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3,66

sur 1383 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Urgh. Les auteurs français adorent mettre en scène des cinquantenaires écrivains, alcooliques, divorcés, désabusés et narcissiques. C'est encore le cas ici, en la personne du narrateur le plus exaspérant de tous les temps. le style est plutôt plat (à noter peut-être quelques efforts dans les descriptions des paysages bretons), l'intrigue est ennuyeuse, les rebondissements franchement médiocres ; par pur hasard, le narrateur croise sans cesse les personnages de son passé, ce qui est le prétexte à remonter dans ses souvenirs et à évoquer son adolescence torturée. Je ne vais même pas parler du racisme ordinaire (« il riait et ses yeux ses plissaient jusqu'à lui donner un air asiatique », je rappelle que cet homme est chevalier des arts et des lettres), des piteuses tentatives d'analyse sociale/sociologique, ni du secret de famille digne d'un soap opéra diffusé à la télévision le dimanche après-midi. Je n'arrive pas à croire que j'ai lu 450 pages.
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Aucun intérêt si ce n'est pour les bobos dépressifs
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Ouf, enfin terminé.
Je n'y tenais plus mais voulais aller au bout.
Ce qui m'a poussée au terme de ce roman est la curiosité, connaître la fin.
Sincèrement, c'est insupportable : le style agaçant, la ponctuation absente, des énumérations répétitives, quant au thème : le narcissisme à l'état pur.
Ce bobo qui se plaint sans arrêt : sa vie maritale, sa famille, ses relations professionnelles, ses anciens copains du lycée, son ex quartier, la politique, la finance... Bref il y en a pour tout le monde.
J'ai envie de lui dire "mais mon grand, bouges toi. ta démagogie, ta prétention, tes jérémiades, ton mépris vis à vis des autres et de la société : c'est insupportable".
Si vous avez le moral en berne, fuyez !!!
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Bon, j'ai abandonné…. Peut-être le reprendrai-je un peu plus tard. Mais franchement un roman sans quasiment aucun dialogue et uniquement l'étalage d'états d'âme, j'avoue que c'est un peu lassant, la lecture doit rester un moment de détente et de plaisir. L'amie qui m'a passé ce livre m'ayant dit qu'elle avait aussi eu du mal mais qu'elle avait fini par aller au bout et que, finalement, elle avait apprécié, je vais sans doute réessayer après un ou deux autres livres. Donc ….. à suivre
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Un livre agréable à lire mais l'auteur me semble un peu trop manichéen avec sa division de la société en trois B: les Beaufs, les Besogneux, les Bobos, les glissements d'une catégorie à l'autre restant possibles mais très déstabilisants, ce qui est, d'ailleurs, le cas du narrateur qui ne sait plus où se situer exactement sur cet échiquier qu'est sa vie.
Quand, à l'angoisse de la page blanche s'ajoute l'incompréhension de l'entourage pour qui écrire n'est pas vraiment un métier, la noirceur du fond de ce livre s'explique.
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J'ai trouvé ce livre bien long. Il m'est tombé des mains plusieurs fois. J'ai trouvé cela bien trop long pour le sujet véritablement traité et le rapport à la "banlieue" un peu surfait
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Olivier Adam n'aime pas la banlieue. Ses romans suintent le mépris pour les banlieusards et leur mentalité. Il se trouve que je suis une banlieusarde, une de ceux qu'il traite de "vieux étriqués, regrettant leur jeunesse." Il méprise aussi les Bretons "des gens pour se définir comme catholiques". "Beaucoup se revendiquaient d'ici depuis des générations et paraissaient en tirer une fierté que je trouvais, selon les jours, suspecte ou carrément imbécile." Je ne suis pas bretonne mais je laisse à Olivier Adam son mépris et sa condescendance de Germanopratin.
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Attention, critique qui vient du coeur :

Puree qu'est ce qu'il m'a soulee celui la !

A trop tourner en rond, a se plaindre a longueur de pages, il m'a lassee.

c'est dommage il ne me restait que cent pages...

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Adam Olivier – Les lisières – Flammarion J'ai lu, 2012 (ISBN 978-2-290-06848-9)

Ce roman m'a carrément mis en colère, tant il est mal écrit et négligé, geignard et nombriliste, vicieux et hypocrite, imbécile et idiot, ignoble et vil.

Commençons donc par le commencement, à savoir l'écriture : c'est un texte dépourvu de style, qui se traîne sans rythme, selon un déroulé chronologique simpliste, un texte perclus de longueurs ennuyeuses, un texte très peu si ce n'est pas du tout travaillé, surtout de la part d'un auteur qui n'en est pas du tout à son premier essai. Il a bien au contraire déjà derrière lui une longue et prolifique carrière littéraire : le lecteur est donc en droit de s'attendre à un texte de bien meilleure qualité, même s'il est clair que cet écrivain n'aura jamais le talent permettant d'atteindre les rivages modianesques. Dans le genre odieux et décadent, il n'a pas non plus les moyens stylistiques d'un Houellebecq, soit, mais ce ne sont pas là des raisons justifiant un texte aussi bâclé.

