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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Il s'agit du second livre de Clive Barker que je lis et le premier ne m'avait vraiment pas convaincu. Pourtant je suis plutôt fan des films dont il a fait le scénario.

Livre de sang ( le tome 1 de Livres de sang ) présente une série de nouvelles de 20 à 50 pages de très bonne qualité. La première nouvelle est une mise en scène des nouvelles suivantes, j'ai trouvé que c'était plus sympathique qu'une introduction bâclée sur un coin de table. D'autant que ça donne le ton.

Dans les suivantes on retrouve ce qui fait le style de l'auteur : de l'homosexualité, du SM et du gore. Toutefois on retrouve aussi cette particularité de l'auteur qui sait dépeindre des scènes humaines au travers de l'horreur. Ca tombe toujours assez juste au niveau des comportements.

Je dois avouer que j'ai particulièrement apprécié Jack et le cacophone. La nouvelle est assez dans le genre n'importe quoi mais se finit de manière comique. Si je devais écrire un épisode des contes de la crypte, c'est probablement celle que je choisirais pour sa chute ironique.

J'ai eu une légère déception sur la dernière ( Dans les collines, les cités ) qui aurait mérité que l'aspect visuel soit plus travaillé. Imaginer un tel concept est difficile mais il y avait un potentiel derrière cette idée qui est restée trop brute à mon sens. C'est dommage parce que c'est complètement dingue.

Du reste, le train de l'abattoir est excellent ( il faut vraiment que je vois le film qui en a été tiré ). Quand à La truie et Les feux de la rampe, ils sont très bon mais un poil plus classique. Là encore il y aurait un bon potentiel à en faire des épisodes des contes de la crypte.

Au final, de très bonnes nouvelles. Ce n'est pas du tout public donc ça sera à déconseiller aux âmes sensibles mais pour les autres c'est à recommander.
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Clive Barker aime décrire notre monde envahi de créatures venant d'univers parallèles. Ces 6 nouvelles (intro comprise) ne font pas exception.
Le Train de l'Abattoir nous ramène aux origines de l'humanité et nous entraîne dans les horreurs des bas-fonds. Prenant et très glauque, ce récit est une grande réussite.
Dans Jack et le cacophone, un démon terrifie un humain. Une bonne dose d'humour nous empêche de flipper complètement, mais l'ambiance bien que plus légère que dans la première nouvelle, n'en reste pas moins un peu oppressante.
Dans les nouvelles qui suivent, nous retrouvons toujours cette atmosphère pesante, dans des récits plus longs, mais la qualité de la plume est toujours là.
J'adore cet auteur, il ne m'a jamais déçue.
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Quel plaisir que de replonger dans ce recueil. Des nouvelles imaginatives, effrayantes, dégoûtantes. Tout ce que j'aime. Barker sait amener avec une simplicité effarante les pires horreurs, faisant vivre à ses personnages des choses invraisemblables. Bien mené. le fil conducteur, le livre de sang, nous rappelle que tout ce qui est dans le livre ne forme plus qu'un amas d'horreur, rendant la dimension palpable, réelle. J'adore tjrs le relire.
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Recueil de nouvelles très inégales.

Les quatre meilleures à lire absolument:

- le train de l'abattoir: 5/5
- dans les collines les cités: 5/5
- jack et cacophone: 5/5
- la truie: 4/5 j'aurais aimé que l'auteur aille plus loin pour en faire un dieu !

Le reliquat:
- les feux de la rampe: bof bof, histoire quelconque, vu et revu mille fois 2/5
- livre de sang: 0/5 j'ai rien compris du tout à cette nouvelle, très mauvaise, un comble alors que c'est le titre du recueil !
Sinon j'ai une très belle édition sur laquelle on voit un fantôme

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Plus de trente ans après sa publication, le premier tome (sur six) des Livres de Sang n'a rien perdu de son approche novatrice de l'horreur et du fantastique. Inspiré par l'anthologie Dark Forces1980, éditée par Kirby McCauley (futur agent littéraire de pointures comme Zelazny, King ou R.R. Martin), Clive Barker ancre ses récits dans un quotidien sans fard, mais ne se pose aucune restriction quant au choix de ses sujets, ni au ton sur lequel il les aborde. le résultat joue donc sur le contraste et alterne sympathiques histoires de fantômes, qui sembleraient tout à fait à leur place dans un vieux numéro de Tales of Crypt (Jack et le Cacophone et Les feux de la rampe), plongées suffocantes dans une horreur imbibée du sang de rites ancestraux et blasphématoires (Le train de l'abattoir et La truie) ou enfin application hallucinante, et délétère, d'un concept philosophique formalisé au XVIIe siècle et toujours effectif aujourd'hui (Dans les collines, les cités). 

