Mais quelle idée de lire ou relire "
les souris valseuses" dans l'édition concoctée par les éditions Cent pages ?
Parce que la mise en page est en soi, déjà, une petite révolution. Si vous connaissez cette maison d'édition, vous savez combien l'originalité des choix typographiques notamment change pas mal la lecture y compris d'un classique comme celui-ci.
Pas de retrait à la ligne, un rectangle noir pour indiquer les changements de chapitres, une "x" pour le retour à la ligne, les premiers mots du chapitre en gras et graisse supérieure. Bref un chamboulement qui peut en désorienter plus d'un, mais aussi une relecture émoustillée par tous ces changements.
Sur l'histoire, bah, on connaît. Malfrats, blondes, brunes, coups de feu et carabistouilles nous mènent au dénouement en ...130 pages (et non cent). L'écriture de
Ange Bastiani reste fluide, fidèle à son poste d'auteur de polar. Rappelons qu'il fut bien avant un auteur connu sous le nom de
Maurice Raphaël (mais Victor-Marie Lepage à l'état-civil)
Allez-y et fouinez dans le catalogue de ces éditions pour redécouvrir d'autres textes.