86, tome 1 (light novel)

Ouvrage reçu lors de la dernière opération Masse critique, je commence (comme d'habitude dans ces cas-là et cela me semble tout naturel) par remercier babelio et les éditions Mah pour l'envoi de ce dernier.

Pour être franche, j'ai mis un certain temps à me plonger réellement dans l'histoire, ne comprenant d'abord pas tout (il faut dire que j'ai parfois du mal avec les ouvrages de science-fiction) mais j'ai persévéré et j'ai ô combien bien fait car une fois que les personnages me sont devenus familiers et que j'ai compris entre qui cette guerre avait lieu, je n'ai pu que m''attacher aux premiers et m'indigner fortement contre la seconde ! Ici, cela se déroule dans un endroit intitulé République de San Mognolia mais ce n'est pas là qu'ont lieur les véritables événements?. Non, ces derniers se produisent à bord d'engins extrêmement sophistiqués, véritables armes de guerre entre celle de la République et celles de la Légion. Ah, cette soit disant république, parlons-en car ses membres sont soit-disant les gentils dans cette histoire mais il faut dire que ce ne sont pas les membres des 85 districts qui vont au combat mais ceux qui sont considérés comme des êtres impures, des "porcs" par ces derniers et appelés les Eighty-Six. Shin l'un de nos héros et membre d'escadron est l'un d'entre eux. Habitué avec ses compagnons à ne compter sur aucune aide extérieure, il sait qu'il n'a aucune chance de réchapper à cette guerre car même si on leur a, à tous, promis la citoyenneté à eux et à leurs proches pour ceux qui seraient tombés au combat, il sait que ce n'est que foutaises. Cependant, l'arrivée de Vladiléna Milizé, appelée Léna, pour les commander -bien qu'elle n'aille pas sur le terrain - va tout changer ! Elle va s'intéresser réellement à eux, apprendre à les connaître et est bien résignée à ...à quoi, à les sauver tous ? Elle sait bien que cela impossible car à elle seule, elle ne pourra pas faire changer les mentalités ni même à restaurer une vraie république digne de ce nom, mais du moins à alléger leurs souffrances et à faire entendre leurs noms, à faire que l'on ne les oublie pas ? Y parviendra-t-elle ? Cela semble perdu d'avance et tous le savent mais Léna est une jeune femme obstinée...

Un roman (premier volet car maintenant que j'y ai goûté et apprécié, j'attends impatiemment la suite) extrêmement bien documenté, basé sur un fond historique (celui de la Seconde Guerre mondiale ( cela se devine aisément et le lecteur en a la confirmation en lisant la postface de l'auteure, richement illustré mais pas trop (certaines pages m'ont fait penser à des dessins de mangas) et une intrigue, quand on a eu compris de quoi il en retournait exactement (ce qui fut mon cas, comme je le disais en commençant cette critique) passionnante quoique cruelle parfois ! Un conseil, accrochez-vous mais lisez cet ouvrage. Les passionnés de science-fiction ne seront pas déçus !

Épuration.

La république de San Magnolia est en guerre. Il s'agit d'une guerre "propre" sans pertes humaines. C'est sans compter sur l'existence des "eigthy-six" a qui on a enlevé toute humanité.

Divertissement sympathique. Ce light novel m'a fait passer un bon moment. Nous y suivons alternativement deux personnages: Lena, une alba (cheveux blancs, yeux gris) donc de la classe dominante, qui va diriger à distance une unité d'élite. Cette unité est dirigée par Shin, un colorota ou "eigthy-six" qui a les yeux et les cheveux colorés. Cette caractéristique suffit pour ne pas être considéré comme un être humain.

Lena passera de l'idéalisme à la découverte de l'effroyable réalité, quand l'unité dont elle a la charge passera de la méfiance à la sympathie pour elle. Ce light novel montre bien la mise en place et le fonctionnement d'une politique d'extermination.

Toutefois, j'ai trouvé que ce récit avait quelques longueurs par moment. La mise en place du début est longue et poussive. Il en va de même au milieu de l'histoire. Celle-ci fait du surplace.

En somme, un light novel bien sympathique mais non dénué de défauts. Je lirais la suite et me laisserais probablement tenter par l'animé.

Un Récit Captivant au Coeur d'une Guerre Implacable !

Si vous êtes à la recherche d'une lecture qui mêle habilement action, émotion et réflexion, alors "86: Eighty Six" est un incontournable: un manga écrit par Asato Asato et publié aux éditions Maho . Ce premier tome vous plonge dans un monde dystopique où la guerre fait rage entre deux factions, mais surtout dans les profondeurs de l'âme humaine.

