AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,77

sur 345 notes
5
10 avis
4
7 avis
3
7 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Rarement déçue par Asimov, mais là ça été le cas. Il est génial en science-fiction, extraordinaire en policier, mais visiblement les histoires d'amour c'est pas son truc (et pas non plus le mien d'ailleurs)! L'histoire d'amour était mielleuse, con-con et assez ridicule, le personnage féminin complètement inintéressant... par contre l'histoire SF-suspense était pas mal.
La thématique de fond autour des relations humaines et de la dominance sociale intéressante, même si pas assez approfondie à mon sens.

"Pas mal" pour un SF, "mauvais" pour un Asimov.
Commenter  J’apprécie          82
Tout d'abord, Cailloux dans le Ciel est mon tout premier Asimov, je ne connais pas du tout l’œuvre de l'auteur mis à part ce qu'on en dit dans la culture populaire. C'est avec curiosité que je m'y suis attelée.
Je dois dire que c'est toujours assez amusant de se plonger dans des romans de ce genre écris déjà depuis longtemps et de voir le décalage de la technologie telle qu'on l'imaginait et celle que nous avons aujourd'hui. Mais on retrouve déjà ce qui en fait les prémices. Un peu comme les gadgets de James Bond. ^__^
Pour commencer, j'ai été un peu désarçonnée de ne pas réellement suivre Schwartz en tant que personnage principal mis en déroute. Enfin, si, il l'est, vu que projeté à des années lumières dans le futur. Mais ce n'est pas traité comme je l'imaginais. On ne suit pas quelqu'un tentant de rentrer chez lui dans le passé par tous les moyens. On n'est pas si confronté à ses péripéties que ça et au choc des cultures, vu qu'il va subir une "amélioration" du cerveau et va donc apprendre très vite. Nous suivons surtout l'histoire de l'archéologue Arvardan qui sonne, lui, plus comme le héro standard au grand cœur et tombe amoureux de la jeune et douce Pola (qui, elle, hélas ne sert pas à grand chose).
Le livre par-contre, et c'est là sa force, pointe du doigt le racisme : pas entre les races extraterrestres et les humains, que nenni, mais entre les humains eux-même. C'est pour dire si nous avons évolué tiens donc... Donc amateurs de vaisseaux spatiaux et d'aliens, d'action en tout genre, de complots politiques à la Star Wars, détournez-vous si c'est ce que vous cherchez.. Ici il est question de racisme entre les différentes peuplades humaines à travers la galaxie.
En effet, l'Homme a conquis l'espace depuis des milliers d'années et s'est installé un peu partout, au point d'en oublier d'où il venait, c'est à dire notre chère planète bleue, La Terre qui est devenue radioactive et où les terriens sont considérés comme une sous race, porteuse de maladie. Les Terriens vivent en autarcie parce qu'ils sont mis à l'écart et détestés mais aussi parce qu'ils sont tout autant méprisant envers l'Empire. Il n'y a presque pas de commerce entre eux par exemple. (Arvardan s'en étonne en goûtant une espèce d'orange. Selon lui, ce serait un bon système de commerce, pourquoi ne pas exporter ? On lui explique ceci, pas d'échange. Mais les Terriens sont aussi heureux de pouvoir garder cette ressource pour eux seuls.)
On aurait pu pensé que le "côté Terre" serait traité façon post-apocalyptique mais ce n'est pas le cas et il est intéressant de voir qu'au final les terriens vivent tout à fait normalement, ou presque. En effet, arrivés à la soixantaine ils se font tout bonnement euthanasier. Et attention à qui dérogera à cette règle. L'Empire donc, le reste des humains, méprise les Terriens et réfute le concept que la Terre soit le berceau de notre race. Arvardan se retrouve donc sur Terre pour y faire des fouilles et prouver que l'être humain est apparu sur Terre.
Le roman se construit donc sur les concepts de racisme, de problèmes environnementaux, du nucléaire. Et en cela il le fait très bien.
J'ai juste été un peu déçue que les personnages ne soient pas plus travaillés. Et je me demande si le personnage de Schwartz n'aurait pas pu être amené d'une autre façon. Le fait est qu'il a remonté le temps un peu au petit bonheur la chance et que cela ne sert qu'à l'utilisation du fameux appareil synaptique pour améliorer l'intelligence et les capacités neurologiques qui servira plus tard au scénario. Et encore, je suis sûre qu'en faire un voyageur temporel n'était pas si nécessaire.
Maintenant je vais aller m'attaquer au cycle des robots ^__^
Commenter  J’apprécie          70
Suite à une expérience scientifique ayant mal tournée, Joseph Schwartz, un tailleur à la retraite, se retrouve des milliers d'années dans le futur, à une époque où l'humanité s'est répandue dans l'espace et a fini par oublier ses origines.

