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Voilà un livre qui se lit à la vitesse d'un train, un jour où il n'y a pas de grèves, pas de travaux sur la ligne…

Bien assis, vous contemplez le paysage qui défile devant vos yeux.

D'un côté, le présent avec Edouard Bresson, un humoriste qui fait rire toute la France. Toute ? Non, pas son fils…

Si vous tournez la tête sur le côté, vous aurez aussi une vue sur le passé avec des émotions en pagaille.

L'enfance d'Edouard Bresson est loin d'être agréable avec un père qui refuse le moindre bruit, qui regarde son fils en le pensant handicapé, puisqu'il bégaie et une mère qui n'a d'yeux que pour le cadet.

Le roulement du train vous berce, la phrase terminant un chapitre étant celle qui commence le suivant, comme un parallèle entre sa vie au présent et son enfance. On s'attache à Edouard, on a mal avec lui, on se souvient de nos jours d'école qui n'étaient pas toujours tendres.

Des émotions, oui, mais pas au point de faire chialer artificiellement dans les chaumières non plus. On a le coeur qui se crispe, mais on dirait que l'auteure n'a pas cherché à nous faire du larmoyant au point de sortir les kleenex.

Puis bardaf, l'embardée… Pas le roman, mais un personnage. Là, ma mâchoire s'est décrochée et ensuite, le récit a basculé dans un autre chose, tout en restant dans la continuité, mais en faisant entrer en scène Arthur, le fils d'Édouard, celui qui ne rit pas des pitreries de son paternel.

Ce roman se lit tout seul, en effet. Il a un air de feel-good sans en être un. Il passe des messages, fait réfléchir aux relations parents-enfants et sur le fait que jamais aucune partie n'est satisfaite de l'un.

Les parents veulent toujours plus pour leurs enfants, les enfants sont comme des politiciens dans l'opposition : ils critiquent tout !

De plus, ils sont rancuniers envers leurs géniteurs puisque ces enfants auraient voulu qu'ils fassent autrement, sans se rendre compte que la plupart du temps, leurs parents faisaient de leur mieux, tellement persuadés de faire mieux que leurs parents à eux et voulant éviter à tout prix de refaire les erreurs de leurs vieux.

Raté, on reproduit tout ! L'Homme a le mimétisme dans ses gènes.

Certes, je ne viens pas de lire le roman de l'année, ni celui du mois, mais il a quelque chose dans ses pages qui m'a donné des frissons, du plaisir, des émotions, de la réflexion.

Cela devait être lié aux personnages, attachants, à leur enfance brisée, loupée, ratée, à tout ces non-dits, ces silences qui tuent et qui peuvent meurtrir encore plus en cas de décès de la personne avec laquelle on avait un contentieux. Une connaissance le vit, ça la détruit à petit feu.

Parfois, à force de ne vouloir déplaire à personne et de faire plaisir à tout le monde, on rate l'essentiel… Edouard a-t-il raté l'essentiel ? Vous le saurez en lisant ce roman où la plume est légère comme un ballon gonflé d'hélium et qui vous emporte dans le ciel.

Bianca et moi n'avons pas raté cette LC qui nous a donné du plaisir. Une sorte de doux plaisir, un petit sourire au coin des lèvres, un petit pincement au coeur de l'avoir terminé…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Quand on a que l'humour me semblait plus justement adapté à ce roman. Les silences n'étant peut-être que les résidus d'un héritage à trop rire des autres loin des siens, à trop rire plutôt qu'à parler, à aimer, a vivre. À remplir le silence justement.

Ce roman me laisse un avis très mitigé, et comme un arrière goût désagréable. Je n'ai pas été percutée par Édouard, ce grand humoriste adulé de partout se retrouvant englué dans une soif de reconnaissance absolue et exagérée. Pas séduite non plus par le style d'écriture, plutôt très lent, assez monotone, pas assez fouillé dans la psychologie des personnages. L'empathie m'a un peu manqué pour Edouard, elle est un peu revenue pour son fils, mais à peine.
La première partie est consacrée à Édouard l'humoriste et à l'enfance d'Édouard.
La deuxième est consacrée au fils d'Edouard et à son enfance avec un père de plus en plus absent.

J'ai trouvé qu'il manquait d'amour, de tendresse, de pep's ce roman. D'un quelque chose de vivant car dans ce roman, il ne se passe rien, si ce n'est quelques bribes de souvenirs pas suffisamment mis en avant ou en parallèle avec l'aujourdhui. Il y a peu de regrets, peu de contre courant, une suite de répétitions comme la paternité échouée, les rituels toujours semblables. Un côté plus humain et creusé manque à ce roman qui pourtant aurait pu être un grand livre vu le thème abordé.
J'ai terminé ces 390 et quelques pages et il ne restera rien de ce roman dans ma tête ou mon coeur.
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Bon les amis, je viens de me prendre une claque ! Voilà, c'est dit ! Les Silences d'Amélie Antoine est un petit bijou à lire de toute urgence.

