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3,64

sur 166 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je suis une janéite convaincue et en tant que telle je lis tout ce qui se rapporte ou s'inspire de l'oeuvre de Jane Austen....et il y a du bon comme du mauvais, voire même du très mais alors très mauvais!!!
Alors lorsqu'est paru le Sanditon, roman achevé par une autre Dame je me suis précipité dessus....et c'est une bonne surprise.
Pour une fan le changement d'auteur est perceptible : le style est plus léger, les dialogue n'ont pas le mordant, l'ironie de Jane Austen et les description des paysage sont peut-être un peu plus fouillés mais l'esprit de l'auteur original est toujours là. C'est un hommage réussi.
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Une ambiance raffinée et romantique, une touche d'ironie, un roman de Jane Austen, un réel moment de plaisir comme toujours.
Et pourtant Jane Austen a laissé ce roman en cours en 1817. Une autre dame a relevé le défi d'achever ce roman. Si brillamment que 100 pages plus loin je n'avais toujours pas senti le changement de plume et ne l'ai su qu'en lisant les notes finales !
Et pourtant que se passe-t-il lors de ces journées estivales, dans la bourgade de Sanditon que Parker souhaite transformer en station balnéaire ? Honnêtement pas grand-chose ... Ce qui n'est pas du tout ennuyeux. Grâce à la grande observatrice qu'est l'héroïne Charlotte, voilà un charmant tableau de moeurs de la bonne société anglaise à une époque fascinante.
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J'avais déjà lu les quelques chapitres de "Sanditon" que Jane Austen n'avait pas eu l'occasion de terminer et j'avais été frappé par l'importance donnée à la maladie (vraie ou fausse d'ailleurs :p). A ce moment-là, Jane Austen était déjà souffrante et on peut comprendre pourquoi ce sujet lui tenait tant à coeur.

Quand j'ai vu qu'une auteure anonyme avait continué son roman, je me suis dit: pourquoi pas? Certes, ce n'est pas Jane Austen mais l'auteure essaiera de rester proche de son écriture.

Bilan assez bon, je dois dire. Je n'ai senti la transition d'auteures que plus tard dans l'histoire.

Charlotte Heywood se rend à Sanditon pour des vacances au bord de la mer chez Mr et Mrs Parker. Elle fera la connaissance d'un groupe de personnes aux caractères plus que variés: Lady Denham: orgueilleuse et mesqine, Sir Edward: grandiloquent et ridicule, Miss Brereton: mystérieuse et peu loquace, les demoiselles Beaufort: superficielles et à la recherche d'un bon parti, ... mais aussi Sidney Parker: charismatique, un peu manipulateur et débordant de joie de vivre.

Tout ce petit monde se croise, vit des choses secrètes ou non et Charlotte aura bien du mal à rester l'observatrice impartiale qu'elle a l'habitude d'être...

Une bonne histoire mais qui au fur et à mesure m'a semblé un peu tiré par les cheveux surtout le secret de Miss Brereton et le comportement de Sir Edward à la fin du roman...

Je salue les efforts et le rendu de l'auteure mais Jane Austen reste inimitable :)
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Si je n'avais pas lu et su que ce roman était un inachevé de Jane Austen, je ne suis pas certaine que je l'aurais deviné ou ressenti avant la fin de l'histoire.L'intrigue est fort agréable à lire et on y retrouve les composantes austiniennes.

Charlotte est pour moi une digne héroïne de l'écrivain. Elle a le bon sens d'une Eleanor Dashwood et le dynamisme d'Elizabeth Bennet. Les bonnes fées littéraires se sont donc penchées sur son berceau ! L'intrigue fait un peu penser à ces deux grands romans. Seul le final est plus enlevé que ce que Jane Austen avait l'habitude d'écrire.

Que ce soit Jane Austen ou cette dame inconnue, les deux auteurs, prennent le temps de nous disséquer à travers le regard de Charlotte les habitués d'une station balnéaire. Contrairement à nos jours, les personnes qui fréquentaient ces lieux le faisaient dans un but médical ou hygiéniste. Il y a donc des mondains en proie à la mélancolie, des personnes fragiles pour qui une simple promenade d'un quart d'heure sous l'air marin est une épreuve. Elles paraissent terriblement ridicules face à la bonne santé de Charlotte notre observatrice aguerrie. Il y a fort à parier que l'aversion de Jane Austen pour la ville de Bath y est pour beaucoup.

Par contre, point de pasteur dans cette histoire. Ce qui est assez rare dans les oeuvres de Jane Austen pour être relevé. Il est vrai que Persuasion ne comportait pas non plus cette catégorie "sociale".

