Adam et Thomas

Un livre pour enfants loin de l'innocence dont on veut souvent les parer. Une histoire de survie dans le froid de l'hiver et de l'histoire, pas toujours réaliste et qui place une grande foi dans la bonté humaine (ou du moins de certains êtres humains).
On ne parle pas des causes de la guerre, on ne parle pas de religion, mais on vit les conséquences de cette guerre à hauteur d'enfant. Une bonne première approche de cette période historique pour des enfants de 10 à 12 ans, avec de préférence l'accompagnement d'un adulte pour remettre tout cela dans son contexte.

La mère d'Adam conduit son garçon dans la forêt, afin de le protéger pendant qu'elle va essayer de trouver une cachette aux grands-parents. La mère de Thomas fait de même. Les deux garçons, très différents, se rencontrent et décident d'unir leurs forces et leurs talents. Mais les mères ne reviennent pas et Adam et Thomas doivent s'organiser pour survivre alors que par-delà la forêt, la guerre gronde.

Comment l'humain, dans des circonstances tragiques, a à la fois besoin du matériel et du spirituel pour survivre. Adam est un garçon vigoureux, terre-à-terre, même s'il est également croyant. Il connaît la forêt comme sa poche. Thomas est un intellectuel, enfant éduqué dans l'amour du savoir. Thomas aura besoin des connaissances empiriques d'Adam. Adam aura besoin de la logique rationnelle de Thomas. Ce ne pouvait être plus belle image de la mentalité juive, empreinte de religiosité, mais qui a aussi donné naissance aux plus grands esprits de l'histoire, aussi bien dans les domaines scientifiques qu'artistiques. La forêt représente un totem protecteur de la folie du dehors, mais aussi un facteur d'émancipation.

Un très beau roman, illustré de subtiles aquarelles.

J'ai choisi ce livre car il est dans la liste Eduscol pour les élèves de CM1/2. Il s'agissait d'une lecture partagée avec ma fille de neuf ans (CE2), bonne lectrice.

Je suis contente d'avoir découvert ce livre avec elle. Certains mots ou évènements méritaient selon moi une exlication adulte (le mot "rafler" qui revient plusieurs fois, le fait de cacher des enfants juifs pour de l'argent, etc).

C'est une très belle lecture car elle mêle à la fois aventures (deux enfants qui apprennent à vivre en forêt) et amitiés, différences et complémentarité.

Le thème de Dieu était peut-être un peu trop présent, et il y avait clairement un avantage pour le jeune Adam, le débrouillard, plutôt que pour Thomas, l'intellectuel sensible.

Je recommande toutefois vivement ce titre, qui emmène les enfants loin tout en leur présentant un pan de l'Histoire.

La mère d'Adam l'emmène dans la forêt et promet de venir le chercher le soir. Sauf qu'elle ne vient pas. En faisant la rencontre de Thomas, Adam va faire en sorte que tous les deux puissent vivre dans la forêt ensemble, en attendant le retour de leurs mamans.

J'ai eu du mal à croire qu'il s'agissait d'enfants de neuf ans. Outre le fait qu'ils arrivent à se débrouiller en forêt comme s'ils y avaient toujours vécu, ils parlent comme des adultes et ont des propos philosophique sur la guerre et sur Dieu. En fait, je n'ai pas du tout accroché, je ne me suis pas attachée aux personnages et je suis passée complètement à côté de ce roman. J'ai pas aimé comment c'était écrit (traduit), j'ai trouvé que ça tournait trop autour de Dieu, et que tout se passait un peu trop facilement par moment. C'est la guerre, c'est dur et froid, des gens fuient les allemands et certains sont solidaires (comme Mina qui aide les garçons en leur apportant de la nourriture), mais je n'ai quasiment rien ressentit de la dureté, ou du froid, de cette histoire.

Je m'attendais à être bouleversé, mais je suis restée complètement à côté de l'histoire et bien qu'elle soit courte je l'ai presque trouvé interminable. Je voulais tout de même lire jusqu'à la fin pour voir comment ils allaient s'en sortir (ou même s'ils allaient s'en sortir).

En bref, une pas trop bonne lecture, vraiment dommage.
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Un roman à la portée de tous. Une bien belle leçon de courage, de solidarité et de confiance que ces deux garçons juifs donnent à survivre dans la forêt. Les horreurs de la guerre (fin) y sont juste suggérées. le tout agrémenté par de magnifiques aquarelles.

Un très beau livre, de 7 à 77ans. le texte est recherché et accessible à la fois aux plus jeunes ( une prouesse) et les illustrations sont magnifiques. Ces deux petits garçons font preuve d'un courage énorme et sont de véritables philosophes en herbe. à lire et à faire lire !!

Je l'ai rajouté pour le CWC dans la catégorie « Marché dans la neige », un livre que j'ai acheté en librairie, il y a seulement quelques jours ! Je suis tombée sous la charme de cette couverture tout simple qui en promettait beaucoup. J'ai lu le résumé aussi, et en le lisant, j'ai eu un pincement au coeur.