L'histoire se déroule dans un futur où la Légion, une armée de drones autonomes, a décidé d'anéantir l'humanité. Pour contrer cela, une des grandes factions humaines, la République de San Manolia, dirigée par les Alba (des personnes aux cheveux blancs), affirme avoir trouvé la riposte parfaite : utiliser elle aussi des drones autonomes pour combattre au sein du 86ème district, ultime rempart entre la légion et la République…

Ces « drones » sont en réalité des êtres humains non « alba » (des étrangers en quelque sorte), appelés les Eighty Six. Les "86" sont relégués au rang de sous-humains, exploités pour combattre dans des drones de guerre tandis que les "Alba" mènent une vie insouciante à l'abri des dangers. Cette division sociale est une réflexion poignante sur les injustices et les préjugés qui persistent dans notre propre société. Les 86 n'ayant même plus d'identité propre.

Ce qui rend ce récit si captivant, c'est la façon dont il explore les perspectives des deux camps. Nous suivons principalement le point de vue de Shinei Nouzen, nom de code Undertaker, un jeune "86" possédant un don particulier et dirigeant une unité de combattants, l'escadron Spearhead. Son histoire est bouleversante et nous confronte à la brutalité de la guerre et à la lutte pour la survie. Nous suivons également le point de vue du commandant Lena Millize, jeune alba prenant la tête de cet escadron et qui, contrairement a ses semblables, est sensible au sort des 86.
Mais nous avons aussi accès aux pensées des "Legion", nous permettant de remettre en question nos propres convictions et perceptions. Car oui, finalement, les drones de la Légions sont bien plus que de simples drones...

L'auteur, Asato Asato, réussit brillamment à créer un univers riche et complexe, où chaque détail contribue à l'immersion du lecteur. Les personnages sont nuancés et bien développés, avec des relations qui évoluent de manière organique. L'écriture est fluide et dynamique, vous entraînant à travers des scènes d'action palpitantes tout en vous invitant à réfléchir sur des questions plus profondes. La relation entre les deux personnages principaux est fascinante - les deux apprenant de l'autre - et la galerie de personnages secondaires est tout aussi réussie.

En conclusion, le Tome 1 de "86: Eighty Six" est une lecture qui ne vous laissera pas indifférents. Entre son intrigue prenante, ses personnages attachants et ses thématiques percutantes, ce roman est un véritable bijou de la littérature dystopique. Que vous soyez amateur de science-fiction ou simplement en quête d'une histoire qui vous fasse vibrer, vous trouverez ici un récit qui mérite amplement votre attention. Préparez-vous à plonger dans un monde où les frontières entre le bien et le mal sont plus floues que jamais.

PS : Un anime adaptant les 3 premiers tomes est disponible et pour le coup la fidélité y est exemplaire et les musiques d'Hiroyuki Sayano ne font que magnifier certaines scènes fortes du livre.

Nous découvrons la république de San Magnolia qui est composée de 85 districts. Tous sont encerclés par une barrière afin de se protéger de la " légion ", des drones contre lesquels ils mènent une guerre. Mais si toute la population est protégée de ces attaques qui se bat? Les eighty six, ces personnes coincés dans le 86ème district qui lui n'est pas protégé par la république. Ces personnes sont différentes, elles ne sont pas " pures ", cette différence fait que la république ne les considère pas comme des humains... Ils sont ainsi considérés comme des " porcs noirs ", de la chaire à canon pour protéger les vrais humains. C'est terrible n'est ce pas?

Le début de ce titre m'a laissé perplexe, l'univers est dense, complexe et je ne suis pas spécialement fan des mecha. Sincèrement c'était long, je m'ennuyais, il était difficile de réellement entrer dedans mais le fond de l'histoire m'intéressait grandement alors j'ai poursuivi ma lecture et heureusement.
En revanche, lorsque l'histoire est bien mise en place ce titre est captivant, fort, poignant et bien rythmé. L'histoire avance parfaitement tout en mettant en avant des scènes de combat intéressantes car il s'y passe toujours quelque chose.

Je me suis grandement attachée aux personnages, notamment à Lena, cette jeune femme qui a la ''chance'' de vivre dans l'enceinte protégée de San Magnolia. Grâce à son père elle est loin d'être naïve sur le système de son pays, elle considère les eighty six comme des humains, et pourtant elle est loin d'imaginer l'amplitude de l'abomination causée par le gouvernement, la réalité est bien plus terrible que ce qu'elle aurait pu imaginer... Je suis réellement admirative de cette jeune femme qui ne se laisse pas formater par son devoir mais qui arrive à réfléchir par elle-même pour savoir ce qui est juste.

Au-delà de ces personnages, nous découvrons une société dictatoriale dans laquelle sont acceptées seulement les personnes qui correspondent à certains codes, ajoutons à cela un univers dystopique complexe que nous souhaitons voir développer dans la suite et une fin qui rebat toutes les cartes.
On peut dire que l'auteur signe là un très bon titre qui ne nous donne qu'une envie: lire le tome 2.

« Une guerre sans pertes humaines », c'est ce que proclame la république de San Magnolia.
Entre être et paraître, il y a une belle différence.
Asato Asat, nous offre le premier tome d'une light novel, Eighty-six. Avec de belles illustrations, de vrais personnages et une histoire longue au démarrage, mais pleine de promesses.