Ce fut comme toujours un excellent moment de lecture qui va me conduire à relancer mes recherches pour trouver d'autres textes de Jane....

Je vous le recommande vivement !

Lien : http://mapetitepause.over-bl..
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Le roman s'ouvre alors que Mr Parker et son épouse se sont trompés de route (sans le savoir) et se retrouvent sur un fort mauvais chemin de campagne, si bien que leur voiture verse et que Mr Parker se foule la cheville. le gentleman farmer du coin, Mr Heywood, leur propose aussitôt de venir se reposer chez lui, où sa femme et ses enfants seront ravis de les accueillir. Les Parker y passent plusieurs jours, le temps que la cheville de Monsieur se remette. Pleins de gratitude pour leurs hôtes, ils invitent en remerciement l'aînée des demoiselles Heywood, Charlotte, à venir passer quelques temps chez eux, à Sanditon.

Le début est génialissime. Si Jane Austen avait pu finir ce livre, ç'aurait peut-être été son meilleur. J'ai été vraiment conquise. Les personnages sont admirablement croqués, l'humour est extraordinaire et l'héroïne est déjà très attachante. le roman se dirigeait à mon avis vers le même style que Northanger Abbey : la satire. Sans être méchante, Jane ne l'est jamais, mais en mettant en relief les défauts de son époque juste ce qu'il faut, en exergue le ridicule où il existe, elle fait rire. Là, il est question de la mode des stations balnéaires et des personnes qui adorent y passer l'été, en particulier les hypocondriaques. le sujet du roman s'annonçait donc très léger, avec tout de même une petite intrigue entre deux personnages secondaires à peine esquissée.

Quand on passe à « l'autre dame », le mieux est de ne pas savoir à quel moment s'opère le changement. J'ai été spoilée sur ce point par une chronique, et c'est bien dommage. Pour profiter un maximum du roman, il vaut mieux ignorer le passage d'une auteure à l'autre. D'ailleurs, j'ai trouvé qu'on ne ressentait pas le changement immédiatement, mais petit à petit des défauts apparaissent qui étaient complètement absents au début. Il y a quelques paragraphes « inutiles », des descriptions ou des réflexions dont on sait que Jane Austen ne les aurait pas faites. Il y a surtout un aspect qui m'a gênée tout le reste de ma lecture, qui est l'emploi trop fréquent des prénoms dans la narration. Il est écrit « Sidney » au lei de « Mr Sidney Parker », ce qui convient bien mieux… Il n'y a pas non plus le respect des règles pour les demoiselles. Ce devrait être « Miss Parker » pour l'ainée et « Miss Diana » pour la cadette, mai là c'est « Miss Susan » et « Miss Diana ». Ce sont des erreurs que je trouve difficilement pardonnables.

Néanmoins, l'écriture est très correcte, c'est l'une des plus réussies que j'ai lue. le rapprochement avec le style d'Austen est souvent réussi, j'ai vu peu d'écarts, même s'il manque de cette vivacité et de cette ironie austenienne, mais globalement j'ai trouvé que c'était un très bel effort de ce point de vue, surtout quand on compare à d'autres austeneries… Sur les personnages, manifestement la deuxième auteure a essayé de se raccrocher aux quelques éléments donnés par Austen, mais s'éloigne parfois, volontairement ou non, je ne sais pas. Sa Charlotte finit par ressembler un peu trop à Elizabeth Bennet, le caractère calme en plus. Elle pousse parfois trop loin le caractère du personnage de Sidney Parker, mais j'avoue l'avoir beaucoup apprécié. de la même façon, elle force un peu le trait sur tous les Parker (sauf Arthur), et au bout d'un moment on oublie leur gentillesse devant les couches de ridicule ajoutées par l'auteure. J'ai bien aimé Miss Lambe. Par contre, je pense que les soeurs Beaufort n'ont pas été utilisées à bon escient. Jane Austen avait sûrement des projets plus poussés pour elles deux. Quant à Miss Clara Brereton et aux Denham, je suis très circonspecte sur les choix de l'auteure. Je prêterai une attention toute particulière à ce qui est dit par Austen à leur sujet quand je relirai sa version inachevée. En tout cas, il est clair que sur Sir Edward, « l'autre dame » est allée bien trop loin et s'est discréditée à mes yeux.

