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Le titre anglais du roman – Between the Assassinations – est plus explicite pour cerner les intentions de l'auteur : décrire le sort peu enviable des déshérités dans une ville imaginaire du Karnataka entre l'assassinat d'Indira Gandhi en 1984 et celui de son fils, Rajih, en 1991. le livre prend la forme d'une pérégrination dans les lieux emblématiques de la ville, chaque étape servant de cadre à une nouvelle. Kittur devient en quelque sorte l'allégorie de l'Inde, dans une peinture d'une noirceur revendiquée. Aravind Adiga décrit la violence endémique qui touche les basses castes, la corruption, les tensions entre musulmans et hindous, le sort des immigrés tamouls, la mesquinerie des chrétiens, les ravages de l'alcool et de la drogue. Un portrait sans aucune concession de son pays qu'il juge incapable d'apporter une réponse aux inégalités criantes qui structurent la société indienne.
La limite du livre est peut-être le sentiment de désespoir qui pèse sur tous ces destins brisés et qui finit par hanter le lecteur. On retrouvait déjà dans L'équilibre du monde de Rohinton Mistry ce pessimisme sans nuance qui semble dénier tout progrès à l'un des États les plus peuplés de la planète.
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Après avoir lu et adoré L'équilibre du monde", je me suis mis à la recherche d'un roman pour me replonger dans l'Inde authentique. Mon choix s'est porté sur les "ombres de Kittur".
Je n'avais pas fait attention qu'il s'agissait d'un recueil de nouvelles, je n'ai rien contre, mais je pensais que les histoires, les destins s'entre croiseraient au fil des nouvelles. Hélas non et à mon humble avis, le roman aurait gagné en profondeur et intérêt.
Comme souvent avec des nouvelles, certaines sont plus accrocheuses que d'autres. Je referme le recueil avec un sentiment très mitigé.
Les 14 nouvelles qui se passent au sein d'une ville imaginaire illustrent de façon très diverse les diverses strates de la société indienne, les plus ou moins érudits, les plus ou moins riches (ou pauvre), les différents ages de la vie, différentes castes, différents sexes.

Ma synthèse ; c'est assez agréable à lire, une bonne immersion Indienne dépaysante, mais certaines nouvelles manquent d'intérêt.
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Kittur est une ville (imaginaire) côtière de l'Inde du Sud avec de nombreux attraits touristiques - cathédrale, tombeau d'un saint musulman, phare, mosquée, temples hindoues, marché ...
Ce qu'il fait son histoire ce sont ces ombres - personnages de toutes les religions, de toutes origines, de tous statuts sociaux, ... qui fourmillent dans cette ville et dont certains ne laisseront aucune empreinte pour le futur.
Le roman est en réalité une déclinaison de nombreuses petites histoires qui raconte un morceau de vie d'une petite poignée de ses habitants de Kittur historiquement entre l'assassinat d'Indira Gandhi et avant celle de son fils. On retrouve un proviseur adjoint d'un établissement scolaire, élève de ce même établissement, démousticateur, cuisinière, journaliste, communiste, vendeur de faux livres, coolie d'un marchant de meuble, ... En introduction de chaque histoire, une petite description de la ville presque comme un guide touristique.
Une lecture agréable et légère.
Lien : http://atasi.over-blog.com/2..
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Kittur est une ville imaginée par l'auteur et située dans le sud-ouest de l'Inde au bord de la mer d'Oman. C'est dans cette ville que l'auteur a repéré et épinglé les 14 ombres de son recueil. Aravind Adiga nous guide dans les rues de la cité comme le ferait un guide touristique. Mais foin des belles plages, des éléphants ou des saris multicolores, le touriste-lecteur s'assomme contre la misère, la saleté, la pauvreté, rebondit de corruption en débauche, de vols en attentats.

Vous démarrerez votre périple à la gare et tomberez peut-être sur Ziauddin, "le petit garçon couvert de poussière" qui prépare le thé et sert les samosas sous l'oeil bienveillant d'un ivrogne.

