Polyphonique et d'une tonalité inattendue !
Un
voyage d'hiver qui ne me laisse pas de glace mais dont la mélodie m'a paru déconcertante ; assez interloquée par cette lecture, quatorze opus aux ambiances d'apparence hétéroclite, j'ai nettement préféré "
Confiteor" ma première découverte de l'auteur.
Le début m'a bien plu mais j'ai eu quelques difficultés à rester attentive jusqu'à la fin, j'avoue avoir même survolé certaines des nouvelles composant ce "
Voyage d'hiver".
Avec des liens entre elles, par touches plus ou moins évidentes, ces nouvelles m'ont semblé un labyrinthe de désespoirs, une atmosphère en mode mineur, mêlant les paradoxes du contrepoint, les espoirs déçus, les âmes tourmentées, les douleurs universelles, de différentes manières et à travers les époques ; la musique, les sons, la théorie musicale, l'harmonie, la beauté de l'art, autant de points les reliant.
Peut-être trop de subtilités m'ont échappé pour pleinement apprécier.
Donc un peu déçue et refroidie si je puis dire ! par ce
Voyage d'hiver, malgré la qualité indéniable de l'écriture et la variété des nuances.
Un roman qui, par sa référence à Schubert, et à la musique en général, aurait pu me plaire davantage.
Néanmoins, la musique, la peinture et la littérature, émergent de ces histoires comme une consolation.
"Quiconque aime la musique ne peut jamais être tout à fait malheureux" (Schubert).