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EAN : 9782330097738
438 pages
Actes Sud (07/02/2018)
3.08/5   49 notes
Résumé :
Après la quasi destruction de l'humanité, les survivants ont mis en place une organisation personnalisée et égalitaire de la société, appelée la Synthèse. Dès sa naissance, chaque individu est testé pour déterminer son trait de caractère principal parmi neuf Types référencés. Le chiffre tatoué sur son poignet droit lui servira de guide pour toute sa vie, dans son éducation, son parcours professionnel et même sa sexualité. Car qui vit en harmonie avec sa personnalité... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Actes Sud pour ce livre rentrant dans le cadre d'une Masse Critique.

Très intéressé par l'ennéagramme, j'avais été charmé par le concept de prendre ce sujet (l'ennéagramme) et d'en créer une histoire à partir de cela. Mal m'en a pris... Les personnages de l'histoire sont creux et je pense sincèrement que l'auteur a juste lu un résumé des neuf bases pour nous pondre ceci. Les bases 2, 7 , 9 sont clairement absentes, à part une ligne ou deux, et c'est également de même pour la base 5. Pour une histoire qui parle de différentes personnalités, je trouve que c'est du travail bâclé, car ce n'est absolument pas approfondit. Si je reconnais que la base 1 est se comporte dans une fonction de désintégration et bien pour le reste, c'est une pierre dans l'eau. Okay, les bases 2 sont serviables, mais encore ? Stéréotypes dites-vous ?

Pour le reste de l'histoire, c'est une traditionnelle dystopie dont le genre a clairement du mal à se renouveler. Ici, on a sélectionné un thème de psychologie, un futur incertain, mais le mélange ne prend pas. Si ma lecture n'avait pas été liée à cette Masse Critique, le livre aurait été clairement rangé dans un coin à prendre la poussière, et pourtant je ne suis pas du genre à abandonner une lecture.

Je sais que ce livre s'adresse aux adolescents, à la base, mais j'ai clairement l'impression que l'on a créé vite fait une histoire. Et est-ce une raison de faire lire des histoires creuses aux adolescents ? Cela manque de profondeur, on aurait presque droit à un livre qui serait le résumé d'une autre histoire plus complète. Bref, je n'ai pas du tout été charmé par cette histoire qui manque clairement de saveur et de piquant. Et je n'ai rien de plus à ajouter à cela.

Signé, un typé 4 comme ma note.
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Une dystopie à l'univers sympathique, aux réflexions profondes mais ternie par des personnages qui manquent de profondeur et de caractère…

Dans un futur proche, la guerre a fait des ravages sur la Terre. Les hommes assoiffés par la violence et le pouvoir se sont entre-tués, laissant une poignet de survivants. Ces derniers dans un but de faire perdurer l'humanité ont régi la société selon ce qu'il nomme la Synthèse. A sa naissance, chaque être humain est testé pour définir son caractère dominant parmi neuf types ensuite un chiffre est tatoué sur son poignet. Afin de vivre en paix, ceux qui gèrent la société ont décidé d'endurcir la synthèse en imposant à chacun des types de vivre entre eux, les relations extra-type sont interdites, et si les enfants ne sont pas du même type que leurs parents, ceux – ci leur sont retirés. Dans l'ombre toutefois, des hommes montent une résistance à cette forme de dictature ségrégative afin de retrouver une once de liberté, d'avoir le choix de vivre avec ceux qu'ils aiment et ne plus être cantonnés à un numéro.

