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Laurence Campbell (Illustrateur)
EAN : 9781506701318
144 pages
Dark Horse (11/04/2017)
5/5   1 notes
Résumé :
The BPRD struggles to keep the massive Ogdru Jahad, and the dozens of monsters it looses every hour, from destroying headquarters and the world, and desperate times lead Russian occult bureau Director Nichayko to ask a demon for help. This volume collects BPRD: Hell on Earth #143-147.

Praise for the comics that comprise the B.P.R.D. series of trade paperbacks:
"A wonderful throwback to the old spooky Hellboy storylines, this comic works wonderf... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome 15 fait suite à The exorcist (minisérie Exorcism, épisodes 140 à 142) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant. Par contre, il faut avoir une bonne connaissance de l'historique du BPRD pour pouvoir apprécier ce tome. Il constitue d'ailleurs une suite directe à End of days. Il contient les épisodes 143 à 147, initialement parus en 2016, coécrits par Mike Mignola & John Arcudi, dessinés et encrés par Laurence Campbell, avec une mise en couleurs réalisée par Dave Stewart, et des couvertures de Duncan Fegredo. Ce tome apporte une conclusion satisfaisante à la période Hell on Earth.

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- ATTENTION - Ce commentaire comprend des informations sur des points d'intrigue des tomes précédents.
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Ce qu'il reste de l'armée américaine a réussi à lancer 9 missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) contre Ogdru Jahad. le résultat est sans appel : aucun effet. de son côté, Johann Kraus est toujours dans l'armure Épiméthée. Il combat aux côtés de Liz Sherman, pour détruire un maximum de monstres engendrés par Ogdru Jahad. Leur combat semble sans fin, et le résultat un peu dérisoire. Ils ont beau en détruire régulièrement, il en vient toujours autant, si ce n'est plus. Dans le même temps, l'esprit de Krauss communique avec celui de Patrick Goddard, le précédent utilisateur de l'armure Épiméthée. Goddard lui reproche de penser trop petit, et l'enjoint à rejoindre un autre plan d'existence. Kraus n'a pas fait son deuil de l'existence terrestre. Dans la base du BPRD dans les montagnes du Colorado, Kate Corrigan est en train de parler avec Panya.

Panya indique à Kate Corrigan qu'elle doit se résoudre à abandonner cette base. En rentrant à l'intérieur, Corrigan se rend compte qu'Andrew Devon n'est pas à son poste, à regarder les moniteurs géants et à répondre aux appels. Elle indique à Panya que Fenix Espejo est sur le terrain à manier des armes à feu, comme la plupart des agents du BPRD. Varvara emmène Iosif Nichayko dans une zone désolée des enfers. le chemin est barré par 3 petits diablotins rouges avec de petites ailes, mais Varvara a tôt fait de les remettre à leur place. Un peu plus loin, elle découvre le cadavre du roi Amdusias, infesté de scorpions, de serpents, et de vers.

En se plongeant dans ce tome, le lecteur a conscience qu'il s'agit du dernier dans la phase Hell on Earth. Il attend forcément beaucoup de ce récit, à commencer par une fin en bonne et due forme des différentes intrigues, mais aussi la possibilité de quitter ces personnages dans de bonnes conditions. Il sait également qu'il s'agit de personnages de fiction récurrents, et que ce tome ne marque pas forcément la fin de leurs aventures à tout jamais. Pour pouvoir ressentir un sentiment de complétude, il vaut mieux également lire le dernier tome des épisodes de la série régulière consacrée à un autre personnage : Abe Sapien Volume 8: The Desolate Shore.

Mike Mignola et John Arcudi font bien le nécessaire pour passer en revue la plupart des personnages récurrents : la récente recrue Fenix Espejo, une rapide évocation de Ted Howards, une apparition éclair de Tom Manning, la mention de l'agent Nichols, et le sort de Bruiser (le chien de Fenix) est évoqué. le lecteur se doute bien qu'en 5 épisodes, avec une intrigue à mener à son terme, les auteurs ne pourront pas passer en revue tous les personnages, même en se restreignant à ceux qui sont encore vivants. Il apprécie de pouvoir en apercevoir quelques-uns, même brièvement. Les auteurs se concentrent donc sur Kate Corrigan et Panya, Liz Sherman, Varvara et Iosif Nichayko, Johann Krauss et Patrick Redding. Comme à leur habitude, ils savent transcrire leur personnalité et leurs motivations, en un minimum de mots, et un minimum de cases. le lecteur a donc enfin la surprise de découvrir l'objectif de Panya, aussi inattendu que déconcertant. Il voit Kate Corrigan essayer de s'adapter à l'idée que rien n'arrêtera Ogdru Jahad, et qu'elle doit abandonner cette base où elle a exercé son commandement pendant tant de temps.