Vous continuerez par le port pour vous trouver à l'usine de brodeuses de chemises d'Abbasi qui résiste et refuse la corruption qui gangrène toutes les institutions.

Une pause au Bunder pour un curry de crevettes et vous pourrez vous aventurer à Lighthouse Hill où Xerox vient de se faire arrêter pour copies illégales et vente des Versets Sataniques.

Près des échafaudages de la cathédrale, George pense avoir trouvé sa princesse, une femme riche qui l'emploie pour démoustiquer son jardin.

La rencontre de la petite Soumya va vous serrer le coeur. Elle va, dans l'espoir gratifiant des câlineries de son papa, traverser la ville en traînant son petit frère pour mendier dans le quartier des riches et ramener la drogue dont son père à besoin.





L'auteur nous donne à voir l'Inde multiple entre sous-développement et modernité: le désespoir du pauvre et la morgue du riche,

"Tu sais quelle est la plus grande différence entre les riches et les pauvres comme nous? Les riches peuvent commettre des erreurs encore et encore. Les pauvres , à la moindre erreur, ils perdent tout."

le système de castes qui perdure dans l'organisation de la société, le travail des enfants, la mendicité, le ravage de l'alcool et des drogues, la multiplicité des langues et des religions,

"A la lisière de la ville se dressaient, l'un après l'autre, un minaret, un clocher d'église, une tour de temple, comme autant de panneaux indicateurs pour signaler les trois religions de la ville aux voyageurs venus de l'océan. "

Aravind Adiga écrit avec une grande précision comme s'il voulait compenser ainsi l'ignorance du touriste-lecteur de l'histoire et des coutumes de son pays. le plan de la ville, la chronologie historique de Kittur et de l'Inde, le glossaire de fin de livre sont des supports nécessaires pour se glisser dans les 14 nouvelles.

Je suis sensible à la façon originale dont l'auteur présente son recueil, il a mis beaucoup de soin à concocter pour le lecteur un lieu et un temps pour se familiariser avec l'Inde contemporaine. Il coule de ces 14 portraits l'authenticité et l'acuité d'un regard sans concessions qui cinglent avec force le lecteur.

Merci aux éditions Buchet Chastel et à Babelio.


Lien : http://bevanhalennebzh.over-..
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En 2008, Aravind Adiga obtient le Booker Prize pour son premier roman, le tigre blanc, sombre portrait d'une Inde corrompue. L'année suivante, il publie Between the assassinations, traduit en français cette année sous le titre Les ombres de Kittur. Kittur, ville imaginaire d'Inde du Sud, où évoluent des personnages tous différents les uns des autres, entre 1984 et l'assassinat d'Indira Gandhi, et 1991 et celui de son fils Rajiv Gandhi.

Deux dates importantes dans l'histoire indienne contemporaine et qui marquent un tournant pour tout un peuple. Kittur n'existe pas, mais pourrait être n'importe quelle ville d'Inde, grouillante, sale, avec ses conflits religieux, ses castes, ses mille et uns dialectes. Les ombres de Kittur est à la fois un guide touristique, et un recueil de nouvelles.