Le Livre de sang :

Simon McNeal est un médium capable de communiquer avec les morts. C'est du moins ce qu'il laisse croire au docteur en parapsychologie Marie Florescu, car en réalité le jeune homme est un escroc qui s'amuse à noircir les murs du 65, Tollington Place de faux témoignages de l'au-delà. Malheureusement pour lui, il s'avère que la vieille bâtisse est un authentique "carrefour sur l'artère des morts" vers lequel la scientifique va, malgré elle, ouvrir une brèche.

Empruntant à Ray Bradbury le procédé qu'il avait imaginé pour introduire son mythique Homme illustré1951, Clive Barker livre avec cette nouvelle-prologue, une entrée en matière percutante où violence et érotisme (ingrédients fondamentaux du SM - dont l'auteur est un adepte assumé - et que l'on retrouvera deux ans plus tard au coeur de hellraiser1986, son oeuvre la plus célèbre) se mêlent dans le creuset d'une écriture sombre et poétique.

Le train de l'abattoir :

"Il y a bien longtemps, je me suis dit que ce serait une bonne idée s'il y avait une bande de vieux types qui avait un jour dirigé le monde et qui continuait de le faire. [...] Initialement, ces gens avaient tous été réunis à l'époque de la Baie des Cochons, alors que le monde était en train de s'effondrer, et le Bon et le Grand avait décidé que ce serait une bonne idée de mettre ensemble un groupe de personnes triées sur le volet qui pourrait prendre des décisions au nom des dirigeants de la planète, comme ça il n'y aurait plus jamais de crise majeure. Mais après avoir passés quelques années à diriger le monde, ces types en auraient eu assez et n'auraient plus eu envie de le faire. Ils seraient devenus vieux, auraient commencé à avoir des bon dieu de flatulences, ils auraient eu d'autres trucs plus importants à faire. Alors, ils auraient commencé à chasser des grenouilles et à rendre leurs décisions en se basant là-dessus..."  

Un mystérieux assassin sévit dans le métro new-yorkais qui laisse ses victimes vidées de leur sang, à la manière d'un professionnel des abattoirs. Ce professionnel s'appelle Mahogany qui, loin d'être un vulgaire désaxé, exerce une charge sacrificielle protégées par les Pères de la Ville, comme le découvre Leon Kaufman, "provincial" fraîchement débarqué à New York et écoeuré par le véritable visage de la cité.

Inspiré par sa propre découverte étouffante de la Grosse Pomme, où il se serait réellement perdu dans le métro jusqu'à une heure avancée de la nuit, Barker fait se rencontrer, avec brio, violence américaine moderne et violence ancestrale, légendes urbaines et rites immémoriaux, dans le sous-sol de notre inconscient collectif, aussi obscur et inquiétant qu'un tunnel de métro.   

Jack et le Cacophone :

Le Cacophone, un démon de seconde catégorie, est missionné pour pousser à la folie Jack J. Polo, importateur en cornichons (ça ne s'invente pas !) d'une naïveté et d'une crédulité a priori confondantes, mais qui va pourtant lui donner bien du fil à retordre. 

Amusant détournement des traditionnelles histoires de poltergeist.

La truie :

Relecture très réussie (sur laquelle le Hangar devrait bientôt revenir plus en détail) de Sa Majesté des mouches1954 de William Golding. L'île déserte cède la place à une maison de correction où un ancien policier, Neil Redmann, vient d'être engagé pour assurer les cours de menuiserie. Restent les enfants, dont l'imaginaire semble galoper au point de prêter des pouvoirs surnaturels à la gigantesque truie hébergée dans la porcherie située au fonds du parc. Délire collectif ou manipulation ?

