Quand on n'a que l'humour

Avec "les silences" j'ai tout d'abord été attiré par le 4e de couverture qui m'a intrigué. Je voulais savoir pourquoi Edouard Bresson qui est adulé par la France entière, n'est finalement pas heureux !

Ce roman se divise en deux parties : la première relate la vie d'Edouard, des extraits et des flashs-backs de son enfance avec un père taiseux qui ne savait exprimer que la colère et le ressentiment, sa relation avec son frère, sa souffrance face à son bégaiement..........et les liens qui l'unissent à son fils, Arthur, qui lui a décider de l'ignorer.

Ce fils, on le retrouve en 2e partie. Il participe malgré lui à une chasse au trésor mise en place par son père.

J'ai tout simplement adoré cette deuxième partie. Elle dévoilera beaucoup de choses à ce fils qui finalement ne connaissait pas son père.

Très déchirant, ce roman est d'une étonnante justesse.

Il est émouvant, empreint de mélancolie, on s'attache inéluctablement aux personnages. AMELIE ANTOINE est parvenue à m'émouvoir avec "les silences" j'ai découvert une écriture tendre et profonde.

Sans aucune hésitation je poursuivrai ma découverte de cette auteure, mais à vous lecteurs et lectrices de BABELIO je vous conseille "les silences" dont vous ne ressortirez pas indemne.

Magnifique, émouvant....
Nous avons ici la vision du père, qui ne voit plus son fils; il nous décrit son enfance, sa vie, pourquoi il a fait ces choix. Nous avons également la vision du fils, pleins de reproches envers son père, peu présent dans son enfance.
Les parents ne sont pas parfaits, ils font ce qu'ils peuvent avec leur histoire familiale; et les enfants s'en rendent compte une fois devenus parents à leur tour.
A plusieurs reprises j'ai eu la larme à l'oeil , on ne peut s'empêcher de transposer sa propre histoire personnelle....
Je découvre la plume d'Amélie Antoine avec ce roman, une plume simple mais qui touche droit au coeur; elle ne fait pas dans le larmoyant mais se contente de décrire simplement le ressenti, les émotions de chaque personnage.
Je crois que je vais mettre ses autres romans dans ma PAL!

Les silences est un roman passionnant, émouvant, surprenant de douceur, avec une structure originale qui donne toute sa profondeur au récit.
La première partie du roman alterne d'un chapitre à l'autre le présent et le passé du narrateur, Édouard Bresson, humoriste adulé.
A l'époque actuelle, on suit le déroulé de sa grande soirée de spectacle au Parc des Princes.
De son passé, on découvre peu à peu l'enfance, l'adolescence, et les débuts dans le monde du spectacle, jusqu'à en arriver au présent.

On fait la connaissance d'un homme sensible mais seul, horriblement seul, qui a beaucoup sacrifié pour rester en haut de l'affiche. On comprend pourquoi il en est là où il est et pourquoi, malgré un succès national inédit, il souffre.

Dans une seconde partie, on suit son fils, en quête d'un père que toute la France s'est accaparé mais que lui connait si peu.

Derrière les silences, la pudeur, les souffrances, on est face à une grande histoire d'amour familial.
J'ai adoré ce roman, une ode à la famille. J'ai aimé la plume d'Amélie Antoine, j'ai aimé sa façon de terminer ses chapitres et de commencer les suivants par la même phrase, qui crée ce lien indéfectible entre passé et présent. Bref, j'ai été touchée en plein coeur. A en regretter d'avoir mis aussi longtemps à faire venir le tour de ce délicieux roman dans ma pile à lire.

Merci beaucoup Amélie Antoine de nous livrer une si jolie histoire. Un coup de coeur.
Lien : http://merveilleuses-escapad..

C'est un roman en deux parties, chaque partie étant racontée par un personnage différents. Sur la première, on suit Edouard, humoriste, père de famille, n'ayant qu'un seul but faire rire autour de lui à cause d'une événement grave intervenu dans son enfance. Et sur cette première partie, j'ai failli abandonner ma lecture, la mélancolie d'Edouard commençant à me gagner, ce qui n'est pas le but pour moi lorsque je lis. Mais cette lecture ou plutôt cette auteure étant recommandée par Virginie Grimaldi, auteure que j'apprécie bien sûr, j'ai persisté. Sur la seconde partie, c'est le fils d'Edouard qui prend les commandes et là, par contre, j'ai immédiatement était prise dans l'histoire. Son père, lui a organisé une chasse au trésor grandeur nature pour lui faire comprendre qui se cache derrière cet homme perçu comme le plus drôle de cette dernière décennie. Les personnages deviennent plus attachants, plus touchants. On perçoit la relation père/fils avec la vision des deux protagonistes. Les non-dits, les pas vues, les incompréhensions, les regrets et bien entendu les SI. Si j'avais su... Je ne sais pas SI je retenterai un Amélie Antoine de si tôt. Mais SI vous l'avez lu, avez-vous noté la phrase cachée dans la seconde partie du livre ? Et SI ce n'est pas le cas saurez-vous la retrouver ?