Concernant la qualité des péripéties qui jalonnent l'histoire et des relations entre les personnages, elle est variable. Par exemple, j'approuve totalement le choix fait pour Mr Arthur Parker. La résolution de l'intrigue autour de Mr Brudenall n'est pas quelque chose qu'Austen aurait écrit je pense, car elle ne l'aurait pas cautionné, elle aurait privilégié une autre solution, mais c'était suffisamment bien amené et argumenté pour ne pas choquer, et ça m'a plu. Par contre, là où je dis clairement NON, c'est pour la toute fin, le chapitre 29. Alors que tout allait bien, que j'étais ravie de ma lecture, ça devient tout à coup du grand n'importe quoi et ça gâche le plaisir. J'essaierai de me rappeler du livre en omettant cette péripétie désastreuse, ridicule, capillotractée et même franchement impossible. Les réactions de Charlotte ne sont pas non plus plausibles à ce moment-là. C'est vraiment dommage et ça m'a beaucoup déçue, c'était parfaitement inutile de ruiner la fin comme ça.

Pour résumer ce long avis, le début de Sanditon est merveilleux, Jane Austen était au meilleur de sa forme intellectuellement. La suite présente de nombreuses qualités pour une austenerie, mais elle présente à mon avis un défaut rédhibitoire qui empêche de se laisser aller à rêver en se disant que Jane aurait peut-être tourné son histoire de cette façon. Je conseille néanmoins cette lecture très agréable, en vous mettant en garde contre la quasi-fin, qui est un non-sens complet pour les puristes.
Lien : http://sans-grand-interet.co..
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J'ai terriblement honte de l'avouer mais les onze premiers chapitres de Sanditon, ceux-là même écrit par Jane Austen avant son décès prématuré, m'ont paru longs comme un jour sans pain. Je m'ennuyais ferme face à ces palabres incessants autour d'une station balnéaire de la province anglaise. Ce n'est que passée la grosse moitié du roman, au moment où s'amorcent les histoires d'amour entre les différents personnages, que j'ai commencé à accrocher à l'histoire, qui, pour le coup, prend presque des allures de vaudeville ou de comédie ballet digne du Tartuffe de Molière.

Le cadre de l'histoire, une station balnéaire qui tente d'attirer la clientèle et de devenir à la page, est original et se prête assez bien aux péripéties amoureuses de l'intrigue. J'ai beaucoup aimé assister aux bains des dames de l'époque, que de préparatifs et de matériel dont une cabine tirée par un cheval, pour seulement quinze minutes de barbotage ! A l'époque se baigner était bien compliqué et nécessitait bon nombre de complications !

L'évolution subtile du personnage de Charlotte, un personnage qui restera étiqueté comme « peu sympathique » dans ma mémoire, je le crains, fut aussi une bonne surprise pour la lectrice que je suis. Toujours prompte à juger les autres voire à les regarder de haut, la narratrice manque indubitablement de chaleur humaine et il est bien difficile d'entrer en résonnance avec elle. Elle m'a souvent fait penser à Emma. Cependant, il est indéniable que c'est le regard tantôt amusé, ironique, moqueur ou complice que la raisonnable Charlotte pose sur tous les personnages de l'histoire et sur leurs incessants chassés-croisés qui donne sa saveur piquante et son humour grinçant au récit. Dés lors sa distance m'apparait comme nécessaire au bon déroulement d'une intrigue qui se plait à mettre à mal ses principaux protagonistes. Il faut dire que Sanditon abrite une galerie de personnages tous plus ridicules les uns que les autres ou presque mais chacun à leur manière. La plupart sont bourrés de défauts que les deux auteures se plaisent à exagérer pour notre plus grand plaisir, vaniteux, hâbleurs, paresseux, désoeuvrés, hypocondriaques, mêle-tout et j'en passe ! Les personnages de Sanditon sont loin d'être des êtres parfaits, bien au contraire. Même Charlotte et Sidney, qui compose le couple principal, ont bien des défauts. Birn qu'il ne vaille pas un Darcy, Sydney est un héros assez charmant et intéressant à suivre dans le récit, d'autant qu'on se pose beaucoup de questions sur lui et sur ses motivations jusqu'à un stade avancé de l'intrigue. J'ai aussi beaucoup apprécié la présence de ses deux meilleurs amis dans l'histoire. Et je dois dire que l'imbuvable Lord Edward m'a beaucoup divertit par sa sottise. de même que l'avare et acariâtre Lady Denham ou les malades imaginaires, c'est-à-dire les frères et soeurs Parker.

Tout ceci constitue un échantillon sociétal haut en couleur qui donne tout son sel au récit.

