre la forme d'un musicien noir acclamé sur scène à Paris dans les années 1950, courtisé en terrasse ou au restaurant par les admirateurs et les admiratrices, et montré du doigt dans la rue par le vulgum pecus. Blutch s'amuse également de l'image et de la réputation du jazz. Dans la page intitulée Étude du préjugé de la bande dessinée classique envers le jazz, il détourne des personnages comme Bianca Castafiore, Pirlouit ou le barde Assurancetourix pour en faire des musiciens de jazz, qui provoquent des réactions de rejets des autres personnages.

Au travers de ces scénettes, l'artiste évoque de multiples facettes de cette musique au fil des décennies : son origine afro-américaine et créole, le décalage qu'il peut y avoir entre personne privée et musicien en public (un saxophoniste qui bat sa femme et qui émeut aux larmes son public), la dynamique de groupe de musiciens et la transformation qui s'opère quand le meneur intervient dans un solo, le rôle de la muse, l‘effet toujours différent et renouvelé du solo d'un artiste à un autre, l'incompréhension et le rejet de cette musique par le grand public (avec l'exemple de A love Supreme, 1965, de John Coltrane), une forme encore plus extrême d'ostracisation avec l'exemple d'une saxophoniste femme et afro-américaine (intersectionnalité), l'investissement total d'un musicien de studio juste pour quelques prises, l'évolution des rayons de jazz dans les grandes chaînes de disque dans le sens de la diminution, le décalage total entre l'image raffinée et de détente du jazz et la réalité de son écoute (avec l'exemple de Something else, 1958, d'Ornette Coleman), etc. Il met en scène l'inspiration, en particulier la présence d'une belle femme ayant des effets immédiats sur la manière de jouer du musicien. Il rend un hommage à la puissance créatrice de Miles Davis, au fait qu'il se soit renouvelé, réinventé même au fil des décennies et à sa solitude consubstantielle du fait de se trouver au sommet, au firmament même.

Dans son avant-propos (en bande dessinée), l'auteur présente l'historique de ce projet, ses réticences à regrouper des scènes en une page réalisées il y a quelques années, le caractère presque obscène à rendre publique une passion si intense qu'elle avoisine l'obsession et le narcissisme. Ainsi averti, le lecteur peut prendre le recul qu'il souhaite, et il peut tout autant apprécier ces évocations du jazz au travers de quelques musiciens, quelques réalités sociales, avec une narration visuelle à la fois rigoureuse et libre, allant d'observations générales à des cas particuliers pour afficionados, du jazz classique au jazz le plus free, des chefs d'oeuvre passés à la postérité à l'instant éphémère à jamais disparu portant en lui la mortalité de l'individu et l'expression personnelle la plus intime.
Commenter  J’apprécie          280
Total Jazz est une suite de rubriques publiés dans le magazine Jazzman au début des années 2000. le graphisme est brut, au crayon, griffonnages rapides, prises de notes, comme une suite de réflexions impromptues, sur quelques artistes ou quelques moments de musique, simples hommages. C'est une bande dessinée sympathique, qui colle bien au ton du magazine en question. le style est en harmonie avec les musiques citées, mais ces rubriques sont courtes et semblent se suivre sans réelle cohérence, je pense que dans le contexte de la publication dans le magazine, cela à plus d'impact. Ici on reste en survol du sujet, et je l'ai lu sans fond sonore, grave erreur, du coup je ne m'y suis pas vraiment immergé. Dommage.
Commenter  J’apprécie          240
"Total Jazz" compile des planches que Blutch réalisa pour le mensuel spécialisé "Jazz". J'hésitais a acheter cet ouvrage parce que, n'étant pas amateur de jazz, je craignais que ces pages soient trop chargées de références pour les non-initiés. Cette crainte ne se vérifie que pour l'une ou l'autre planche. Dans l'ensemble elles restent très accessibles au profane.
Blutch y livre quelques instantanés sur fonds de jazz: anecdotes, hommages aux plus grands, petites scènes de la vie quotidienne... le jazz dans tout ses états, mais avec une certaine nostalgie, comme si Blutch regrettait un période révolue.
Après quelques planches, j'ai soudain éprouvé l'envie d'écouter du jazz pour accompagner ces variations jazzy. Je fouille dans mes CD pour retrouver LE CD de jazz qui s'y trouve: une compil' Blue Note. La trompette de Miles Davis accompagne particulièrement bien ce "Total Jazz" et on en sort avec une furieuse envie découvrir le jazz, Miles Davis en tête.
Commenter  J’apprécie          20
Malgré le titre "Total Jazz" ce n'est pas le jazz dans sa totalité qui est présenté ici.
Il s'agit de planches signées Blutch (mais ce n'est pas le Blutch des tuniques bleues !) pour le magazine Jazzman, il y a déjà plusieurs années. La présentation est chronologique : de la naissance du jazz à la nouvelle Orléans fin du 19ème siècle (planche 1897) jusqu'à la fin du 20ème siècle.
Les dessins en noir et blanc sont très stylisés et parfois agressifs surtout quand il évoque la ségrégation raciale. Je ne suis pas fan des dessins mais Blutch rend hommage aux grands musiciens de jazz, notamment à Miles Davis et Serge Gainsbourg, morts la même année, en 1991.
Commenter  J’apprécie          30