Parce que ça raconte l'histoire de deux petits garçons, Adam & Thomas, ils sont âgés de neuf ans et un jour leurs mères, les amènent dans la forêt afin de la chasser des soldats allemands… Parce que c'est la guerre, et leur mamans veulent les protéger et pour ça, elles les amènent de le lieu le plus sûr qu'elles connaissent : la forêt ! Ils la connaissent bien tout le deux, alors ils vont pouvoir se débrouiller !

C'est un roman bouleversant et en même temps il y a beaucoup d'espoir dans ce livre ! Ça fait vraiment chaud au coeur ! Ils sont dans la forêt tout seul, avec des bruit étranges autour d'eux, beaucoup d'entre nous aurait eu peur, et n'aurait pas su faire ce qu'il fallait ! Mais eux, ils on fait confiance dès le départ et à la Nature et c'était vraiment magnifique !

Franchement, je vous le conseil !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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D'une lecture rapide et richement illustré, ce roman pour enfants a pour originalité de raconter les persécutions contre les Juifs du point de vue de deux enfants qui observent le monde dans lequel ils vivent depuis la cime des arbres de leur forêt, tout en philosophant sur l'amitié, Dieu, les mamans, les persécutions, la forêt, la connaissance et l'étude. On pense ainsi au baron perché de Calvino (en beaucoup plus court !) pour le ton non réaliste. La fin notamment sonne comme une fable, car il apparaît de plus en plus irréaliste la survie en bonne santé des enfants malgré l'aide de leurs "anges".
Thomas et Adam sont deux enfants très différents qui, dans leurs débats, font penser aussi au poème La Rose et le Réséda, l'un d'une éducation athée, l'autre d'une famille croyante et traditionaliste, les deux rassemblés par les événements, s'épaulant, le premier "trop" bon élève, trop excellent aux yeux des autres enfants, le second plus enfantin, habitué à grimper aux arbres, jouer dans la forêt. C'est surtout le second qui, dans ces circonstances exceptionnelles, va guider le premier, à qui les connaissances théoriques ne sont plus utiles ici, voire même dont la maturité intellectuelle son devenues handicapantes.
Ce qu'on peut reprocher à ce récit, c'est un certain parti pris de l'auteur pour l'enfant croyant et proche de la nature, ainsi qu'une vision absolument positive de l'armée russe, animée uniquement par le sens du devoir... un peu idéaliste, mais néanmoins poétique.

Un très très beau récit métaphorique, onirique, enchanteur et en même temps autobiographique et historique pour la jeunesse.
Adam et Thomas, deux jeunes enfants sont amenés dans la forêt par leurs mamans qui doivent les retrouver le soir même. Mais elles ne viennent pas. Les deux enfants sont Juifs et on devine qu'à côté un ghetto est en train d'être liquidé. Les deux enfants sont complémentaires : Adam, débrouillard, en contact avec la nature, agile, issu d'une famille croyante et Thomas, plus introverti, réfléchi, timide. Ils vont survivre dans cette forêt, vivre d'expédients, construire un nid, vivre d'expédients, d'aides ponctuelles.
Un récit d'apprentissage, initiatique, poétique dans ce lieu ô combien symbolique qu'est la forêt.
De grandes réflexions sur la vie, les hommes, la haine, la nature que ne seraient probablement pas capables de faire des enfants de cet âge mais peu importe, le but n'est pas là.
Le livre en tant qu'objet est en outre magnifique grâce à une une très belle mise en page et de magnifiques illustrations de Philippe Dumas qui complètent parfaitement le récit.

Ce livre est peu joyeux car il parle de la guerre. Je l'ai trouvé très intéressant car il parle de la situation des juifs lors de la deuxième guerre mondiale.

Cette histoire nous parle d'Adam, un jeune garçon juif qui au début du livre est envoyé par sa mère pour se cacher durant une journée dans une forêt qu'il connaît bien pour échapper aux soldats allemands.
Pendant ce temps sa mère trouve une cachette pour ses grands-parents. Dans la forêt il va rencontrer un ami de sa classe envoyé là pour la même raison.
Les deux mères qui étaient censées récupérer leurs enfants le soir même, ne vinrent pas et ils vont donc devoir survivre pendant plusieurs mois seuls dans une forêt à l'abri des soldats.

Ce livre m'a beaucoup plu car il raconte une histoire avec des personnages fictifs mais il montre quand même ce que les gens ont vécus pendant la deuxième guerre mondiale.
Ce livre peut être lu par tout le monde mais certaines personnes pourraient être choquées par ce qui s'est passé pendant cette guerre.

Ce livre est mélancolique car ils seront toujours dans une situation compliquée par rapport au fait qu'ils sont éloignés de leurs parents, on nous dit quand même qu'ils ont le sentiment de parler avec eux par la pensée
Il montre aussi la complicité entre les deux personnages car ils sont complémentaires, là où l'un est faible, l'autre est fort.
Ils vont chacun se donner des conseils par rapport à ce qu'ils sont, car on se rend bien compte qu'ils sont tous les deux différents. Mais ils va y avoir une grande amitié entre ces deux garçons.

Le moment qui m'a le plus plu c'est quand un autre juif traverse en courant la forêt poursuivi par des soldats allemands. Thomas a sacrifié leurs cachette pour crier à l'homme :

« Courage !Il faut tenir le coup, l'armée rouge arrivera bientôt. »


Léopold.M