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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Rick Bass est un magicien, magicien des mots, magicien dans la relation de ses tribulations dans les montagnes, en compagnie d'amis, de scientifiques, tout aussi passionnés que lui. Passionné : c'est là le maître-mot, celui qui fait le lien entre leur quête de traces de grizzlys dans les San Juan et nous... car quoi d'autre que la passion pour nous tenir en haleine en nous relatant leurs espoirs, déçus, l'impalpable certitude de la présence de grizzlys malgré l'absence de traces, page après page, nous marchons avec Bass, campons dans les bois, embourbons nos voitures, voyons des hardes de chevreuils nous dévaler dessus, et... finalement... bingo, entassons des crottes de grizzlys dans nos sacs à dos.
Ne vous privez pas du plaisir de cette lecture, c'est un grand et beau voyage qui vous attend!
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Quand on conseille un livre de Rick Bass, c'est souvent The Book of Yaak ou The Lost Grizzlies. On se pose la question, compte tenu du nombre d'écrits de Bass, de l'ordre de lecture. J'ai commencé par deux fictions puis poursuivi par The Book of Yaak, puis décidé de tenter une lecture plus ou moins chronologique. Je ne sais pas si finalement c'est bien nécessaire...
Lire Bass, pour moi, c'est une question d'humeur et d'attentes. J'ai de loin préféré Winter & the Book of Yaak à The Lost Grizzlies. Attention, les grizzlis sont tout aussi agréables. Mais je préfère Bass sur son propre terrain. Même Oil Notes m'a été plus agréable dans un sens. Je dirais entrez dans Bass par Winter, découvrez sa vallée avec lui, puis installez-vous avec The Book of Yaak.
Sur son terrain, Bass sait parler de magie et de mystère plus poétiquement, avec un oeil presque naïf et émerveillé qui contre-balance sa conscience du constat terrifiant de la nature écrasée par anthropocentrisme, l'existence du tout au service de l'homme...
Loin d'être absents de ce tome, magie et mystère viennent s'y tisser progressivement pour apparaître plus clairement dans la troisième et dernière partie.
J'ai pu lire quelques critiques de lecteurs mécontents ou déçus indiquant leur ennui face aux facéties des principaux protagonistes des deux premières parties. Je peux le comprendre.
Pas du tout cet effet pour moi. Là aussi, Bass se montre fantastique.
Dans ma découverte de ce genre qui à chaque nouveau livre me semble plus riche, je construit petit à petit ma liste de livre et d'auteurs à découvrir ou approfondir. Bass sait citer un auteur ou un autre, ajoutant à ma curiosité, et ma liste.
Dans The Lost Grizzlies, il fait mieux: Doug Peacock. Découverte d'un personnage, de l'alter-ego du grizzli. Peacock qui donne envie de le découvrir, sa vie, son oeuvre, son amitié avec Edward Abbey. À travers la première partie surtout, on se joint à l'équipée sauvage et rocambolesque de trois hommes dans les San Juan Mountains du Colorado, à la recherche des mythiques grizzlis. On sent bien la fascination et l'admiration de Bass pour Peacock, à travers quelques jours décrits comme une équipée de scouts maladroits et soûls du manque d'oxygénation en grande altitude. La deuxième partie est un peu moins drôle mais annonce la troisième, où la magie prend une place plus importante.

"Et les grizzlis?!" criez-vous tous. Ah, les grizzlis. Bass oscille entre doute et rêve, on voit encore une fois la dualité de sa réflexion (comme cette histoire de plein de bois pour l'hiver dans Winter), sa certitude que la magie de la montagne existe bel et bien et à travers elle, les insaisissables grizzlis, au coeur du mystère, et son esprit plus scientifique qui lui refuse presque de croire entièrement à ce qu'il entrevoit.

