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EAN : 9781021020659
Tallandier (13/10/2016)
3.88/5   8 notes
Résumé :

- Quel est l'état d'esprit des Français au moment de l'armistice ?
- Comment les Allemands sont-ils accueillis en France ?
- Qu'apprend-on à l'école sous Vichy ?
- Comment fonctionnent les tickets de rationnement ?
- Comment s'habille-t-on ?
- Comment se déplace-t-on ?
- Qui sont les premiers résistants ?
- Combien compte-on de réfractaires au STO ?
- Qui sont les Français engagés au service de<... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
C'est un livre qui pose des questions précises, certaines vitales, relatives à la vie quotidienne des Français sous l'occupation, au jour le jour : restriction, ravitaillement (nourriture, habillement, chauffage... )et qui donne des réponses claires, concrètes qui permettent de mieux comprendre comment les contemporains de l'Occupation arrivaient à vivre royalement, pour certains, à vivre tant bien que mal pour d'autres, à survivre difficilement pour beaucoup d'entre eux.
Comment devient-on délateur, collaborateur, résistant, maître dans l'art du marché noir…
Ces deux historiens, spécialistes de cette époque ont pris en compte les différences, notables, selon les situations géographiques, les fragmentations de la société, les évolutions, les basculements du conflit . Ils s'appuient notamment, sur les archives départementales (désormais accessibles – côte 4 W), les rapports préfectoraux, de police, de gendarmerie, des fameux Renseignements généraux, ceux de l'administration du Contrôle technique instituée au début de la guerre chargé de lire, d'écouter, d'analyser les correspondances, les conversations téléphoniques…
Certes, c'est un livre de plus, qui ne peut se substituer aux riches et doctes ouvrages notamment ceux d'Henri Amouroux, Henri Michel, Jean-Louis Crémieux… Mais ce dernier en date a l'avantage d'être synthétique, pragmatique.
J'ai beaucoup apprécié.
A garder sous le coude quand on travaille, on lit sur cette période.


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Tout d'abord merci à Babelio pour l'envoi de ce livre. Cet ouvrage propose une formule tout à fait intéressante : on aime l'idée d'aborder la thématique de l'Occupation durant la Seconde Guerre mondiale en 100 questions. Et ce qui est davantage intéressant, c'est que même si l'ouvrage propose une lecture chronologique, on peut tout à fait ne lire que certaines questions/réponses ou bien procéder à une lecture dans le désordre et reprendre les autres questions non lues plus tard sans pour autant être gêné dans sa lecture.
En revanche, la couverture est peu attrayante et il est vraiment dommage que les réponses ne soient pas illustrées par des photos ou des documents de l'époque. Pour avoir fait des études d'Histoire et lu un très grand nombre d'ouvrages historiques, je confirme que l'amateur d'Histoire apprécie toujours d'avoir des documents (photos, carte des de rationnement,...) qui illustrent les propos des auteurs et sont une invitation à replonger dans la période lue. de plus, on ne comprend pas trop pourquoi les ouvrages écrits par les deux auteurs sont cités sur deux pages séparées, l'une en début de l'ouvrage et l'autre à la fin. N'était-il pas possible de regrouper ces deux pages de manière cohérente ? Enfin, on regrette qu'aucune bibliographie ne soit proposé au lecteur qui souhaiterait approfondir certaines thématiques. La bibliographie semble essentielle dans ce type d'ouvrage.
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Je remercie l'opération Masse Critique de Babelio et les éditions Tallandier pour m'avoir permis de lire ce livre.

Il se découpe en neuf parties qui vont chronologiquement: défaite, instauration de Vichy, conditions de vie avec l'Occupant, pour les femmes, la Résistance, la collaboration et des Mémoires.
Chacune comporte plusieurs questions qui traitent de politique, de vie quotidienne (vêtements, alimentation, école...), économie, international...
Et chaque réponse tient sur trois pages, appelant la question suivante.
C'est précis, clair et concis.
Suffisamment pour que cela soit contextualisé, que cela fasse appel à nos connaissances tout en nous apprenant d'autres choses, et sans nous noyer sous trop d'informations. Et surtout, cela permet de nuancer, de mieux comprendre le comportement des Français d'alors qui ne saurait se diviser en seulement deux catégories: Collabo ou Résistants.

