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3,66

sur 1377 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Premier roman d'Olivier Adam que je lis... il parait que je n'ai pas choisi le meilleur. Pardonnez-moi si j'attends un peu avant de vérifier s'il a fait mieux ou pire.

Une histoire d'une banalité pesante et suffisamment ordinaire pour qu'il ne soit pas d'un grand intérêt de délayer la chose sur 450 pages.

L'ennui avec ce genre d'écrivains est qu'ils ont toujours une soupe politicarde à vous refourguer. Si bien que leur prose vire regrettablement au discours de propagande.

Il est amusant de remarquer avec quel sectarisme il nous parle de "diversité". En fait de diversité, il n'en admet que sa propre conception. Il y a la bonne diversité, celle qui colle à son dogme et la mauvaise diversité, représentée par tous ceux qui n'entrent pas dans SON cadre (assez étroit, il faut bien le dire).
En clair, ce qu'il prétend défendre ne s'appelle pas "diversité" mais communautarisme.

Il est, par ailleurs, assez étrange de constater comme certains de ces intellectuels (j'insiste sur le "certains") qui se targuent d'une grande ouverture d'esprit, sont incapables d'une sincère et véritable tolérance lorsqu'ils se fourvoient sur le terrain de l'acceptation de l'autre et de sa différence de vues.
Ils dénoncent des comportements primaires alors qu'eux-mêmes ne font que déplacer une idéologie d'exclusion et de mépris d'une catégorie de personnes vers une autre.

Afin que la panoplie soit complète, il ne nous épargne pas cet insupportable intégrisme culturel dont il ne se prive pas moins de faire étalage. A plusieurs reprises, afin que nous en soyons bien persuadés, si ce n'est admiratifs, il nous assène ses goûts cinématographiques, musicaux, littéraires, ne manquant pas, au passage, de nous rappeler combien ceux de la populace ne sont, je le cite : "que de sombres merdes".

On ressent assez nettement sa frustration de n'être pas né dans le merveilleux monde des intellos-bobos bouillonnants d'idées dans leur bulle d'oisiveté.
"Car chez ces gens-là, monsieur..." comme disait Brel. Chez ces gens là on entend, on comprend, on pense, on lit, on écrit, voire on mange, boit ou glande de la manière la plus intelligente et raffinée qui soit.
Mais qu'Olivier Adam se rassure... objectif atteint ! Aujourd'hui, il doit être dans le top 10 des donneurs de leçons détenteurs de la vérité absolue. Son simulacre de questionnement ne m'a, à aucun moment, convaincue qu'il pouvait en douter.

Je ne m'étendrais pas sur la crise existentielle de ce Paul / Oliver, malheureux écrivain solitaire, incompris, égocentrique, dogmatique et... geignard. Personnage convenu et sans intérêt. Une mauvaise caricature.

Ce Monsieur a trop de petites frustrations et de comptes à régler pour être convaincant. Dans ce roman, il a beaucoup parlé "sur" les autres mais n'a accordé de valeur qu'à lui-même.
Maladresse, ignorance ou nombrilisme... allez savoir.
Il faut du talent pour aborder certains sujets. N'est pas Hugo ou Zola qui veut !

N.B. : A tous ceux qui ont aimé ce livre, et ils sont nombreux : ne voyez dans le présent commentaire que mon humble ressenti qui ne déprécie en rien la valeur du vôtre.
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Avec ce post, je risque de ne pas me faire des amis mais tant pis j'assume. le nouveau roman d'Olivier Adam fut ma grosse déception de la rentrée et je pèse mes mots.
J'avais lu partout que de très bonnes critiques et je suis tombée de haut. J'ai même attendu son passage à la « Grande librairie » pour voir s'il arrivait à me faire changer d'avis. Mais je suis au regret de dire que ce ne fut pas le cas, bien au contraire.
Ce roman a tout du roman social rébarbatif avec des thèmes vu et revu un peu partout : les familles monoparentales, le racisme, la vie dans les banlieues, le chômage, les parents qui vieillissent et meurent… et tout cela à travers le regard d'un homme à l'abri de tout cela. Tout cela m'a barbé au plus haut point et j'en suis même venue à détester, le mot est peut-être un peu fort, le personnage de Paul. Un homme qui a tout pour être heureux et qui passe sa vie à se morfondre sur ce qu'il a perdu.
D'habitude j'apprécie beaucoup les romans d'Olivier Adam mais là malheureusement rien à faire même la découverte de ce secret de famille, que sans en connaitre la teneur, on devine dès les premières lignes sur ses parents, ne permet pas d'apporter un peu d'intérêt pour moi.
Mais bon cela ne m'empêchera pas d'attendre son prochain roman.