L'univers développé par l'auteur est intéressant : réduire l'être humain à un trait de caractère, lui imposer des relations avec des personnes qui lui sont proches, qui lui ressemblent, tout cela pour maintenir un ordre sociétal pacifique. On est là dans une réflexion sur l'individualité et la différence, thèmes très actuels. le sujet est abordé de façon tranchée et manichéenne, des traits de caractère qui sortent du lot et qui s'imposent d'eux mêmes, d'autres au contraire sont mal vus car plus dérangeants, trop curieux ou « innovants », évidemment ce sont les plus « individualistes » artistiques et ouverts d'esprit qui poseraient problème, là où ceux qui s'imposent sont plus « perfectionnistes » mais pas forcément plus justes… Ces neufs types sont un reflet des traits de caractère dominants de notre propre société (allez voir l'enneagramme) avec un regard sur ceux qui s'imposent davantage que d'autres, sous prétexte d'avoir le pouvoir ou les moyens nécessaires, souvent obtenus par un héritage valorisé ou une motivation extrême.
Résultat de recherche d'images pour "stéréotype gilles abier"Extrait des neufs types (source : Stéréotypes de Gilles Abier)

C'est assez perturbant de voir qu'au final, dans cette société inventée par l'auteur, ce ne sont pas ceux qui sont bons, ceux qui sont justes, ceux qui portent un regard différent qui gèrent la population humaine, mais davantage ceux qui prônent la force, le travail, le pouvoir, ceux qui sont plus puritains et idéalistes avec un regard très conservateur de l'homme, de son environnement et de sa relation aux autres, souvent des êtres qui ne se satisfont pas de ce qui est, de ce qu'ils ont, avec toujours cette envie d'aller plus loin, de dériver vers leurs propres conceptions de la perfection.

Et cette perfection, va même jusqu'à orienter notre réflexion sur la génétique, sur le choix des traits caractéristiques des enfants à naître par exemple, en soit c'est un concept effrayant ! Plus aucune liberté naturelle, plus de spontanéité mais au contraire, une société qui établit des codes, des lois, dont il est très difficile de s'écarter un tant soit peu. Pourtant, si on réfléchit bien, on touche du doigt ce genre de choses qui pourraient être notre avenir. Et c'est là que s'en est déconcertant, l'auteur n'a fait que piocher dans notre réalité des bases qu'il a poussées à l'extrême. L'ouvrage ouvre donc au final à la tolérance, à la différence, aux relations de tout type, finalement l'amour ne peut être codifié, cela ne s'explique pas, ne se calcule pas et un enfant ne se choisit pas.

Mais mise à part toutes ces idées fort intéressantes, le roman a une intrigue basée sur la résistance de toute cette hiérarchie qui s'est plus ou moins imposée, mettant en scène de jeunes protagonistes, qui prônent la liberté d'être et d'aimer. Soyons honnête, l'intrigue met un peu de temps à démarrer, c'est assez long d'entrer dans cette histoire, mais cela va s'accélérer dès le premier tiers du récit. le fond est juste et très prenant, la forme un peu moins. Étonnamment, on a beaucoup de mal à s'attacher aux personnages, pourtant il y a matière car ils sont nombreux, avec des intrigues parallèles, d'un côté ceux qui vivent en marge de la société dans des milieux souterrains, et d'autres appartenant à la société elle – même, des résistants ou des protestataires, mais aussi des hommes engagés et prônant le conservatisme de celle-ci. Peut-être sont ils trop nombreux, tout est qu'ils manquent de caractère, de force et de profondeur, avec des réactions soient trop faciles, soient incompréhensibles qui laissent perplexe, finalement les relations des uns et des autres va trop vite et les amourettes (trop nombreuses) sont plus agaçantes que constructives.

Pour en citer quelques uns, Val est l'héroïne, une battante que rien n'arrête, Galien, un jeune homme qui n'est pas né au bon endroit, Topher est le propre du résistant, celui qui croit quitte à tout perdre, Shemsi, un jeune homme qui découvre une vérité qui pourrait tout changer, Arsène, le personnage à détester, Djino, un orphelin dominé et exploité, Roscoff, un adolescent courageux, 6ter, encore un qui n'est pas né du bon type, Hawa, une petite fille qui porte un regard artistique sur le monde, ça c'est pour les plus jeunes, ensuite, on a Aurora, une mère aimante et pacifique, Eran, un idéaliste extrémiste, Francky, un vieux roots attaché à sa liberté, Petr, un homme amoureux aux idées fortes, Argo, un père maladroit à l'apparence trompeuse, Shelif, le tatoueur solitaire, pour les adultes et j'en passe, des individus tous très différents ayant tous un rôle à part entière, déterminant et important dans cette histoire.

