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sur 932 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
"Une rose seule, c'est toutes les roses" (Rilke),
Rose, française, quarante ans, est née d'un père japonais qu'elle n'a jamais connu.
Botaniste célibataire, ayant déjà perdu sa mère, et son père venant de mourir elle se rend pour la première fois au Japon sur les traces de ce père inconnue très riche, marchand d'Art contemporain.
Voilà le scénario du départ, auquel s'ajoute un personnage occidental, masculin, du même âge qu'elle, qui était l'assistant du père, un chauffeur, une servante et une riche veuve anglaise. Mais les vrais protagonistes de ce roman sont les fleurs majestueuses qui illuminent le texte, pivoines, azalées, brassées d'oeillets rouge sang, iris pâles mouchetés de bleu, violettes, camélias....et autour desquelles pivote toute l'histoire.

À Kyoto, entre béton et tradition, Rose arrivée chargée de rancune pour un père qui ne s'est jamais manifesté de son vivant , va peu à peu s'adoucir et tomber sous le charme des ikebanas, jardins zen, temples, bistros traditionnels avec saké et bière, et se laisser entraîner dans un monde où le réel importe peu. Et étrangement, à travers un itinéraire de temples et de jardins, imaginé par le défunt, elle va s'approcher de ce père qu'elle n'a jamais connu, "c'est ton âme japonaise qui possède le pouvoir de transformer le désenchantement et l'enfer en un champs de fleurs".......

Un livre dont le ton est très juste, les descriptions de fleurs fascinantes , et la structure très raffinée, où entre chaque chapitre une charmante vieille petite histoire chinoise ou japonaise donne le ton, le titre et le thème du prochain.
Un joli conte où Muriel Barbery réussit superbement à y porter le charme d'un pays auquel je voue un amour particulier. Un charme qui va même finir par métamorphoser la rugueuse et austère Rose , la décongelant et la poussant à "faire un pas de côté" pour l'Amour. Impossible de ne pas penser au merveilleux livre d'Alessandro Baricco , "Soie", un autre occidental qui a réussi le même tour de force. J'avais beaucoup aimé "L'élégance de l'hérisson", de même j'ai bien aimé celui-ci.

« ...quelque part en elle palpitait la fleur. »
«  de quoi le deuil est-il le plus difficile ? de ce qu'on a perdu ou de ce qu'on a jamais eu ? ».
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••• Rentrée littéraire 2020 #2 •••

Ce roman délicat retrace l'itinéraire d'une femme, de l'obscurité à la lumière, après avoir évolué dans un camaïeu de gris puisé dans une palette complète d'émotions. le parcours initiatique de Rose, la quarantaine, botaniste sans enfant, se déroule à Kyoto, sa première fois au Japon, pour y entendre le testament d'un père qu'elle n'a jamais connu.

Le texte de Muriel Barbery est court, comme épuré à l'extrême pour en condenser l'essentiel; les ellipses et les silences y jouent une partition subtile, soulignée par une écriture ciselée et souvent délicieuse, qui roule dans la tête dans un doux chuchotement. On sent tout le soin de l'auteure pour proposer une structure toute aussi nette et pertinente, très affirmée avec ses 12 chapitres, chacun scandé par de petites paraboles japonisantes mettant en scène des fleurs ( les titres sont très beaux, particulièrement « un camélia mouillé de ses larmes » ) comme autant de métaphores de la traversée émotionnelle de Rose sur les traces de son père.

Il faut dire que ce dernier lui a tracé un chemin dans Kyoto : avant de découvrir son testament ainsi que la lettre posthume qu'il lui a laissée, elle doit se rendre dans des lieux choisis par lui, des temples, en fait un chemin vers la résilience au cours duquel elle doit exsuder toute la colère qui est en elle, sa dureté, son chagrin, sa rancoeur. Ses promenades dans les jardins zen du Pavillon d'argent, du Shisen-do ou du Ryoan-ji, dont elle ne perçoit pas le sens au départ, vont progressivement résonner en elle, d'abord des révélations minuscules sur sa personnalité, puis essentielles jusqu'à fouiller dans les confins d'elle-même.

Cette histoire de deuil, d'amour pour dire la naissance d'une femme de quarante ans est très belle et incontestablement touchante, surtout si on est sensible à la culture japonaise et à son esthétisme. Muriel Barbery a un respect immense pour le Japon, pays dans lequel elle a vécu ( notamment en résidence d'artiste à la prestigieuse villa Kujoyama à Kyoto justement ).