Édouard Bresson est l'humoriste chéri des Français. Il fait salle comble, tout le monde l'aime et connais ses sketchs par coeur. Il a une vie de rêve que tout le monde envie. Mais quand le rideau tombe, quand est-il des paillettes et des spots, qui est Edouard, est-il si enviable que ça ? Non, car il lui manque l'amour de son fils.

Tu sais, je suis persuadée que la plupart des artistes ont un besoin de reconnaissance et d'affection supérieur aux autres, ils ont en eux cette soif viscérale d'être appréciés, d'être aimés.

Ce roman est déjà paru aux Editions Michel Lafon sous le titre » Quand on a que l'humour ». Pour ma part, je trouve que le nouveau titre est justement plein de sens, bien plus proche de l'histoire et finalement moins trompeur sur le sujet. Car ce livre n'est absolument pas un roman humoristique, mais au contraire il est profond, viscéral et vous transperce le coeur.

J'ai pleuré oui, je l'avoue, j'ai pleuré sur la détresse du personnage d'Edouard. Sur sa pudeur, son besoin d'être aimé et de se punir, sur sa démonstration d'amour pour son fils.

J'ai pleuré sur son fils, qui part à la recherche de ce père dont il ignore tout, mais dont il sait qu'il lui en veut, il a cette colère en lui que rien n'apaise. Malgré tout il va essayer de combler ce manque, celui d'un père. Il est facile de juger, beaucoup moins de comprendre.

Amélie Antoine m'a donc complètement chamboulé. La construction de ce roman est intelligente. Construit en deux parties : La première est celle d'Edouard, la seconde celle de son fils. La première est un mélange de présent et de flash-back afin de connaitre l'histoire d'Edouard, la seconde est une quête. La première a l'originalité de terminer un chapitre par une phrase qui commencera le suivant, la seconde égraine les mois.

L'écriture de l'auteur est bouleversante, pleine d'humanité. Tout à fait ce que j'aime. Ce roman m'a transpercé le coeur, effleuré mon âme. Je ne souhaite qu'une chose, qu'il fasse de même avec vous !
Lien : https://lesciblesdunelectric..
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C'est l'histoire d'un type, humoriste de talent, reconnu du public, de la critique, de tous, sauf… de son fils. Et c'est bien là le problème.

Ce roman aurait pu être mièvre avec un tel sujet ! Que nenni !

Le style est alerte, enlevé, et l'auteur rend intelligemment compte et avec justesse des émotions et des sentiments humains. La construction en deux parties est excellente. Et dans la première partie, cette manière de passer d'un chapitre à l'autre, incite le lecteur à imbriquer les périodes les unes dans les autres, à entrelacer les liens, à croiser les regards.

On n'évite pas quelques clichés mais on les oublie très vite, tellement le plaisir de lire est grand. Et puis surtout, on évite une fin grotesque (ça aurait pu…) ou trop gentillette (ça aurait pu aussi…).

Non, vraiment, si vous voulez passer un excellent moment de lecture sans vous prendre la tête, n'hésitez plus, laissez-vous emporter par ce roman. Mais surtout, surtout, fuyez les critiques qui en diront trop !
Lien : https://krolfranca.wordpress..
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J'avais énormément entendu parler d'Amélie Antoine avec son roman Fidèle au poste. Fidèle au poste, je ne l'ai pas encore lu, alors je découvre l'auteure avec Quand on n'a que l'humour, ce livre qui charme dès le résumé lu et qui réserve une réelle belle surprise...

C'est l'histoire d'Edouard Bresson, un humoriste adulé de tous et qui enchaîne les succès. Il est au sommet de sa gloire lorsqu'il fait le Stade de France. C'est l'histoire d'Edouard Bresson qui se cache derrière son humour, derrière cette image qu'il donne à tous, mais qui protège en fait quelqu'un de seul, qui s'est accroché au rire telle une bouée de sauvetage. Edouard, personne ne le connaît en fait vraiment...

Et c'est aussi l'histoire d'Arthur, qui a grandit dans l'attente, qui a grandit en même temps que sa colère et sa rancoeur. Un jeune homme qui attendait plus d'un père qui n'était pas autant présent qu'il aurait dû l'être. Edouard et Arthur, deux hommes qui ne se sont pas trouvés, deux hommes pour qui il aurait fallu plus de temps pour qu'ils puissent se retrouver...