Ce que j'ai trouvé au contraire plus innovant et fort, c'est que l'auteur n'est pas tendre avec ses personnages, il y a des morts, des blessés, beaucoup de douleurs dans ce combat acharné, des dommages collatéraux, des sacrifices, c'est parfois très violent physiquement mais surtout moralement. Certains personnages doivent encaisser. Par ailleurs, pour une littérature destinée à des adolescents, le thème de la sexualité est abordé de manière assez crue et directe, on pense essentiellement à la relation de Djino et Arsène, qui est passionnelle plus qu'émotionnelle, et qui en dit long sur la place du sexe dans les relations « amoureuses ». Pour résumé, le roman n'est pas édulcoré.

A côté de cela, le rythme est suffisamment soutenu pour maintenir notre intention tout au long du roman et nous donner envie de connaître le dénouement de cette histoire. Gilles Abier écrit bien et simplement, on est dans une littérature jeunesse, cela se lit donc vite. Un peu plus de complexité à l'intrigue et des personnages plus fouillés auraient rendu certainement ce roman plus passionnant. Au final à trop jouer avec les codes, il s'est un peu englué et ne tient pas toutes ses promesses. Malgré tout, il fait son boulot, il divertit, il se lit bien et aborde beaucoup d'idées. A découvrir.

Je remercie les éditions Actes Sud Junior pour ce nouvel envoi surprise !
Lien : https://songesdunewalkyrie.w..
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Une nouvelle dystopie qui partait bien mais que j'ai eu un peu de mal à terminer.
Dans un monde où l'avancée des technologies a été stoppée pour préserver l'espèce humaine, une organisation au départ bienveillante "la synthèse" choisit de classer les individus par type, référençant leur caractère principal, allant de 1 à 9 (individualiste, altruiste, élitiste, loyaliste, activiste...) afin de préserver l'harmonie entre les individus. Dès la naissance, les bébés sont testés pour déterminer leur type qui est gravé sur leur poignet droit.
Bien sûr, on comprend rapidement que ce système devient totalitaire et prive les individus de leur libre arbitre.
Val qui vient d'accoucher d'une petite fille loin de la cité, pour la préserver du test, est embarquée dans une équipée périlleuse qui va la mener dans les zones sombres de cette société avec ceux qui n'ont pas eu de type à la naissance, ceux qui cherchent à contourner le système, ceux qui ont été chassés...
On suit aussi Shemsi et ses parents activistes qui préparent depuis des années une action coup de poing contre le système.
En fait, il y a énormément de personnages avec des histoires très différentes mais qui sont toutes liées les unes aux autres.

Alors, j'ai bien aimé l'univers créé par Gilles Abier et le tissage des liens entre les personnages mais j'ai eu un peu de mal car parfois, la trame perd le lecteur et l'économie des détails sur la psychologie des personnages donne un écho qui sonne faux quant aux réactions parfois surprenantes de certains personnages. J'ai trouvé qu'il y avait des raccourcis dans certaines scènes et des rouages qui fonctionnaient mal.
Je suis un peu déçue par cette lecture.
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Avec Stéréotypes, Gilles Abier nous livre son histoire face à la folie des Hommes qui ont failli anéantir l'humanité. Et si on devait notre survie grâce l'Ennéagramme, cette étude de la personnalité ? Il y a matière à réflexion.