Afin de brosser le portrait le plus complet possible de Kittur, bourgade imaginaire mais pourtant terriblement réaliste, Aravind Adiga, en quelques dizaines de pages, décrit le quotidien d'un habitant : du journaliste qui se rend compte que la réalité n'est pas ce qu'il croyait à la petite fille obligée de mendier pour payer la drogue de son père, en passant par le professeur désabusé. Il semble envisager toutes les possibilités et décrire ce qui le révolte le plus dans son pays. Ainsi, avec le patron intègre qui se fait rançonner par les impôts, la compagnie d'électricité, la police et la pègre, il dénonce la corruption qui gangrène le pays. Il n'hésite pas non plus à nous dévoiler les rivalités religieuses qui déchirent le pays, principalement entre Musulmans et Hindous, le travail des enfants, ou les coutumes maritales comme la dot. Mais ce qui semble être son cheval de bataille dans ce livre, c'est assurément le système de castes qui régit toujours la vie sociale de la majeure partie des Indiens. La caste détermine tout chez un individu, de ce qu'il mange à qui il épousera. Honte au brahmane qui fait une mésalliance avec un hoyka ! Cependant, avec le vingtième siècle et l'indépendant de l'Inde, le système de caste s'est vu bouleverser : ainsi, les mariages hors-castes sont plus fréquents, certaines castes dites « inférieures » voient leurs membres prospérer, et certains brahmanes peuvent très bien avoir chu sur l'échelle sociale au point d'être serviteurs. Aravind Adiga nous montre un pays où il est très important, crucial même de connaître sa place. le lecteur occidental découvre ce monde avec beaucoup de surprise.

Ainsi, comme pour le tigre blanc, l'immersion culturelle est totale. On retrouve certains thèmes présents dans le premier roman, comme la corruption, la tentation du vol pour les employés et l'impunité des riches. Cependant, ceux qui ont beaucoup aimé le tigre blanc resteront sûrement sur leur fin, car ces « nouvelles » sont trop courtes pour que l'on puisse s'attacher autant aux personnages qu'au jeune Balram du Tigre Blanc. Malgré cela, ces historiettes ont chacune leur intérêt et sont des petits morceaux de vies intéressants. J'ai pour ma part beaucoup aimé, et j'ai hâte de lire le prochain roman de l'auteur. Merci à Babelio à Buchet Chastel !
Lien : http://enlivrons-nous.com/20..
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Vous vous souvenez peut-être, certainement si vous aimez la littérature indienne, du Tigre blanc, paru il y a trois ans chez le même éditeur. Les deux couvertures ont un air de famille, d'ailleurs... le premier était un roman, retraçant un itinéraire particulier dans l'Inde d'aujourd'hui. Ce texte-ci est plus proche d'un recueil de nouvelles, même s'il y a un lien de temps et d'espace entre elles : elles se situent entre l'assassinat d'Indira Gandhi (1984) et celui de son fils Rajiv (1991) et toutes ont pour cadre la ville imaginaire de Kittur, qui rassemble toutes les cités du sous-continent à elle seule. Quelques phrases au début de chaque nouvelle décrivent à la manière d'un guide touristique cette ville, à visiter en une semaine, de la gare au port, du marché à la citadelle.

Du petit porteur de la gare au chef d'entreprise obligé de participer à la corruption généralisée, du bouquiniste qui vend des photocopies de livres au journaliste qui veut, une fois au moins, écrire la vérité, toutes évoquent des figures qui émergent de la multitude d'habitants de cette ville. Très souvent miséreux et sans toit, parfois plus aisés, ils sont toutefois coincés dans le rôle que leur a attribué leur naissance ou la société. Moins cynique que le tigre blanc, ce livre est toutefois fondamentalement pessimiste, et tout en montrant les dysfonctionnements de la société indienne, il prouve que tenter de se révolter ou de sortir de sa condition est bien souvent voué à l'échec.

Malgré le cynisme et la noirceur dont elles sont imprégnées, ces chroniques se révèlent particulièrement émouvantes, et je me souviendrai longtemps de l'histoire de Keshava, qui «deux ans auparavant, était arrivé à Kittur avec un nom, une caste et un frère», de celle de Chenayya le coolie, répétant comme un mantra « je ne peux pas continuer comme ça » ou de celle Soumya, la petite mendiante. le style sans fioritures d'Aravind Adiga fait naître des images, des bruits, des odeurs, des couleurs, et chaque plongée dans ce livre est un voyage en Inde. A lire si vous voulez en savoir davantage sur ce pays fascinant.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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Je suis une grande lectrice de nouvelles, j'aime découvrir des tranches de vie qu'elles soient amusantes, joyeuses ou tristes.
J'aime aussi découvrir de nouveaux horizons surtout lorsque je ne connais que peu d'auteurs d'un pays. C'est une des raisons qui m'ont décidée à participer aux "Etapes indiennes" organisées par Hilde.

