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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
C'est une oeuvre poétique de trois actes, en vers, que nous offre, ici Jean Auzanet. C'est un chassé-croisé amoureux situé au dix-huitième siècle.
Écrite sur un rythme classique, avec un vocabulaire simple - ce qui est peu courant pour une pièce en vers - elle est charmante, tendre mais aussi narquoise et parfois truculente..
Mais le prologue, par lequel la pièce a traversé le temps, prometteur d'une sorte de comédie italienne, de "commedia dell'arte" ne tient pas ses promesses, il précède un morceau qui ne vaut que pour l'exercice de poésie et la richesse des rimes.
Pourtant, les trois coups frappés, le moucheur de chandelles apparaît. C'est une sorte de personnage vêtu de noir - Il annonce une vieille farce, avec ses pantins éternels et...
[...] "Avec ses bretteurs moustachus
Et ses soubrettes aux fichus
Croisés sur des gorges tentantes,
Ses bâtonnades crépitantes
Ses duels, ses cris, ses hourvaris,
Ses masques, ses charivaris,
Ses pirouettes, ses gambades,
Ses clairs-de-lune, ses aubades,
Ses mornifles, ses ramponneaux
Ses pichenettes, ses pruneaux,
Ses quolibets, ses balivernes,
Et ses torches et ses lanternes,
Et ses pâtés et ses flacons
De ce bon vin de France
Qu'on décapite au bord de la table !" [...]
Car ce soir, faisant fi de l'électricité, des fils des dynamos, des volts et des ampères, il évoque pour nous, enfin ressuscité, le vieux théâtre de nos pères - puis il salue et le rideau se lève...
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
C'est dire, ô public redoutable,
Gens chics, critiques honorés,
Que, pour une fois, point n'aurez
La pièce imprévue et bien faite :
Le premier acte avec la fête
Dans le hall, le couple farceur
Cassant du sucre avec délice
Et qui, complaisamment, vous glisse
L'exposition en douceur....
Le deuxième acte à la campagne,
Castel en Auvergne, en Champagne,
Ou Touraine - plus distingué -
Et le troisième - gai, gai, gai ! -
Sur les bords de quelque lac suisse,
- Hein ? - à moins que l'auteur
Ne puisse utiliser la Riviera......
(extrait du prologue de la pièce contenue dans "l'Illustration Théâtrale" n° 228 parue le 4 janvier 1913)
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Avec ses bretteurs moustachus
Et ses soubrettes aux fichus
Croisés sur des gorges tentantes,
Ses bâtonnades crépitantes,
Ses duels, ses cris, ses hourvaris,
Ses masques, ses charivaris,
Ses pirouettes, ses gambades,
Ses clairs-de-lune, ses aubades,
Ses mornifles, ses ramponeaux,
Ses pichenettes, ses pruneaux,
Ses quolibets, ses balivernes,
Et ses torches et ses lanternes,
Et ses pâtés et ses flacons
De ce bon vin de France
Qu'on décapite au bord de la table !....
(extrait du prologue de la pièce contenue dans "l'Illustration Théâtrale" n° 228 parue le 4 janvier 1913)
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Mais qu'importe, après tout, si les feux de la herse
Éclairent un décor joli sous les quinquets,
Si le rythme des vers vous agrée et vous berce,
Si les acteurs sont bons, les costumes coquets,

Et si, ce soir, rentrant sous la lumière éparse
De la lune rosée et des astres d'argent,
Vous dites : "Après tout, ce n'était qu'une farce !
Il faut se montrer indulgent"....
(extrait du prologue de la pièce contenue dans "l'Illustration Théâtrale" n° 228 parue le 4 janvier 1913)
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C'est une farce, dit le moucheur de chandelles qui vient, devant que celles-ci soient allumées, prévenir le public de ce qui l'attend.
Son prologue témoigne d'une verve allègre et d'un entrain spirituel qui promettent bien ce que va tenir la pièce....
(extrait de "l'Illustration Théâtrale" n° 228 parue le 4 janvier 1913)
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On entend frapper les trois coups. Immédiatement un personnage vêtu d'une souquenille noire passe devant le rideau. C'est le moucheur de chandelles qui s'adresse en ces termes au public :

L'amoureuse, cambrée, est devant son miroir
En train de s'appliquer des mouches en rondelles ;
La coquette se fait les yeux au crayon noir,
Moi, je viens moucher les chandelles.

Car, ce soir, faisant fi de l'électricité,
Des fils, des dynamos, des volts et des ampères,
Nous évoquons pour vous, enfin ressuscité,
Le vieux théâtre de nos pères ;

La farce improvisée au détour d'un chemin,
que voulait rajeunir notre maître Banville,
La même que jouait Latour à Saint-Germain
Pour les bons vivants de la ville ;

La vieille farce ayant pour unique décor
Le joli coin de parc envahi par les branches,
Avec des chants lointains de flûtes et de cor
Et des naïades toutes blanches ;

La vieille farce avec ses pantins éternels :
Pierrot transi de peur, Isabelle à l'oeil tendre,
Et Géronte, jobard aux grands airs solennels
Toujours dindonné par Clitandre.....


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