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C'est une étrange fable que nous conte Milena Agus dans Une saison douce. Un huis clos se déroulant dans un petit village sinistré de Sardaigne, avec un arrière-plan de fantômes. Les ombres mouvantes, qui se déplacent en silence comme derrière un écran de fond de scène, sont les « envahisseurs », des Subsahariens, de ceux qu'on nomme habituellement les migrants. Seuls quelques-uns passeront de l'autre côté et deviendront, un tant soit peu, protagonistes de cette histoire. D'eux, on ne saura pas grand-chose. Sauf exception, telle cette jeune femme, violée sur le chemin, qui donne naissance à un enfant métis. Mais cela reste aimable, au détour d'une phrase. Elle a subi des coups durs mais reste gaie, nous dit-on. Comme un autre Noir, qui s'occupe du jardin. Il a été séparé de ses enfants. Il les cherchera dès que ce sera possible. La narratrice doute qu'il les retrouve un jour. de cette dernière, comme des autres villageoises, on ne sait pas grand-chose non plus, c'est un magma indifférencié d'où émergent à peine quelques têtes.
Il y a le « nous » des femmes du village, qui se décident à aider ceux qui ont été posés là, il y a le « eux », indifférencié, des envahisseurs. Et entre les deux groupes, se trouvent les « humanitaires », ceux qui ont les contours les plus nets ; ceux qui se meuvent individuellement, avec leurs émotions et leurs rêves, dans ce brouillard essentialisé. Les histoires qui vont se croiser ici sont celles qui adviennent entre ces derniers. Ou entre les villageoises et eux, dans un temps suspendu qui réveille ces femmes que leurs enfants, partis depuis longtemps, ne viennent plus voir. Tandis que quelque part, en zone limitrophe, se meuvent des « Blancs » hybrides, un homme syrien que les femmes sardes trouvent « beau comme Omar Sharif » – il s'exprime, son corps est animé, sa compagne existe dans son prolongement –, ainsi que son neveu et un gosse arabe rétif, et la jeune Noire à l'enfant. Ces six-là, contrairement aux autres, ont des prénoms. Puis il y a les « autres », ceux qui rejettent, qui sabotent le jardin et voudraient bouter dehors les envahisseurs, dont on ne sait rien.
(...)
Les choses se tissent donc entre Sardes. Ceux qui vivent dans le village et les humanitaires qui s'occupent des migrants. On pourrait le croire, en tout cas. Mais, finalement, se tisse-t-il vraiment quelque chose ? Quand lesdits envahisseurs, transbahutés comme des ballots, seront transférés, les humanitaires partiront avec eux. Que feront alors les villageoises, prises dans ce même magma, à peine plus différencié, ce même abandon ? Celles dont on apprend au détour d'une phrase que leurs maris préfèrent les belles africaines ? Redeviendront-elles des « ombres les unes pour les autres » ?
« L'arrivée des envahisseurs nous avait changées : nous avions besoin d'horizons plus vastes et les collines alentour, malgré leurs courbes douces, nous firent soudain l'effet de murailles. »
Oui, Milena Angus signe une étrange fable. Et on se dit en refermant le livre qu'il faut que les humains aient la mémoire bien courte pour que les habitants de la Sardaigne, île qui a vu se succéder tant d'oppresseurs et de tyrans au cours des siècles, qui a subi tant de razzias, de saccages et de massacres, pour que les gens de France et d'Europe qui, croyait-on, gardaient souvenance du bruit des bottes nazies, de la terreur et des camps de la mort, en viennent à laisser mourir femmes, hommes, enfants en mer et nommer envahisseurs des survivants qui demandent le statut de réfugiés.

