Second tome de la Saga Heaven.
Ce tome plus centré sur Heaven m'a moins plu que le premier ; Dans le premier, j'avais découvert une petite fille altruiste et courageuse qui m'avait beaucoup émue.
Heaven arrive dans sa famille maternelle où sa grand-mère et son mari ressemblent beaucoup à ses parents adoptifs : une femme qui ne veut pas vieillir et refuse de la présenter à ses amis comme sa petite fille et son mari plus jeune et attiré par Heaven, prévenant et la gâtant énormément.
Heaven devra affronter les élèves d'une grande école, l'attitude blessante et l'indifférence de sa grand-mère, mais aussi ses émois amoureux : Logan qu'elle retrouve, son "grand-père" un peu trop intrusif et le frère de ce dernier, un artiste en souffrance...
Dans ce tome, Heaven grandit, s'affirme affronte les secrets atroces de sa famille et l'amour.
Ecriture toujours fluide et addictive.
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nous voilà dans le deuxième tome de la vie de heaven et les rebondissements n'en sont que meilleurs , on la suit dans sa quête de vérité et l'on partage avec elle joies et chagrins, ce deuxième tome plus intense que le premier à réussi a me faire monter les larmes
quelle aventure et ce n'est pas fini , je passe à la suite....
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Sous la clarté de la lune, je vis son visage descendre doucement vers le mien, et cette fois, sa bouche se fit plus pressante, plus exigeante. Ses baisers me brûlaient, ses mains me brûlaient... je brûlais tout entière. Tout arriva d’un coup, naturellement, superbement. Sans me laisser ce sentiment de honte et de remords que j’avais ressenti avec Cal Dennison. Au terme de cette étreinte, je me blottis dans les bras de Troy, tremblant encore de cette joie sensuelle qu’il m’avait révélée, et qui ne s’apaisa que peu à peu.
Nous nous éveillâmes à l’aube. Le vent entrait par les fenêtres ouvertes, humide et froid. Le pépiement des oiseaux à peine éveillés me fit presque venir les larmes aux yeux. Je m’assis pour atteindre la couverture pliée au pied du lit mais les bras de Troy m’en empêchèrent. Il me couvrit le visage de baisers, me caressa les cheveux, puis me berça tendrement contre lui. Ce fut moi qui parlai la première.
Et le jour s'écoula, comme tant d'autres. En regagnant ma chambre, je trouvai une lettre sur ma table de nuit. Une courte lettre de Troy.
Je n'aime pas les lettres et encore moins celles qu'on dépose. Elles n'apportent jamais que de mauvaises nouvelles.
Le chagrin me rongeait et pourtant, doucement, le temps faisait son oeuvre. Où que souffle le vent, l'herbe reverdit sous la pluie.
Je retins mon souffle. Pas seulement parce qu'il était beau - Pa était beau, d'une beauté animale, saine, Logan l'était aussi, très classique, dans son genre - mais cet homme avait un charme très particulier. Il était racé, d'une beauté presque fragile qui m'émut tout aussitôt.
Pour te sauver, il me faut accepter ce qui aurait pu sauver ta mère.