Ce dernier tome de la phase Hell on Earth marque le retour de Laurence Campbell comme artiste, ayant déjà dessiné une partie du tome 10 et la totalité du tome 13. Ce dessinateur intègre des aplats de noirs aux formes torturées, assez nombreux, donnant du poids à chaque case, et générant une ambiance sombre. Cette dernière est renforcée par la mise en couleur de Dave Stewart qui utilise des teintes grises et sombres. Les seuls éclats de couleur correspondent à l'explosion de pouvoirs, ou à des coulées de sang d'un rouge profond et uniforme. le lecteur se rend compte à plusieurs reprises que dessinateur et coloriste se calquent sur la forme des dessins de Mike Mignola, en particulier à l'approche de la ville infernal de Pandémonium, pour les formes dégrossies au burin, ressortant avec force sur la couleur rouge.

De séquence en séquence, le lecteur se projette avec facilité dans chaque endroit, dans chaque situation grâce aux dessins. Il passe avec facilité de l'explosion massive des 9 missiles contre Ogdru Jahad, à une séquence onirique sur la pente d'une montagne suisse. Laurence Campbell réussit à donner à voir la dimension infernale, sans qu'elle ne soit ridicule. Il dose avec un grand savoir-faire la présence et l'absence des arrière-plans. Il réussit à donner une idée de la taille de chaque monstre dans chaque séquence, qu'il s'agisse du titanesque Ogdru Jahad, ou de ses rejetons. Il réalise des scènes de destruction massive convaincantes et personnelles, transcrivant leur ampleur dans toute leur force. Il se montre aussi habile dans sa direction d'acteurs, pour les phases de dialogue ou de réflexion. Totalement absorbé par l'affrontement et les révélations, le lecteur peut ne pas se rendre compte de la qualité de la narration visuelle. Il lui suffit de feuilleter rapidement les pages à la fin de sa lecture, pour mieux prendre conscience du travail accompli par Campbell, de la qualité de sa narration visuelle, et de la force de ses dessins.

Effectivement, le lecteur est totalement absorbé par l'intrigue. Il est très impatient de connaître l'évolution de la relation entre Varvara et Iosif Nichayko. Pendant des dizaines d'épisodes, le deuxième tenait la première emprisonnée sous une cloche en verre. Maintenant qu'elle est libérée, le lecteur se demande quelles vont être ses premières actions, et quel est son objectif. Il est entièrement rassasié par les relations interpersonnelles entre ces 2 personnages, ainsi que par les actions incroyables de Varvara. Ce fil narratif débouche sur un final grandiose, faisant honneur à ces personnages. le lecteur a également la surprise de voir aboutir l'intrigue très secondaire relative à la ménagerie de Panya. Liz Sherman a bien sûr droit à plusieurs séquences, ne serait-ce que pour combattre les monstres, mais aussi pour sa motivation sans faille. Il y a aussi le cas particulier de Johann Kraus. Il s'agit d'un personnage introduit dans le premier tome de la première série du BPRD, en 2003, qui a disposé de plusieurs histoires centrées sur lui. Depuis quelques épisodes (tome 13), le statut de ce personnage a changé, entre autres du fait sa rencontre avec Patrick Redding, personnage dont l'histoire a été racontée dans Sledgehammer 44. Il vaut mieux que le lecteur ait lu ce tome et ait suivi le parcours de Johann Kraus pour apprécier ses gestes et ses décisions dans ce tome. Si c'est le cas, ce tome est à la fois une récompense pour son investissement dans le personnage, mais aussi un moment à couper le souffle très émouvant.

Le temps est venu pour Mike Mignola de mettre un terme à cette phase du BPRD, et même du Mignolaverse. Ce tome apporte une fin satisfaisante, avec un final spectaculaire, et des personnages qui existent, qui ne sont pas réduits à de simples artifices. le lecteur éprouve quelques regrets que tel ou tel personnage n'ait pas pu revenir ou apparaître. Il peut éventuellement tiquer devant l'apparition de personnages inattendus, mais en totale cohérence avec la mythologie du Mignolaverse. Ce tome est satisfaisant à la fois en tant que lecture d'un chapitre supplémentaire, et en tant que fin de saison. 5 étoiles. Avec près de 150 épisodes, et de nombreuses séries dérivées, cette série BPRD aura constitué une lecture exceptionnelle sur la longueur de 2002 à 2016. le lecteur aura côtoyé des personnages très attachants et très divers, de simples êtres humains un peu dépassés à un homuncule, aura assisté à des combats dantesques, et aura vu des personnages se poser des questions existentielles complexes. En outre, Mike Mignola et les responsables éditoriaux ont su attirer des dessinateurs très bons, et même souvent exceptionnels de Guy Davis à Laurence Campbell. Sans doute possible, cette série a depuis longtemps mérité son existence, indépendamment de son origine en tant que série dérivée de la série Hellboy.
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critiques presse (1)
Sceneario
10 octobre 2018
A la fin de ce volume, on a droit à un magnifique skechbook qui revient sur le travail de Fegredo sur les couvertures de ces épisodes. Rien que pour cela, ça vaut le détour. Une aventure qui vaut vraiment le détour ! A ne surtout pas manquer !
Lire la critique sur le site : Sceneario

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