critiques presse (1)
Bedeo
14 août 2019
Vous êtes fan de jazz et de bande dessinée ? Vous en avez marre d’être considéré comme un extraterrestre culturel passionné par deux formes d’art trop souvent reléguées au rang de cultures minoritaires ? Ne pleurez plus, vous n’êtes plus seuls ! Total jazz sera votre livre de chevet.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
C’est au sujet, ô grand sachem, du travail que j’ai commencé sur la musique du jazz, il y a bien des lunes. Il s’agit maintenant de rassembler tout ce matériel en un volume présentable. […] C’est une chance mais aussi une responsabilité. […] Le livre en question doit réunir en recueil les histoires en une page que je faisais pour Jazzman, un journal de blancs. […] Au départ, je me sentais indomptable. Prêt pour mille histoires, et voilà qu’au bout de trente-six lunes, je tombe à genoux sur le sentier. Épuisé, lessivé et pire encore. Je suis écœuré, chef. Écœuré du jazz. Depuis quinze – vingt ans, j’en ai tellement convoité, acheté, accumulé, acheté, que je suis devenu une espèce de spécialiste. C’est ma vie et je tenais mon rôle, mais aujourd’hui (ne me demandez pas pourquoi) dès que je mets un CD dans le lecteur, c’est moi que je vois, c’est moi que j’entends. Moi. Moi dans un miroir. Coltrane, c’est moi ! Miles Davis, c’est moi ! Mingus, c’est moi ! et tous les autres, les grands, les petits ! Moi moi encore moi ! Je tourne en rond. Je ressasse. Il ne faut pas trop se fréquenter soi-même. Faudrait pouvoir s’oublier. […] Seulement voilà il y a ce livre. Tenez, les premières histoires 1991 et Créole Orchestra, le brave qui les a dessinées ces pages n’existe plus. Et moi qui vous parle aujourd’hui suis aussi éloigné de ce brave que peut l’être la capitale du grand-père blanc de la réserve misérable où nous croupissons. […] Ce livre est un mensonge Chef ! Que dois-je faire ?
Commenter  J’apprécie          40
Tu sais ce que ça me fait d’être avec toi, Dagmar ? C’est comme d’être dans un parc d’attractions fermé pour l’hiver, où tout est silencieux et calme. Les manèges, les montagnes russes et les autos tamponneuses sont dans l’expectative. Et vlan ! Il suffit que tu m’embrasses dans le cou pour que les lumières s’allument. Que les stands s’ouvrent. Que la roue de la chance se mette à tourner. Que les visiteurs affluent. Que les manèges se remplissent. Que les machines à pop-corn débordent. Que le train des montagnes russes remonte la pente. Et que des feux d’artifice explosent au-dessus de la ville. Et nous n’en sommes encore qu’au divan.
Commenter  J’apprécie          60
1991, évocation – Vues de très loin à la télévision, des lumières vertes dans le ciel d’une capitale arabe. L’hiver à Paris. Un chanteur romantique meurt seul, rue de Verneuil. Et l’été, ce musicien qu’on aimait sur la scène, debout sur ses pauvres jambes. C’est la dernière fois pour lui ici. Si nous, on ne le sait pas encore, lui doit s’ne douter. On retient son souffle tant il semble que la moindre brise peut l’emporter. Il scintille comme un Noël sur les Grands Boulevards. Le cocktail extravagant d’un mauvais garçon, d’un chef indien et d’une très vieille femme. Ce soir, aux anciens abattoirs de la ville, 40 ans de partenaires sont convoqués. Les anciens, jeunes défilent, soulignant un peu plus la solitude du vieux musicien. Dans trois mois, il sera mort.
Commenter  J’apprécie          40
S’il est vrai qu’un livre digne de ce nom est le reflet de l’âme de son auteur, il est le reflet de l’âme de son auteur à un moment donné. […] Il n’y a qu’une chose de sûre : le doute. Personne n’a raison et rien n’est vrai. Ce livre est le reflet d’une part de toi à une période de ta vie. Si à ce moment-là, tu as travaillé avec cœur, dors tranquille, c’est que tu auras fait de ton mieux.
Commenter  J’apprécie          30
À partir de 1930, Bubber Miley travaille à plusieurs reprises avec l’orchestre blanc du violoniste Leo Reisman, dans des lieux où règne la ségrégation raciale. Le trompettiste joue derrière un rideau, ou se joint à l’orchestre de manière impromptue en uniforme d’employé de théâtre. – Dictionnaire du Jazz
Commenter  J’apprécie          30

Videos de Blutch (26) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Blutch
Vidéo de Blutch
autres livres classés : rubriquesVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (28) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5224 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..