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3,96

sur 1331 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le grand Jacques aurait pu chanter : non , Paul , t'es pas Auster !
Fort d'un récit somme toute classique , basé sur les thèmes universels que sont l'amour , le temps qui passe , la solitude , la réussite , Auster nous balance une histoire toute en sensibilité et en retenue , balayant au passage , d'un revers slicé coupé rétro banane du plus bel effet , tous les poncifs inhérents à de tels questionnements existenciels .
Brooklyn Folies est un roman qui sonne juste et voici son histoire...
Non Johnny , « qui sonne juste » est une expression couramment usitée , inutile d'aller ouvrir la porte...soupir...noir c'est noir...

Situation spatio-temporelle Mr Spock ? Brooklyn , étonnant non ?
Situation historique éleve Angeli ? Pré - 11 Septembre ? Excellent ça , tout aussi surprenant qu'inespéré...
Et le splitch , plich , pritch , raaaahh , le pitch dans tout ça ? J'allais y viendre...
Assez peu de protagonistes à se mettre sous la dent , voire sous le dentier pour nos amis de la maison de retraite «  Ce n'est qu'un au revoir «  que je salue bien bas...
Commençons par Nathan Glass , colonne vertébrale de ce récit qui , la soixantaine égratignée par la vie , décide d'emménager à Brooklyn pour y attendre lucidement un repos qu'il saura sans appel .
Voguant au gré des rencontres au sein de cette ville qu'il apprécie un peu plus chaque jour , quelle ne fut pas sa surprise d'y retrouver , travaillant dans une ancienne librairie , son petit filou de neveu Tom Wood , alors prédit en son jeune temps à un avenir radieux . La trentaine désillusionnée , Tom sévit journalierement sous la coupe protectrice d'Harry Brightman , aussi malheureux en amour qu'au jeu , comme quoi les adages...Harry , sous des dehors respectables , affiche un profil beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît . Véritable escroc ayant déjà sévi malencontreusement dans le monde de l'art , ce dernier ne reve que de partir sur un dernier gros coup qui pourrait s'avérer etre celui de trop en cas de lamentable naufrage . And now , la petite touche douceur dans ce monde de brutes , séquence émotion ! A toi Nico...
Lucy , la jeune niece fantomatique de Tom , refait soudainement surface sans crier gare ! Et pour cause , puisqu'elle ne dit mot...La fille de sa soeur , qu'il vit aussi souvent que Gérard Depardieu aux alcooliques anonymes , deviendra le catalyseur de tout ce petit monde bien décidé à lui prodiguer tendresse et attention qui lui firent , jusqu'ici , cruellement défauts .

Une histoire toute simple , celle de tout un chacun devant se dépetrer d'une vie banale et insipide avant que la grande Faucheuse ne vienne solder les comptes . Un récit familial touchant ou chacun interagit à son niveau , prouvant , si besoin était , que rien n'est jamais figé ! Dans un Brooklyn à l'ambiance pré-apocalyptique , Auster nous délivre un pur moment de bonheur , véritable conte philosophique secrétant et dispersant alentour un prodigieux taux d'endorphine à sa lecture !

Auster , Les Inconnus avaient deja tout dit : aucun doutage , c'est bouleversifiant !!
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On peut être passionné de littérature américaine et ne jamais avoir lu d'Auster. Bizarre mais c'est comme ça. J'ai très souvent feuilleté ses livres, - ne serait-ce que chaque année sur le joli stand d'Actes Sud du SLP - mais à chaque fois, avec un sentiment irraisonné de "pas envie".

Et puis un jour, il faut que cela cesse, que l'on retrouve la raison, qu'on arrête de faire l'enfant. Et c'est partie pour Brooklyn Follies. Avalé d'une traite. Résultat : pas d'effet "waouh" mais un gros coup de coeur.

D'abord parce que New-York. Et pas Manhattan, Brooklyn. Avec cette atmosphère élégamment décrite, fidèlement reconstituée, tellement particulière.