Si c'est toujours intéressant de suivre les dérives d'une société qui sous prétexte de sauver l'humanité devient une véritable dictature, Stéréotypes ne déroge à aucunes règles, ne renouvelle malheureusement pas le genre. Finalement si j'ai trouvé ce récit addictif, je suis aussi légèrement déçu. Si le fond de cette histoire dystopique est intéressante et pousse à la réflexion. C'est plutôt sur la forme que le bât blesse… Je pourrais même dire que, malheureusement, le titre donne parfaitement le ton du roman…

Tout d'abord il y a cette société intriguant, qui arrive à séduire malgré un côté dystopique très classique. Les survivants ont établi une vie sur la Synthèse. C'est-à-dire que le trait de caractère principal de chaque individu est déterminé par neuf types. A chaque type, son instruction, ses domaines professionnels, ses loisirs de prédilections. Ainsi chacun est censé vivre en paix selon sa personnalité profonde.

Si le cadre idyllique d'une bonne dystopie fait son petit effet, l'univers réussit à nous captiver, nous pousse à réfléchir, rendant le récit clairement addictif. Malgré un univers qui semble riche et complexe, il manque clairement de profondeur. Tout au long du récit, j'aurai aimé en découvrir plus sur le mode de fonctionnement de cette société. J'ai eu l'impression que l'univers n'était pas assez exploité, il était assez superficiel.

On doit peut être ce sentiment au fait que l'action est profondément entremêlé avec l'alternance de point de vue. Généralement, je n'ai rien contre ce procédé car à bon escient, cela rythme toujours une histoire, nous permet aussi de découvrir plus facilement le monde, les différentes strates qui le compose et surtout ne laisse aucun temps mort. Mais dans le cas de Stéréotypes, les personnages apparaissent à un rythme effréné, de plus en plus nombreux, au détriment de la profondeur de l'univers.

Dans un monde futuriste tel que celui-ci, la force d'un roman ne pas seulement résider dans le questionnement personnel, pas aux détriments de l'univers, des personnages. Se questionner sur le fragile équilibre entre le bien-commun, la sécurité…nos intérêts individuels ou collectifs, s'est bien mais il faut accentuer se questionnement en passant par une exploitation plus approfondi de la société et des traits de caractère ainsi que leurs nuances.

On peut dire que Stéréotypes est une histoire au profit de l'action et non de l'univers ou bien des personnages. Pour un roman qui se base sur l'étude des personnalités, je trouve que leurs représentations sont assez fades, survolés, frôlant le cliché, le stéréotype dans toute sa splendeur, aucune nuance. Je n'ai su m'attacher, m'identifier à aucun personnages. J'aurai vraiment aimé que l'univers soit mis en valeur, à travers des personnages plus approfondis. Dommage que ce faut une lecture juste agréable et pas plus.
Lien : http://hidesbouquine.blogspo..
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Intriguée par le résumé de cette dystopie me rappelant l'histoire de Divergente, j'ai décidé d'assouvir ma curiosité. Dans cette histoire, une société post-guerre appelée "la synthèse" a fait le choix de répartir les invidus en neufs groupes appelés "Types" afin de préserver l'harmonie. A la naissance, chaque nourrisson est testé afin de connaître son caractère dominant. On y retrouvera par exemple le loyaliste, le pacifiste, l'activiste, l'individualiste, l'hédoniste, ect... Il sera très vite possible de se rendre compte que cette société est totalitaire et que les individus sont privés de leurs libres arbitres.

L'auteur nous plonge dans une histoire palpitante et pleine de rebondissements mais aussi d'actions. Sur ce point, je ne fus pas déçue, dès le début, le ton est donné. En effet, nous nous retrouvons face à un accouchement en milieu sauvage et précaire, suivi d'une course poursuite dans la forêt par la jeune maman.

La plume de l'auteur est dynamique et fluide. le livre se lit plutôt bien et n'est pas ennuyant, il apporte des réflexions profondes, sur nous mêmes mais aussi sur notre société.

