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EAN : 9782367406954
Scrineo (05/09/2019)
2.73/5   42 notes
Résumé :
Dans un futur lointain.
La Terre n'est plus qu'une gigantesque ville, constituée d'impressionnants immeubles de béton de plusieurs kilomètres sans fenêtres.
Aïleen est une jeune femme ambitieuse, qui gravit avec facilité les échelons de cette nouvelle société. Mais, même si elle a tout pour être heureuse, elle se sent en permanence frustrée. Lorsqu'elle prend ses fonctions dans un nouveau poste à responsabilités, elle découvre avec effroi que sa réalit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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Une bande de jeunes veut sauver le monde en exsangue
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Quelle belle découverte au milieu de cette profusion de productions de dystopies pour jeunes adultes. Masse critique privilégiée m'a proposé cette lecture SF pour nos adolescents et sur le moment j'ai tiqué. Je lis certes beaucoup de SF/anticipation/post-apo mais j'évite les labels d'éditeurs pour la jeunesse (bien que mes deux filles en raffolent). Mais en lisant le résumé, j'étais tout de même bien intriguée. Décrit comme une dystopie dans la veine de la série de Black Mirror (une anthologie dont je suis une grande fan).
Aussitôt reçu, aussitôt lu. C'est un vrai page-turner!
Un pavé conséquent avec une couverture attractive: une jeune femme aux traits lisses avec oeil en réalitée augmentée.
*
On entre dans le vif du sujet , directement dans un monde virtuel de notre bonne vieille terre, désormais appelée Lassité, une gigantesque mégalopole. L'avatar d'une jeune fille nommée Aileen travaille, consomme et vit dans un boxap (petit appartement dont chaque citoyen y reste en permanence). Une société futuriste dominée complètement par la technologie et la robotisation. Car en réalité (que les citoyens ne connaissent pas) la Terre est hyper polluée et n'a plus aucune ressources. La planète bleue est en danger. Juste à côté, un petit village d'irréductibles humains vivant au temps médiéval survit et dont l'ambition est de détruire ce système toxique. Il envoie 4 adolescents en prospection.
*
La première partie de l'intrigue est surtout riche en détails quotidiens de cet univers hyperconnecté. Il ressemble déjà quelque peu au nôtre notamment pour l'utilisation des réseaux sociaux. Avec une reproduction in-vitro, j'ai tout de suite pensé au Meilleur des mondes d'Aldous Huxley. le vocabulaire est truffé de mots high-tech (avec son glossaire en fin de livre). Je me suis tout de suite sentie immergée dans cette soupe technologique. J'ai même pensé être dans un de ces fauteuils avec combi et lunettes connectées. Ca donne le tournis!
*
La deuxieme partie est beaucoup plus active puisque notre héroine interagit avec la troupe du village. le dernier chapitre m'a beaucoup frustrée puisqu'il s'arrête abruptement avec énormément de questions ouvertes.
C'est dommage puisque le roman a plein de potentiel notamment par le thème de la société de consommation, le gaspillage de nos matières premières, l'excès du numérique.

Je le proposerais volontiers à mes deux filles et je souhaiterais que les 2 auteurs nous proposent une suite.
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La dystopie est à la mode en ce moment ! Surtout dans la littérature dite « young-adult » qui attire de nombreux auteurs surfant sur le succès de romans comme « Hunger Games » ou encore « Divergente ». L'ouvrage d'Amalia Anastasio s'inscrit parfaitement dans cette catégorie mais n'apporte malheureusement rien de plus. L'autrice met en scène une jeune fille, Aïleen, a qui tout semble sourire : sa position sociale est en passe de s'améliorer et sa vie virtuelle est, elle aussi, couronnée de succès. le problème, c'est que dans cette société futuriste hyper-connectée, le virtuel a justement un peu trop tendance à prendre le pas sur la réalité, ce dont la jeune femme va peu à peu se rendre compte. le roman s'inspire beaucoup de la série « Black Mirror » (notamment d'un épisode en particulier), mais malheureusement le résultat est loin d'être à la hauteur de la série télévisée.