S'y croisent et s'y retrouvent des personnages désabusés : Nathan, revenu pour y finir sa vie ; Tom, revenu de ses rêves de brillante carrière au profit d'une vie simple et sans enjeu ; Harry, revenu de prison pas complètement "guéri" ; Aurora, revenue d'une vie sex, drug & rock'n roll pour se ranger avec sa fille auprès d'un illuminé ; et Lucy, Rachel, Marina et les autres...

Et d'un seul coup, au gré d'une rencontre, l'amour vient bouleverser ces mornes vies résignées. le sexagénaire, autrefois inapte à la réussite d'une harmonie familiale, renaît au contact d'un neveu, d'une petite-nièce, puis de sa fille. La mère après s'être sacrifiée pour sauver sa fille, se voit offrir une dernière chance salutaire de bonheur. Nancy, autrefois trahie et bafouée, reprend espoir dans les bras de Rory...

Tous ont en commun d'avoir eu une chance de reprendre leur vie en main, et de l'avoir saisie, pour tenter de rejoindre leur "Hôtel de l'Existence".

Paul Auster maîtrise remarquablement son récit, d'un bout à l'autre d'une histoire dont le rythme, lent mais sans faiblesse, constitue sans aucun doute le point fort.

Ce premier pas franchi, place aux autres !
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C'était un de ces soirs où je venais de terminer un roman et où je me retrouvai à errer devant ma bibliothèque à la recherche d'un roman, une certaine angoisse montant peu à peu. Non pas qu'il ne me restait pas encore une (importante) pile de livres à lire mais, l'humeur n'était pas à la lecture d'un essai, d'un policier, d'un pavé de 800 pages, d'une lecture plombante ou pas assez forte émotionnellement. Bref je ne trouvais rien qui puisse me sustenter.
J'avais envie de me plonger dans un roman où l'atmosphère pourrait m'envelopper au point de réussir à me déconnecter de l'extérieur. J'avais envie d'être bercée par les mots, par l'histoire, les personnages. J'avais envie de retrouver les sensations que j'avais pu éprouver à la lecture de romans de Paul Auster ou encore de ceux de Haruki Murakami.
Et alors qu'il est plus que rare que je relise deux fois le même roman tant ma liste de pense-bêtes est énorme (je me laisserai tout le loisir de relire les plus solaires à mes yeux une fois la retraite venue), j'ai eu comme une révélation. Pourquoi ne pas me pas m'autoriser la relecture d'un des romans d'Auster ?

J'optais pour « Brooklyn follies » lu il y a une quinzaine d'années. Si je me rappelais l'ambiance, les personnages de l'oncle et du neveu résidant à Brooklyn, si j'étais capable de dire que Paul Auster faisait partie de mes auteurs fétiches, je n'étais malheureusement plus guère en mesure de me rappeler les détails du roman, de m'en faire un résumé détaillé.
Et me revoilà replongée avec une certaine euphorie dans un des romans de Paul Auster.

Nathan Glass a fait sa carrière dans les assurances, divorcé suite à un mariage raté, un cancer en rémission, un brin cynique, avec sa fille en froid. Pour son entrée à la retraite, il n'attend plus grand-chose de la vie, sinon s'installer dans un appartement de Brooklyn et presque attendre sans trop de secousse la mort. C'est un être un peu solitaire, sans beaucoup de connaissances dans le quartier. Peu à peu, il se crée quelques habitudes comme aller diner dans un restaurant, (un peu amouraché d'une jeune serveuse), ou encore aller dans une librairie tenue par Harry, un homosexuel assez étonnant. Nathan a aussi entrepris la rédaction d'un livre « le livre de la folie humaine ». Il note sur des petits papiers de toutes sortes, qu'il range dans des boites par catégorie, des souvenirs de ses déconvenues, petits accidents et anecdotes de la vie, ses impairs et ses ratages…
C'est dans la librairie d'Harry que Nathan se retrouve un jour face à son neveu Tom Wood qui tient la caisse de la boutique. Neveu dont il n'avait plus de nouvelles depuis quelques années. Il le décrit comme intelligent, cultivé et diplômé en littérature. le jeune homme que son oncle voyait promis à un bel avenir est à une étape de sa vie où tout est un peu en stand-by. Les choses finalement ne se sont pas passées comme son oncle aurait pu l'imaginer : Tom a laissé tomber son doctorat, il a été taxi pendant un certain nombre de mois, il a pris pas mal de kilos et ses aventures amoureuses se résument à des histoires sans lendemain.
Les retrouvailles sont le début des aventures et autres péripéties pour Nathan et Tom, où en quelques mois leur vie jusque-là solitaire, un peu terne et sans grande expectative, pourrait prendre un autre tournant.