En revanche, j'ai été déçue par le manque de détails... J'aurais souhaité avoir un univers plus approfondi notamment sur les neufs types, mais aussi quant aux caractères des personnages, et moins de zones d'ombre. En commençant ce livre, je m'attendais à quelque chose de plus étudié sur le plan psychologique. Je reste donc sur ma faim pour cette lecture...
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critiques presse (1)
Ricochet
30 septembre 2018
Les chapitres courts et l'écriture cinématographique participent au suspense grandissant de ce récit dense et foisonnant.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Un conflit généralisé a détruit quatre-vingts pour cent de l’humanité.
Les survivants se sont regroupés en une nation unique, sur un même Territoire. Pour que cette horreur – communément appelée la Dernière Guerre – ne se reproduise pas, deux décisions déterminantes sont prises. La première interdit le progrès. Il est admis que la connaissance scientifique acquise au moment de la catastrophe permet de vivre correctement. Mais il ne suffisait pas d’avoir créé des armes sophistiquées pour que les hommes s’entretuent, encore fallait-il qu’ils aient des raisons de les utiliser. Or un être heureux, menant une existence en harmonie avec sa personnalité profonde, n’est pas enclin à faire le mal autour de lui. Il est donc aussi décidé que chaque nouveau-né sera testé pour déterminer son trait de caractère principal parmi neuf Types référencés. Ce chiffre identifié, tatoué aussitôt sur son poignet droit, lui servira de fil rouge tout au long de sa vie.
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Mais qu'est ce qui nous dit que l'humanité doit être immortelle ? Pourquoi ne serait-elle pas à l'image des êtres qui la composent ? Avec une date limite inéluctable ? De quel droit exigeons nous de vivre à jamais sur cette planète ? Pourquoi ne connaîtrions nous pas la fin, nous aussi, comme tant d'espèces qui ont disparu ? Si la nature est éternelle dans son renouvellement permanent et son adaptation imparable à ce qu'elle subit, ce qui la construit ne l'est pas obligatoirement ? N'est-ce pas justement ce besoin de tout contrôler, de tout sécuriser, qui anime Eran et le conduit à réduire nos libertés ? Ne vaut-il pas mieux vivre brièvement mais pleinement plutôt qu'indéfiniment dans l'ennui ? À craindre le moindre risque et à essayer de le contenir au maximum on éprouve le temps plus qu'on ne l'incarne.
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Si nous avons choisi d'offrir au ciel le poignet gauche c'est parce qu'il n'est pas tatoué. Avec ce geste on revendique un minimum de libre arbitre On clame haut et fort notre volonté de retourner à la Synthèse initiale Quand d'être testé n'était que le moyen de mieux se connaître Un guide pour une vie harmonieuse Pas le contrôle de nos libertés individuelles.
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- [...] Mais qu'est-ce qui nous dit que l'humanité doit être immortelle ? Pourquoi ne serait-elle pas à l'image des êtres qui la composent ? Avec une date inéluctable ? De quel droit exigeons-nous de vivre à jamais sur cette planète ? Pourquoi ne connaîtrions-nous pas la fin, nous aussi, comme tant d'espèces qui ont disparu ? Si la nature est éternelle dans son renouvellement permanent et son adaptation imparable à ce qu'elle subit, ce qui la constitue ne l'est pas obligatoirement. N'est-ce pas justement ce besoin de tout contrôler, de tout sécuriser, qui anime Eran et le conduit à réduire nos libertés ? Ne vaut-il pas mieux vivre brièvement mais pleinement, plutôt qu'indéfiniment dans l'ennui ? À craindre le moindre risque et à essayer de le contenir au maximum, on éprouve le temps plus qu'on ne l'incarne.
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- Le problème, c'est qu'il y a constamment eu des hommes pour détourner à leur profit les croyances ou les lois. Peu importe que l'amour de son prochain ou la paix entre tous soient la quête initial, il suffit d'un seul être purement mauvais, Eran par exemple, pour rompre l'équilibre et vicier les rouages. Alors autant qu'il n'y ait pas de dogmes à dévoyer. Pourquoi restreindre nos libertés dès le départ si on perd toujours à la fin ?
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