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Oh la la ! Quel pavé de tristesse, d'amertume, de pessimisme ! Quel sinistre vision de l'existence et de nos semblables ! La vie est-elle si horrible en banlieue ? Les êtres humains sont-ils si noirs ? Comment cet écrivain a-t-il pu, au cours de sa courte vie (il n'a pas 40 ans), amasser autant de bile ? L'histoire racontée est assez intéressante, l'écriture est bonne (contrairement aux avis des critiques du Masque et la Plume, France Inter), mais mon coeur n'a pas pu supporter autant de noirceur. Pour crier sa colère, il faut s'appeler Louis-Ferdinand Céline, et Adam n'est pas Céline. J'avoue que je me suis arrêtée p.134 et j'ai eu l'impression d'avoir lu 1000 pages. Ma libraire m'a dit : "A nos lecteurs, il faut vendre ce livre avec la corde pour se pendre." J'espère qu'Olivier Adam usera mieux de ses talents d'écriture dans un prochain roman.
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"Les lisières" de Olivier Adam.
L'auteur a grandi en banlieu et vécu à paris, il s'est installé à Saint-Malo.
Son livre nous entraine aux lisières d'une forêt de pessimisme dont j'ai décidé de m'éloigner à la page 199, non sans avoir fait des efforts pour arriver jusque là !
Je ne conseille pas ce livre à ceux qui veulent se remonter le moral par la lecture.(Mais ceci n'est que mon humble avis)
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Ouf, enfin terminé.
Je n'y tenais plus mais voulais aller au bout.
Ce qui m'a poussée au terme de ce roman est la curiosité, connaître la fin.
Sincèrement, c'est insupportable : le style agaçant, la ponctuation absente, des énumérations répétitives, quant au thème : le narcissisme à l'état pur.
Ce bobo qui se plaint sans arrêt : sa vie maritale, sa famille, ses relations professionnelles, ses anciens copains du lycée, son ex quartier, la politique, la finance... Bref il y en a pour tout le monde.
J'ai envie de lui dire "mais mon grand, bouges toi. ta démagogie, ta prétention, tes jérémiades, ton mépris vis à vis des autres et de la société : c'est insupportable".
Si vous avez le moral en berne, fuyez !!!
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Attention, critique qui vient du coeur :

Puree qu'est ce qu'il m'a soulee celui la !

A trop tourner en rond, a se plaindre a longueur de pages, il m'a lassee.

c'est dommage il ne me restait que cent pages...

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Les états d'âme nombrilistes d'un gentil nanti dans un monde plein de vilains méchants

J'ai trouvé ce livre prodigieusement ennuyeux. On devrait le vendre en pharmacie, remboursé par la Sécu, comme remède aux troubles du sommeil. A chaque fois que j'ai voulu le lire, il m'est tombé des mains. Je n'ai pu arriver au bout, bien péniblement, que par une diagonale de plus en plus élargie… Déjà, si on supprimait les passages où le narrateur ouvre et ferme des portes pour prendre des trucs et des machins, on aurait 100 pages de moins.

Sur le plan du style, donc, platitude et remplissage laborieux.
Sur le fond, afin d'être à la hauteur de son style, l'auteur ne recule devant aucune facilité et enchaîne lieu commun sur lieu commun, cliché sur cliché, idée reçue sur idée reçue… Là encore, comme pour le style passable, on pourrait lui pardonner, défaut de jeunesse, peut-être ? Ou alors c'est l'époque qui veut ça ? Mais bon, un écrivain, c'est quand même là aussi pour relever le niveau, non ?