Si je m'attendais à une telle histoire en ouvrant Quand on n'a que l'humour... Cette histoire de deux hommes qui se sont ratés, cette histoire de l'amour d'un père pour son fils, et d'un passé qui a totalement bouleversé le destin d'Edouard. Divisé en deux parties, le livre offre une histoire touchante, bouleversante même parfois et offre une multitude d'émotions.

Dès les premières pages, on se retrouve totalement immergé dans l'histoire, l'histoire qui parait presque plus vraie que nature, alors que ce n'est qu'une fiction, tant tout y est juste. le lecteur est entraîné dans l'histoire d'Edouard, l'alternance des chapitres entre présent et passé reliés par une même phrase à chaque fois m'a particulièrement plu ! On plonge littéralement dans les événements, dans la vie d'Edouard et on comprend ce qui l'a amené à être tel qu'il est aujourd'hui. le lecteur n'est pas au bout de ses surprises, il alterne entre joie et émotions, entre larmes et rires du début à la fin.

Les deux parties de ce livre sont aussi touchantes l'une que l'autre à leur façon. Edouard qui n'est pas celui que tout le monde croit, qui cache plus d'une blessure et qui se retrouve toujours seul ; et Arthur qui part en quête de la vérité sur son père à travers une véritable chasse au trésor qui révélera bien des secrets. C'est parfois même poignant, douloureux d'être face à tant de ressentiment, on comprend Arthur, mais tout comme on comprend aussi Edouard.

J'ai eu un vrai coup de coeur pour l'écriture d'Amélie Antoine, son écriture si juste et douce qui nous transporte tant dans son histoire sans qu'on s'en aperçoive réellement. L'auteure offre toute une palette de sentiments et d'émotions au fil des pages, tout en passant du rire aux larmes, on ressent de l'amour, de l'humour, de la tristesse, mais aussi une pointe de rancoeur ou de désoeuvrement. Les sujets sont tous d'une justesse incroyable, on en vient à s'identifier aux personnages sans aucun mal.

Quand on n'a que l'humour est une magnifique découverte. J'ai eu un réel coup de coeur pour cette relation père/fils, je me suis autant attachée à Edouard et à Arthur et j'ai passé un merveilleux moment de lecture. Je ne m'attendais pas à en ouvrant ce livre à ce que cette histoire m'entraîne là et soit si profonde. Je n'hésiterais pas une seule seconde si j'étais vous à le lire rapidement ! Et pour ma part, je n'hésiterais pas bien longtemps à relire Amélie Antoine...

