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EAN : 9791094383186
(01/04/2017)
3.52/5   20 notes
Résumé :
Quand Lenz pénètre dans la chambre de sa mère, décédée la veille, l'émotion le submerge. La défunte est allongée sur son lit de mort. Il reste seul avec elle à la contempler, mais un élément étrange attire son attention. Ses doigts agrippent un petit tableau. La mystérieuse peinture représente un édifice. En arrière-plan, des montagnes noires. Il saisit l'objet, l'inspecte, avant de le retourner. Au dos figure une mention manuscrite « Samostan, Vujba ». Le lendemain... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Roman historique passionnant qu'on ne lâche plus jusqu'à la fin.
L'histoire se situe en ex-Yougoslavie entre 1950 et 1960, avec sa politique sous la dictature de Tito, ses atrocités, l'existence des goulags aussi là-bas.
En 2002, Lenz, le personnage principal du roman, arrive d'Autriche, dans ce coin de Slovénie, à la recherche d' un monastère.
Il tente de découvrir un secret, suite au décès de sa mère sur laquelle il a trouvé un petit tableau de ce monastère de Samostan.
Cet endroit est hostile ; pourtant il y a un semblant de vie avec le vieux Drago inquiétant personnage, et Aneva une sauvageonne, flanquée de son loup…

L'issue est remarquable, très bien pensée.

Encore une fois, Cédric Charles Antoine démontre avec la Slovène, son immense talent d'écrivain. Et comme d'habitude les évènements historiques relatés démontrent un remarquable et profond travail de recherche.
C'est extrêmement enrichissant pour nous le lecteur, car à travers ses romans, on découvre des faits historiques peu (ou pas du tout) connus pour la plupart d'entre nous.
Un grand merci pour nous faire partager de tels moments de lecture.











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Un livre facile à lire bien documenté mais un peu alambiqué .
A vrai dire je n'ai pas trop acccroché à cette histoire retour vers le passé et les personnages qui restent bloqué dans le même état pendant 30 ans je n'y crois pas trop.
Mais c'est assez bien écrit des chapitres assez vifs : un livre agréable mais qui ne restera pas dans ma mémoire
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Facile à lire certes, mais un peu trop alambiqué et mélo à mon goût.
On croirait une lecture pour adolescents.
Ce roman ne restera pas dans les mémoires...
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Je me dois d?être honnête , je l?ai lu y a quelques mois .. à un moment où je reprenais la lecture après une panne d?envie de lire assez longue , je ne me souviens plus réellement de l?histoire mais je me souviens avoir apprécié le livre ..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
En Slovénie, plus de la moitié de la population maîtrise l’allemand. Depuis l’enfance, on nous enseigne la langue de nos puissants voisins germains. En réalité, nous n’avions pas le choix. Les films occidentaux n’étaient pas traduits et la plupart venaient de chez vous, après un contrôle de la censure politique, bien sûr. Aujourd’hui, il y a des sous-titres anglais. Cela fait de nous un peuple presque trilingue.
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Sa vie s’organisait autour du monastère, en autarcie totale. Cette terre écorchée le nourrissait. Le potager, le verger, la prairie à foin, la bergerie, la chasse, les champignons de la forêt, les plantes rares, les ruisseaux, tout cet environnement riche suffisait à ses besoins fondamentaux. Le monde d’en bas, où il se rendait une fois par mois dix ans auparavant, avait changé depuis l’indépendance du pays. Il avait fui la guerre des Balkans, ne voulant pas être le spectateur de ce conflit inhumain. Trop vieux pour combattre, trop cassé par les sanctions du passé, trop éloigné idéologiquement de l’orientation de cette nation. Lui, l’ancien résistant imprégné de soviétisme, n’avait pas supporté les 35 ans de règne du maréchal Tito et sa vision d’un socialisme décentralisé, désaccouplé du stalinisme.
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Il suffisait d’attendre que cet endroit soit vide. En cinq minutes, elle serait dépouillée de ses bijoux et de son argent liquide. Une proie facile. Il détestait ces gens-là, ceux de l’autre monde, ceux qui détenaient le pouvoir et le bonheur. Cela faisait trois ans qu’il subsistait dans la rue, sans papiers. Une longue route l’avait amené en Autriche depuis le détroit du Bosphore en Turquie. Sans femme, sans enfants, sans amis, il vivait l’enfer aux portes d’un eldorado inaccessible, mais monstrueusement visible. On lui avait vanté les mérites de l’Europe, du mode de vie occidental, des possibilités de travail, des aides sociales, de la gentillesse des habitants, mais tout cela n’avait été qu’un discours commercial, une duperie, dans le but de lui prendre ses économies.
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Sa pensée en pleine construction était figée dans un présent silencieux. Les bruits qui animaient sa modeste demeure ne chantaient pas les louanges de l’amour, mais les cris aigus de sa mère. Une femme sombre, violente, emplie de haine à l’égard de sa progéniture qui avait été un accident. Sa grossesse était survenue après un viol, un soir, lorsqu’elle s’était rendue à la capitale pour des démarches administratives. Depuis, elle déversait sa rage sur celle qui détenait la moitié des gènes de son agresseur. Un secret lourdement conservé au plus profond de son corps meurtri. Son mari n’aurait jamais supporté une telle révélation.
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L’enfant souillon avait grandi dans la forêt à l’ombre des loups qu’elle vénérait jusqu’à en adopter un. Il la surnommait la « louve rouge » tant le sang coulait autour d’elle. La viande, elle n’aimait que ça, sous toutes les formes : crue, grillée, fumée, hiver comme été. Nombreux étaient les trophées qui ornementaient sa tanière. Les seuls qui échappaient temporairement à ses couteaux de bouchère étaient les moutons et les chèvres, qu’elle élevait pour le lait et la laine.
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