Kits Hilaire pour Double Marge
Lien : https://doublemarge.com/une-..
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« Le fait est que les humains sont sans doute ainsi faits : toujours en mouvement. » D'un côté une vague de migrants venus tout droit d'Afrique, débarqués dans un village sarde perdu au fin fond du Campidano. de l'autre une vague de désertion qui les a précédés, la descendance des habitants de ce même village partis voir ailleurs si l'existence valait mieux le coup d'y être vécue. Parfait se dit-on alors, dans une logique de vase communicant : voilà de quoi compenser les uns, voilà de quoi satisfaire les autres. Sauf que la nature humaine encline à se déplacer n'est pas tout aussi apte à accepter la différence, ni s'adapter à l'imprévu :
- Les locaux âgés sont mal embouchés. Encore accrochés à l'espoir du retour des leurs, ils accueillent à leur manière butée cette horde de migrants avec leurs humanitaires, tous venus d'on ne sait où, vite qualifiés d'envahisseurs
- Les migrants quant à eux n'envisageaient pas vraiment l'Europe à l'image de ce village décrépi, vieillissant et sclérosé. Encore moins par l'entremise de la Ruine qui leur a été allouée, le temps de trouver autre chose.
D'autres dynamiques se mettront alors en place. Un mouvement d'attraction et de compassion tout d'abord, d'un groupe de « sardes campidanaises d'heureuse et pipelette nature », enfin débarrassées de leur rejet initial, mais aussi un mouvement de repli sur soi et de rejet définitif pour les Autres, ces maris fermés, ces villageois irrémédiablement obtus aux migrants comme aux humanitaires qui les accompagnent. le village est désormais divisé, même si les liens se créent par ailleurs. Des liens palpitants, le savoir-faire de l'autrice parvenant à nous faire aimer ses personnages à travers leurs aspérités, en donnant du relief à cette humanité en souffrance. Avec Miléna Agus, personne ne semble épargné, mais personne n'est délaissé non plus. le ton déployé, impertinent et drôle, donne toute la saveur à ce récit vu de l'intérieur, avec une narratrice et son « nous » pour évoquer l'action de ces villageoises aidantes, un judicieux point de vue au service de ces femmes libres, drôles, exubérantes, insolentes et fières, en plus d'être actives : « Nous avions au moins une bonne raison de vivre : nous rendre utiles à ceux qui avaient eu encore moins de chance que nous. Mais que pouvions-nous faire ? Nous avons un dicton, nous les Sardes : « Commence par sauver tes brebis, tu penseras au reste plus tard. » »

N'empêche, sans avoir la prétention de résoudre le douloureux sujet des migrants, ce roman aux contours vaguement utopiques s'attife par moments de la panoplie du sauveur, de par les idées d'échanges mises en place, la dynamique humaine qui s'y instaure, tout en prenant les richesses là où elles se trouvent, c'est à dire pas forcément où l'on croit. Une chouette bouffée d'oxygène, vitaminée de rires et de tendresse bougonne.



« Toujours en rêve, Le Professeur, en dévisageant Lorena, lui disait : « Et pourtant, qu'est-ce que tu me fais bander. Tu me fais bander à mort. Mais tu n'affoles pas mon coeur. »
Lorena manquait défaillir, mais le rêve prenait fin avant qu'ils ne passent à l'acte. »
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Je l'avoue : j'attendais avec impatience de lire un nouveau livre de Milena Agus – le souvenir de « Mal de pierres » ayant été un vrai coup de foudre littéraire.
Je l'avoue également : je suis toujours perplexe en ayant refermé ce livre depuis quelques jours.

Le thème avait pourtant tout pour me plaire : des migrants fraichement débarqués dans un petit village sarde, tout d'abord regardés avec beaucoup de défiance, puis gagnant peu à peu la confiance des villageois qui comprennent enfin l'intérêt de faire revivre le village avec du sang neuf – fût-il lointain. Tout démarre plutôt mal, puisque les migrants rêvent de Londres ou de Paris, et que pour eux ce petit bout de terre sarde n'a rien d'un paradis.
Est-ce l'emploi du « nous », censé porter la voix des femmes du village, celles qui au départ se répandent en commérages sur cet afflux de migrants, mais peu à peu se laissent gagner par leur enthousiasme ? Ce livre est pétri de bons sentiments et on suit bien volontiers ces personnages féminins, tour à tour agaçantes, irritantes, un brin bornées, et petit à petit curieuses, voire généreuses. Mais quelque chose ne prend pas pour moi et je reste en dehors du récit.

Trop de bons sentiments peut-être ? La vision idyllique d'un village s'emparant de ses migrants, jusqu'à regretter leur départ final pour les capitales européennes ne m'a pas convaincue, et j'en suis bien navrée. On voudrait y croire. Mais ce conte contemporain distille une utopie à laquelle je n'ai pas réussie à croire, la perplexité l'emportant sur l'adhésion : dommage, parce que Milena Agus est une très belle plume italienne, sans aucun doute.
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Au coeur des terres sardes dans un trou perdu dont tout le monde se fichait bien , habitants d'un village de bicoques et de rues délabrées , de vieilles baraques rafistolées , là où même le train ne s'arrêtait plus——- il passait en sifflant, en ignorant le hameau ——- où la plupart des habitants sont de vieux couples ne substituant tant bien que mal , plutôt mal , de la monoculture d'artichauts , un jour «  Les Envahisseurs » débarquent, et personne , sur le coup ne veut de cette caravane de Migrants Exilés ……

C'est qu' «  avant l'invasion du village par ces migrants et les humanitaires blancs , qui les accompagnaient , il y avait eu celle des aides - soignantes étrangères » , venues d'Europe de l'Est que les derniers célibataires du lieu avaient épousées , fascinés bien sûr par leur blondeur et la finesse de leur taille …
Alors cette fois, c'est non.