Quand on n'a que l'humour d'Amélie Antoine est déjà disponible en version numérique sur toutes les plateformes de téléchargement et sera disponible le 4 mai prochain aux Éditions Michel Lafon.
Lien : http://ladoryquilit.blogspot..
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Tu me connais. Tu commences aussi à connaître mes lectures… Tu sais que pour me faire transpirer du cerveau, faut quand même s'accrocher pas mal. Alors pour ce qui est de ces bouquins que tu ranges dans la catégorie « littérature blanche », je te raconte pas.
Ben si, comme disait je sais plus qui, je te raconte, justement.
Ce roman, il est sur mon bureau où je dépose délicatement les bouquins que je vais lire « un jour » depuis un certain temps. C'est même Amélie qui me l'a fait envoyer par Michel. Ouais, je l'appelle Michel. Je lui ai envoyé tellement de manuscrits que maintenant, on est intimes…
Donc, je l'ai ouvert, un peu décontenancé de pas me retrouver au bout de 10 pages avec des cadavres sur les bras. Et puis j'ai continué à lire. Petit à petit.
Pas parce que je m'ennuyais mais parce qu'il m'a envoyé dans la tête des uppercuts à peu près toutes les deux pages. Et que même si je suis assez solide, il faut pouvoir tenir pendant plus de 400 pages, même si t'en prends qu'un sur deux. J'ai bien essayé d'esquiver, mais comme dirait un mec que je connais bien, juste après qu'il m'a pété deux côtes, « Baisse ta garde, sinon, tu vas avoir mal… »
J'aurais dû l'écouter.
J'ai eu deux côtes cassées, et deux ou trois fêlées, et ça m'a fait mal. Grave mal. Au point que je pouvais plus trop respirer sans avoir envie de le buter à coup de Magnum 357…
J'ai pas tellement envie de te raconter ma vie, ça aussi tu le sais. Cherche des photos de moi sur le réseau, tu vas avoir du mal à en trouver, et quant à mes expériences personnelles et non pas littéraires, genre « Je suis bien allé à la selle ce matin, et je tenais à vous en informer… », pareil. Tu trouveras pas.
Je vais changer de sujet, parce que je sens un truc qui se passe. J'avais bien aimé le premier bouquin de la dame. Une vraie bonne idée, et c'est pas si fréquent. Depuis « Running man » de Monsieur King, on m'avait pas parlé d'un jeu télévisé avec autant d'intelligence. Si t'as l'occasion, et si tu fais partie de ceux qui l'ont pas encore lu, va le chercher… Ça s'appelle « Fidèle au poste ».
Bon.
Donc, ce roman.
Je t'ai dit que je l'ai lu petit à petit. C'est même pas vrai.
J'ai voulu commencer autre chose en même temps. Je fais souvent ça quand j'ai peur de m'ennuyer. Tu vois, je mens pas. Eh ben hier soir, après avoir refermé le roman d'Amélie Antoine, je me suis rendu compte que je devais relire les quelques pages de celui que je viens de commencer.
Les personnages de « Quand on n'a que l'humour… » étaient tellement présents, vivants, que j'avais fait abstraction de ceux que Séverine Chevalier venait de me présenter, et ce n'était pas juste pour elle de continuer ma lecture, comme si de rien n'était.
Comme d'hab, je me rends compte que je t'ai rien dit sur cette histoire.
Sans doute parce qu'il n'y a rien à en dire. C'est une histoire. Une histoire qui m'a renvoyé à mon enfance. À cette sensation d'être incompris par celui qui était théoriquement là pour m'élever, au premier sens du terme. À ces images qui sont venues se superposer à celles du roman dont je tournais les pages. À ces questions que je me suis posées après qu'il fut parti ailleurs, sans doute aux Enfers ou au Paradis, bien que je doute qu'il en ait eu les clés…
Et ça, c'est pas donné à tout le monde, de me faire toucher du doigt les réalités qui ont sans doute été les miennes, bien que j'ai décidé de les enterrer au fond de mon jardin à moi.
Les premières phrases de ce roman ont résonné, au point que j'ai essayé de me revoir, môme, face à mon père à moi. C'était pas gagné.
D'ailleurs j'ai perdu…
La capacité de cette nana à se mettre à la place de ceux qui te racontent l'histoire, le père, d'abord, puis le fils, c'est juste ahurissant. La capacité à mettre de la lumière, juste à l'endroit où il ne pourrait y avoir que du noir, celui qui fait peur quand tu te relèves la nuit (je déconne, j'ai pas peur quand je me lève la nuit…), c'est vraiment du bon boulot d'écriveur. Tout sonne juste, et c'était pas gagné.
Te rendre mélancolique, sans jamais sombrer dans le mélodrame, ça non plus, c'était pas gagné.
L'histoire, en deux mots.
Un type, humoriste, qui connaît un succès sans faille, qui va sans doute t'en rappeler certains, notamment Robin Williams (RIP) que j'adorais. L'intelligence qu'il a fallu à cet acteur pour passer du rire aux larmes, et rester juste… Mais bon, je m'égare.
En même temps, c'est ma chronique, je fais ce que je veux.
La première partie, donc, c'est l'histoire de cet homme, Édouard, un humoriste à qui tout semble réussir, et à qui il manque pourtant l'essentiel, ce qui est invisible pour les yeux, comme disait le blondinet.
La seconde partie, quant à elle, est écrite par le fils. Arthur. C'est sans doute là que je me suis le plus retrouvé face à moi. Je sais pas si je dois te dire merci, Amélie.
D'aucun, parmi les professionnels du ouaibe et de la chronique littéraire, ont « jugé » le style un peu trop désuet, voire simpliste…
Des crétins.
Mon grand-père disait que le secret de la cuisine, c'était la simplicité.
En littérature, c'est pareil.
Dans la vie, c'est pareil.
Et quand tu meurs, c'est encore pareil.
Que ces cuistres (t'as vu, je l'avais pas encore sorti celui-ci) jugent ce roman à l'aune de leur talent à eux… ça va forcément pas nous mener très loin.
J'ai vraiment aimé.
On est à des années-lumières de ce que je lis d'habitude, mais ça fait du bien.
Je l'ai refermé avec un sourire.
Et ça, c'est pas si fréquent.
Merci, Madame.