Bass revient toujours à son idée d'interconnexion, partant du haut de la pyramide, du prédateur qui régule les écosystèmes et leur permet de fonctionner et perdurer dans leur ensemble. Et le pas suivant qui fait trembler, celui que l'esprit moderne rationnel (à quel point?) écarte d'un revers trop rapide de la main, la disparition des grands prédateurs annonce celle de l'homme, lui-même grand prédateur. Et on apprécie sa réflexion sur le changement des mentalités, l'importance non pas de trouver une ligne complètement nouvelle mais de ne rien oublier, de reconstruire sur le savoir qui est déjà là, sur l'interconnexion, cette fois de l'homme et son environnement naturel, pas de décontextualisation, réciprocité.

En gros, j'ai lu avec un plaisir non moindre ce tome de Bass, mais différent. Et au lieu de reprendre illico ma lecture gourmande de Bass, je vais me tourner vers Peacock, ou pourquoi pas Barry Lopez? Non, Abbey. Non! Ehrlich... Aaaah, tant à lire!
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Récit d'hommes de la nature qui veulent prouver qu'il existe encore des grizzlys dans le Colorado. le noyau principal est composé de l'auteur, Doug Peacock et Dennis Sizemone. Ces passionnés marcheront des jours à la recherche de poils, crottes, traces. Enfin tout ce qui pourrait apporter la preuve de la présence des Grizzlys et seront sensibles (le lecteur aussi) à la faune et la flore qu'ils croiseront. Mais il y a surtout, en toile de fond, le grand Edward Abbey, dont on ressent fortement la présence. Peacock qui a inspiré Abbey pour son héros dans ‘Le gang de la clé à molette'. Je reste au USA et avec Peacock en poursuivant sur son livre ‘Une guerre dans la tête'. Je pense qu'il va être amusant de découvrir ce que rédige un écrivain qui a été, par deux fois, le héros de romans. Comme il écrit dans ‘Une guerre dans la tête' : La seule chose pire que de lire ses propres écrits est de devenir le personnage de fiction d'un autre.
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" Un des écrivains les plus sensibles et intelligents de ce pays "
. Signé : The New York Times Book Review .

Et, ce livre , une fois de plus en est la preuve.

Rick Bass nous conte cette fois ses expéditions dans les San Juan Mountains (Colorado ).
Avec d'autres naturalistes et biologistes, il a pour mission de faire la preuve de l'existence de grizzlys dans cette région et ce dans le but d'obtenir leur protection. Chasse, braconnage, omniprésence humaine, écosystème martyrisé ont d'abord contribué à réduire leur territoire. Leur nombre n'a fait que diminuer jusqu'à faire craindre leur totale disparition.

Mais, l'ami Doug veille ! Quelle joie de le retrouver dans l'une des expéditions !
Peacock is back ! égal à lui même...
Et Bass ne se fait pas prier pour en parler! sous prétexte de le présenter à ceux qui ne le connaissent pas encore !
Bien sûr, manque le mentor, Abbey, mais qui voit Peacock voit Abbey, et Bass nous certifie que l'âme d'Abbey les accompagne ! Poignant...

Encore une fois, Rick Bass parvient à rendre son récit vivant en faisant alterner péripéties, anecdotes drôles , infos sérieuses et éléments biographiques.
Pour savoir s'il y a des grizzlys, il faut les suivre !
Mais, pour découvrir Bass peut-être vaut-il mieux commencer par "Le livre de Yaak " et pour apprivoiser Peacock, on a le choix :"Mes années grizzlys ", "Une guerre dans la tête " (de Doug Peacock ) et " le gang de le clef à molette " ( de Edward Abbey )...
Encore un livre que je quitte à regret...
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Ce livre est un grand récit, une odyssée, un voyage qu'entreprend l'auteur mais aussi le lecteur, une magnifique quête scientifique, spirituelle...inattendue !