J'ai beaucoup lu Bulbul Sharma, je me délectée de « La colère des aubergines » de « Mes sacrées tantes » ou de « Mangue amère » nouvelles aussi épicées que la cuisine d'Inde.

Il était temps d'ouvrir d'autres recueils et c'est chose faite avec « Les ombres de Kittur » d'Aravind Adiga.

Autant les nouvelles de Sharma s'orientent vers la condition féminine en Inde et le statut de la femme au sein de la société régie par le système de castes, autant « Les ombres de Kittur » sont des récits qui s'éclairent les uns les autres.



L'auteur invite le lecteur à suivre un itinéraire touristique sur plusieurs journées, elles-mêmes divisées en matinée et après-midi.

Kittur, ville portuaire imaginaire sur la mer d'Oman proche des pays du Golfe, eldorado ou enfer, offre un formidable terreau d'histoires et invoque l'Inde entière dans sa galerie de personnages aussi attachants qu'ils peuvent être horripilants.

Kittur, ses enfants des rues, ses mendiants, ses travailleurs sur exploités sans vergogne par plus fort qu'eux, ses castes qui parfois se mélangent, ses trafics, ses aspirations philosophiques ou politiques, ses nombreuses religions, ses immigrés tamouls sans oublier ses rikshawallahs, forçats de la route pédalant sans relâche pour gagner trois roupies dans des courses harassantes, ses hommes politiques roublards et ses fonctionnaires corrompus.



On croise un vendeur de photocopies illégales des « Versets sataniques » de Salman Rusdie. Les policiers et l'avocat sont rompus à la routine de l'arrestation du bonhomme Ramakrishna Xerox qui à peine libéré reprendra son commerce misérable.

On rencontre un jeune « métis » issu d'une union entre un brahmane et une femme issue d'une basse caste, Shankara. le jeune homme fait partie d'un groupe de mauvais garçons au lycée privé tenu par les Jésuites. Il raille l'autorité, se moque des professeurs et prend du bon temps. Un jour il entend que pour fabriquer une bombe il suffirait d'acheter de l'engrais. Shankara appartient à la classe aisée sans en posséder tous les codes. Il en fera les frais à plusieurs reprises car il a tendance à tout prendre au pied de la lettre. Il posera sa bombe qui ne fera pas de grands dégâts mais le mettra devant ses incohérences et face à la réalité. On ne peut qu'être peiné de le voir errer aux frontières de l'acceptation de sa caste.

On suit le dur périple d'une fillette, Soumya, à travers la ville, en quête de la dose d'héroïne pour son père. La moindre roupie épargnée est dépensée dans une dose pour que le père tienne le coup, lui qui s'esquinte à démolir ou construire les villas cossues des classes aisées. Un shoot pour oublier la misère, l'accablement et le désespoir.

On s'arrête aux côtés du jardinier catholique, George D'Souza, au service de Madame Gomez. Les liens se tissent sur fond d'absence de l'époux, au point de rendre difficile à tenir la distanciation sociale entre l'employeur et l'employé.

On compatit aux malheurs de Murali, brahmane converti aux valeurs communistes. Au fil des litanies des solliciteurs, il se prend d'intérêt pour une jeune fille qui à la mort de son père voit les possibilités de mariage s'évanouissent. Il fera en sorte que la veuve reçoive des aides financières et il en sera fort mal récompensé. Il prend conscience qu'il est passé à côté de sa vie. Une nouvelle triste et sombre narrant la vie d'un homme qui crut possible de changer le mode de vie hindou.

On rejoint le couple sans enfant amoureux de leur cadre de vie : vivre en lisière de la dernière forêt de la région, loin de l'agitation de la ville industrieuse. Jusqu'au jour où la cupidité immobilière ne s'encombre plus de la nature.