Mon avis : http://www.leslecturesdelily.com/2017/08/quand-on-na-que-lhumour-coup-de-cur.html#more

«Quand on n'a que l'humour... a su me surprendre dans le bon sens, j'ai été complètement emportée par cette histoire père/fils et par les personnages. Amélie Antoine signe un roman époustouflant, laissant après lecture une émotion palpable et de jolies choses inexplicables, mais très agréables à ressentir. Une leçon de vie qui mène à la réflexion, évidemment...»
leslecturesdelily.com
Lien : http://www.leslecturesdelily..

« Quand on n'a que l'humour » c'est tout d'abord l'histoire d'un humoriste adulé de tous, mais dont l'humour n'est qu'une bouée de sauvetage, une façade qui dissimule un homme blessé. Au sommet de sa gloire, alors qu'il doit jouer devant un Stade de France comble, pour un spectacle de surcroît retransmis sur TF1, Edouard Bresson se souvient de son enfance douloureuse et regrette d'être aimé de tous, sauf de son fils…

« Quand on n'a que l'humour » c'est également l'histoire d'un garçon qui souffre des absences de ce père qui multiplie les tournées et les spectacles. Arthur ira même jusqu'à renier son nom de famille, trop difficile à porter… le nom d'un père qu'il ne connaît pas…

La construction en deux parties est intéressante. La première, relatant la soirée au Stade de France, parsemée de flashbacks revenant sur l'enfance et le parcours de l'humoriste, fait progressivement tomber le masque de ce personnage qui arbore un sourire sur scène, mais qui côtoie la solitude et la tristesse en coulisses. La seconde, offrant le point de vue du fils délaissé, se déroule sur plusieurs mois et jette une nouvelle lumière sur des évènements dévoilés lors de la première partie, que l'on pensait initialement anecdotiques…

« Quand on n'a que l'humour » est donc l'histoire d'une quête de soi et d'un père et d'un fils qui ne se sont pas trouvés. C'est l'histoire d'un monde où la notoriété et l'argent ne font pas forcément le bonheur, où les apparences sont souvent trompeuses et où le rire n'est pas nécessairement le prolongement du bonheur, mais un ultime cri de détresse issu d'une blessure beaucoup trop profonde. Si j'ai surtout aimé la première partie, qui offre le point de vue du père, la deuxième partie, dédiée au fils, est également très bien car elle permet à ces deux êtres séparés par la gloire et les paillettes de se rapprocher au fil des pages…

Amélie Antoine, dont j'ai subitement envie de lire le précédent roman « Fidèle au poste », retranscrit les sentiments de ses personnages avec grand brio. Cette capacité à saisir les émotions avec autant de justesse et à brosser le portrait de personnages d'une authenticité remarquable, crée énormément d'empathie envers des personnages que l'on prend plaisir à côtoyer et à découvrir au fil des pages.

Lecture fortement conseillée !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..

C'est le second roman que je lis de cette auteure et j'avoue ne pas avoir été complètement transporté par celui-ci. Je suis assez mitigée.

La couverture du livre est vraiment très belle et très bien adaptée à l'histoire, en particulier à la première partie. le livre en est en effet structuré en deux parties, qui ont chacune leurs particularités dans la forme, ce que j'ai trouvé original.
Dans la première partie, c'est toute la vie d'Edouard que l'on découvre à travers un style narratif qui alterne les chapitres passé/présent, jusqu'à une issue particulière. On le voit grandir, ce qu'il a traverser et comment il est devenu cet humoriste que tous le monde vénère mais au détriment de sa propre famille. Ce qu'il y a d'original dans cette partie, se trouve dans les fins et débuts de chapitre. L'auteure reprend la phrase de fin d'un chapitre pour commencer un nouveau et elle le fait très bien.
Dans la seconde partie, on est centré sur le fils d'Edouard, Arthur, qui se retrouve dans une grande chasse au trésor organisé par son père avec qui il n'a eu que peu de lien et contre qui il nourrie une grande colère. Je n'en dirais pas plus au risque de trop dévoiler l'histoire...La particularité de ce chapitre est une énigme que l'on retrouve dans les titres de ces derniers...je vous laisse vous creuser les méninges pour les futurs lecteurs ! Là encore j'ai trouvé cela très bien joué de la part de l'auteur par rapport au contenu de cette partie.