J'aime énormément ce que l'on appelle le nature writing un mélange d'écriture, d'aventure et toujours ce contact avec la nature : omniprésente et indomptable ! L'auteur va s'effacer face à cette grandeur. le protagoniste principal n'est dès lors plus l'homme mais ce qui l'entoure. Il est indispensable de préciser que ce livre n'est pas un roman en soi, c'est un véritable récit qu'a vécu l'écrivain. Il se décompose en trois voyages à la recherche de ses créatures en voie de disparition. Il est possible de se demander si l'anéantissement de cette race n'est pas la métaphore de la désacralisation de notre lien avec la nature, de ce qui est essentiel et perdu à présent.

Cette quête est aussi le moyen pour Rick Bass de faire un récit très détaillé au niveau spatio-temporel, biologique tout en incluant une véritable poésie littéraire. En effet, j'ai vraiment apprécié ce mélange de sciences et de lettres, les mots sont sublimes dans ce texte et l'on se met à entrer nous-mêmes dans ce monde, dans ses montagnes. Ceci est une véritable prouesse de plume !

Au niveau des personnages Doug Peacock est de loin le plus attachant, le plus sensible. C'est celui qui à mes yeux est à l'origine de cette histoire, c'est l'aventurier qui s'identifie lui-même aux grizzlys. Je dois dire qu'il m'a manqué puisqu'il n'est présent que dans les premiers récits et ce malgré le fait que l'auteur explique que ce dernier lui manque. J'ai réellement été happé dans ce récit, je me suis plongée dans cette odyssée et je peux vous dire que c'est vraiment magnifique !

En définitive, ce livre est un Into the Wild sensationnel, je dirai que ce qui m'a manqué c'est le fait de ne pas revoir Doug dans la troisième partie du livre mais néanmoins : quel chef d'oeuvre ! Encore un coup de maitre des éditions Gallmeister !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Rick Bass nous entraine en compagnie de Doug Peacock ( qui, je ne le savais pas, a inspiré le savoureux personnage de Hayducke à Edward Abbey ) à la trace des derniers grizzlis du Colorado.
Cette aventure est très bien écrite et on parcourt les montagnes avec eux en espérant ( et en même temps en craignant de ) croiser une de ces bêtes mythiques.
J'ai adoré ce récit qui nous plonge au coeur de la nature encore un peu sauvage et préservée de ces montagnes des San Juan.
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Deuxième roman que je lis de Rick Bass.
J'aime beaucoup son écriture.
Les derniers grizzlys est bien plus facile à lire que "Toute la terre qui nous possède", moins contemplatif.
Ici, on retrouve Rick Bass, engagé dans la cause des grizzlys, la volonté de démontrer qu'ils sont toujours présents bien que peu nombreux, désirant qu'on les protège mais juste en les laissant tranquilles, en ne réduisant plus leur territoire, sans les pucer, sans intervenir en somme.
Protéger un territoire surtout avec tout ce qui se trouve dessus. Laisser la vie sauvage reprendre le pas et le grizzly en serait le symbole.
Il participe donc à des randonnées de recherches de traces pour prouver leur présence et il en profite pour décrire magnifiquement la nature et les personnes qui l'entourent et notamment Doug Peacock dont je vais m'empresser de lire le livre !
Un livre sur l'homme et son rapport à la nature, sur la joie de l'isolement et de l'éloignement de toute civilisation.
De l'humour et de la révolte. Un peu de bière et de whisky aussi.
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Lire Rick Bass, c'est prendre un grand bain de nature mais c'est aussi recevoir un choc salutaire permettant de prendre conscience des dégâts irréversibles causés par l'homme au milieu naturel.