Geignard et nombriliste : dans la droite lignée des étalages indécents devenus monnaie courante depuis Sigmund et la presse du coeur, l'auteur campe un narrateur uniquement préoccupé de son nombril, de ses lubies infantiles qu'il dénomme pompeusement "la Maladie" avec un grand M dramatique, s'employant constamment à geindre sur son pôvre sort. Pire encore, digne héritier du JJ Rousseau des Confessions et tout spécialement de l'odieux épisode du ruban volé, toutes ces jérémiades visent à rejeter ses propres bassesses sur les autres ou plus largement sur "la société" (minable lieu commun ressassé par une certaine intelligentsia). Tout aussi décadent et faiblard, le personnage archétypal à la Houellebecq a au moins le mérite de ne pas chercher à rejeter ses veuleries sur d'autres.

Vicieux et hypocrite : en présentant de façon faussement apitoyée ses pôvres amis d'enfance restés dans leur milieu d'origine qu'il prend soin de salir le plus possible, le narrateur veille constamment et hypocritement à se mettre lui-même en valeur, sur le mode
"ah, ah, voyez comme j'étais génial dès ma jeunesse, car moi, j'en suis sorti, hein ! et d'abord, j'écoutais pas les mêmes musiques, je lisais pas les mêmes livres" et tout et tout.
Plus vicieux encore, ce cuistre prend soin d'insérer des personnages comme le frère, le mari trompé ou l'épouse qui lui sortent "ses quatre vérités" de façon à les détourner ensuite vers des réponses oiseuses dont chacun(-e) appréciera la mauvaise foi involontaire.
D'ailleurs, il réserve sa noble compassion aux victimes japonaises de l'explosion du réacteur de Fukushima, bien plus dignes évidemment de son attention que ses ex-amis pataugeant dans leur misère de banlieue. L'exhumation de l'héroïne d'un amour de jeunesse tourne carrément à la misogynie la plus sordide, la plus odieuse.

Imbécile et idiot, comme par exemple dans les longues tirades sensées revêtir un contenu politique, typiques d'une certaine gôôôche intellectuelle se saoulant de vaines paroles ; à plusieurs reprises, le narrateur nous inflige de ces généralités velléitaires sur le thème "la gauche face à la droite".
Le comble de l'imbécillité est atteint lorsqu'il met en cause "La Blonde" dite aussi "la fille du borgne" pour évoquer Marine le Pen : caractériser ainsi un adversaire par une dépréciation fondée sur un critère physique est l'un des pires aveux de crétinisme et de faiblesse argumentative qui soit, surtout de la part d'un (pseudo) intellectuel.

Ignoble et vil : loin de se limiter à l'exhibition complaisante de ses propres geignardises, le narrateur s'emploie consciencieusement à salir sa propre famille, son père, sa mère, son frère, ses cousines et cousins ainsi que toute la parentèle qu'il peut atteindre, dans un lynchage ignoble aussi systématique que nauséabond. On rejoint là un phénomène devenu massif avec les "réseaux sociaux" ouverts aux adolescent(-e)s, qui ne se contentent plus d'étaler leur petite vie privée mais n'hésitent nullement à salir celle de leurs proches. Encore les ados ont-elles et ils l'excuse de la jeunesse, ce qui n'est plus le cas de ce narrateur...
Toujours est-il que notre pôvre narrateur découvre qu'il eut un frère jumeau décédé peu après sa naissance, que ses parents ne lui en ont jamais parlé (alors que son frère, lui, est au courant), ce qui n'est guère étonnant au vu des non-relations qu'il entretient avec ses parents, qu'il a toujours méprisé…

Personnellement, je tenais à lire ce roman suite aux critiques lues çà et là, dans lesquelles se dessinaient un thème fort intéressant : que sont devenus ces cohortes fort nombreuses de gens nés dans les années cinquante et soixante ayant pleinement bénéficié de "l'ascenseur social" qu'offrit alors (c'est bien loin, tout ça) le passage par une scolarité plus ou moins réussie (j'en fis partie, comme des millions d'autres). En effet, l'arrachement géographique, social et culturel est l'une des caractéristiques de nos générations dites "du baby-boom".
Hélas ! Trop préoccupé par sa seule petite personne, le narrateur de ce récit passe complètement à côté de ce thème.

Pire du pire : dans la mesure où ce texte semble largement autobiographique, il est fortement à craindre que toutes les caractéristiques énoncées ci-dessus ne s'appliquent pas seulement au narrateur du texte, mais aussi à son auteur... Il est loisible à tout un(-e) chacun(-e) de vérifier en allant lire d'autres livres de cet écrivain, mais pour ma part je me réserve un délai visant à laisser ma colère s'évaporer un peu...

Il y a tant d'autres écrivains à lire, femmes ou hommes, honnêtes et talentueux... En effet, sur une thématique similaire, le roman – magistral – de Claudie Gallay intitulé « Une part de ciel » est autrement plus convainquant !
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Lu en audio. J'ai tenu 41 minutes.... Pas mon genre de bouquin. Auto description trop longue du mal être de l'auteur. Bien écrit mais du remplissage qui n'apporte rien. Vraiment pas mon truc!
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