Cela m'a fait étrange de relire ce roman, probablement que lectrice plus « expérimentée » je n'ai plus le même regard que la première fois. Peut-être avec un oeil plus aguerri à noter les évènements, la structure du roman, le travail d'écriture de l'auteur que j'ai appris à connaître au fil des années et des romans.

« Brooklyn follies » c'est bien entendu ce quartier newyorkais qu'affectionne Auster, avec son ambiance particulière, ce petit microcosme, ses habitants cosmopolites. Dans ce roman, l'auteur aborde des thèmes comme la famille, certaines dérives américaines (notamment politiques), la vie et la mort. Mais il évoque aussi les relations amoureuses, certaines destructrices, d'autres impossibles ou encore improbables. L'amour et ses travers, l'amour et ses revers, l'amour et ses concessions, l'amour et ses belles émotions. La vie qui prend des chemins peut-être inattendus, peut-être à l'opposé de ce qu'on avait imaginé ou rêvé mais des chemins qui finalement peuvent tout aussi bien nous faire rencontrer le bonheur, ou tout du moins un certain apaisement et bien-être, grâce aux personnes bienveillantes près de soi, aux amis indéfectibles et qui contribuent à une certaine sérénité.

J'ai eu plaisir à me replonger dans « Brooklyn Follies », à retrouver le style d'Auster, son humour, ses humeurs, son regard sur la vie. J'ai eu plaisir à retrouver tous ces personnages, à croiser des êtres parfois cassés, abimés, des lumineux, volontaires, combattifs. En relisant ce roman, j'ai retrouvé certains de ces moments incroyables où le plaisir de lecture est tel qu'on a un sourire aux lèvres, le coeur qui vibre au pouvoir des mots.

(P.S. : J'en profite pour lancer une bouteille à la mer : je suis à la recherche d'un auteur comme Paul Auster, Haruki Murakami, Russel Banks ou Romain Gary. Un auteur que je pourrais suivre encore quelques années et qui me donnera l'impression de m'accompagner sur un petit bout de chemin)
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Il fallait bien que ça arrive : pour une fois, Paul Auster ne m'a pas vraiment emmenée dans ses Brooklyn Follies que j'ai lues dans déplaisir mais en traînant un peu des yeux.

Ce n'est pas faute d'avoir crée des personnages attachants, si réels dans leurs doutes et leurs douleurs : ceux en voie de rédemption, Nathan le sexagénaire, Tom le trentenaire en panne, Lucy la gamine abandonnée et Aurore sa mère cadenassée, et ceux qui traversent leurs vies pour les ramener à la lumière, Harry l'imposteur magnifique, Nancy la belle...
Mais il y a quelque chose qui n'a pas fonctionné pour moi dans l'intrigue, je n'ai pas "cru" aux mésaventures de Harry, à la métaphore trop jolie de l'hôtel Existence, à la roue de la chance qui se met à tourner bien facilement pour tout ce petit monde.

Reste, comme souvent, une évocation toute en lumières de Brooklyn et quelques auteurs (Kafka, Svevo...) semés en chemin comme des petits cailloux, que l'on a envie de ramasser.
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Il me semble dommage d'avoir mis autant de temps avant de découvrir cet auteur. Dans ce roman qui porte remarquablement bien son nom, on nous dresse une quintessence de vie, dans toutes ses folies.