Incluant son roman au sein de l'univers de Fondation (dont je suis loin d'être le plus grand fan, autant l'avouer), Asimov traite ici du poids écrasant de la culture et des origines au sein des relations entre les hommes, Joseph Schwartz se retrouvant sur un monde méprisé par le reste de l'Empire, tout en étant lui-même totalement perdu du fait de ses origines.
Assez naïf dans son déroulement, Cailloux dans le ciel n'en reste pas moins plutôt divertissant et nous projette dans un monde haut en couleur dans lequel évoluent des personnages assez fouillés et se retrouvant embarqués dans une conspiration les dépassant totalement.
Commenter  J’apprécie          60
Commenter  J’apprécie          50
Je n'ai pas particulièrement apprécié ce roman d'Asimov. Depuis mars, je me suis mis comme projet de lire les romans figurant dans l'univers Robots/Empire/Fondation. Après un long voyage dans le cycle des robots ainsi que dans les innombrables courtes nouvelles, je me suis lancé dans la lecture de se livre, espérant qu'il puisse faire le pont entre le cycle des robots et le cycle de fondation. Ces attentes furent rapidement misent de côté après quelques pages car ce livre n'a pas été conçu pour ce à quoi je m'attendais.

Outre cette surprise, un autre élément viens nuire à mon objectivité. J'ai fais une pause entre les deux premiers tiers du livre et le dernier. En retournant dans l'histoire, je ne suis pas vraiment parvenu à m'y retrouver et à l'apprécier comme je l'aurais dû.

J'ai donc trouver l'intrigue inintéressant, tout comme les personnages qui a mon avis, étaient un chaînon important de ce livre. Malheureusement, les habiletés d'Asimov n'ont pas été à la hauteur. Dans le cycle des robots comme dans fondation, les personnages n'ont pas besoins d'être grandement développé car les concepts exploités se suffisent, ce qui ne fut pas le cas ici.

Malgré tout, j'ai bien aimé le premier tiers où l'on suit les déboires de Joseph Schwartz. J'ai aussi été surpris par la légèreté avec laquelle Asimov aborde des sujets tels que la télépathie et le voyage temporel, mais je n'en ai pas été déçu pour autant. Je suis habitué à une recherche scientifique plus rigoureuse de sa part, mais, pour ces deux aspects, ce n'était visiblement nécessaire et l'on peut probablement expliquer cela par la précocité de ce livre par rapport au reste de son oeuvre. de toute façon, on accepte rapidement ces deux détails et le reste de l'histoire s'imbrique aisément avec eux.