Son format permet de lire le livre d'une traite ou de piocher les informations deci-delà.
Je regrette simplement qu'il n'y ait pas de photos.
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Merci à Babelio et à Masse critique pour l'envoi de ce livre qui me ravit !
Un ouvrage de référence, signé par des historiens reconnus, dont la validité est certaine, c'est un point essentiel pour moi...
De plus, la présentation est intéressante : sous forme de questions simples et de réponses ne dépassant que rarement les trois pages, les auteurs répondent à de nombreuses questions que nous pouvons nous poser sur les Français pendant l'occupation, en particulier dans leur vie quotidienne. Les réponses sont parfois surprenantes, parfois déjà connues, mais toujours édifiantes et nous permet de vraiment imaginer comment les choses ont pu se passer dans cette période trouble et compliquée pour tous et chacun...
Pour moi, une très belle découverte que cette collection "100 questions sur" et je vais me renseigner pour en trouver d'autres !!
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Dans une formule restée célèbre, de Gaulle a estimé à la Libération que le régime de Vichy était "nul et non avenu"(...)
Sont en conséquence nuls et de nul effet, tous les actes constitutionnels, législatifs ou réglementaires ainsi que les arrêtés pris pour leur exécution promulgués sur le territoire continental postérieurement au 16 juin 1940. Mais en ajoutant que "des textes législatifs et réglementaires sont intervenus qui n'eussent pas été désavoués par le régime républicain" (...) Certaines mesures continuent d'ailleurs à faire partie de notre vie quotidienne. On peut notamment retenir l'instauration de la carte d'identité, celle du carnet de santé, le passage à l'heure d'hiver pour faire des économies d'énergie, l'essai de sirène chaque premier mercredi d mois, l'adoption d'une loi sur la protection des naissances (accouchement sous X), mais aussi la création des comités sociaux d'entreprise (qui prennent en 1945 le nom de "comités d'entreprise"), de la médecine du travail ou encore le développement du sport, avec l'instauration d'une épreuve au baccalauréat.
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Vecteurs de la mémoire collective, cinéma et littérature ont porté des regards différents sur ce qu'à pu être le comportement des Français sous l'occupation (...)
Art soumis à de multiples pressions, le cinéma reste dans un premier temps prudent lorsqu'il aborde l'Occupation.
La littérature prend, elle, plus de libertés. Ainsi Jean-Louis Bory, avec Mon village à l'heure allemande (1945), ou Jean-Louis Curtis, avec Les Forêts de la nuit (1947), n'hésitent pas à offrir une approche plus complexe, où l'héroïsme se mêle à l'opportunisme, voire à de petites lâchetés.Marcel Aymé sera l'un de ceux qui portent le regard le plus acerbe.
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Dans les villes de ce qui deviendra la zone Sud, des cérémonies de deuil national sont organisées à l'annonce de la fin des combats. Les récits témoignent tous du grand recueillement de la population, qui se rassemble devant les monuments aux morts et bâtiments publics où les drapeaux tricolores sont mis en berne. Parfois ce recueillement qui s'accompagne de prières demandées par les autorités religieuses locales, prend la forme d'une cérémonie expiatoire alors que l'Eglise catholique retrouve certains accents des lendemains de la défaite de 1870 pour demander la purification d'un pays qui aurait pêché.
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Pétain ne sera jamais l'homme du "double jeu", contrairement à ce que certains espéraient en 1940. Il ne sera jamais non plus cet homme providentiel dont on s'attendait à ce qu'il se place au-dessus de toute logique partisane pour permettre de sauvegarder l'identité nationale du pays : le Maréchal était en réalité le chef d'un mouvement désireux d'imposer un régime autoritaire et une révolution culturelle plongeant ses racines dans l'idéologie nationaliste de la droite extrême.
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Videos de Fabrice Grenard (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Fabrice Grenard
Les Maquisards - Combattre dans la France occupée
Avec Fabrice Grenard agrégé, docteur en histoire et directeur historique de la Fondation de la Résistance.
Des maquis, on connaît la légende. Celle de ces jeunes hommes qui, à partir de 1942, choisissent la clandestinité pour combattre l'occupant. Celle des batailles des Glières ou du Vercors. Celle des résistants qui libérèrent des villes entières, avant même l'arrivée des armées alliées. Hors de ces images d'Epinal, pourtant, les maquisards restent des inconnus. de quel milieu venaient-ils ? A quelles motivations obéissaient-ils ? Comment ont-ils été formés, comment se sont-ils comportés devant l'ennemi ? Comment ont-ils vécu ensemble, parfois pendant près de deux années, dans des conditions matérielles souvent très précaires ? de quels soutiens ont-ils pu bénéficier parmi les populations locales ? Ont-ils inconsidérément livré celles-ci aux représailles allemandes ? Les réponses ne sont pas univoques.
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