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203 pages
C.P.M (01/02/1985)
4/5   1 notes
Résumé :
Ce dix-septième volume contient deux contes et trois pièces de théâtre :

Le secret de Polichinelle
Les deux étoiles
Le pain du péché
Le Char
Les comédiens errants
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Après l'avoir un peu dépoussiéré, j'ai ressorti l'un des ouvrages de Paul Arène (qu'à ma grande honte, je n'avais jamais lu jusque là) qui m'avait été offert par l'ancienne BDP, - devenue aujourd'hui MD (Médiathèque départementale) mais là ne sont que détails - pour ma petite médiathèque. J'ai donc eu envie de remettre cet auteur à l'honneur, étant trop peu connu à mon goût du grand public et pour de nombreux experts contrairement à son contemporain Alphonse Daudet, avec lequel il collabora (une de leurs pièces se trouve dans ce présent volume).
En réalité, le titre ici est trompeur car ce serait que pure rigolade que de résumer toute l'oeuvre de Paul Arène dans un seul volume d'à peine deux-cents et quelques pages. Non, en réalité, j'ai découvert en le lisant qu'il s'agissait du dix-septième volume de ce que l'ion qualifie d'oeuvres complètes (j'ignore combien il en existe en tout, du moins dans cette collection).

Ici se trouvent réunies deux contes que sont "Le Secret de Polichinelle" et "Les deux étoiles" et trois pièces de théâtre, à savoir "Le Pain du péché", "Le Char" (pièce co-écrite avec Alphonse Daudet) et Les Comédiens errants (pièce co-écrite avec Valéry Vernier). ces quelques écrits (parmi tant d'autres comme je le disais) donnent, à mon humble avis, une assez bonne idée et point de vue du talent et de la diversité des textes de Paul Arène. Dans ses deux contes, l'on retrouve une sacrée leçon de morale et même si il se penche (sans méchanceté mais avec un certain détachement et une bonne dose d'humour) à la religion chrétienne en mettant en parallèle la venue au monde du messie et celle d'une femme extrêmement gracieuse et envoutante qui n'est autre que Marie-Madeleine et que de nombreux adeptes vénèrent, il n'y a là pas de méchanceté, simplement le fait que Jésus n'était qu'un homme après tout !mais là n'est pas le moment de débattre de religion, simplement de rendre fait de ce qui se trouve écrit ici et qui ne peut prêter qu'à sourire, que l'on soit croyants ou non.

C'est en cela que la littérature est extraordinaire, c'est que, pour peu que l'on soit ouverts d'esprit et capables d'accepter, toutes les opinions, elle nous réunit tous - à nous après de nous faire notre propre point de vue et opinion et point de vue sur les récits en question. Quoi qu'il en soit, et justement dans ce même but, c'est la raison pour laquelle je ne peux que vous inviter à vous plonger à votre tour dans les écrits de cet immense auteur provençal ! A découvrir et à faire découvrir !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
"Les Atlantes étaient naïvement et immémoriablement heureux. Ils n'avaient aucun besoin de connaître le secret de Poilichinelle. Mais tous les peuples se ressemblent : la curiosité l'emporta."

(Extrait du conte "Le Secret de Polichinelle")
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FANETTE : Cinquante ans acharné sans relâche.
Il peina. Maintenant il a fini sa tâche.
Le repos doit lui paraître doux.

VERANET : Non pas ! Lorsque je suis parti, le croirez-vous !
Il s'est dressé tout droit, maudissant la vieillesse.
Il me disait, les yeux tout en pleurs : "Vivre, qu'est-ce ?
Un songe ! Où sont-ils les jours de mes vingt ans ?
Quand, hardi, comme toi, l'âme et le cœur content,
Je partais avec mes chevaux, dans un tonnerre.
Je passais, et les gens disaient : C'est maître Pierre
Et je me sentais fier. Etre jeune, c'est beau !"

(Extrait de la pièce "Le Pain du péché")
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LE SEIGNEUR : L'heure n'est pas au rire, hélas ! En d'autres temps
J'eusse aimé voir ici Crispins et capitans ;
Mais le rire paraît sacrilège à cette heure
Où le pays vaincu souffre, agonise et pleure. [...]

BELLE-ETOILE : Eh bien ! non, monseigneur, vous n'avez pas raison.
Le bon vieux rire en France est de toute saison ;
Il serait plus facile et moins fou de proscrire
L'astre brillant du jour que d'exiler le rire.

(Extrait de la pièce "Les Comédiens errants")
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VERANET : Alors, soit ! Pleuvent les caresses,
Pleuve le vin ! J'ai soif. J'aime. Buvons toujours,
Aimons toujours ; mêlons vin vieux, jeunes amours,
Quoique en disent les gens, quoique Fanette en dise,
Toute ivresse a du bon qui vous emparadise !"
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BRISEÏS : Ah ! grands Dieux ! Que dirait la Grèce ?
Vite, vite, relevez-vous
Et puis essuyez de peur qu'il n'y paraisse,
Cette poussière à vos genoux.
Un sage !

ARISTOTE : Hélas ! l'amour rend les plus sages fous.
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