Bref, je n'ai pas particulièrement apprécié ce livre. Asimov est capable de mieux, mais il a aussi fait bien pire. Bref, je ne vous recommande pas ce livre et je vous propose plutôt d'aller jeter un coup d'oeil aux cycles des robots et de fondation. Dans le cas où vous avez déjà lu ces deux cycles, je ne suis probablement pas la personne qui parviendra à vous dissuader de lire ce livre.
Commenter  J’apprécie          40
Ce livre nous raconte les aventures d'un paisible monsieur, Joseph Schwartz, qui voit sa vie bouleversée le jour où il traverse le temps pour arriver des milliers d'années plus tard sur une Terre complètement différente, où les vieux sont tués après soixante ans. Or, notre brave homme en a 62 ! Mais surtout, il doit essayer de comprendre ce qui lui arrive, et comment fonctionne cette nouvelle planète. de son côté, un archéologue sirien arrive sur la planète, pour tenter de percer un mystère : la Terre, planète au rebut de l'empire galactique, serait le berceau de l'humanité. Une théorie qui risquerait de changer bien des choses dans l'univers …

Si les idées de bases ne sont pas mauvaises, j'ai été déçu par le développement de Asimov. En clair, soyons francs : ce n'est pas mauvais. Mais en fait, ça me rappelle typiquement un développement de film moyen. Ce n'est pas bon, ce n'est pas mauvais. Il y a des clichés, certains grossiers d'ailleurs, d'autre simplement sympathique, mais dans la forme c'est du déjà-vu à plusieurs niveaux.
Ce que je regrette tout particulièrement, c'est que le développement est très manichéen, simple, et peu profond. C'est exactement l'inverse de ce que j'avais trouvé dans Les dieux eux-mêmes, qui proposait des traitements bien différents, notamment dans la résolution des problèmes. Ici, c'est franchement bateau et très facile comme idées. D'autant que le déroulement aurait pu très bien exploiter d'autres pistes, mais en se limitant (notamment en utilisant très peu le héros), il se réduit encore.
À côté de cela, nous avons une histoire qui tient la route, et qui a défaut d'être efficace est claire. Nous avons aussi le droit à quelques idées bienvenues mais en règle générales c'est beaucoup moins transcendant que dans ce qu'on lisait par ailleurs. Après il faut savoir que le roman date  de 1953, il n'est pas dans ce qu'Asimov fera ensuite, comme le cycle des robots ou Fondation. Ça sent encore un peu les premières oeuvres et la maturité manque. Mais le récit se laisse lire jusqu'au bout sans problèmes, alors ne charrions pas trop le livre. En soi, il n'est pas mauvais même s'il n'est pas bon.

Pour un nouveau Asimov j'ai été déçu, sans doute parce que le ton est nettement moins mature que ce que l'on trouvera ensuite dans d'autres livres du même auteur. Il y a quelques bonnes idées qui ressortent de l'ensemble mais le tout fait un peu trop téléphoné, il y a beaucoup de facilités et j'ai moins aimé la fin, plus joyeuse, un beau happy end, mais loin de ce qu'on trouvait en demi-teinte dans Les dieux eux-mêmes. En résumé, ce n'est pas le meilleur livre de l'auteur, mais il est déjà pas mal et se laisse lire, ce qui est un excellent point. Mais pour le reste, je ne sais pas trop ce qu'il faut en tirer. Je ne suggère pas trop l'achat, sauf pour fan inconditionnel de l'auteur.
Commenter  J’apprécie          10
J'ai beaucoup aimé ce livre! Il s'agit de plusieurs petites nouvelles de science-fiction, chacune très sympa. Je suis rentrée dans chacune des intrigues avec beaucoup de facilité et j'ai dévoré ce livre! Je recommande à ceux qui sont d'humeur à lire de la science fiction, sans avoir forcément le temps ou l'envie de se lancer dans une série de 10 tomes, comme c'est souvent le cas dans ce style de littérature
Commenter  J’apprécie          02


Lecteurs (1081) Voir plus



Quiz Voir plus

Fondation d'Isaac Asimov

De combien de parties est composé ce premier livre ?

Trois parties
Quatre parties
Cinq parties
Six parties

10 questions
124 lecteurs ont répondu
Thème : Le Cycle de Fondation, tome 1 : Fondation de Isaac AsimovCréer un quiz sur ce livre

{* *}