Les feux de la rampe :

Le metteur en scène de l'Elysium Theatre, Terry Calloway, essaye de diriger la distribution calamiteuse qu'il a retenue pour interpréter La Nuit des rois. Au terme d'une nouvelle répétition ratée, l'ancien administrateur Richard Lichfield apparaît sur scène et lui annonce que sa pièce sera la dernière à être jouée sur les planches du vieux théâtre, sacrifié sur l'autel de la société de consommation. La veille de la première, lorsque Diane Duvall, star d'un soap-opera, maîtresse de Calloway et accessoirement interprète du personnage de Viola, tombe mystérieusement dans le coma, Lichfield propose les services de son épouse, l'actrice Constantia, jeune femme à l'aisance et à la beauté surnaturelles... que tout le monde croyait morte depuis des lustres.

Constatant, comme Lichfield, que la génération MTV ne fréquentait déjà guère plus les cimetières que les théâtres, Barker transforme l'Elysium en carrefour où les vivants s'efforcent de jouer Shakespeare, tandis que les morts font semblant de se faire passer pour des vivants et comptent bien offrir à leurs semblables, du cimetière voisin, une ultime représentation. Une nouvelle macabre complètement loufoque dans laquelle le romancier offre également un bon coup d'électro-choc au duo eros/thanatos, via une scène de fellation post-mortem d'anthologie !    

Dans les collines, les cités :

Mick, danseur, et Judd, journaliste, voyagent à travers l'Europe. Arrivés en Yougoslavie, une tension entre eux commence à monter, tandis que Mick insiste pour aller visiter le monastère de Sopocani (situé dans l'actuelle Serbie), célèbre pour ses fresques médiévales. La paix étant revenue après une brève partie de jambe en l'air dans les champs (hihaa !), nos deux compères abandonnent leur projet de visite monastique et font halte pour la nuit à Novi Pazar, avant de reprendre leur route. le lendemain, les habitants de Prepolac et Podujevo, deux villages situés non loin de là, s'apprêtent, comme tous les dix ans, à lancer une cérémonie dans laquelle hommes, femmes et enfants, portant des harnais reliés entre eux par des kilomètres de cordes, s'assemblent en de gigantesques piles humaines pour former les corps de deux géants qui s'affronteront avec une brutalité sans nom, dans la riante campagne serbe où nos deux touristes vont aller s'égarer.      

Vingt ans avant qu'Eli Roth n'ouvre sa chaîne d'Hostel, Clive Barker pressent déjà tout le potentiel déviant de certains pays d'Europe de l'Est. Mais nulle trace ici d'un quelconque proto-torture porn  ! Inspiré par deux tableaux de Francisco de Goya : "Panic" (aka "Le Colosse", qui ne serait pas du peintre espagnol, mais passons) et "El Gigante", Barker se sert du pouvoir évocateur de son art pour donner littéralement corps au léviathan1651 du philosophe Thomas Hobbes, cette métaphore de l'Etat en qui chaque individu abdique une part de son pouvoir au profit d'une autorité commune. L'auteur livre en même temps la nouvelle la plus déroutante et la plus réussie d'un recueil qui ne démérite jamais. 
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Mais ouiiiiiii...... très bonnes nouvelles parfaitement écrites. Je me suis régalé.
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ENFIN! ENFIN, L'HEURE EST VENUE DE RENDRE JUSTICE A CLIVE BARKER!

Laissez-moi vous expliquer, chers amis.
Clive Barker est peut-être l'écrivain qui m'a le plus passionné. J'ai encore et toujours l'impression de vous raconter les mêmes choses, mais s'il y a bien un moment pour le répéter c'est maintenant: ainsi, dans ma quête de la littérature fantastique (et plus globalement, soyons hérétiques jusqu'au bout: la littérature de l'imaginaire), je suis à un moment donné tombé sur Clive Barker.
Avec du recul, et après avoir relu la plupart de ses ouvrages quelques années après, je me dis que ma rencontre entre l'oeuvre de cet écrivain fut une horreur pour toute notion de censure ou autre PEGI 18. Parce que je me rappelle bien avoir lu "Coldheart Canyon" extrêmement jeune (peut-être en quatrième), et on ne peut pas vraiment dire que Clive Barker fait dans la modération. Mais bref, tout ça est une autre histoire.
J'ai donc été passé à tabac par "Coldheart Canyon", merveille que je chérie dans l'écrin de mon coeur depuis tant d'années, chef-d'oeuvre absolu de littérature que je dissimule le plus souvent jalousement, et sors rarement devant l'oeil curieux. Mais ça ne s'était pas arrêté là: Livres de Sang, Sacrements, Imajica, le Jeu de la Damnation, le Royaume des Devins... Autant d'explosions littéraires magnifiques, salvatrices.