On y retrouve tous les travers des récits young-adult : l'héroïne est lisse au possible, l'univers classique, les thématiques abordées simplistes et l'intrigue mièvre et peu cohérente. A cela s'ajoute la fâcheuse manie des auteurs d'accumuler, dès les premières pages, des astérisques renvoyant à un lexique complètement inutile dans lequel la plupart des termes sont aisément compréhensibles sans définition (« liker » ; « déliker » « loler » ; « emojis »…). D'autres mots renvoient à des spécificités de l'univers de l'autrice, mais, là-encore, on ne peut que constater la pauvreté de l'ensemble. Outre l'omniprésence agaçante d'anglicismes, les références appuyées à des « aïephone », au bobio (contraction de bobo et bio : si, si!), à Glamtube ou encore à MoiSnapStar illustrent tout à fait le peu de soucis des auteurs de construire un univers original.

Vous l'aurez compris, je n'ai pas du tout été convaincue par ce roman qui réunit tous les stéréotypes de la dystopie « young-adult » et ne propose aucune véritable réflexion de fond sur les phénomènes actuels mis en scène.
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Une lecture déroutante !
Voici un univers à très fort potentiel. Il y a du bon, du très bon même, mais paradoxalement je n'ai pas été conquise à 100%,. C'est une lecture mitigée pour ma part.


L'univers est juste dingue ! Les auteurs (car ils sont deux) ont créé une histoire où le « toujours plus » imposé par notre société actuelle a été poussé à son paroxysme. Toujours plus. Plus vite. Plus loin. Plus haut. Encore. Toujours. Plus. Plus. Plus. On veut être à la pointe de la pointe de la technologie. Toujours. L'être humain : un éternel insatisfait.


Dans cette histoire on suit principalement Aïleen, une jeune fille cloîtrée dans un boxap. Officiellement, c'est un appartement box, mais moi j'aime bien l'appeler le box à applications. Aïleen n'est jamais sortie. Jamais. Elle n'a jamais rencontré un être humain fait de chair et d'os. Jamais. Même pas un animal. Dans ce monde tout se fait en réalité virtuelle. Votre travail, vos courses, vos promenades, vos discussions, vos relations sexuelles. Tout. Un monde qui fait peur, mais un monde qui est terriblement plausible. Technologiquement parlant nous sommes presque sans faille mais nous sommes devenus tellement ignorants... car les machines n'apporteront jamais à l'Homme la richesse que peuvent apporter les relations humaines.


Les auteurs ont pensé à tout, leur histoire est mûrement réfléchie. Ils ont même inventé des termes afin d'apporter davantage de crédibilité à leur univers. Et, même si j'avoue que me reporter fréquemment au glossaire a parasité le début de ma lecture, j'ai trouvé qu'il y avait tellement d'ingéniosité dans l'invention de ces mots qu'au final j'ai apprécié aller les rechercher à la fin du livre. Ainsi, dans cette histoire, nous ne sommes plus des Citoyens mais des Consotoyens vivant à Lassité dans une Consociété où notre « Liberté, Égalité, Fraternité » n'existe plus...


C'est une sacrée satire sociale qu'ont faite les auteurs. Que ce soit au niveau humain, au niveau technologique ou encore écologique. Mais ça n'a rien de drôle... L'Homme, ce n'est un secret pour personne, est entrain de détruire la planète avec la pollution mais aussi inévitablement lui-même. Et dans cette histoire, au lieu de se reprendre en main, il choisit de garder des œillères et de continuer dans sa quête de « toujours plus » au détriment de la Terre, mais aussi du sien...


Alors, après vous avoir exposé mon ressenti positif sur l'univers, vous êtes donc en droit de vous demander : quels sont les points qui l'ont chagrinée? Et bien tout simplement j'ai trouvé que c'était longuet. « Boxap 13-07 » est une histoire avec très, très peu d'action. C'est beaucoup de descriptions du quotidien, le rythme est très linéaire. de plus, je ne me suis malheureusement pas attachée aux protagonistes. Je n'ai ressenti aucune empathie pour eux et ils n'ont pas su m'émouvoir. Je pense que peut-être les auteurs ont mis une telle ferveur à vouloir transmettre leur message qu'ils en ont peut-être (je dis bien peut-être car il est possible que ce soit un parti pris) oublié le côté distrayant et l'émotion.


