🎺 Dans quels cas lire ce livre ?
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Pour découvrir quelle fut la jeunesse de
Louis Armstrong, avec ses mots à lui.
Dans les années 50,
Louis Armstrong, alors ambassadeur du jazz de renommée mondiale, prend une machine à écrire et se lance dans son autobiographie : Satchmo (surnom qui lui vient de la forme de sa bouche-sacoche ou satchel-mouth en anglais),
Ma vie à la Nouvelle-Orléans.
Ce texte est passionnant tant il est le sincère témoignage d'une époque. L'objectif n'était pas de raconter sa vie pour glorifier le génie musical qu'il était parvenu à être mais plutôt de rendre hommage à sa ville natale et à toutes les personnalités qui l'ont entouré et qui ont contribué à faire de lui ce qu'il est devenu : Mayann sa mère, Mama Lucy sa soeur, M. Davis qui lui mettra son premier cornet à la bouche, ses “gagneuses”, ses amis, les patrons des honky-tonks qui le laissaient jouer et King
Joe Oliver qui lui confiera son premier job dans un orchestre.
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Pour faire une cure d'optimisme
Louis Armstrong pour nous aujourd'hui, au-delà de ses mélodies mythiques, c'est un sourire sans égal et une bonhomie solaire dont on se souvient sans peine. Ce texte confirme que ce n'est pas qu'illusion et que dès sa plus tendre enfance, Louis avait cette approche hédoniste et optimiste de la vie. Témoin de la ségrégation, des moeurs légères de l'époque, de la pauvreté et de la violence, il aurait certainement refusé qu'on l'en dise victime car il a toujours choisi d'en tirer son parti, à savoir le meilleur profit. Très tôt la musique est son échappatoire autant que sa planche de salut. Ce boulot est nettement moins pénible que beaucoup d'autres, il en égaye son séjour en maison de redressement puis les innombrables cérémonies d'enterrement.
Armstrong joue comme il vit, à en perdre le souffle, parce qu'il en est convaincu : What A Wonderful World !
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🎺 Effet secondaire
Épuiser les oreilles de son entourage avec des airs de jazz dont on ne peut se passer le temps de la lecture, et après.
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🎺 Contre-indicationPour qui ne peut se passer de qualités littéraires pures.
Louis Armstrong avait le rythme dans la peau… moins les livres. La narration est fait d'un ton naïf presque enfantin et du vocabulaire simple qu'était le sien. La traduction de
Thierry Beauchamp est respectueuse de ces particularités qui font, comme il a pu l'expliquer en @vleel_, toute la sincérité de ce texte.
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