Lien : http://leslivresdelie.org
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Première partie : Un humoriste (Edouard Bresson) au sommet de sa gloire est aux portes de l'apothéose de sa tournée. Il doit jouer devant des milliers de personnes au Stade de France !
C'est le moment pour lui de revenir sur sa carrière, sa vie, sa famille. Peut-être n'a-t-elle pas été si réussie qu'on peut le penser. La réussite professionnelle ne s'est-elle pas faite aux dépends de sa vie familiale ?
Deuxième partie : la voix d'Arthur (le fils de l'humoriste) se pose finalement les mêmes questions ? Au cours d'une chasse au trésor, il découvrira qui est vraiment son père. Parfois, la vie peut être surprenante et souvent différente de ce que l'on croit...
Un très beau roman, superbement construit qui nous fait passer du rire aux larmes en quelques phrases. Mais, il n'est pas pour autant larmoyant.
Un très beau coup de coeur ! Surprenant et tendre : laissez vous prendre au piège...
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✔️Mon ressenti : J'ai lu quelques romans d'Amélie Antoine, et elle a toujours su me surprendre en grande partie grâce à sa plume qui dépeint comme personne la psychologie des personnages.
Edouard Bresson est un humoriste très en vogue en France. Il réussi même à remplir un stade de France. Sur scène, il semble heureux, il fait rire tout le monde. Mais derrière l'humoriste, l'homme est-il vraiment celui qu'il paraît ? Et puis que cache t'il derrière son humour ?
Quand j'ouvre un roman d'Amélie, et que je vois « 1ére » partie, je sais que je vais me régaler. Qu'une fois de plus elle va m'emmener au-delà de ce que j'imaginais… Ceux qui l'ont déjà lue me comprendront;) Les autres, qu'attendez vous ?
Je ne veux pas en dévoiler beaucoup, mais les personnages sont attachants. L'auteure offre tout ce qu'on doit savoir pour les cerner complémentent, enfin de façon au fur et à mesure du récit, histoire de laisser un maximum de suspense. J'ai été complètement absorbée par ma lecture et me suis prise de sympathie pour les deux personnages principaux. Je me suis encore une fois régalée.
Vivement le prochain.
🎯Mots Clefs : Humoriste / Scène / Famille / Choix / Découverte
🏆Ma note : 19/20
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Entre passé et présent, la vie d'Edouard défile sous nos yeux, provoquant un attachement et un élan d'empathie pour ce personnage mal aimé.

Les dialogues sont peu nombreux, Edouard et son fils nous racontent, simplement, leurs vies et les éléments à coté desquels ils sont passés. Pourtant, je ne me suis pas ennuyée une seconde à la lecture de ce roman. C'est un vrai travail d'introspection que l'auteure met au jour, mettant l'accent sur les sentiments et les émotions des personnages.

Sans exagération ni lamentations, Amélie Antoine fait de cette histoire un roman émouvant et touchant, qui m'a plus d'une fois laissé la gorge serrée.

Une belle découverte que celle de cette auteure à découvrir.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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Il s'agit du récit très émouvant d'un homme à la recherche de la lumière pour mieux cacher et fuir son obscurité.

J'ai été très touchée par ce père qui, au sommet de sa gloire, est aussi au firmament de son désespoir car il ne brille pas aux yeux du seul qui compte : son fils.
Combien d'entre nous se construisent en opposition à une histoire personnelle et familiale douloureuse, pour, au final, reproduire les mêmes schémas ?

Nous suivons tour à tour le père dans une première partie du roman, puis le fils dans la seconde. Nous allons, page après page, les voir se rapprocher, se comprendre, se pardonner peut être…

J'ai été troublée, autant par le père que par le fils. Enfermés l'un et l'autre dans leurs manques et leur souffrance, ils s'aiment sans se comprendre et sans se le dire vraiment.

Ils alternent, comme les deuils impossibles à faire, entre le déni, la colère et la culpabilité et essaient de composer avec ça, chacun à leur manière.

Cette impossibilité à se parler, se dévoiler et puis, cet ultime cadeau d'un père à son fils : tenter de lui donner les clefs pour comprendre et cerner les aspects d'une personnalité bien plus complexe qu'il n'y parait.

C'est fluide, limpide et bouleversant.

Amélie Antoine a une plume incroyable qui sait vous parler droit au coeur et faire de ce sujet universel quelque chose qui ne parle qu'à vous-même.

Sans trop vous bousculer, par petites touches, elle évoque des sujets que nous avons tous traversé, à plus ou moins grande échelle et nous fait comprendre que quelque, part, on ne devient réellement adulte qu'une fois que nous avons pardonné à nos parents et compris qu'ils ont fait de leur mieux, avec leur propre histoire, leur propre parcours et leurs propres peurs ou manques.

Une écriture fluide, si touchante et percutante, que je la suivrai dorénavant avec une attention particulière.


Lien : https://www.lespetiteslectur..
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