En ce qui concerne la fin, j'ai vu de nombreux avis et la frustration ressort souvent. de mon côté, je trouve qu'il y a vraiment deux lectures de ce texte. On peut le voir comme une satire sociale ou bien comme un roman pour jeunes adultes. Si le côté critique sociale prend le dessus, la fin est parfaitement adaptée. La morale à tirer est la bonne et est dans la juste continuité du texte. Point besoin de pages supplémentaires. Mais, si on lit cette histoire comme un young adult (ce qu'il est) , dans ce cas, je comprends qu'elle soit frustrante car elle est très abrupte. Personnellement, ce final me convient tout à fait car j'ai vraiment eu du mal à vivre ce livre comme un roman me permettant de m'évader.


Scénario catastrophe, nouvelles technologies, déshumanisation, consommation, pollution, anticipation, vous retrouverez tous ces ingrédients dans cet ouvrage.
Je remercie chaleureusement Scrineo et Babelio pour ce service presse obtenu grâce à une masse critique.
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Boxap c'est un appartement où les personnages de ce livre vivent. Une sorte de boîte qui n'a ni fenêtre ni porte. Une ville tentaculaire s'est construite ainsi, blocs après blocs, empilés, à l'infini. Plus loin un village un peu comme celui d'Astérix où vivent quelques bannis ou rebelles....
Il n'y a pas eu d'accidents nucléaires.... Nous ne sommes pas un univers post-apocalyptique. le monde a juste été contaminé par une pollution dont les anciens n'avaient rien fait pour l'éviter.
Monde moderne très moderne, où l'on ne se déplace plus. Ce sont les avatars qui travaillent. Les déplacements, les vacances ce ne sont que des événements virtuels. Nourriture factice, robots, drones.... Bienvenue dans ce monde étrange et difficile à imaginer.
La pollution par contre on comprend très vite comment on en est arrivés là.
L'histoire se lit facilement, elle tient en haleine même si on a du mal à croire que 2 gamins puissent s'introduire dans une espace ultra-sécurisé sans se faire voir...
L' auteur a voulu mettre dans cette histoire tous les défauts de notre monde. Technologie à l'excès, spéculation, pillage des ressources naturelles et pollution toujours qui est au centre de ce livre.
" Un vieil adage que répétait souvent son arrière-grand-mère lui revint à l'esprit : Après nous le déluge !"
La fin est un peu rapide. Ouverte ou frustrante car on n'en saura pas beaucoup plus. J'ai cru à un tome 2 mais rien n'est annoncé. ..
L'idée est intéressante, les personnages - pas que virtuels - sont bien campés et j'ai lu ce roman pour les ados de presque 400 pages très rapidement et sans ennui.
Quelques problèmes de correction, des phrases se répètent à l'identique sur certaines pages.

Merci à masse critique et à Scrineo pour cet envoi masse critique privilégié.
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Dans un futur lointain sur la Terre, les hommes et les femmes vivent dans La Cité, vaste mégapole unique où ils sont parqués dans des immeubles sans fenêtres. Ils habitent dans des boxap et n'en sortent jamais. La société est régie par des ordinateurs et des robots. Aïleen, pleine d'ambition pour sa carrière prend peu à peu conscience que le monde dans lequel elle vit n'est qu'apparence et tromperie.
En parallèle nous suivons le personnage d'Astur, un jeune homme de Noun qui voit l'avenir de son village menacé par l'avancée de la Cité.

Communication via les réseaux sociaux, monde virtuel poussé à son paroxysme, l'humain réduit à la dépendance numérique et à la consommation, pollution, Boxap 13-07 est un roman aux idées intéressantes sur les dérives de la société de consommation et la dictature numérique. Un roman qui met en évidence les dangers d'une telle société, si proche du devenir de la nôtre et je reconnais que c'est assez malin, d'autant qu'il y a qu'un pas à faire pour s'y retrouver.