Je suis donc particulièrement heureux d'écrire cette critique, puisque depuis mon inscription et en dépit de mon amour pour l'auteur, je n'ai lu qu'un livre de lui: "Les Evangiles Ecarlates", sorte de daube inexplicable qui m'a torturé un moment. Je vous renvoie à ma critique si cela vous intéresse. Il était donc temps pour moi d'exhiber ma passion pour Barker dans les règles de l'art. C'est chose faite.

Alors tout, tout, tout dans le recueil est parfaitement réussi et typique de Clive Barker. Si vous voulez brièvement le concept: c'est 6 recueils de nouvelles se voulant conter le fantastique dans son sens large (on utilisait à l'époque l'expression "dresser un panorama du fantastique"). Il y a en réalité un fil ténu qui guide toutes ces histoires, mais c'est très secondaire. Il s'agit globalement de nouvelles horrifiques et érotiques, dans ce mélange absurde et quasi-burlesque si cher à Barker. Il dresse ici son univers, qui ne changera au final peu au cours de sa carrière et se contentera de s'affiner: un univers extrêmement visuel, où la chair est malmenée, à la fois érotique et repoussante, décrite par un ton poétique et baroque. le mieux, ça reste de le lire pour découvrir.
Je ne vais pas critiquer le recueil de manière linéaire, car je ne veux pas spoiler et n'y vois que peu d'intérêt.
Globalement, après un prologue anecdotique bien qu'étant un reflet tout à fait réaliste de ce qui va se passer par la suite, on commence fort avec "Le Train de l'Abattoir" où Barker mènera meurtres dans le métro et mythologie conspirationniste. Nouvelle excellente, diablement rythmée et touchant déjà à cet univers unique et ô combien original de Clive. On rapprochera cette nouvelle de la dernière du recueil, "Dans les collines, les cités" qui elle aussi choisit un angle complètement fou, et nous botte le cul du début à la fin. On notera que dans cette nouvelle, Barker n'a aucun problème à jouer sur notre entendement, rendant l'indescriptible perçu. Je me contenterai de souligner également "La Truie", nouvelle complètement folle et parfois rpesque lovecraftienne, une véritable perle à lire. Difficile de choisir un chef-d'oeuvre parmi ces trois titres! Les deux autres, loin d'être mauvais, sont simplement camouflés par la folie de ces histoires.

Alors oui, "Les Livres de Sang" sont un must-have pour tout lecteur d'horreur, qui y trouvera une version unique et jouissive de pratiquer l'horreur. Et c'est, il faut le dire, une excellente porte d'entrée à la fois dans l'oeuvre de Barker, mais dans la littérature fantastique globalement. Un chef-d'oeuvre, donc.
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Je remercie mon ami Pied2chien de m'avoir donné ce livre en cadeau. Je suis enchantée car c'est mon premier livre de Clive Barker que je lis. C'est un auteur britannique. C'est un recueil de nouvelles. Dans ce livre, l'auteur présente un tableau sur le fantastique contemporain dont il met en valeur chaque nouvelle. C'est sanglant, c'est bestial, c'est surnaturel. C'est un monde où les morts occupent une place primordiale parmi les vivants. Il ne laisse personne indifférent à quiconque ose !

Ce recueil contient 5 nouvelles autant originales les unes que les autres. Il y a une introduction sur «le livre de sang» : c'est un monde où les esprits rentrent en force où il ne faut pas toujours rire de cet univers.

1- «Le train de l'abattoir» :
C'est un carnage et c'est là que le prédateur gagne. Voici une citation : «Le Boucher avait massacré ces hommes et ces femmes pour fournir de la viande à ces cannibales, et ils convergeaient, comme des gourmets vers un dîner de têtes, afin de manger dans leur wagon-restaurant.»

2- «Jack et le Cacophone» :
Ici, c'est le Cacophone qui hante la maison et il s'amuse avec mesquinerie.

3- «Truie» :
C'est la Truie qui est l'héroïne. Il faut la lire pour tout saisir. Voici une
citation : « Telle est la nature de la bête, disait- elle, de manger et d'être mangé.»

4- «Les feux de la Rampe» :
C'est des acteurs qui font une pièce de théâtre, c'est un mélange d'humains et de morts-vivants.