Pourtant , ils vont rester …Car où aller ?

Cinq ans après «  Sens dessus dessous  » l'auteure se saisit à nouveau de la tragédie des migrants . …..de manière directe …

Ils vont rester grâce à la volonté des femmes narratrices : les migrantes et les villageoises , car la place principale est donnée aux femmes …dans «  Une saison douce  » .

Dans l'état de torpeur et d'abandon où les villageoises étaient , elles auraient pu se laisser aller à la paresse, au contraire , elles ne jetteront point l'éponge .
Elles trouveront une nouvelle raison de vivre , de rêver , de s'activer, reprenant goût au potager partagé , sachant de nouveau écouter la nature, instaurer un rapport d'amour et de solidarité avec les végétaux qu'elles cultiveront avec «  les noirs et les noires » , elles sauront se rendre utiles auprès de ceux qui avaient eu beaucoup moins de chance qu'elles .

Jusqu'à engager un labeur frénétique en faisant mûrir à nouveau oranges , mandarines , citrons , tomates et pommes de terre , en sauvant un local dit «  La Ruine » en rebouchant les trous , à l'aide de leurs hommes, en remplaçant les portes pourries, fenêtres et volets .

Le village vivra une nouvelle vie , redeviendra une communauté par la force de l'échange, bien qu'au départ rempli de défiance, maris et femmes se réconcilieront , les moments d'inquiétude et de vide se feront moins vifs .

Mais certains «  grincheux noirs » se refusaient tout même à parler la langue car ils désiraient à tout prix rejoindre la véritable Europe , leur place , estimaient - ils n'était pas ici …..
Un jour ? Ils repartirent au grand désarroi des villageois …..

Bien sûr , l'angoisse et la peur , la défiance ne diminueront pas tout à fait .

Conte moderne? , fable humaniste ?.

Ton drôle malgré la douleur du sujet , dynamique des échanges mis en place , remises en question, et renouveau , originalité du traitement de ce sujet si polémique ,méfiance puis entraide acceptation douce , sourires , haine qui cède parfois le pas à l'empathie, genre comédie «  merveilleuse ».

Bienveillance et engagement discret de l'auteure , rêves et condition humaine, c'est tout cela à la fois ce nouvel opus .

Un agacement ,pour ma part trop de pages consacrées à la religion .
Mais ce n'est que mon avis , bien sûr !
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Un village sarde que les jeunes ont déserté. Ne reste que les vieux avec leur vie linéaire... Jusqu'au jour où débarquent un groupe de migrants. C'est la peur qui arrive en premier, puis l'entraide et enfin l'acceptation. N'est peut-être pas le sauveur qui on pense... L'écriture, propre à cette écrivaine, en a fait un genre de fable. Bien aimé dont le sujet est abordé, quand même un peu trop de pages sur la religion.
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Un joli conte mais....
Joli conte bien rédigé bien construit. Un groupe de migrants d'Afrique et de Syrie se retrouve parqué dans une ruine d'un village sarde. Village peuplé de vieux, village quasi à l'abandon, village pauvre, très pauvre. le choc se fait entre chacun des deux groupes : les migrants ne s'attendant à "ça" comme Europe, les Sardes déboussolés face à ces "envahisseurs".
.
Mon "mais". En choisissant de rédiger ce roman avec comme narrateur un "choeur des femmes sardes", il m'a manqué une personnalisation. Nous avons quelques personnages ébauchés, mais trop peu à mon goût. Or c'est censé être l'originalité du livre, originalité qui m'a quelque peu échappé, car ce principe (l'absence d'identification) éloigne l'empathie, la proximité.
Sans doute était-ce voulu pour être la plus neutre possible ? En ce qui me concerne, j'ai trouvé justement que le roman n'avait pas réussi à me toucher.
Donc une pointe de déception.
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« Molto carino », voilà ce qu'on dirait en italien, à la lecture de ce délicieux roman qui s'est emparé du sujet des migrants tout en évitant une débauche de bons sentiments. Les migrants, ce sont « les envahisseurs », des familles rejetées par la mer, échouées dans ce village que la jeunesse a déserté depuis longtemps. On y pourrit à l'ombre des arbres secs, on y tombe en morceau comme les tuiles de ces bâtisses que personne n'a envie de restaurer. On paresse, on attend le déluge : « (…) Nous les Sardes, nous sommes incapables de rébellion et à cause de nos rivalités mesquines, l'île est toujours aux mains des spéculateurs étrangers ».
Saïd et Naïma ne sont pas venus pour investir. Ce coin paumé les dégoûte : c'est donc ça l'Europe pour laquelle ils ont failli mourir ? La rencontre se fait sur fond de malentendus, les suspicions grandissent et les clans se forment, ceux qui se renferment et ceux qui ouvrent leur porte – l'histoire des communautés humaines, en somme. Car les villageoises s'attachent : « l'arrivée des envahisseurs nous avait changées : nous avions besoin d'horizons plus vastes et les collines alentour, malgré leurs courbes douces, nous firent soudain l'effet de murailles ».
Milena Angus signe un conte moderne sur cette faculté d'embrasser l'altérité qui fait défaut à nos sociétés modernes. Décidément, les auteurs sardes me ravissent ; j'avais passé de bons moments avec Marcello Fois, Michela Murgia et Salvatore Niffoi.
« Adesso, un sogno ; Milena, se mi leggi ! » Il y aurait un roman magnifique à écrire sur les familles du sud-ouest de la Sardaigne qui se sont enrichies après la guerre avec les mines d'argent. Leur ascension, leur décadence… un sujet passionnant. Votre prochain livre ?
Bilan : 🌹🌹
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Dans un village sarde, des migrants conduits par des humanitaires et des paysans vont vivre une cohabitation inattendue qui les marquera à jamais.