Le dénouement m'a réellement surprise car j'étais loin d'avoir deviné la vérité. Comme toujours, la trame narrative emmêle habilement les relations humaines et amoureuses en opposant bien des obstacles aux élans du coeur et aux relations sentimentales. Rien n'est jamais simple pour les amants chez Jane Austen : rivalité, empêchement social, respect des convenances… c'est ce qu'on retrouve ici encore une fois pour notre plaisir. La ligne de démarcation entre la rédaction de Jane Austen (les onze premiers chapitres) et celle de sa successeuse est invisible et le style est suffisamment homogène pour se lire agréablement.

Si je ne suis pas entièrement conquise par Sanditon c'est parce que le roman met beaucoup de temps à démarrer, la mise en place des personnages est très longue et il s'attarde trop sur les affaires de peu d'importance de la bonne société de l'époque, la seconde moitié (bien que rédigée par une autre dame que Jane Austen) m'aura tout de même relativement convaincue de poursuivre ma lecture et j'y aurai pris un plaisir mesuré mais réel.
Lien : http://ladelyrante.wordpress..
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Les deux versions achevées disponibles en français sont à opposer : autant celle achevée par "une autre dame" est savoureuse (sans avoir la subtilité et le brio de Jane Austen, l'esprit est plutôt bien respecté et l'effort d'imitation louable), autant celle achevée par Juliette Shapiro est d'une vacuité sans fond. L'auteur ajoute une ribambelle de personnages inutiles, elle ne semble pas se fixer quant au caractère de l'héroïne, on voit à peine Sidney Parker (leur histoire est d'ailleurs réglée en deux pages !...), les évènement sont traités "par blocs" et, au final, il ne se passe pas grand chose. Cette version laisse une impression de bâclé là où celle de "l'autre dame" prend la peine de développer des situations austeniennes en diable (promenades, excursion à la journée, cueillettes d'algues-lubie, bal...). Les personnages de la première sont mal bâtis, ceux de la deuxième, sans être aussi excellents que ceux de Jane Austen, restent délectables.
Mieux vaut donc rester sur la version de "l'autre dame", l'autre est totalement oubliable !
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C'est un malheureux accident de voiture dans le Sussex qui provoque la rencontre entre Mr et Mrs Parker et la famille Heywood. Légèrement blessé à la cheville, Mr Parker est amené à profiter quelques temps de la bienveillante hospitalité des Heywood et leur propose de les héberger à son tour, à Sanditon, une station balnéaire qu'il contribue à développer. L'aînée des Heywood, Charlotte, accepte volontiers l'invitation et passe ainsi quelques semaines d'été dans la résidence des Parker.
L'occasion, pour cette jeune fille discrète et posée, de découvrir la bonne société de Sanditon, les plaisanciers, la famille Parker au grand complet… Autant de rencontres qui permettront à Charlotte d'exercer son bon sens et sa vivacité d'esprit. Un trait de caractère que, consciente des règles de bienséance, elle entend garder pour elle seule.
Pourtant au coeur du petit monde de Sanditon, le jeune Sidney Parker semble partager le regard critique de Charlotte et s'ingénie à lui faire quitter son rôle d'observatrice. Pour la raisonnable Charlotte, la tâche est rude. D'autant qu'à Sanditon où les intrigues foisonnent et les entreprises les plus folles se jouent, les tentations sont nombreuses. Entre les hypocondriaques, les héritiers désargentés, les jeunes filles en mal de bon parti, … la jeune fille ne sait où donner de la tête ! Et Sydney Parker peut se révèler un redoutable tentateur…
J'étais un peu hésitante face à cette poursuite du roman inachevé de Jane Austen par un autre écrivain, le partenariat de Livraddict et le Livre de Poche m'a donné l'occasion de me forger un avis personnel. Une décision que je ne regrette pas, loin de là !
Il est dans l'ensemble assez difficile de déceler que l'ouvrage est dû à deux plumes différentes. Je soulignerais juste un style un peu plus léger et un passage qui m'a paru doucement farfelu… Néanmoins, l'ensemble est cohérent, agréable, on y retrouve avec bonheur l'esprit acéré et observateur de Jane Austen.
La vie des stations balnéaires du début du XIX et leurs curieuses pratiques sont décrites de façon minutieuse, il est aisé de s'y représenter le quotidien des plaisanciers. Un sujet passionnant à découvrir, même si certaines croyances et façons de procéder peuvent, aujourd'hui, prêter à sourire.
Avec la même précision, les personnages nous sont présentés sous un jour savoureux et avisé. Aucun petit travers ne semble avoir échappé à la plume des auteures. Il se dégage d'ailleurs de ce roman un climat de légèreté et de bonne humeur qui sied admirablement à Sanditon et aux projets de Mr Parker.
Si quelques différences sont perceptibles pour le lecteur averti, elles ne gâchent en rien le plaisir de lecture et la poursuite de cette aventure livresque permet à l'amateur de Jane Austen de suivre la vie à Sanditon dans un esprit fidèle et enjoué, omniprésent dans cette oeuvre. A l'image de son héroïne, Charlotte Heywood : optimiste et pleine de bon sens !

Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
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Un roman qui respecte à 95% le style d'histoires écrites par Jane Austen . On ne "sent" pas tout de suite la différence de style entre l'écriture de JA et de celle de la nouvelle auteure, même si, graduellement, on finit par s'en apercevoir...
C'est plus vers la fin du roman que la seconde auteure s'est, pour moi, éloigné du style « austennien »(raison pour laquelle je n'ai pas mis 5 étoiles)

Mais, je peux me tromper...
Je laisse les autres lecteurs en juger.
Les personnages restent égaux en caractère à ceux de la partie "Austinienne", pas de modification (heureusement !), apparition de quelques personnages supplémentaires mais qui respectent, là aussi heureusement, le contexte et l'époque du roman. Pas d'aussi grands discours entre les personnages comme dans le roman "Orgueil et Préjugés" ni autant d'introspection...
L'histoire reste intéressante, et évolue doucement.
En conclusion, un roman très agréable à lire, en revanche, à déconseiller aux fans purs et durs de Jane Austen !
J'ai plus apprécié ce roman que celui de PD James (la mort s'invite à Pemberley), qui a écrit une suite policière à Orgueil et préjugés.
C'est assez fou par ailleurs cette mode( ?) d'une suite des romans de Jane Austen en général et « Orgueil et Préjugés » en particulier. Même si ce roman a été écrit il y a déjà un certain nombre d'années… Par rapport à ce que j'ai pu lire dans ce style, j'avoue qu'il est l'un des meilleurs pour ne pas dire le meilleur.
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Parlons d'abord de « ce qui fâche » : le livre n'est pas intégralement écrit par Jane Austen, c'est une autre dame qui a terminé le roman. Je tiens à dire qu'elle a fait un excellent travail et qu'en pleine lecture, on ne devine pas à quel moment on passe d'une auteure à l'autre. Avec le recul, on se rend toutefois compte que certaines scènes (notamment à la fin) ne sont pas vraiment dans le genre de Jane Austen et qu'il manque à l'oeuvre générale la touche de magie que j'associe généralement à l'auteure. Mais je le redis, le travail qui a été fait par l'autre auteure est vraiment excellent et elle n'aurait pas à rougir de la comparaison avec Jane Austen. Ma chronique ne fera aucune différence entre la « partie Jane Austen » et l'autre.


Le décor est planté dès le départ et peut être un peu trop dans le détail. Je trouve que, que ça soit dans la description générale de Sanditon et de ses habitants ou dans celle de chaque personnage en particulier, il n'est laissé aucune place à l'esprit du lecteur. Tout est dit dès le début et c'est pourquoi j'ai compris beaucoup de choses dès le début, bien plus vite que Charlotte qui se vante de son talent d'observatrice. Il manque une touche de subtilité aux descriptions qui m'a donné l'impression que l'auteure voulait lâcher tout sur le personnage, pour être sure qu'on ne se trompe pas sur lui. Toutefois, les différents personnages du roman sont assez sympathiques et amusants. Leurs traits de caractères sont parfois un peu trop exagérés mais il était tout de même très intéressant de les observer. J'ai bien aimé voir Charlotte se tromper sur tout même si là aussi, cela manque un peu de subtilité : ses erreurs sont énormes et je n'ai pas bien compris comment elle pouvait ne rien voir. Je ne me suis pas beaucoup attaché à elle, elle a quelque chose de froid et distant qui, même si c'est essentiel pour bien observer ce qui se déroule autour d'elle, est assez gênant quand on est lectrice.


L'histoire n'a rien d'extraordinaire mais elle est vraiment bien rythmée. Certaines choses sont très prévisibles mais c'est un peu le cas dans les autres romans de Jane Austen et ça n'est pas un mal. C'est plein de quiproquos et de confusions, et j'adore le moment où tout se résout enfin :) La fin est un peu loufoque mais il faut avouer qu'au moins, on ne la voit pas venir !


Ce roman est vraiment très bon. Malgré la sensation de « un peu trop » que j'ai ressenti durant ma lecture (personnages un peu trop décrits, évènements un peu trop prévisibles, héroïne un peu trop froide observatrice, …), j'ai beaucoup aimé ma lecture. L'auteure qui a continué le travail de Jane Austen a fait un excellent travail et je la félicite.
Lien : http://grignoteuse.wordpress..
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