Peut-être presque trop de respect. Son roman reste très sage, on devine vite le parcours résilient que va suivre le coeur de Rose sans qu'aucune surprise ne s'y accroche. Il manque à mon goût un peu de folie ou de dissonance comme il peut y en avoir dans la littérature japonaise. Il n'empêche que j'ai refermé ce roman raffiné et doux roman heureuse et apaisée, charmée par la poésie qu'il dégage.
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C'est un drôle de voyage que m'a offert Muriel Barbery avec Une rose seule, un voyage au Japon, au milieu des fleurs, des arbres, des temples et des traditions.
Cette autrice qui m'avait enchanté avec L'élégance du hérisson, m'a emmené sur les pas de Rose qui, à quarante ans, se retrouve à Kyoto pour découvrir les dernières volontés de son père qu'elle n'a jamais connu.
Cet homme se nommait Haru et il était un riche marchand d'art contemporain. Paul, son assistant, est chargé de préparer Rose à la lecture du testament en lui imposant un parcours prévu par son père, sorte de parcours initiatique dans les lieux où Haru aimait se rendre pour se ressourcer : les principaux temples de Kyoto, toujours environnés d'une nature exubérante.
Muriel Barbery a bâti son roman en douze chapitres débutant tous par un court texte se référant à une légende, une tradition lointaine du Japon ou de la Chine voisine. C'est cette introduction qui donne le ton à ce qui suit pouvant être axé sur les pivoines, les oeillets, les azalées, l'iris, un pin, les fleurs de prunier, les violettes, un camélia, le bambou, la mousse, le cerisier et enfin l'érable, cet arbre qui trône au centre de la pièce principale de la maison d'Haru où Rose est accueillie.
Sayoko qui fut intendante d'Haru pendant quarante ans, est aux petits soins pour Rose, Kanto lui sert de chauffeur et Paul, veuf d'origine belge et père d'une fille, supervise et conduit la Française en échangeant avec elle.
J'ai suivi le parcours de Rose qui est botaniste de profession, ce qui tombe bien, mais je dois avouer que je me suis ennuyé parfois, agacé un peu par tous ces mystères et ces découvertes d'un pays dont j'ignore tout ou presque, à mon grand regret.
Muriel Barbery connaît tout cela à la perfection et se charge de faire saliver son lecteur avec les plats traditionnels japonais et la cérémonie du thé. C'est toujours très beau, très poétique avec aucun problème d'argent mais j'attendais un peu plus d'action. L'essentiel est psychologique, dans la transmission, un cheminement remarquablement conduit pour Rose, jolie femme un peu austère qui peine à atteindre l'émotion.
Une rose seule côtoie la mort, touche à l'amour. « le monde est comme un cerisier qu'on n'a pas regardé pendant trois jours », ce vieux proverbe noté par Haru pour sa fille résume au mieux ce roman qui fait partie des livres sélectionnés pour le Prix des Lecteurs de 2 Rives 2021.
La nature, les arbres, les fleurs, la vie, la mort… Cette année encore, promis, je regarderai attentivement les fleurs de mes cerisiers, même s'ils ne sont pas japonais.

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Dans son roman Une seule rose, Muriel Barbery nous emmène au Japon et plus précisément à Kyoto. Rose, jeune Française de 40 ans, a perdu sa mère il y a cinq ans. Elle n'a jamais connu son père, Japonais, sa mère l'ayant quitté avant sa naissance. « de temps à autre, elle se figurait qu'il pensait à elle, d'autres fois, comme elle était rousse avec les yeux verts, elle se convainquait que le Japon était l'invention de sa mère, que son père n'existait pas, qu'elle était née du vide – elle ne s'attachait à personne, personne ne s'attachait à elle, le vide gangrenait sa vie de la même façon qu'il l'avait engendrée ».
Quand un notaire lui fait savoir que son père est mort, elle prend l'avion pour le Japon. C'est Paul, l'assistant de son père qui la reçoit. Il lui apprend que Haru, son père, était marchand d'art contemporain, qu'il était bouddhiste et qu'il lui parlait tout le temps d'elle. Il est chargé d'une lettre testamentaire qui lui sera remise à l'issue d'une sorte de pèlerinage posthume, sur les traces de son père. C'est ainsi que Paul va lui servir de guide sur les pas d'un homme qu'elle n'a pas connu.
Un petit conte oriental précède chacun des douze chapitres du roman, dont le titre est toujours fleuri et extrait de celui-ci. Ainsi : Un carré de mille pivoines, une brassée d'oeillets rouge sang pour les deux premiers. C'est le raffinement de l'art de vivre japonais qui nous est offert avec la visite des jardins, des temples de la ville et des maisons de thé.
C'est surtout l'éveil de Rose à elle-même que l'auteure décrit de façon si poétique et si sensuelle, dans un environnement bucolique et merveilleux. Elle sait à merveille nous faire partager la tristesse de Rose, ses souffrances liées aux traumatismes de l'enfance, puis à peu au déchirement de cette tension qui lui permettra de trouver l'apaisement.
C'est une véritable découverte de la culture japonaise, que Muriel Barbery nous offre, de même que la métamorphose d'une femme grâce à la plongée dans un univers végétal et minéral ô combien apaisant et régénérateur, un récit magnifique mais cependant, parfois un peu lent.