C'est sans compter l'intervention bienveillante d'un choeur d'épouses prêtes à défier l'hostilité de leurs maris envers les étrangers.

Milena Agus enthousiasme le public français depuis son Mal de pierres paru il y a 15 ans et joliment adapté au cinéma par Nicole Garcia.

Milena Agus déploie son intrigue, proche de la fable, autour de deux choeurs différentes de femmes narratrices: les villageoises, et les migrantes, dont s'extraient parfois des membres de ces collectifs, donnant à son récit une truculence et une fantaisie particulièrement bienvenues.
La romancière italienne possède cette tendre ironie qui ne cache pas un vrai optimisme mais évite de tomber pour autant dans le mièvre.

Une saison douce se savoure comme un bonbon légerement acidulé d'une profonde et salutaire humanité.

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Un village de Sardaigne qui n'est d'ailleurs plus qu'un petit hameau, voit débarquer "les envahisseurs" et leurs "humanitaires",comprenez les migrants et leurs accompagnateurs !. le sujet est tristement banal mais entre les mains de Milena Agus, j'imaginais un développement inattendu et un brin décalé. Je suis un peu déçue comparativement aux deux ouvrages que j'ai lu récemment de cette auteure. Pour autant,ce sujet est effectivement abordé sous un angle singulier qui m'a bien fait plaisir car il rompt avec la vision asymétrique du pauvre hère et de ses bienfaiteurs. Ici,en effet, l'arrivée des migrants va provoquer un retour à la vie des villageois. le sang va à nouveau circuler dans les veines et l'émotion sera de retour. Colère,conflits conjugaux et de voisinage, solidarité,secrets, curiosité,amour ,bref toute la palette des sentiments. Ces étrangers vont modifier le propre regard des villageois sur leur village,un peu comme un anthropologue qui revisite sa propre culture. de ce nouveau regard le désir de redonner ses couleurs à leur lieu de vie,de se réconcilier avec la nature ,de se redécouvrir va émerger. En découvrant l'Autre à travers ces "noirs et noires" les femmes du village vont aussi accéder à l'Autre qui était pourtant tout proche mais étranger parce que différent. Les femmes sont à l'honneur dans ce roman,car ce sont elles qui font le premier pas,puis de grandes enjambées pour rejoindre l''Autre. Il y a de la poésie,de la tendresse et de l'humour dans cette saison douce. J'ai même parfois retrouvé un peu de l'ambiance d'Arto Paasalina pour le côté communautaire et solidaire ,ainsi que l'esprit bon enfant des villageois.
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Que représente la vie des autres à nos yeux d'occidentaux?
Milena Agus nous fait partager avec "Une saison douce" une période transitoire d'un village abandonné de Sardaigne.
Des migrants et leurs humanitaires viennent s'installer dans le hameau délaissé par la jeunesse.
Les premiers contacts seront ceux des femmes sardes qui désirent apporter du confort aux malheureux africains en guenilles.
Puis peu à peu La Ruine, lieu de séjour pour les réfugiés va devenir une plaque tournante d'échanges réciproques.
La restauration de bâtiments, la création d'un potager, la réhabilitation du terrain de foot vont amener les villageois à ouvrir les yeux sur leurs négligence devant des hommes dépourvus de tout. La réciprocité fera revivre le hameau et un espoir de vie nouvelle pour les migrants.
Avec la galerie de portraits, Milena Agus mêle avec talent les différentes cultures et mentalités qui font la richesse de l'humanité.
Une histoire positive qui présente une autre réalité que celle des médias à l'heure actuelle.
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