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3,82

sur 1111 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Cet ouvrage est donc composé de nouvelles qui tourne autour de figures féminines. Dans l'ensemble, j'ai trouvé cela intéressant et j'ai aimé trouver ce genre de personnages féminins. Mais la plume de Barbey d'Aurevilly n'a pas su me séduire pour cette première !

Les histoires avaient un immense potentiel avec un côté effrayant et obscur autour de ces femmes de divers âges et statuts sociaux. J'avais hâte de me plonger dans cette lecture et finalement… Déception due à la plume de l'auteur qui est bien trop lent, trop long et qui finalement fini par passer à côté de ses histoires. J'ai trouvé cette plume lourde et franchement loin de celle que j'aime comme Maupassant par exemple qui lui aussi, aborde les figures féminines notamment les prostituées.
Dommage, car ici le côté “horreur” me donnait vraiment envie, et tout est tombé à plat et j'ai vraiment dû m'accrocher pour terminer ma lecture, espérant que l'une de ces histoires me charme. Les personnages avaient du potentiel, le fond aussi !!
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Ce recueil de nouvelles, dont l'inspiration s'échelonne sur près d'un quart de siècle, est inégal. On s'inscrit ici dans une littérature de posture, assez élégamment écrite, mais dont le style est un peu daté. En outre, l'intérêt de ces nouvelles est suspect, au point que l'on se demande pourquoi on les a écrites. Comme disait Talleyrand, « tout ce qui n'est pas naturel ne dure pas ».
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Ce livre m'avait été décrit comme un monument de la littérature “underground” du 19e siècle, je me suis donc lancée dans la lecture avec un enthousiasme sincère.

J'ai lu les premières nouvelles et ai abandonné pour les raisons suivantes : le style est laborieux et pompeux malgré quelques passages magistraux et emplis de poésie. Je comprends que le roman ait fait scandale au moment de sa parution, mais rien n'est très surprenant pour le lecteur du 21e siècle. L'autre problème pour moi est la trame de fond de ce livre qui est profondément misogyne et présente les femmes comme des objets de désirs auxquels les hommes ne peuvent pas résister. Je n'ai pas eu le coeur de finir, même par conscience littéraire. Pour moi les Diaboliques font parties de ces oeuvres qui sont marquées par leur époque et se lisent comme on ouvre une archive, par intérêt historique plutôt que par plaisir.



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Ce recueil de six nouvelles d'histoires de femmes « diaboliques » traînait dans ma bibliothèque depuis des années et j'étais à la fois attirée par le côté sombre des récits et incertaine d'être séduite car, si les pavés classiques ne me font pas peur, je suis souvent passée à côté de nouvelles (Théophile Gautier, Carmen de Mérimée…). Autant dire que le rendez-vous « Les classiques, c'est fantastique » et son thème de mars dédié aux livres que l'on croit détester, que l'on s'attend à ne pas aimer, tombait à pic : je ne suis pas férue de nouvelles et mes doutes concernant ce recueil étaient élevés. Malheureusement, si je ne lui dédie qu'une toute petite critique, c'est que mes doutes se sont confirmés. J'ai lu péniblement deux nouvelles et j'ai abandonné à la troisième (après avoir tenté de la lire en diagonale).
Pourquoi ?
Parce que c'est long. C'est insupportablement long. Avec des introductions à n'en plus finir, des descriptions qui occupent les trois quarts de la nouvelle, ces nouvelles démarrent au moment de s'achever, laissant une impression non pas glauque, surprenante ou marquante, mais juste un goût de « tout ça pour ça ? ».
En prime, les notes en fin de volume de mon édition apportent parfois des précisions intéressantes (pas toujours), mais en prime révèlent parfois des éléments de l'intrigue à venir, ce que j'ai trouvé très agaçant. Quand il se passe deux choses dans une nouvelle et que la fin est annoncée dans une note alors qu'il reste trente pages à lire, ça ne motive pas vraiment.
Bref, j'ai essayé de le reprendre, de persévérer, mais non, c'était trop d'ennui pour moi.
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J'ai cru comprendre que "Les diaboliques" est un recueil de nouvelles de Jules Amédée Barbey d'Aurevilly sujet à controverses. Et je comprends pourquoi. Je fais partie de ceux qui n'ont pas beaucoup aimé. L'idée de départ était pourtant bonne quand il précise "Mais les Diaboliques ne sont point des diableries, ce sont des diaboliques : des histoires réelles de ce temps civilisé et si divin que, quand on s'avise de les écrire, il semble que ce soit le Diable qui ait dicté..."
On s'attend donc à quelques frissons surtout quand il annonce "Quant aux femmes de ces histoires, pourquoi ne seraient-elles pas les diaboliques ? N'ont-elles pas assez de diabolisme en leur personne pour mériter ce doux nom-là".
J'ai espéré quelques sorcières mais pas du tout. On a beau être au 19eme siècle, ces histoires manquent d'intérêt même si j'aime les tournures de phrases et le vocabulaire de l'époque.
Par exemple, dans "La Vengeance d'une Femme", une duchesse va se prostituer par vengeance parce que son mari a tué son amant. Elle se sacrifie, du moins elle sacrifie son corps pour déshonorer son duc de mari trop orgueilleux. Elle veut élever une "pyramide de fumier" sur son nom et le déshonoré. Mais tout ne va pas bien se passer pour elle.
Tout est un peu dans le même registre et ressemble à de petites tragédies écrites par un moraliste chrétien. Mais où est passé Lucifer ?