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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C'est à Kyoto que Muriel Barbery nous convie pour un voyage initiatique en compagnie de Rose. le père qui lui a fait défaut tout au long de sa jeunesse, s'est manifesté après sa mort, la conviant au Japon pour l'exécution du testament.

La jeune femme y fait la connaissance de l'associé belge de son père, négociant en oeuvres d'art. Celui-ci la guide dans la ville , de palais en temples et en jardins. Sur les traces de ce géniteur qui l'avait discrètement épiée, elle se fond peu à peu dans ce Japon mystique et policé dont on perçoit les limites aux sons des soirées arrosées et même dans le décor qui peut juxtaposer fils électriques hideux et jardins zen.

L'écriture est assez poétique, presque trop, avec des phrases dont l'esthétique cache le sens.

Mais on prend plaisir à visiter les lieux prestigieux en compagnie de la jeune femme novice en matière d'art et de spiritualité nipponne.

C'est suffisamment court pour ne pas devenir ennuyeux.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Je remercie Babelio et Masse critique pour la découverte de ce roman.

Entre conte fabuleux et peinture foisonnante, on retrouve Muriel Barbery étonnante de poésie dans un récit scandé de fleurs, de paraboles, des arbres et de rédemption.

Dans un langage vertigineux et saisissant à la fois, l'auteure fait danser la langue sur la page.
On se retrouve comme face à une toile japonaise où l'ombre et la lumière se disputent sans cesse une place.
Les états d'âme de personnages cabossés par la vie se fondent peu à peu dans un merveilleux espace-temps d'encre universelle pour laisser place à la transformation, à la métamorphose.

Un joli parcours initiatique animé par le pouvoir silencieux des fleurs et irrigué par de douces descriptions d'une culture japonaise abreuvée au saké et nourrie de visites de temples qui cristallisent l'imagination du lecteur.

On ne se nourrit pas exclusivement de bonbons, mais ça adoucit la vie de temps en temps :)


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Avec cette Rose égarée sans père ni mère, sans relation durable avec un quelconque amant, je me suis invitée à ce voyage au pays du soleil levant. Avec Rose, j'ai découvert des temples aux jardins inondés de fleurs savamment disposées pour le plaisir du regard, et je m'y suis inclinée, éprouvant un profond respect pour les architectes, les jardiniers, les artistes capables de générer tant de beauté, car ces jardins, la visuelle que je suis les a parfaitement imaginés tant les descriptions sont détaillées, je regrette cependant que la cuisine japonaise ne m'ai pas été présentée de façon plus délicate, mes sens en furent déçus, car à part une cérémonie du thé et une pâtisserie sur laquelle on aurait pu méditer, les plats sont proposés sans description particulière si ce n'est la difficulté de Rose à se servir de baguettes ou tout autre instrument local.


Et de pagode en pagode, j'ai flâné en compagnie de la fleur déracinée, Rose, celle qui arrive au Japon, en colère, qui goûte les mets, et qui semble apprécier le saké et la bière, les absorbant plus par dépit que par goût de la découverte, Rose qui est venu pour entendre le testament d'un père qu'elle n'a pas connu, et à qui on impose une sorte de voyage initiatique au milieu des temples bouddhistes, des objets d'art et des fleurs, Rose la botaniste révoltée qui rejette, refuse les beautés qui lui sont offertes, Rose qui va cheminer pourtant, au gré des rencontres qu'elle fera en compagnie de Paul, représentant de son défunt père, pour fleurir et s'épanouir...

Ce beau roman peut paraître long parfois, mais acceptons cette longueur relative car elle montre combien il peut être difficile pour une femme à qui s'ouvre une nouvelle vie, d' accoucher d'une personne nouvelle, de laisser en Europe l'être qu'on a été pour renaître dans ce pays, décrit par l'auteur comme un pays de rêve.