Là où cela m'a davantage posé problème, c'est dans le style d'écriture, que j'ai trouvé parfois brouillon, m'obligeant à relire des phrases pour bien les comprendre. Quelques coquille de type, mots en trop ou inversés. Ce qui contraste avec de très beaux passages d'où mon avis mitigé. Il en est de même pour le fond de l'histoire, c'est une question de goût, il y a des passages qui m'ont tenu en haleine et des moments où tout retombait et m'ennuyait, donc mitigé sur ce point également.
C'est un roman à découvrir, qui peux plaire à certain mais pour ma part il ne m'a pas convaincue contrairement à «  Fidèle au poste ».

Edouard Bresson, vendeur dans l'immobilier, un vrai rigolo, décide de changer de vie et devient un humoriste à succès. Quand on a le succès, on perd le reste apparemment... il ne lui reste que l'humour. Il décide donc de prendre un autre chemin encore... Son fils, Arthur, ne connaît pas son père et ne lui parle plus.
Ce roman emprunt d'émotions nous fait ressentir la patte d'Amélie Antoine. le mystère règne toujours.

Que reste-t-il quand le rideau tombe ? Que reste-t-il quand le masque est retiré, quand le maquillage est effacé, quand l'homme se retrouve nu face à sa vérité, débarrassé des projecteurs et des artifices ? Que reste-t-il quand on a enlevé cette pellicule protéiforme qui nous sépare des autres ? Elle est parfois un sourire, parfois un mensonge. Elle nous protège et nous isole. Que reste-t-il ?
Edouard Bresson est l'humoriste du moment, tout lui réussit ! En apparence. Très vite, le lecteur comprend que le succès et les paillettes recouvrent des failles profondes et l'alternance des chapitres portant sur le présent et le passé nous aident à les découvrir. C'est le premier tour de force de ce roman à la narration très habilement maîtrisée, comme si les chapitres étaient cousus les uns aux autres pour mieux nous présenter le canevas que constitue la vie de notre personnage principal. Et puis, c'est au tour du fils d'envahir la scène dans la seconde partie du roman. Lui ne connaît pas tous les détails de l'enfance de son père. A vrai dire, il ne connaît pas non plus l'homme qu'il est devenu au fil des années car la charge de travail, les absences et les non-dits ont finit par éloigner le père et le fils... C'est une histoire de retrouvailles, d'une tristesse et d'une beauté infinies.
Je découvre avec Quand on n'a que l'humour… la plume d'Amélie Antoine et je suis séduite par l'habilité avec laquelle elle a construit son histoire. J'aurais aimé avoir l'idée qui lui a permis de passer d'une époque à l'autre avec une telle fluidité, mais je n'écris pas alors je suis bien contente qu'elle l'ait eue. J'ai aimé être surprise à un moment où je ne m'y attendais pas et j'ai aimé lire deux fois la même page, pour être sûre. J'ai par-dessus tout aimé les thèmes abordés dans ce roman dont le personnage principal n'est finalement pas seulement Edouard mais l'homme dans toute la complexité des liens qui l'unissent aux autres. Ce que j'ai préféré, je crois, c'est ce portrait de clown qui arrive à berner tous les inconnus qui l'adulent, qui reste insaisissable pour ceux qui lui sont proches et qui affiche tant d'assurance et de joie de vivre alors qu'il n'est que solitude.
C'est un roman d'une grande justesse qui a su résonner en moi…

Lien : http://aperto.libro.over-blo..

C'est avec ce nouveau roman que je fais connaissance avec la plume d'Amélie Antoine, son roman Fidèle au poste a connu un succès retentissant, Quand on n'a que l'humour met en lumière une histoire émouvante et une écriture sensible.

Ce n'est pas mon genre habituel de lecture mais j'aime parfois sortir des sentiers battus, m'avancer vers l'inconnu pour trouver de belles surprises et c'est le cas avec ce roman. J'ai été très émue par cette histoire, par ces protagonistes, c'est terriblement sincère, humain et percutant. Cela frappe en plein coeur...

C'est l'histoire de la vie, de l'amour, du passage de témoin, de la transmission, d'un père et de son fils. C'est une histoire universelle qui livre de belles émotions pour le lecteur. C'est un style fluide qui offre le récit avec une grande force. C'est un récit frappant mais qui ne va pas dans le drama et le pathos. C'est vrai, c'est juste, c'est ce que nous cachons tous au fond de nous, cette petit part de fragilité maquillée sous l'humour et le paraître.

Au travers d'une construction narrative très intéressante mélangeant passé et présent, Amélie Antoine forge un magnifique roman qui résonnera en vous encore longtemps après lecture. J'ai vraiment beaucoup aimé les personnages d'Edouard et Arthur, j'ai aimé ce lien entre les protagonistes, cette faculté de l'auteure à nous conter cette aventure intime avec autant d'empathie.

En définitive, Quand on n'a que l'humour est une très belle surprise !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..