Après une longue mise en situation, l'auteur détaillant tous les problèmes posés par l'expédition, nous arrivons enfin dans le vif du sujet : la recherche des derniers grizzlys du Colorado, s'il y en a encore… Rick Bass nous entraîne dans les San Juan, une chaîne des Montagnes Rocheuses, au sud du Colorado, où les plus hauts sommets culminent à plus de 4 000 m. Gérard Meudal qui a traduit ce livre, ayant fait le choix de conserver les unités de mesure américaines (mile, yard, pied, pouce, acre), c'est un peu gênant pour la lecture.
Si les ours noirs sont encore nombreux dans ces montagnes, la rumeur fait croire que le grizzly, ours brun emblématique des Montagnes Rocheuses, a disparu. L'auteur et ses compagnons sont persuadés de la présence de l'animal mais il faut le prouver. Pour cela, le moindre indice peut être utile, que ce soit des crottes, des poils ou des empreintes. L'expédition est harassante et dangereuse parfois. Enfin, une empreinte de 22 cm prouve la présence du grizzly mais c'est la fin de la première recherche.
Dans la seconde partie du livre, Rick Bass devient de plus en plus précis, expliquant le but recherché : réussir à délimiter de vastes territoires de nature vierge en les reliant entre eux afin de permettre à la vie sauvage de continuer à exister. Cette fois, ils sont six dont un cameraman, à effectuer une nouvelle expédition lancée parce qu'une famille de grizzlys aurait été vue. C'est dans la troisième expédition que l'épisode le plus palpitant maintient le lecteur en haleine. Les grizzlys sont bien là mais aussi les déchets abandonnés là, dans un milieu exceptionnel souillé par la négligence et la bêtise humaine.

L'urgence absolue, c'est d'apprendre à l'homme à coexister avec les autres occupants de la Terre.


Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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On pourrait y voir une sorte de triangle amoureux littéraire entre trois écrivains majeurs des Etats-Unis, du moins un triangle où l'amitié tisse des liens indéfectibles. On peut y voir aussi une série, une saga littéraire, involontaire, indirecte et pourtant évidente dans ses ramifications.

Edward ABBEY avait commis deux romans - « le gang de la clé à molette » qui eut pour suite « le retour du gang » -, dont le héros, un certain George Hayduke, est directement inspiré d'un proche de ABBEY et lui-même écrivain à ses heures perdues : Doug PEACOCK. Puis ce même PEACOCK écrit le somptueux « Une guerre dans la tête » (devenu récemment en version poche « Marcher vers l'horizon »), qui est en partie une biographie de Edward ABBEY. Doug PEACOCK revenant brièvement sur son amitié avec ABBEY dans « Mes années grizzly », ouvrage dans lequel il fait part de sa passion pour les grizzlys qu'il observe six mois de l'année depuis longtemps.

En 2010 sort chez Gallmeister « Les années grizzlys » de Rick BASS. S'il y est bien sûr question de ce gros ours fascinant, BASS met également en scène la silhouette de l'un de ses amis qui lui a beaucoup appris sur le sujet : Doug PEACOCK. On peut même y voir comme une esquisse de biographie tendre mais sans fioritures (ah ! le caractère volcanique de Doug !). La boucle littéraire est bouclée et ce pentagone livresque pourrait presque ne faire qu'un unique gros volume.

Dans cet essai dynamique et profondément ancré dans la tradition pour la défense de la nature sauvage et en particulier des ours grizzlys, on apprend beaucoup de choses. Déjà, que sieur PEACOCK est un expert en mycologie en plus d'être un spécialiste des grizzlys. Puis grâce aux recherches incessantes de BASS et de ses amis, le quotidien des grizzlys nous est en partie révélé.

Mais l'utilité de ce livre est ailleurs. Officiellement, le dernier grizzly a été abattu dans le Colorado à la fin des années 70. Mais BASS et quelques autres – dont PEACOCK - sont persuadés que ce mammifère subsiste dans certains coins reculés. Il faut à tout prix démontrer que le grizzly n'a pas disparu, afin de le protéger, notamment de son prédateur principal : l'homme. « Une politique non interventionniste contribuerait plus efficacement que n'importe quelle autre à la préservation des grizzlys. Si nous trouvons les ours – quand nous les trouverons -, nous devrons faire demi-tour et nous en aller. Nous devrons leur laisser le plus d'espace et le plus de calme possibles autour de leur territoire, et puis retenir notre souffle en espérant qu'ils s'en sortiront, qu'ils arriveront à survivre et à se reproduire, comme lorsqu'on place des brindilles sur des braises pour essayer d'en tirer des flammes ».