Assurément il y avait matière à un bon roman d'anticipation. Je me suis demandé si, à beaucoup avoir lu d'anticipation, je n'en avais pas fait le tour, je me suis demandé si le fait que le roman s'adresse à de jeunes adultes, j'avais un peu de mal avec le style. J'ai même proposé à ma fille de dix-neuf ans, amatrice du genre, de le lire, afin d'avoir un avis plus large. (Malheureusement elle l'a lâché au bout de trois chapitres)

Et puis je me suis souvenue de lectures jeunesse adroitement amenés, d'histoires et de concepts mis en valeur par une écriture fine et un talent pour faire vivre des personnages et mener l'intrigue avec pertinence et un bon dosage du suspense. Avec Boxap 13-07, on est malheureusement loin du compte.
L'écriture est d'une pauvreté navrante, la narration maladroite, les personnages manquent de charisme et la platitude des évènements rend l'histoire inintéressante au possible. Les explications tombent comme un cheveu sur la soupe, l'intrigue est à peine développée et fort prévisible.
Tout glisse vers l'ennui en dépit des thèmes fort abordés. Prendrait-on les adolescents et jeunes adultes pour des êtres récalcitrants au soin apporté à l'écriture ?

Ce roman a été lu dans le cadre d'une masse critique et je regrette de ne pas pouvoir en dire plus de bien. Je remercie toutefois Babelio et les éditions Scrineo pour l'envoi.
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critiques presse (1)
Ricochet
06 mars 2020
Le concept très intéressant de ce roman forme une très bonne base, mais malheureusement, son traitement se révèle décevant. Ce roman n’est pas totalement dénué de qualités mais laisse une impression d’insatisfaction.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Les responsables politiques encouragent la production et l'endettement de masse. La vie était exclusivement orientée vers les plaisirs et et le jeu. L'endoctrinement était d'autant plus efficace qu'il accompagnait les progrès fulgurants de l'informatique, de la génétique, de l'exploration spatiale, des neuros-ciences.... Les gens ne s' aperçurent pas que de nouvelles valeurs remplaçaient insidieusement les anciennes. Par exemple, " Liberté - Égalité - Fraternité - " devint " Production - Spéculation - Consommation - "
p 220)
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Quel monde allaient-ils laisser à leurs enfants s'ils echouaient à la cité ?
- Il faut faire quoi, pour enlever le noir du ciel ? Je peux aider ?
Joseph sourit.
- Bien sûr que tu peux aider : deviens une grande et intelligente jeune fille et je te promets que tu iras, toi aussi, stopper les machines qui fabriquent le nuage.
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- Tu as raison. L'industriel, il doit toujours exister, quelque part. Mais la question qui ne trouve pas de réponse chez moi, c'est : "il en retire quoi de tout ça, de tous ces consommateurs abrutis ?"
Le silence s'installa de nouveau.
Au bout d'une minute, Jef conclut :
- Je pense que lui aussi, il consomme : il consomme leur temps, leur vie.
- Ah oui ? Ce salaud ! s'exclama Astur, beaucoup moins philosophe que son ami.
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À la pause de midi, Aïleen alla directement au smartfridge et détailla ce qui venait de lui être livré. Elle avait une liste de base de produits labellisés Similibio parce qu'elle aimait ma,ger des aliments de formes différentes. Cela avait un sens qu'elle avait du mal à partager avec toutes ses amies. Au mieux, celles-ci la taxaient gentiment de bobio, au pire, Aïleen passait pour une snobXL qui se la jouait. (p.16)
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- Vous vous arrangez comme vous voulez, les filles, mais nous, on a autre chose à faire que de parler de nos états d'âme.
- T'es trop con! lâcha Noemma. Moi, mâle, moi, fort, moi, pipi debout. Rien n'a changé depuis la Création. C'est pathétique.
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