Nathan est un sexagénaire en devenir, qui résume sa vie en un nombre incalculable « d'EX » :
Ex-cancéreux ; Ex-mari ; Ex-assureur ; Ex-frère ; etc. Sa vie aujourd'hui il ne la contrôle plus et il a besoin de se reconstruire. C'est en retournant dans la banlieue de son enfance qu'il envisage sa rédemption. Bien sur la vie, elle n'est jamais écrite et dicte sa propre loi ! Cela Paul Auster l'a bien compris en nous dressant la vie de Nathan, mais également de Tom son neveu Ex-thésiste ; Aurora Ex-star du porno ; Nancy Ex-JMS (Jeune Mère Sexy) ; Henry Ex-taulard. On a donc affaire à un condensé de bonnes humeurs et de malheurs. Une bouffée d'air frais avec cette lecture et enfin on peut respirer !

Ce livre aurait pu être une énième fresque américaine qui nous relate encore une fois des vies particulières, singulières, entières ! Mais c'était sans compter sur le style impeccable de l'auteur et son écriture fluide qui nous entraîne au devant d'une bien belle histoire.

Il est difficile de trouver les mots juste pour parler de ce roman tant il est percutant. On rigole avec lui, on pleure avec lui, on le suit dans les chemins qu'il a choisi pour ses personnages. Mais on en vient à se demander si les vies de ces personnes ne se sont pas créées toutes seules tant cela coule de source !

Paul Auster nous entraîne dans une Amérique comme elle n'existe plus, une où l'on avait encore des doutes sur les systèmes politiques, une où l'on pouvait encore croire à un monde meilleur. Mais brutalement il nous ramène à la réalité. Ce roman c'est un concentré de vie, de celle qui sonne juste. En lien avec son temps. En accord avec les événements historiques passés à cette époque. C'es beau, c'est vrai, ça donne envie. On aime, on adore, on crie au génie !
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
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Mon premier roman de Paul Auster et je ne sais quoi en dire. Je m'attendais à une lecture ardue, plus complexe, mais c'est très abordable, débordant de tendresse, de bons sentiments et d'humanité. C'est un roman bouleversant de fausse simplicité. J'ai passé un très bon moment de lecture et j'en sors réconciliée avec l'humain. Je vais poursuivre la lecture de l'oeuvre de cet auteur.
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Chaque fois que j'ouvre un Paul Auster, c'est un nouveau moment de plaisir qui m'attend. Jusqu'ici, jamais cet écrivain ne m'a déçu. Et ce livre ne fait pas exception. Pourtant « Brooklyn Follies » me semble un peu différent de ses autres livres. Il est d'un abord plus facile et sera sans doute un roman davantage apprécié que les autres. Il est plus optimiste aussi. Quoique à la fin, on retrouve réellement la touche « austérienne » dans un très bel hommage aux victimes des attentats du 11 septembre 2001.
Je pense que ce roman est l'idéal pour qui a envie de découvrir cet écrivain.

Paul Auster choisit un narrateur que la vie n'a pas épargné (cancer, divorce, relations difficiles avec sa fille) et qui décide de repartir à zéro à New-York. Il y retrouve par hasard son neveu, qui a complètement raté sa vie. Entouré d'une galerie de personnages attachants, ils vont s'entraider les uns et les autres, se redonnant goût à la vie. le romancier américain nous offre un beau roman plein d'espoir, dans lequel nos sentiments alternent entre tristesse et rire. Fidèle à lui-même, il laisse une prépondérance à ses thèmes de prédilection, dont le hasard qui, selon lui, joue un grand rôle dans les évènements de nos vies.

L'écrivain aborde également de nombreux sujets ou causes qui lui sont chers. La littérature et l'art occupent une place de choix. Il parle de Kafka, de Melville ou encore de Hawthorne (dont « La lettre écarlate » a un rôle prépondérant dans l'intrigue) avec le plus grand respect.
Par la bouche de ses personnages, il ne se prive pas pour donner ses opinions politiques (il est démocrate) et son aversion pour Bush.

Seul regret, mais qui n'a rien à voir avec le roman en lui-même ni avec Paul Auster. J'ai lu ce roman à mon retour de New-York et j'avais secrètement espéré y retrouver les décors visités. Malheureusement, la ville ne joue pas un grand rôle dans le livre et je suis un peu restée sur ma faim à ce niveau-là.