BASS dresse le bilan ainsi que l'historique des derniers grizzlys sur le territoire du Colorado ou à proximité, pointe d'un doigt révolté l'acharnement humain, tout en précisant avec méticulosité le mode et les lieux de vie de ce gros ours noir. le récit est passionnant de bout en bout, fascinant. BASS observe les mammifères au plus près, avec ce diable de boule de nerfs de PEACOCK à ses côtés, qui le guide, le conseille, s'emporte contre la connerie humaine.

Un travail de fourmi s'offre à la joyeuse équipe : retrouver des preuves de l'existence du grizzly, fussent-elles minimes : des poils dans des barbelés, ou même dans les excréments des ursidés, méthode ancestrale mais qui a fait ses preuves. le héros de ce livre se nomme cependant Grands espaces, que l'auteur dépeint avec maestria.

Le texte se fait prophétie : « Si nous parvenons à modifier nos comportements à l'égard de la terre, tous les autres abus de pouvoir dans la société laisseront apparaître qu'ils obéissent à un même schéma, qu'ils suivent un modèle commun, que nous pourrons alors réorienter ». Car dans ces recherches, c'est une partie de la survie de l'humanité qui se joue, ni plus ni moins.

BASS voit en la prolifération des cerfs un danger imminent pour l'équilibre de l'écosystème. Il s'en explique. Il offre une philosophie fort convaincante des bienfaits de la marche à pied en solitaire : « J'aime marcher seul. C'est aussi différent de la marche avec un ami que, disons, soulever des rochers est différent de soulever des haltères. On pense à de tout autres choses. Votre propre rythme et le rythme du jour ne sont plus les mêmes. Marcher seul me donne le sentiment d'être « ailleurs », comme détaché. Et j'aime la façon dont une belle journée s'étire en longueur quand on en dispose pour soi seul. On peut y gravir la pente la plus raide à son propre rythme ». Car BASS aime être seul, lui réfugié au fond de la vallée du Yaak dans le Montana avec toute sa petite famille, a pourtant besoin d'encore plus de solitude. Pour méditer, envisager des actions de protection.

Dans ce récit la présence de ABBEY, quoique furtive, est bien réelle. ABBEY apparaît comme le grand-père spirituel de toute cette génération d'écrivain écolo-radicaux des grands espaces, ces têtes brûlées qui n'hésitent pas à se mettre en danger pour nous rapporter ne serait-ce que par des indices minimes (mais ô combien indispensables !) d'une forme de vie dans la nature, ils sont des princes de l'environnement. Un livre militant comme celui-ci vient à point nommé dans un monde où l'on se sent désunis devant la catastrophe environnementale en cours. Livre salutaire donc, accessible, distillant des pointes d'humour, mais qui est surtout une ode à la nature toute puissante, un hommage immense. Il me paraît nécessaire de le lire peu avant ou peu après « Mes années grizzly » de PEACOCK car ils peuvent être vus comme des frères jumeaux littéraires, et aucune phrase, aucune ligne de ces deux ouvrages n'est superficielle. « Les derniers grizzlys » est sorti chez Gallmeister en 2010.

« Nous avons vécu dans les villes. Mais c'est ici, dans les montagnes que nous voulons être. Circuler parmi des étrangers et passer notre temps avec du béton sous les pieds alors qu'il ne nous reste peut-être plus que quelques années ne nous semble pas une perspective attrayante ».

https://deslivresrances.blogspot.com/
Lien : https://deslivresrances.blog..
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Rick Bass nous raconte sa quête avec quelques amis (dont le célèbre Doug Peacock) des derniers grizzlis présents dans le Colorado. Il décrit ses différentes recherches et expéditions avec talent. Entre aventure, biologie animale, écologie et humour...
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