Adorateurs du japon, ce court roman mérite qu'on s'y arrête.
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« le vide et l'eau glacée »
Muriel Barbery, je l'ai rencontrée grâce à « L'élégance du hérisson » porté à l'écran en 2009 par Mona Achache avec Josiane Balasko comme principale actrice.
Ce roman ne lui ressemble en rien.
Rose, la bien-nommée puisqu'elle est botaniste, découvre le Japon et sa culture après la mort d'un père qu'elle n'a jamais connu.
C'est une balade mélancolique dans un Kyoto millénaire. La beauté des paysages est décrite avec minutie mais légèreté. La nature a été façonnée par des générations et des générations et le résultat, magnifique, influence peu à peu le moral de Rose qui était plutôt morose.
J'ai découvert avec elle ce Kyoto et j'ai été transportée par sa magie.
Un trop court roman dont je recommande la lecture à tous ceux qui aiment la poésie... en prose.
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"Une rose seule, c'est toutes les roses
et celle-ci: l'irremplaçable ,
le parfait, le souple vocable
encadré par le texte des choses"

C'est Rilke qui a inspiré le titre, et c'est en compagnie d'un de mes auteurs d' haikus préférés , Issa, que s'effectue cette promenade poétique et émouvante, dans les jardins de Kyoto.

Nous découvrons la ville en même temps que Rose, française de 40 ans, botaniste, venue pour écouter le testament de son père japonais, marchand d'art, qu'elle n'a jamais connu. L'assistant de ce dernier, Paul, l'emmène d'un temple à l'autre, selon un programme mystérieux établi par Haru, son père disparu.

Jusque là, Rose ne vivait pas vraiment, elle n'était qu'indifférence et repli. Où s'est enfuie l'enfant pétillante, éteinte par une mère dépressive et le manque paternel ? A son arrivée, c'est plutôt l'agressivité et la colère qui dominent. Mais Kyoto va la révéler à elle-même...

le style épouse à merveille la transformation en profondeur de Rose, et les méandres de mousse et d'eau l'ouvrant à la nature et à l'amour. Quelle délicatesse aussi , quelle subtilité dans ces mots en écho, ricochant d'une légende japonaise, d'une leçon de sagesse sur le présent de Rose!

Un petit bémol quand même pour moi: l'écriture est belle, oui, mais un peu hermétique parfois, presque trop travaillée. Elle perd en authenticité. Je n'avais pas eu cette impression dans son excellent roman" L'élégance du hérisson"...

C'est en tout cas un texte singulier, très contemplatif, où le minéral et le végétal apaisent et régénèrent l'âme, celle de Rose et la nôtre aussi...

" nous marchons en ce monde
sur le toit de l'enfer
en regardant les fleurs"

Issa.

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Ma chronique risque de surprendre, mais je l'assume.
Une Rose seule, c'est... Un jour sans fin vision Muriel Barbery.
C'est comme ça que je l'ai ressenti, une version mélancolique de la comédie filmée.
Ici, Rose remplace Phil Connors.
Ici, c'est Kyôto et pas à Punxsutawney.
Et ici, c'est un érable qui remplace la marmotte.
Pourquoi cette comparaison ?
Parce que le roman de Muriel Barbery est un éternel recommencement.
Rose, la quarantaine, se réveille dans la maison de son père Haru. Un père qu'elle n'a jamais connu. Elle vivait en France au côté de sa mère et sa grand-mère,  lui vivait au Japon. Il vient de mourir et Rose est convoquée pour la lecture du testament.
Nous allons la suivre pendant plusieurs jours, donc.
Pour le même rituel.
Les mêmes gens qu'elle côtoie ou qu'elle croise.
Les visites, les repas...
Sous la plume de la romancière, ce sont souvent les mêmes mots qui reviennent. Accompagnant l'héroïne dans sa quête.
Guidé par Paul, l'homme de confiance de son père, Rose va découvrir cet homme mystérieux et va peut-être se trouver elle-même, répondre à ses propres interrogations.
C'est un voyage au Japon, particulier, qui nous est proposé là.
Tout en douceur.
On se déplace au côté de Rose, pieds nus, glissant sans bruit sur les tatamis, on s'y assied à ses côtés, attendant le café (ou le cachet, selon les excès de la veille) qu'apporte la discrète Sayoko.
Le parfum des fleurs, le goût du saké, le poisson qui frémit sur le gril, les silences, les échanges en anglais avec le personnel (d'ailleurs, même si le langage est basique, j'ai dû faire appel à ma mémoire pour la traduction), l'eau, le sable, la quiétude des temples, tout cela participe à l'ambiance de ce roman.
J'étais tellement envouté par l'atmosphère que, pendant ma lecture, en fond sonore, j'ai mise de la musique japonaise...
Zen, soyons zen...
Ah, un détail, rassurez-vous, il n'y a pas de radioréveil bruyant, pour obliger Rose à sortir du lit chaque matin, un jour sans fin, d'accord, mais on est au Japon et le vent dans les branches d'un érable, c'est quand même plus poétique...




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