Mais où ça devient impardonnable, c'est qu'il entretient les clivages qu'il déplore et pratique l'intolérance et les jugements de valeur qu'il critique. Pour couronner le tout, il se croit détenteur de la Vérité et se pose en arbitre des bonnes opinions, alors qu'il ne véhicule que haine et sectarisme. C'est ce qu'on appelle le terrorisme intellectuel, non ? Se rend-il compte qu'il fait ainsi le lit du parti qu'il exècre à juste titre ?!

Ce livre n'est qu'un remâchage (très) prétentieux de la pensée conforme ambiante. On dirait qu'il avait une liste de tous les poncifs à énumérer pour n'en oublier aucun dans son « petit » catalogue manichéen et se voir décerner un brevet de bonne pensée. Dommage, le sujet était intéressant et valait mieux que ça.

Tant que le narrateur/auteur ne dépassera pas les schémas binaires de cette panoplie politico-sociale éculée, il aura effectivement du mal à trouver sa place dans le monde. Quand il aura apprivoisé la pensée complexe et pris du recul sur les dogmes qu'il relaie avec un zèle touchant, s'il en fait un livre, je serai tout à fait disposée à le lire sans lui tenir rigueur de celui-ci.

Mais en attendant, je n'achète pas un livre pour y retrouver la même soupe que celle qui m'est prodiguée quotidiennement. Je suis prête à m'intéresser à toutes les propositions d'un auteur, mais si celui-ci se contente de me resservir le petit catéchisme à la mode, je lui dis « c'est un peu court, jeune homme ! »

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Autant j'avais aimé beaucoup "Un coeur régulier", touchée par la sensibilité de l'auteur qui réussissait merveilleusement à entrer dans la peau d'une femme, autant je n'ai trouvé aucun intérêt à ce roman que, je l'avoue, j'ai lu en diagonale, espérant finir par trouver un brin d'intérêt. Et bien non, il en est totalement dénué et est terriblement décevant. Comme si l'auteur était réellement en panne totale d'inspiration et incapable d'extraire de son marasme matière à sublimer son histoire. Je ne comprends absolument pas comment il a pu être sur la liste des goncourables.
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Adam Olivier – Les lisières – Flammarion J'ai lu, 2012 (ISBN 978-2-290-06848-9)

Ce roman m'a carrément mis en colère, tant il est mal écrit et négligé, geignard et nombriliste, vicieux et hypocrite, imbécile et idiot, ignoble et vil.

Commençons donc par le commencement, à savoir l'écriture : c'est un texte dépourvu de style, qui se traîne sans rythme, selon un déroulé chronologique simpliste, un texte perclus de longueurs ennuyeuses, un texte très peu si ce n'est pas du tout travaillé, surtout de la part d'un auteur qui n'en est pas du tout à son premier essai. Il a bien au contraire déjà derrière lui une longue et prolifique carrière littéraire : le lecteur est donc en droit de s'attendre à un texte de bien meilleure qualité, même s'il est clair que cet écrivain n'aura jamais le talent permettant d'atteindre les rivages modianesques. Dans le genre odieux et décadent, il n'a pas non plus les moyens stylistiques d'un Houellebecq, soit, mais ce ne sont pas là des raisons justifiant un texte aussi bâclé.

Geignard et nombriliste : dans la droite lignée des étalages indécents devenus monnaie courante depuis Sigmund et la presse du coeur, l'auteur campe un narrateur uniquement préoccupé de son nombril, de ses lubies infantiles qu'il dénomme pompeusement "la Maladie" avec un grand M dramatique, s'employant constamment à geindre sur son pôvre sort. Pire encore, digne héritier du JJ Rousseau des Confessions et tout spécialement de l'odieux épisode du ruban volé, toutes ces jérémiades visent à rejeter ses propres bassesses sur les autres ou plus largement sur "la société" (minable lieu commun ressassé par une certaine intelligentsia). Tout aussi décadent et faiblard, le personnage archétypal à la Houellebecq a au moins le mérite de ne pas chercher à rejeter ses veuleries sur d'autres.