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Pour moi qui suis un adepte De Maupassant et de sa parfaite concision, je ne pouvais qu'être égaré dans le labyrinthe stylistique de Barbey d'Aurevilly. C'est verbeux, emmêlé, noyé dans des phrases si complexes qu'on n'en comprend le sens qu'après les avoir lues plusieurs fois.
Cela pour le style !
Quant au contenu, il faut remettre les choses dans leur contexte. Il est certain que les situations décrites sont, pour l'époque, d'une grande audace. L'histoire que je préfère est sans doute « le Bonheur dans le crime », parce que les héros malgré leur crime, restent sympathiques. La plus horrible des histoires est certainement la dernière, « la vengeance d'une femme » où on atteint l'abjection la plus basse. « le plus bel amour de Don Juan » est sans doute la plus légère avec une chute assez ratée. de même, la fin du « Rideau cramoisi » est loin d'être à la hauteur du début. Quant aux autres, elles m'ont laissé au mieux indifférent.
Conclusion : non, je ne serai jamais un lecteur assidu de Jules Barbey d'Aurevilly.
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[Livre audio lu par Gabrièle Valensi - Sélection de 2 nouvelles "La vengeance d'une femme", "Le plus bel amour de Don Juan"]

J’avais une image de ce livre complètement faussée dans la tête. Une image à la « Liaisons dangereuses » : lit, lettres et amants complices. C’est drôle, parfois, les constructions mentales qu’on se fait à propos d’un classique dont l’évocation nous effleure souvent mais qu’on ne lit jamais.

Donc ici, une histoire d’honneur, de vengeance, du lourd, du sanglant, du glauque, de la « fange ». Une écriture précieuse, un rien ampoulée. Un vieux monde poussiéreux. Heureusement que la lectrice – Gabrièle Valensi – a de la rondeur dans la voix, insuffle une chaleur humaine dans cet univers décadent et volontairement sulfureux.

Barbey d’Aurevilly m’ennuie.
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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J'ai trouvé ce recueil pédant. Pédant dans son style, dans ses affirmations telles que
"Dieu a voulu qu'il n'y eût
d'infini que la physionomie, parce que la physionomie est une
immersion de l'âme à travers les lignes correctes ou incorrectes,
pures ou tourmentées, du visage".
D'où une lecture quelque peu laborieuse de part les détours plus ou moins bien venu, surtout pour nous sortir des
"La voix, ce ciseau d'or avec lequel nous sculptons nos pensées dans
l'âme de ceux qui nous écoutent et y gravons la séduction,"
qui m'ont laissé perplexe.
Malgré tout, les intrigues son style de narration m'ont intrigué et poussé à aller au bout.
Voilà, c'est fait, je connais, passons à autre chose.
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Sans doute un chef d'oeuvre à côté duquel je suis passée étant ado. Je ne le relirai pas. Je n'en garde pas un souvenir mémorable si ce n'est l'envie de le reposer que je n'oublierai sans doute jamais.
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Je suis déçue. J'ai eu beaucoup de difficultés à me plonger dans ce livre. Il y a beaucoup trop de digressions. Tellement qu'on finit par se demander si l'histoire va commencer. Lorsque celle-ci commence enfin, c'est pour mieux repartir dans de nouvelles digressions.

Barbey d'Aurevilly écrit comme on parle. Je veux dire que lorsqu'on discute avec quelqu'un, qu'on lui raconte un évènement, on peut se perdre volontiers dans des détails pour préciser autant qu'on le peut la scène. Parfois même on perd le fil de son récit. Certes, l'auteur ne « perd pas le fil », c'est nous qui le faisons. Je me suis lassée.

Le sujet était bon, mais le style n'était pas fait pour moi.
Lien : http://chroniqueslitteraires..
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