On sourit en observant Abbasi le propriétaire, musulman, d'un atelier de confection, se débattre avec la corruption des fonctionnaires. On sourit et on rit car il y a des scènes savoureuses d'ironie où on se demande qui gruge qui.



Ces destinées attachantes, émouvantes, que suit le lecteur au rythme des transports en commun ou des livraisons en vélo, sont autant d'exemples d'enjeux, identiques et horribles, des castes, de pouvoir et de classe. L'Inde de la misère et de l'injustice marquée par les assassinats d'Indira Ghandi et de son fils Rajiv. Nous sommes loin des papotages entre femmes autour des plats à préparer.

« Les ombres de Kittur » relate les destins d'être cabossés par la vie, d'hommes et de femmes englués dans le cercle vicieux des préjugés sociaux et celui de la misère endémique.



Ce recueil de nouvelles est un texte fort, livrant sans filtre la réalité d'une Inde aux portes de la modernité : des talents à revendre englués dans une bureaucratie veule. le miracle économique tant vanté à l'époque est aux antipodes de ce qui fut « vendu » à l'Occident.
Lien : https://chatperlipopette.blo..
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Ce n'est pas un roman. Un recueil de nouvelles, plutôt, enchâssées dans de brèves descriptions touristiques d'une ville du sud de l'Inde, au bord de la mer d'Oman. Une cité qui n'existe pas, censée symboliser le pays tout entier. Les ombres de Kittur s'intéresse avant tout aux petites gens, à leur destin, qui semble tout tracé depuis l'enfance, quels que soient leurs efforts pour se sortir de leur condition. Une vision noire, bien dans la manière d'Aravind Adiga, découvert avec le tigre blanc. L'ensemble est assez inégal, certains récits semblent suspendus dans le temps et inachevés. D'autres, en revanche, ont une puissance peu commune, comme l'histoire de ce serviteur au service d'une grande dame et qui, peu à peu, se rend indispensable au point de croire qu'il peut s'élever jusqu'au rang de sa patronne. Il tombera de très haut. La misère, les castes, la corruption, les haines religieuses, la diversité des langues : c'est tout l'Inde que Adiga tente de concentrer en 350 pages. Sans nier son talent, la mission est impossible, c'est un pays qui ne se met pas en conserve, trop complexe, trop difficile à comprendre. Reste la qualité de la narration et tous ces personnages qui touchent par leur énergie et leur rébellion. Paradoxalement, si le propos est ambitieux, c'est dans l'humilité que l'auteur est le plus convaincant.
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Kittur est une ville de l'Inde du sud qui n'existe pas, entre Bombay et Goa mais elle sert de fil conducteur pour relater des anecdotes de la vie quotidienne. Ce n'est à proprement parlé un roman mais des nouvelles où chaque chapitre donne l'occasion de parler de la pauvreté des gens, de la corruption des fonctionnaires, des religions qui se côtoient plus ou moins bien, du méfaits des castes, d'amour, de l'Inde en général. Ce livre ne vaut pas le tigre blanc mais il complète le paysage déjà dessiné auparavant par Adiga. A lire si on aime ce pays.
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e guide touristique de Kittur, ville d'Inde du Sud, située entre Goa et Calicut, est sorti tout droit de l'imagination de l'auteur. En effet, Kittur n'existe pas ! le texte entremêle présentation historique, points d'intérêts et portraits de ses habitants. Nous sommes loin des fastes et paillettes de Bollywood : les « héros » sont confrontés à la dureté de la vie indienne (que ce soit pour des raisons financières, de castes, de mauvais choix de vie, etc.). Les descriptions sont sans concessions. A la fin des nouvelles, rien n'a changé ou alors la situation initiale s'est nettement dégradée…

Ce texte fait réfléchir : en effet, notre imaginaire nous présente une certaine vision positive de l'Inde ; or, nous occultons tout un aspect de pays, notamment les inégalités. Il est vraiment intéressant en cela.
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