Vicieux et hypocrite : en présentant de façon faussement apitoyée ses pôvres amis d'enfance restés dans leur milieu d'origine qu'il prend soin de salir le plus possible, le narrateur veille constamment et hypocritement à se mettre lui-même en valeur, sur le mode
"ah, ah, voyez comme j'étais génial dès ma jeunesse, car moi, j'en suis sorti, hein ! et d'abord, j'écoutais pas les mêmes musiques, je lisais pas les mêmes livres" et tout et tout.
Plus vicieux encore, ce cuistre prend soin d'insérer des personnages comme le frère, le mari trompé ou l'épouse qui lui sortent "ses quatre vérités" de façon à les détourner ensuite vers des réponses oiseuses dont chacun(-e) appréciera la mauvaise foi involontaire.
D'ailleurs, il réserve sa noble compassion aux victimes japonaises de l'explosion du réacteur de Fukushima, bien plus dignes évidemment de son attention que ses ex-amis pataugeant dans leur misère de banlieue. L'exhumation de l'héroïne d'un amour de jeunesse tourne carrément à la misogynie la plus sordide, la plus odieuse.

Imbécile et idiot, comme par exemple dans les longues tirades sensées revêtir un contenu politique, typiques d'une certaine gôôôche intellectuelle se saoulant de vaines paroles ; à plusieurs reprises, le narrateur nous inflige de ces généralités velléitaires sur le thème "la gauche face à la droite".
Le comble de l'imbécillité est atteint lorsqu'il met en cause "La Blonde" dite aussi "la fille du borgne" pour évoquer Marine le Pen : caractériser ainsi un adversaire par une dépréciation fondée sur un critère physique est l'un des pires aveux de crétinisme et de faiblesse argumentative qui soit, surtout de la part d'un (pseudo) intellectuel.

Ignoble et vil : loin de se limiter à l'exhibition complaisante de ses propres geignardises, le narrateur s'emploie consciencieusement à salir sa propre famille, son père, sa mère, son frère, ses cousines et cousins ainsi que toute la parentèle qu'il peut atteindre, dans un lynchage ignoble aussi systématique que nauséabond. On rejoint là un phénomène devenu massif avec les "réseaux sociaux" ouverts aux adolescent(-e)s, qui ne se contentent plus d'étaler leur petite vie privée mais n'hésitent nullement à salir celle de leurs proches. Encore les ados ont-elles et ils l'excuse de la jeunesse, ce qui n'est plus le cas de ce narrateur...
Toujours est-il que notre pôvre narrateur découvre qu'il eut un frère jumeau décédé peu après sa naissance, que ses parents ne lui en ont jamais parlé (alors que son frère, lui, est au courant), ce qui n'est guère étonnant au vu des non-relations qu'il entretient avec ses parents, qu'il a toujours méprisé…

Personnellement, je tenais à lire ce roman suite aux critiques lues çà et là, dans lesquelles se dessinaient un thème fort intéressant : que sont devenus ces cohortes fort nombreuses de gens nés dans les années cinquante et soixante ayant pleinement bénéficié de "l'ascenseur social" qu'offrit alors (c'est bien loin, tout ça) le passage par une scolarité plus ou moins réussie (j'en fis partie, comme des millions d'autres). En effet, l'arrachement géographique, social et culturel est l'une des caractéristiques de nos générations dites "du baby-boom".
Hélas ! Trop préoccupé par sa seule petite personne, le narrateur de ce récit passe complètement à côté de ce thème.

Pire du pire : dans la mesure où ce texte semble largement autobiographique, il est fortement à craindre que toutes les caractéristiques énoncées ci-dessus ne s'appliquent pas seulement au narrateur du texte, mais aussi à son auteur... Il est loisible à tout un(-e) chacun(-e) de vérifier en allant lire d'autres livres de cet écrivain, mais pour ma part je me réserve un délai visant à laisser ma colère s'évaporer un peu...

Il y a tant d'autres écrivains à lire, femmes ou hommes, honnêtes et talentueux... En effet, sur une thématique similaire, le roman – magistral – de Claudie Gallay intitulé « Une part de ciel » est autrement plus convainquant !
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J'avais entendu parlé d'Olivier Adam à plusieurs reprises ce qui m'a poussé à choisir un de ses romans à ma bibliothèque. Que dire : à part parler de lui, de se morfondre, de trouver tous les autres insignifiants, il n'y a pas grand chose à en dire. Nombrilisme, égoïsme (le pire c'est que parfois on se reconnaît dans ses propos!!!!!) dépression, solitude et platitude. Rien d'autre
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