5- «Dans les collines, les cités» :
C'est un couple qui poursuit un voyage en Europe pour leur lune de miel. Voici une citation : «Rien que les collines, liquéfiées par la chaleur, leurs flancs boisés recourbés sur la terre, et un chien perdu, assis sur le bord de la route, attendant son maître égaré.»

C'est une lecture à la fois amusante et angoissante. C'est un monde où tu côtoies les deux univers. Au fil des pages, je me suis sentie déroutée, et parfois fascinée. Je suis aussi restée d'effroi par les scènes et les personnages méchants qui sont si bien décrits.

L'auteur amène des sujets délicats où il sort complètement le lecteur dans sa zone de confort. Il m'est même arrivé de me demander : «Si un proche décédé reviendrait, est-ce que je le côtoierais ? Qu'est-ce que serait notre réalité si les morts reviendraient dans leurs chairs ?.» Je me suis encore posée la question : «Quand on mange de la viande, est-ce que c'est vraiment cela que je mange ?.»

Dans ce recueil, il y en a pour tous les goûts. J'ai éprouvé autant de la peur, de l'amusement, et même parfois du dégoût. Je sais maintenant que le titre : «Le livre du sang» porte très bien son nom. C'est à la fois très ensanglanté, sauvage et meurtrier. Je suis un peu perplexe par cette lecture, il y a quelques nouvelles que je suis sous le charme et d'autres non. Je ne suis pas sortie indemne de cette aventure car ton attention est toujours retenu par un détail ou la curiosité l'emporte. Tu veux toujours savoir ce qui va arriver.

C'est un auteur que j'ai découvert grâce à Babelio. Je veux lire bientôt «le royaume des divins», pour connaître davantage cet auteur remarquable. Oui, je le conseille mais à tous ceux qui sont habitués de rentrer dans ce genre littéraire et de ce monde d'épouvante. (Je suis un peu habituée car j'ai fais mon début avec ''péchés innommables'' avec Nancy A. Collin. Je trouve que ça se ressemble mais je me considère encore comme une débutante de ce genre de littérature).

C'est une lecture que je n'oublierai pas de sitôt alors osez, osez le lire !


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Très agréablement surprise ! N'étant pas habituer à lire des romans fantastiques,avec le livre de Sang je m'attendais à des nouvelles d'horreurs un peu neuneu et bien pas du tout !
Clive Barker à réussi à me transporter dans son monde si particulier,avec ses créatures et son ambiance si pesante !On s'y croirait presque ! Première découverte avec son auteur et je compte réitéré cela avec " le royaume des devins " !
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Extrait de la chronique :

Pour conclure, « le livre de sang » est un recueil extraordinaire, dans tous les sens du terme, un pèlerinage indispensable pour tout lecteur de littérature fantastique-horreur et sans doute au-delà, pour tout amateur de lettres suffisamment ouvert d'esprit pour comprendre qu'un écrivain de talent peut écrire ce genre de récits sans tomber dans le ridicule, le grotesque, et sans être taxé de scribouillard. Au-delà de la maîtrise parfaite de la structure, des personnages, du rythme, Clive Barker possède indéniablement un don dont sont dépourvus bon nombre d'écrivains, publiés ou non : le talent. Ça ne s'explique pas. Ses phrases sont des bijoux, ses choix de mots toujours justes, la poésie affleure de chaque lettre. J'en profite pour pointer mon projecteur sur le travail formidable de Jean-Daniel Brèque, en charge de la traduction de ce recueil. Les lecteurs l'oublient souvent, mais lorsqu'ils lisent des textes traduits, c'est grâce à l'énorme boulot qui a été fourni afin de garder à la fois le sens et le style, ne pas perdre la mélodie des mots telle qu'elle a été composée par l'écrivain. C'est une gageure, qui parfois peut torpiller d'excellents bouquins… Que de regrets devant certains romans de Stephen King, par exemple, pour celui qui ne lit pas en VO… Alors bravo aux traducteurs, pour leur boulot ô combien difficile et de moins en moins bien rétribué.

Pour vous qui sautez directement à la conclusion : « le livre de sang » est un chef-d'oeuvre de la littérature fantastique, brillamment traduit et que vous vous devez d'avoir lu. Il coûte 5€ en poche en neuf, encore moins d'occasion et se trouve sans doute à la bibliothèque de Belzébuth du quartier. LECTURE OBLIGATOIRE.
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