Le jeune Fabre

Je ne sais pas si la nostalgie est toujours ce qu'elle était !
Ce que je sais, maintenant, c'est qu'elle se fait, parfois, mauvaise conseillère.
"Le jeune Fabre" était un bon souvenir de la télévision de mon enfance.
Il était donc tentant, aujourd'hui, d'y retourner voir du côté du livre.
Paru en 1975, Il a été écrit par Cécile Aubry.
Avec Mehdi, Paul Guers, Jean-Roger Caussimon, Daniel Ceccaldi et quelques autre visages connus, on reste en famille.
Quelques photos viennent, en fin volume, nous les remettre en mémoire ...
Jérôme Fabre vient d'être renvoyé de la pension.
Le rapport psychologique, qui le suit, est sans appel !
Il souffre d'un complexe affectif, d'une inadaptation à la vie en société et d'un traumatisme général dû à une absence de vie familiale.
D'ailleurs, son père, Daniel, peintre à Montmartre ne l'attend pas.
Il est une fois de plus absent.
Heureusement, Julia, sa vraie-fausse belle-mère, tendre et attentionnée, est toujours là pour Jérôme.
Et que dans la famille Caderousse, une jeune fille de son âge, Isabelle, ne semble avoir d'attention que pour lui ...
Jérôme est Mehdi.
Chadoun est Jean-Roger Caussimon
Et Isabelle est Véronique Jeannot !
Que de souvenirs ...
Malheureusement le livre est décevant, vraiment décevant.
L'histoire, monotone, s'écoule, s'écoule et s'écoule, sans aspérité, sans un véritable rebondissement qui serait venu lui donner du rythme.
De plus, le récit n'est pas soutenu par le style de l'écriture qui n'est rien moins qu'ordinaire.
On n'y cherche vainement un je-ne-sais-quoi de fantaisiste, un peu de tendresse, de sincérité ou de profondeur.
Les personnages ne sont qu'à peine esquissés alors qu'ils auraient mérités mieux.
Le personnage de Chadoun, tenu dans la série par Jean-Roger Caussimon, est une mine.
Celle-là, comme les autres, n'a pas été exploitée.
Dommage !
Au bout de ce livre, il ne reste que quelques photos et de bons souvenirs un peu gâchés ...

A la suite des Sébastien, je me suis intéressée aux autres livre de Cécile Aubrry. J'ai beaucoup moins apprécié ce livre. Sans doute étais je trop jeune (14 ans) pour l'apprécié à sa juste valeur...

bof