Quoiqu'il en soit, encore un excellent roman de Paul Auster que je ne peux que conseiller vivement. Beaucoup plus facile d'accès que certains autres du même auteur, il est impossible qu'il déçoive qui que ce soit !!!

Lien : http://www.chaplum.com/brook..
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Le narrateur n'attend plus grand chose de la vie ( il s'appelle Nathan) Il vient de s'installer à Brooklyn, un peu désabusé et solitaire après son divorce, une rémission d'un cancer et une brouille avec sa fille unique. Il décide d'écrire un livre, plus pour s'occuper que par véritable vocation d'écrivain. Ce livre racontera des petites scènes drôles puisées dans se souvenirs.
A Brooklyn, Nathan se sent chez lui. Sa vie prendra une nouvelle tournure lorsqu'il tombera par hasard, dans une librairie de livres anciens et d'occasions sur son neveu Tom perdu de vue depuis plusiuers années. Tom lui fera connaître Harry le libraire, un escroc sympathique. Il y aura ensuite toutes sortes de rencontres et de personnages secondaires également intéressants.
Galerie de portraits riche, récit fluide et plutôt enjoué, des rebondissements
qui relancent sans cesse l'intérêt de la lecture. Il est difficile de faire un résumé de ce livre qui se lit avec un grand plaisir.J'ai pensé en le lisant au principe des séries télévisées. On fait connaissance avec des personnages et on fait un bout de route avec eux en s'y attachant .
Ce qui est certain, c'est que Nathan et Tom seront plus heureux à la fin du livre qu'au début. Quand à Harry, il sera rattrapé par son passé et ne s'en remettra pas.

Distrayant, bien écrit, des moments jubilatoires.

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Brooklyn Follies était ma première expérience de lecture avec Paul Auster. Après avoir mis un bon moment à me mettre dans l'histoire, je me suis finalement retrouvée captivée par ces morceaux de vie de Nathan. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ces aventures d'un retraité solitaire, profitant enfin du calme du temps qui lui reste, observant d'un oeil attentif et parfois critique les gens et les situations qui l'entourent. La réapparition de son neveu vient bouleverser les habitudes de l'oncle Nat' : il va rencontrer de nombreux personnages hauts en couleur qui ont chacun une rôle tout particulier à jouer dans ce nouveau tournant que prend sa vie. Un enchaînement de circonstance va emmener les deux hommes dans un périple à la recherche de leurs racines et de leurs rêves : ils vont découvrir l'importance de l'esprit de famille et redécouvrir des sensations qui avaient jusqu'ici manqué à leur existence. Ce roman m'a fait vivre plusieurs émotions fortes : j'ai ri de certaines situations décrites avec des tournures de phrases humoristiques et souvent ironiques, j'ai retenu mon souffle face à des trahisons dont on été victimes certains protagonistes, j'ai ressenti du dégoût devant des descriptions de ce que peut faire un esprit humain endoctriné, j'ai même senti les larmes monter par moments... Paul Auster décrit ici le pouvoir des relations humaines et de l'amour avec une plume convaincante et efficace. J'ai été ravie de cette première rencontre avec cet auteur et je pense continuer à le découvrir d'ici peu ;)
Lien : http://tetedelitote.canalblo..
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Je n'avais pas lu Paul Auster depuis de nombreuses années, et le hasard a voulu que, quelques jours après m'être fait cette remarque, j'ai croisé ce livre. le résumé de l'histoire m'a informée qu'il ne s'agissait pas d'un polar, alors ma curiosité a été d'autant plus piquée.

Et quelle lecture! Voici la marque des grands : la fluidité d'un récit pourtant extrêmement bien construit, mais dont on ne sent pas les chevilles.

J'ai suivi avec plaisir le tourbillon dans lequel un retraité se retrouve brusquement plongé, pour la simple raison apparente qu'il a croisé le chemin d'un neveu perdu de vue, et en réalité parce que les personnages de cette histoire étaient tous en attente de quelque chose, même sans en avoir conscience.
Alors, lorsque la petite Lucy sonne un matin à la porte de Tom, il n'y a plus qu'à se laisser emporter par le flot des événements.

Et à déguster les circonstances de la panne automobile, et la souplesse de la plume que la raconte!
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